Cloches
Cloche de l'église de
Barre (1646-1647 - Fulcrand Daniac, fondeur)
ADH, 2E 97/147,
ff.452-453, registre de maître Nicolas Moisset, notaire à Béziers, 11
octobre 1646 :
Antoine
BLAYAC, marchand, de Barre au diocèse de Castres, sénéchaussée de
Carcassonne, procureur du consul Guilhen SEGUIER, et suivant la
délibération du Conseil général des habitants tenu le 7 octobre 1646,
traite avec Fulcrand DANIAC, maître fondeur de Béziers, de faire dans
le lieu de Barre une cloche de métal pur et net, sous diverses clauses.
Le 8 février 1647 [f°466], ledit Blayac déclare que, suivant contrat
passé avec Daniac le 11 octobre à raison de la cloche à faire à
l'église paroissiale de Barre, ce dernier a satisfait à la faction de
ladite cloche, qu'il a livrée au contentement de la communauté. La
cloche pèse 7 quintaux 40 livres, et son prix se monte à 444 livres.
Cloche du temple de
Bédarieux (1663 - Cailliet, fondeur)
ADH, 2E 13/82,
f°44, registre de maître Étienne Boissy, notaire à Béziers, 17 mars
1663
:
Pierre
CAILLIET
(« Caillet »), maître fondeur de Béziers,
reçoit des anciens du
consistoire de l’église de la Religion Prétendue Réformée de Bédarieux
la somme de 381 livres 16 sols, pour la valeur d’une cloche de métal
pesant 6 quintaux 11 livres, qu’il a ci-devant délivrée pour ladite
église.
Fonte
de la
grande cloche de la cathédrale de Béziers (1650-1651 - Daniac, fondeurs)
ADH,
2E 13/72,
ff.285-286, registre de maître François de Rocoles, notaire
et
secrétaire du Chapitre Saint Nazaire de Béziers, 5 novembre 1650 :
Le
Chapitre Saint
Nazaire de Béziers baille à Fulcrand et François DANIAC (ou
DAIGNAC),
père et fils, maîtres fondeurs de Béziers, la fonte et faction de la
grosse cloche de la cathédrale de Béziers, ensemble la fonte de la
cloche appelée « Dominicale » de ladite église (prix : 1.450 livres).
En
marge, il est
précisé que le contrat fut cancellé en 1652, et que la grande cloche se
coupa en servant la grand messe le vendredi 15 août 1653.
Le
12
janvier
1651, le Chapitre proteste auprès de Fulcrand Daniac, qui n’a
pas
encore fondu les cloches.
Le
24
janvier
1651, juste avant que Fulcrand Daniac ne rompe la grande
cloche, le
Chapitre s’inquiète des précautions prises afin d’éviter d’endommager
les voûtes.
Le
26
janvier
1651, des voisins de la cathédrale s’inquiète à cause des
travaux.
Fonte
de la
cloche de l‘église Sainte Madeleine de Béziers (1651 - Daniac, fondeurs)
ADH, 2E 14/160,
ff.26-28, registre de maître André Sabatier, notaire à Béziers, 15 mars
1651 :
Les
marguilliers
de l’église Sainte Madeleine de Béziers baillent à Fulcrand et François
DANIAC (ou DAIGNAC), maîtres fondeurs de
Béziers, la fonte et refaction
de la grande cloche de l’église.
Réparation
des
cloches de l’église Saint Félix de Béziers (1639, 1640, 1643)
ADH, 2E 14/176, f°91, registre de maître Gabriel Angély, notaire à Béziers, 14 mars 1639 :
Jean
DURAND, prêtre, et Étienne SARLABOUS, marchand, ouvriers de la fabrique
de l'église Saint Félix de Béziers, baillent à prix-fait à Daniel GAY,
maître menuisier de Béziers, à démonter la grande cloche du clocher de
ladite église, et autre contrepoids d'icelle, mettre et poser un jou à
la place de celui qui y est en cas icelui ne serait suffisant, ou étant
bon et suffisant le rhabiller, et après remonter ladite cloche et la
rendre sonnante et branlante, pour le prix de 45 livres.
ADH, 2E 14/177, ff.3-4, registre de maître Gabriel Angély, notaire à Béziers, 4 janvier 1640 :
Jean DURAND, prêtre, habitué en l'église Saint Félix de Béziers, Guillaume de GONET,
conseiller du roi et magistrat au siège présidial de Béziers, ... (page
déchiré), et Etienne SARLABOUS, marchand de Béziers, tous quatre
ouvriers de la fabrique de l'église Saint Félix de Béziers, sachant par
contrat retenu par Me Angély le 14 mars dernier avoir baillé à
prix-fait à Daniel GAY, maître menuisier de Béziers, à démonter la
grande cloche du clocher de ladite église et au contrepoids d'icelle
mettre et poser un « jon » (ou « jou »), et après remonter la cloche et
la rendre sonnante et branlante moyennant le prix de 45 livres, dont 22
livres 10 sols payés, le surplus lui devant être payé après avoir
parachever ladite besogne qu'il a fait non pas en l'état qu'il était
obligé, n'ayant rendu la cloche sonnante et branlante mais a abandonné
et quitté ladite besogne, c'est pourquoi et pour éviter à procès, pour
le bien et utilité de ladite fabrique, les ouvriers baillent à
prix-fait à Jean AMBLARD, maître menuisier de Béziers, à monter
derechef ladite cloche, rhabiller le jon qui a été mis et posé de neuf
au contrepoids d'icelle par ledit Gay, et après la remonter et la
rendre sonnante et branlante, moyennant la somme de 40 livres.
ADH, 2E 14/245,
f°260, registre
de maître Bernard Darènes, notaire à Béziers, 9 avril 1643 :
Jean
AMBLARD, maître
menuisier de Béziers, reçoit des ouvriers de la fabrique de l'église
Saint Félix de Béziers, la somme de 72 livres pour les réparations
qu'il a faites à la grande cloche, et à la seconde cloche, de l'église
(un arbre couchant et autres choses nécessaires pour faire sonner la
grande cloche, et des accomodements pour faire sonner la seconde).
Conduite
des cloches de l'église Saint Félix de Béziers (1689)
ADH, 2E 10/39,
ff.114-115, registre de maître Thomas Bourguès, notaire à
Béziers, 19 juillet 1689 :
Les
marguilliers
de la fabrique Saint Félix de Béziers baillent à Fulcrand LIQUIÈRE,
Antoine FOURNIER, tourneur, et Pierre ANDRÉ, tous de Béziers, à sonner
et conduire les cinq cloches du clocher de l'église Saint Félix de
Béziers, pendant 5 ans, durant lequel temps ils s'obligent de sonner,
mener, et conduire, les cloches sans les faire « trestimbrer », les
prenant sonnantes et branlantes (« brallantes »)
à la réserve de la grosse cloche qui n'est pas branlante, avec toutes
leurs cordes et deux clés de l'entrée du clocher, ainsi que deux autres
clés, pour rendre le tout à la fin des cinq années, et sous ces
conditions : ils s'engagent à
- sonner les cloches de l'église avec
grande sonnerie, hors des éclairs et tonnerres, tant de nuit qui de
jour, plus la grande sonnerie la veille et le jour de tous les solennes
de l'année, la veille et le jour des quatre festivités, la veille, jour
et octave de Saint Félix, comme aussi sonner toutes les fêtes et
dimanches la grande messe paroissiale et les vêpres
- sonner pendant le temps des « rogazous »
-
sonner tous les obits qui se disent les 22 et 23 février pour les
prêtres de Saint Félix dans l'église des Pères Augustins de Béziers
- balayer («
ballier »)
l'église une fois le
mois, ensemble étendre les tapisseries du choeur de l'église, les
vergeter, et les retendre
- nettoyer les grands et petits chandeliers de l'église
-
fournir les cordages des quatre cloches du clocher qui sont sonnantes
et branlantes, qui pourraient venir à se rompre, ensemble la graisse et
l'huile
- fournir les cordages pour les batailles des cloches
moyennant tous les droits des enterrements et processions attribués aux
cloches. |
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Bénédiction
de la
cloche de l’église de Carlencas (1664)
ADH, 3E 53/1, BMS
Carlencas, 17 février 1664 :
Bénédiction
de la
cloche de l'église paroissiale de Carlencas, par Paul CAMBON, du lieu
de Sainte Eulalie en Larzac, prieur de Carlencas ; elle pèse 401
livres, et a été faite à Béziers.
Réparation
des
cloches de l’église de Caux (1649)
ADH,
2E 13/72,
ff.92-95, registre de maître François de Rocoles, notaire et
secrétaire
du Chapitre Saint Nazaire de Béziers, 10 février 1649 :
Le
Chapitre Saint
Nazaire de Béziers baille à prix-fait à Pierre et Jacques VERNASOBRES,
frères, maîtres menuisiers de Caux, la réalisation de plusieurs travaux
à l’église de Caux, duquel le Chapitre est prieur : réparation de la
grande cloche, modifications à la petite cloche, travaux de menuiserie
aux fenêtres, au couvert, aux degrés, à la tribune, fabrication d’une
bière, d’un banc, d’un confessionnal (prix : 150 livres).
Fabrication
d’une
petite cloche pour un notaire de Causses (1667 - Cailliet, fondeur)
ADH, 2E 14/135,
ff.142-143, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 23
septembre 1667 :
Jacques
SABATIER,
notaire royal de Causses, baille à Pierre CAILLIET, maître fondeur de
Béziers, à faire une petite cloche de la pesanteur de trois quintaux ou
plus, avec du bon métal de cloche et étain fin, moyennant 14 sols moins
3 deniers par livre, laquelle cloche Caillié fera tenir et valoir
pendant un an et un jour en cas elle viendrait à se rompre à son
défaut, étant convenu que la cloche sera livrée à Béziers et que
Sabatier la fera apporter à Causses comme bon lui semblera.
Refonte
des
cloches de l’église d’Espondeilhan (1650-1665 - Daniac et Cailliet,
fondeurs)
ADH, 2E 13/72,
ff.278-279, registre de maître François de Rocoles, notaire et
secrétaire du Chapitre Saint Nazaire de Béziers, 8 septembre 1650 :
Aphrodise
BARBIER, archidiacre en la cathédrale Saint Nazaire de
Béziers, prieur
de l’église Notre-Dame-des-Pins du lieu d’Espondeilhan, baille à
Fulcrand DANIAC (ou DAIGNAC), maître
fondeur de Béziers, de refaire et
refondre deux cloches (la grande et la moyenne) qui sont dans le
clocher de l’église d’Espondeilhan.
ADH, 2E 13/83,
ff.239-240, registre de maître Étienne Boissy, notaire à Béziers, 28
octobre 1665 :
Les
consuls
d’Espondeilhan s’obligent envers Pierre CAILLIET («
Cailhé »), maître
fondeur de Béziers, en la somme de 336 livres 10 sols, pour la
refaction et augmentation de deux grandes cloches du clocher
d’Espondeilhan, suite à prix-fait du 5 juillet 1665 reçu par maître
Aphrodise Bousquet, notaire à Puissalion.
Cf. la base Palissy
Refonte
de la
cloche de l’église de Gigean (1602 - Mouton, fondeur)
ADH, 2E 57/22,
registre de maître Antoine Comte, notaire à Montpellier, 5 mars 1602 :
La
communauté de
Gigean confie à Gratien MOUTON (qui signe Gratii Muton), fondeur,
habitant de Montpellier, le soin de refondre la cloche fendue qui est
au clocher de l'église de Gigean.
Fonte
de la
cloche de l’église de Lespignan (1654 - Daniac, fondeurs)
ADH,
2E 11/91,
ff.339-340, registre de maître Raymond Goudal, notaire à
Béziers, 19
avril 1654 :
François MELLON,
bourgeois et premier consul de Lespignan, et Antoine PONSONAILHE,
ouvrier de la fabrique de l’église Saint Pierre de Lespignan, baillent
à prix-fait à Fulcrand et François DANIAC (ou
DAIGNAC), père et fils,
maîtres fondeurs de Béziers, à fondre la grosse cloche et un petit ..... |
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Cloche de l‘église de
Lunas (1648 - Fulcrand Daniac, fondeur)
ADH, 2E 97/147,
ff.527-528, registre de maître Nicolas Moisset, notaire à Béziers, 3
juillet 1648 :
Barthélemy
JEAN, ouvrier en l'église paroissiale Saint Pancrace du lieu de Lunas,
en conséquence de la délibération prise par la plus grande partie des
habitants le 14 juin, confesse devoir à Fulcrand DANIAC, maître fondeur
de Béziers, la somme de 93 livres de reste de celle de 243 livres pour
la vente d'une cloche que Daniac lui a faite ce jour, pesant 405
livres, à raison de 60 livres le quintal, sur laquelle est gravé Jesus Maria unie St Pancrace de Lunas
et le millésime de 1648.
Contrepoids
des
cloches de Montady (1684)
ADH, 2E 10/34,
ff.91-92, registre de maître Thomas Bourguès, notaire à Béziers, 27
mars
1684 :
Les
consuls de
Montady baillent à prix-fait à Pierre CAUMETTE, maître maçon de
Montady, de refaire de neuf les deux contrepoids des deux cloches de
Montady, moyennant le prix de 42 livres :
- les contrepoids
devront être faits de bois d’ormeau ou de frêne, bien
sec et apprêté
- l’entrepreneur
sera tenu de fournir tous les coins de fer, bandes, «
malmes » et ferrements nécessaires, et devra rendre les deux cloches
sonnantes et branlantes, avec une « escasse » et anneau de fer à
chacune pour sonner et « braller »
- l’entrepreneur
devra hausser les cloches de trois pans et demi, et
faire un arceau à chacune pour les mettre à couvert ; sur lesdits
arceaux, il sera tenu de faire un couvert avec tuiles canal, qui seront
placées avec mortier avec un forget à la française sortant un pan et
demi hors des murs
Ancienneté
de la
cloche du couvent des Carmes de Narbonne (1281)
ADH,
2E 12/7,
ff.173-174, registre de maître Jean Tournal, notaire à
Béziers, 30
juillet 1688 :
Relation
de la
grande cloche de l’église du couvent des religieux Carmes de Narbonne,
avant sa fonte par SOUIRIN et BARDON, maîtres fondeurs de Béziers, pour
prouver son antiquité ; il y est inscrit Sit Nomen Domini Benedictum
1281.
Fonte
des cloches de Notre-Dame-de-Londres et Rouet (1705 - Laurens,
fondeur)
ADH, 2E 81/13, ff.311-312,
registre de maître Jean Françoise Causse, notaire à Saint
Martin-de-Londres, 16 juin 1705 :
Les
consuls de Notre-Dame-de-Londres et Rouet, en présence d'Henri
de
ROQUEFEUIL, marquis de Londres, seigneur de Rouet, et maire desdits
lieux, baillent à Blaise LAURENS, maître fondeur de Toulouse, habitant
à présent à Montpellier, à refaire les deux cloches qui sont aux
clochers des églises des lieux de Londres et Rouet, qui se trouvent
rompues, moyennant 15 livres par quintal. |
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Cloches
de l'église de Conas (1689 - Gor, fondeur)
ADH, 2E 68/72,
ff.115-116, registre de maître Antoine Albert, notaire à
Pézenas, 18 août 1689 :
Prix-fait
de deux cloches
pour l'église paroissiale de Conas passé à Pierre GOR, maître fondeur
de Pézenas, de même poids que celle qui est au clocher de ladite église
qui est rompue et cassée, pouvant peser environ 12 quintaux.
Vente
d’une
cloche à la communauté de Pierrerue (1668 - Pierre Cailliet, fondeur)
ADH,
2E 13/84,
f°464, registre de maître Étienne Boissy, notaire à Béziers,
16 octobre
1668 :
Pierre CAILLIET (« Cailhé »)
vend à la communauté de
Pierrerue une cloche, pesant 270
livres, au prix de 13 sols 6 deniers la livre, soit 182 livres 5 sols. |
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Cf. la base Palissy
Fonte
de la
cloche de l’église du Poujol (1650)
ADH, 2E 72/177,
f°137, registre de maître Pierre Augier, notaire au Poujol, 18
septembre
1650 :
Prix-fait
de la
cloche de l'église nouvellement édifiée au Poujol.
Cf. la base Palissy
Fonte
de la
cloche de l’église de Prémian (1651 - Daniac, fondeurs)
ADH, 2E 11/91,
f°147, registre de maître Raymond Goudal, notaire à Béziers, 26 juillet
1651 :
Les
consuls de
Prémian baillent à prix-fait à Fulcrand et François DANIAC (ou
DAIGNAC), maîtres fondeurs, une cloche pour l’église
paroissiale dudit
lieu, qui devra peser environ 6 quintaux.
Vente
d’une
cloche pour l’église de Riols (1653 - Daniac, fondeurs)
ADH, 2E 11/91,
ff.308-309, registre de maître Raymond Goudal, notaire à Béziers, 31
décembre 1653 :
Fulcrand
DANIAC
(ou DAIGNAC), maître fondeur de Béziers,
vend aux consuls et ouvriers
de Riols, au diocèse de Saint Pons-de-Thomières, une cloche pour
l’église dudit lieu, pesant 6 quintaux 36 livres (prix de 445 livres 4
sols, à raison de 70 livres le quintal).
Cloche de l‘église Saint
Crépin de Roquecezière (1650 - Fulcrand Daniac, fondeur)
ADH, 2E 97/147,
f°618, registre de maître Nicolas Moisset, notaire à Béziers, 5 janvier
1650 :
Fulcrand
DANIAC, maître fondeur, s'oblige envers Pierre CABANEL, du lieu de
Sermet, juridiction de Roquecezière en Rouergue, et André CABANEL, du
lieu de Fontbayard, terre de Combret, tous deux paroissiens ou
marguilliers de l'église Saint Crépin en la juridiction de
Roquecezière, à faire dans 15 jours une cloche de métal pesant environ
5 quintaux, sur laquelle sera gravé orate
pro nobis beati Crispine et Cripiniane, au prix de 65 livres le
quintal.
Fonte
et
augmentation de la petite cloche de Saint Nazaire-de-Ladarez (1676 -
Daniac, fondeur)
ADH, 2E 11/98,
f°415, registre de maître Jalabert, notaire à Béziers, 2 juin 1676 :
La
communauté de
Saint Nazaire-de-Ladarez s’engage à payer 166 livres 2 sols à François
DANIAC, marchand fondeur, de Béziers, qui a refondu la petite cloche du
lieu de Saint Nazaire, qui pesait un quintal 34 livres, moyennant 20
livres par quintal, et augmenté la cloche de 199 livres, à raison de 14
sols la livre.
Cloche de Tourbes (1679 -
Gor, fondeur)
ADH, 2E 69/98,
ff.59-61, registre de maître François Rainaut, notaire à Pézenas, 17
avril 1679 :
François
ICHER, André FERLUS, Jacques GONDARD, consuls de Tourbes, baillent à
prix-fait à Guillaumette MAS, veuve de Jean GOR, maître fondeur de
Pézenas, à faire une cloche et fournir le métal nécessaire, de la
pesanteur de 12 quintaux.
Refonte
de la
grande cloche de Vendres (1644 - Daniac et Grisard, fondeurs)
ADH, G 152,
ff.25-26, registre de maître François de Rocoles, secrétaire du
Chapitre
de Béziers, 20 mai 1644 :
Prix-fait
de la
fonte de la grande cloche de Vendres, qui est rompue, baillé à Fulcrand
DANIAC (ou DAIGNAC) et Sébastien GRISARD,
maîtres fondeurs de Béziers.
Horloges
Réalisation
de
l’horloge d’Abeilhan (1659)
ADH,
2E 14/209,
registre de maître Jean Delasubertaries, notaire à Béziers, 14 février
1659 :
Les consuls
d’Abeilhan passent prix-fait à Abraham RABBI, maître horloger, pour la
construction d’une horloge [avec description], moyennant 200 livres.
Abraham
Rabbi
étant parti, avec l’argent, en laissant l’horloge qu’il avait commencée
imparfaite et en mauvais état, les consuls d’Abeilhan passent prix-fait
le 12
mai 1659 au R.P. Fidèle
VAISSIERE, religieux augustin de Béziers,
pour parachever et réparer l’horloge (110 livres). |
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Horloge
de
l’église Saint Sever d’Agde (1627)
ADH, 2E 1/30 ou
31,
registre de maître Géraud Laval, notaire à Agde, 4 juillet 1627 :
Horloge
du
clocher de l'église Saint Sever d'Agde.
Horloge
de la Maison consulaire de Béziers (1642-1666)
ADH, 2E 11/41,
ff.122-123, registre de maître Jean Guibal, notaire à Béziers, 29
novembre 1642
:
Les
consuls de Béziers baillent à Jacques MARTIN, maître serrurier de
Béziers, à monter et entretenir l'horloge de la Maison consulaire de
Béziers, pendant un an, moyennant la somme de 33 livres.
ADH, 2E 11/84,
f°128, registre de maître Pierre Guibal, notaire à Béziers, 15 mai 1649
:
Prix-fait
de
l’horloge de la Maison consulaire de Béziers, passé à Pierre BONIER,
maître horloger (« orlogeur ») de
Montpellier (1.100 livres).
ADH,
2E 13/26,
ff.250-251, registre de maître Fulcrand Amiel, notaire à
Béziers, 22
octobre 1666 :
Les
consuls de
Béziers baillent à prix-fait à Pierre ARNAUD, maître peintre et doreur,
de peindre à l'huile et dorer le devant de la montre de l'horloge de la
Maison consulaire de Béziers, sous le cautionnement de Jacques
CANABASSIER, vitrier (prix : 35 livres).
Contrat
d’entretien des horloges de la cathédrale de Béziers (1662)
ADH,
2E 13/73,
ff.95-96, registre de maître François de Rocoles, notaire de
Béziers,
secrétaire du Chapitre, 17 mars 1662 :
Le Chapitre Saint
Nazaire de Béziers baille à Raymond SAUNAL, maître horloger («
horlogeur ») et arquebusier de Béziers, l’entretien des
horloges de la
cathédrale de Béziers, pour 3 ans, moyennant la rente annuelle de 60
livres. |
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Travaux à l’horloge de Ceyras (1758)
ADH, 2E 23/113, ff.391-393, registre de maître André Teissier, notaire à Ceyras, 28 mars 1758 :
Simon
VALLIBOUZE, Pierre ARTIS et Pierre VERNIÈRES, consuls moderne de
Ceyras, conformément au devis qui a été dressé par Claude FABRE, maître
horloger du Pouget, et d'une surabondante publication faite au marché
de Clermont par le crieur public, baillent à prix-fait à Joseph LAGET,
maître serrurier de Clermont, comme moins disant, le travail et
réparations qu'il y a à faire à l'horloge du lieu de Ceyras :
- faire la grande roue avec ses deux chevilles, son arbre adopté passé sur le tout et mis en place
- la roue moyenne du mouvement adoptée passée sur le tout et sa lanterne
- la roue à rochet avec sa lanterne et son arbre et ses deux verges et palettes et supports et clous et clavettes adoptés
- la croix ou remontoir du mouvement, sa virole, son cliquet et son ressort
- pour la fourchette et pendillon et son support, son ancre et oreille, et les trous rebouchés de tous les mouvements
- pour la sonnerie, faire les lanternes nécessaires
- pour lesdites roues faire une détente, mentonnet, pièce d'arrêt, son pied de biche
- pour faire une roue du remontoir à la sonnerie avec sa lanterne, sa manivelle, la mettre d'engrenage
- pour la roue de compte, lui faire sa tige et la passer sur le tout et reboucher les trous de la sonnerie de tous les montants
- pour la détente qui supporte le marteau, en faire une neuve
- pour la cadrature, faire une tige pour mener sa roue et lanterne dudit cadran
- pour les poulies chapes de fer, sa virole, son boulon et sa clavette
- pour le poids de pierre et pilon de fer
pour le prix de 170 livres.
Horloge
de
Joncels (1680)
ADH, 2E 21/81,
registre de maître François Béral, notaire à Joncels, 27 décembre 1680 :
Horloge
de
Joncels.
Entretien de l'horloge
de Montpellier (XVIIe siècle)
Archives municipales de
Montpellier, BB 152, ff.83-86, registre de maître Étienne Marye,
notaire à Montpellier, 22 avril 1660 (P) :
Par
contrat du 30 mai 1658, les consuls de Montpellier avaient baillé à
Théodore LIÉVIN, maître horloger résidant à Montpellier, la conduite et
entretien de l'horloge de la ville, pour trois années du 1er juillet
1658 au 1er juillet 1661, moyennant 120 livres par an. Mais ledit
Liévin, par une négligence et une nonchalance intolérables, avait
laissé quasi le tout dépérir, et les consuls, alors que Liévin y était
obligé par son contrat, avaient dû faire faire plusieurs réparations
aux frais de la communauté, principalement un pignon de la roue de
comte, une autre à la rue de chant de la sonnerie, une queue de ronde
pour l'arbre pour monter le contrepoids, un crochet pour sonner le
repic, les cordes du contrepoids toutes gâtées et en état de ne pouvoir
plus servir, et plusieurs autres choses, que Liévin, dûment appelé,
n'avait pas daigné réparer.
Pour éviter une grande ruine,
et conformément au pacte apposé au contrat de 1658, les consuls avaient
de nouveau fait crier et proclamer le bail et entretien de l'horloge,
et seulement Étienne ANGELY, maître horloger, de Montpellier, avait
offert de prendre la conduite et entretien de l'horloge, moyennant
ledit prix de 120 livres chaque année, pendant trois années, sous les
conditions portées par les précédents contrats.
C'est pourquoi, ce 22 avril
1660, les consuls baillent audit Angely la conduite et entretien de
l'horloge pour trois années à compter, du 22 avril 1660 au 22 avril
1663, moyennant 120 livres par an, moyennant quoi il s'oblige
d'entretenir ladite horloge et mouvement de la main, en telle sorte que
les heures sonnent réglées que les mains les montrent bien par dehors
pour la commodité de chacun, auquel effet il sera tenu de monter deux
fois le jour pour le moins, et plus s'il est besoin, à la tour de
l'horloge pour la faire bien aller et accommoder de temps en temps ce
qui se trouvera rompu et gâté, et y remettre les roues et autres choses
nécessaires, le tout à ses frais et dépens. En considération de quoi,
Angely sera déchargé de tout logement effectif de gens de guerre durant
le temps de son contrat, ensemble des cotisations d'industrie et
d'envoyer à la garde des portes et patrouilles de nuit ni de jour.
Archives municipales de
Montpellier, BB 164, ff.248-249, registre de maître Jean Bonnier,
notaire à Montpellier, 16 juin 1684 :
Par
contrat reçu par Me Marye, notaire à Montpellier, le 22 avril 1660, les
consuls de la ville avaient baillé à Étienne ANGELY, maître horloger,
la conduite et l'entretien de l'horloge de Montpellier pour la durée de
3 ans, moyennant 120 livres par an, en conséquence de quoi ledit
Angély, puis sa veuve Françoise FABRE, avaient entretenu l'horloge
jusqu'à présent.
Les consuls, désirant passer un nouvel bail, avaient fait crier et
proclamer par tous les coins et carrefours de Montpellier, mais
personne ne s'étant présenté pour faire la condition meilleure, ils
baillent à nouveau, ce 16 juin 1684, la conduite et entretien de
l'horloge à ladite Fabre, pour la durée de 5 ans, aux mêmes prix et
pactes.
Horloge
de Pézenas (1678-1692)
ADH, 2E 68/63,
registre de maître Antoine Albert, notaire à Pézenas, 2 avril 1678 :
Conduite
et entretien de
l'horloge de Pézenas passé par les consuls à Pierre CALLIAT, maître
serrurier de Pézenas.
ADH, 2E 68/68, registre de maître Antoine Albert, notaire à Pézenas,
28 avril 1683 :
Prorogation
la conduite
et entretien de l'horloge de Pézenas passé par les consuls à Marie
DEZÈS, veuve de Pierre CAILLAT, maître serrurier de Pézenas.
ADH, 2E 68/72, ff.116-117,
registre de maître Antoine Albert, notaire à Pézenas,
18 août 1689 :
Les
consuls de Pézenas baillent à Jacques GLEYSES, maître
serrurier de Pézenas, la conduite et entretien de l'horloge de la ville
de Pézenas, pendant l'espace de cinq ans, aux gages de 45 livres par an.
ADH, 2E 68/72, registre de maître Antoine Albert, notaire à Pézenas,
19 juillet 1692 :
Prix-fait
de remettre
l'horloge et les deux cadrans que la ville de Pézenas avait dans la
Maison consulaire de Pézenas pour la rendre en place et sonnante sur le
clocher que les consuls feront construire à la Maison consulaire, passé
à Jean NÈGRE, maître horloger de Paulhan, moyennant la somme de 60
livres.
ADH, 2E 68/72, registre de maître Antoine Albert, notaire à Pézenas,
8 octobre 1692 :
Prix-fait
passé par les
consuls de Pézenas à Jacques CAZAL vieux, Jean MOLINIER, et Jacques
CAVALIER, maîtres maçons de Pézenas, pour élever la muraille du devant
du bureau de la Maison consulaire de la ville, et autres réparations
pour la construction d'un clocher pour y placer une horloge
conformément au plan ou dessin de Castilhon, moyennant la somme de 350
livres.
Horloge du clocher de Saint Martin-de-Londres (1671-1672)
ADH, 2E 81/2,
registre de maître Causse, notaire à Saint Martin-de-Londres, 11 mai 1671 :
Les consuls de Saint Martin-de-Londres baillent à Pierre PLANCHIER, natif de la ville de « Rinbourg »
en Allemagne, habitant à Montpellier, à faire tous les rouages et
ferrements qui seront nécessaires à une horloge, sachant qu'on lui
baillera la grande cloche sur laquelle le rouage se fera, lequel
Planchier s'oblige la faire sonner en branle et autrement, sans
incommoder l'horloge, ni l'horloge la cloche, moyennant le prix de 270
livres (détails dans le contrat).
ADH, 2E 81/2,
f°110, registre de maître Causse, notaire à Saint Martin-de-Londres, 24 juillet 1672 :
Les
consuls de Saint Martin-de-Londres baillent à prix-fait à Étienne
NADAL, maître maçon de Saint Martin-de-Londres, l'accomodement et
réparation du clocher de Saint Martin, sur lequel l'horloge doit être
posée (détails dans le contrat).
Réalisation
de
l’horloge de Vendémian (1670-1671)
ADH, 2E 71/150,
f°111, registre de maître François Bounel, notaire à Vendémian,
1er décembre 1670 :
Prix-fait
de
l’horloge de Vendémian baillé à Pierre PLANCHER, maître horloger, natif
de la ville de « Reinsbourg » en Allemagne, résidant à présent à
Montpellier.
ADH, 2E 71/151,
f°64, registre de maître François Bounel, notaire à Vendémian, 4
mai 1671 :
Prix-fait
du
timbre et cloche pour l'horloge de Vendémian.
Mobilier
ecclésiastique : retables, tabernacles, fonts baptismaux, ciboires, …
Croix
de l’église
paroissiale Saint Sever d’Agde (1649 - Louis Pasturel, orfèvre)
ADH, 2E 2/94,
f°120, registre de maître Pierre Serguières, notaire à Agde,
28 mars
1649 :
Louis
PASTOREL
(signe « Pasturel »), marchand orfèvre de Pézenas, confesse avoir reçu
des ouvriers de l’œuvre de l’église paroissiale Saint Sever d’Agde la
somme de 364 livres, pour une croix d’argent qu’il a faite pour
l’œuvre, pesant 10 mars 1 once 2 « tarnal », à raison de 27 livres le
marc, y compris 90 livres pour la façon de la croix.
Tableau
de la
confrérie de Notre-Dame-du-Rosaire d’Agde (1618 - Jean Marchant,
peintre)
ADH, 2E 2/101,
ff.97-99, registre de maître Guillaume Barral, notaire à Agde, 16 août
1618 :
Le
17 février
1617, les prévôts de la confrérie de Notre-Dame-du-Rosaire de la ville
d’Agde avait baillé à Jean MARCHANT, peintre, de Narbonne, à faire un
tableau à l’huile pour leur chapelle, moyennant le prix de 60 livres ;
depuis, il avait réalisé et délivré le tableau, mais celui-ci n’était
pas conforme au modèle convenu entre les parties ; c’est pourquoi, ce
16 août 1618, Jean Marchant accepte de réaliser un autre tableau, avec
les mêmes personnages et images contenues au dessin tracé de sa main et
parafé aujourd’hui par les prévôts, et ceux-ci s’engagent à lui payer
24 livres, à savoir 9 livres de reste des 60 livres, et 15 livres
davantage en considération de la refaction, étant convenu qu’il pourra
retirer le premier tableau à la livraison du nouveau.
Service
de la
sacristie de la cathédrale de Béziers (1650)
ADH, 2E 14/206,
ff.397-400, registre de maître Jean Delasubertaries, notaire
à
Béziers,
28 mai 1650 :
Arrentement du
service de la sacristie de la cathédrale Saint Nazaire de Béziers. |
 |
Chaire de l'église Sainte
Madeleine de Béziers (1641 - Antoine Bafie et Jean Cousseran, menuisier)
ADH, 2E 97/60,
f°313, registre de maître Vaissière, notaire à Béziers, 10 septembre
1641 :
Pierre
de GEP, sieur de Sauvian, Gabriel GUIBAL,
bourgeois, Pierre CONTE, marchand, Dardé CROS, tous marguilliers de la
fabrique Sainte Marie Madeleine de Béziers, confient à Antoine BAFIE et
Jean COUSSERAN, maître menuisier de Béziers, la réalisation d'une
chaire pour prêcher à l'église Sainte Madeleine de Béziers, à la place
de celle qui y est présentement qu'ils devront abattre.
Bafie fera toute la taille qui convient au pied de ladite chaire, avec
le fondement à ce nécessaire, le tout en bonnes pierres de Brézines et
de Lespignan. Il enrichira et ornera ledit pied, sans aucune figure
mais bien d'architecture, et dans le « boussal » y gravera « Daubes ». Prix : 60 livres.
Sur ledit pied, Cousseran fera la chaire en bon bois de noyer,
conformément au dessin qui sera fait. Il fera aussi le surciel, de même
bois et à même ordre que la chaire. Il vernira enfin la chaire. Prix :
105 livres + la dépouille de la vieille chaire pour le bois seulement +
un tombeau dans l'église.
Retable
de
l’église Sainte Madeleine de Béziers (1677 - Jean Calvet, sculpteur)
ADH,
2E 10/27,
ff.324-325, registre de maître Guillaume Bourguès, notaire à
Béziers, 6
novembre 1677 :
Les
marguilliers
de la fabrique Sainte Madeleine de Béziers baillent à prix-fait à Jean
CALVET, maître sculpteur de Pézenas, à faire un retable au grand autel
de l’église Sainte Madeleine (avec description précise), pour le prix
de 1100 livres.
Ciboire
de l'église Saint Jacques de Béziers (1642)
ADH, 2E 13/8,
ff.282-286, registre de maître Fulcrand Amiel, notaire à Béziers, 22
août 1642 :
Testament
de François MARTIN,
bourgeois de Béziers, dans lequel il lègue la somme de 75 livres à la
fabrique Saint Jacques de Béziers, pour employer à l'achat de l'argent
nécessaire pour refaire le saint ciboire de leur église.
Fonts
baptismaux de l'église Saint Jacques de Béziers (1644 - Pierre Albes,
menuisier)
ADH, 2E 13/10,
f°292, registre de maître Fulcrand Amiel notaire à Béziers, 20 octobre
1644 :
Les
ouvriers de la fabrique Saint Jacques de Béziers baillent à prix-fait à
Pierre ALBES, maître menuisier de Saint Chinian, à faire le bois des
fonts baptismaux dans l'église Saint Jacques de Béziers, sur la pierre
qui a été posée depuis peu, de bon bois noyer ferré et posé, avec leurs
serrure et clé, tout de même que celles de l'église Saint Aphrodise,
avec la même façon et architecture, ni plus, ni moins, moyennant 45
livres.
Retable
et tabernacle de l'abbaye Saint Jacques de Béziers (1649 - Jean
Cousseran,
sculpteur, et Pierre Barral, peintre)
ADH, 2E 13/15,
ff.143-145, registre de maître Fulcrand Amiel, notaire à Béziers, 1er
mai 1649 :
Jean
Louis de MURVIEL,
seigneur abbé de l'abbaye Saint Jacques de Béziers, et Antoine MARTIN,
bourgeois, Pierre NOVISSE, maître tailleur, et Bernard ANDRÉ, de
Béziers, ouvriers de la fabrique Saint Jacques, baillent à prix-fait :
-
à Jean COUSSERAN,
maître menuisier et sculpteur, de Béziers, de :
-
faire un retable de bon
bois noyer neuf, avec les deux portes façon et architecture de bois
semblables au dessin qui a été tracé sur une feuille de papier signée
des parties, de la hauteur, largeur, épaisseur, et profondeur,
nécessaires à la place où les parties ont désigné de la placer pour le
grand autel du choeur de l'église, les portes, une de chaque côté, de
hauteur de 7,5 pans et de 3,5 pans de largeur, avec le « cournisson »
et
châssis nécessaires, les gradins du même bois, ainsi qu'il est marqué
sur le papier, avec une croix au-dessus du retable de la proportion
convenable
- faire un tabernacle de bois de hêtre, de 5 pans de hauteur et de
largeur à proportion de la hauteur, aussi désigné sur le papier, de la
façon, hauteur, largeur, et ornements d'architecture convenables
exprimés sur le papier
- refaire le marchepied du grand auteul, et y faire trois degrés, en se
servant du bois qui y est, et en fournissant le surplus
étant convenu que Cousseran fournira tout le bois et autres choses
nécessaires, l'Abbé et les ouvriers ne devant fournir que les
ferrements des portes et pattes de fer, et faire faire le piédestal de
pierre, le tout moyennant la somme de 290 livres
- à Pierre
BARRAL, maître peintre, de Béziers, de :
-
refaire, avec de bonnes
et fines couleurs, le grand tableau représentant la Transfiguration,
qui est à présent dans une chapelle de l'église, et de le réduire de la
hauteur et largeur que le retable baillé à prix-fait à Cousseran
demandera
- blanchir le tabernacle qui doit être fait par Cousseran, pour être
mis en état de dorer
- réaliser un tableau représentant Dieu le Père, de la hauteur et
largeur qui lui seront baillées par Cousseran, pour le placer sur le
retable
moyennant la somme de 25 livres
Ciboire
et lampe de l'église Saint Aphrodise de Béziers (1631 - Jean
Moufflette, sculpteur et orfèvre)
ADH, 2E 11/40,
ff.22-24, registre de maître Jean Guibal, notaire
à
Béziers, 10 août 1631 :
Les consuls de Béziers
baillent à Jean MOUFFLETTE,
maître sculpteur et orfèvre de Béziers, à faire un saint ciboire et une
lampe en argent, gravés et ciselés, avec les armes de la ville,
ensemble les noms et surnoms des consuls et de leur syndic, le ciboire
de la même façon que celui des Pères Réformés de Béziers, et la lampe
comme celle qui est au devant de leur grand autel, moyennant le prix de
400 livres, pour les porter en l'église de Saint Aphrodise pour
l'accomplissement du voeu fait à Dieu et Saint Aphrodise pour la
délivrance de la ville du mal de peste. |
 |
Tableau
dans l'église Saint Aphrodise de Béziers (1631 - Pierre Barral, peintre)
ADH, 2E 11/40,
f°35, registre de maître Jean Guibal, notaire
à
Béziers, 28 août 1631 :
Les consuls de Béziers
baillent à Pierre BARRAL, maître peintre de Béziers, à faire un tableau
où seront représentés Saint Aphrodise et les consuls et leur syndic, au
pied de l'autel qui sera peint, au-dessus duquel autel seront peint le
saint ciboire et la lampe d'argent que la ville donne pour le voeu, et
en ce tableau il peindra une inscription du voeu que la ville a fait
pour la guérison de la maladie contagieuse où seront décrits par
leurs noms et surnoms les consuls et syndic, laquelle besogne serait
faite à l'huile pour le prix de 100 livres. |
 |
Les
Archives municipales
de Béziers signalent que ce
grand tableau est décrit dans la relation du quatrième
jour de la visite pastorale de l'Évêque de Béziers à l'église Saint
Aphrodise, le 30 juillet 1633 [cote : AMB, GG 192] :
A costé gauche d'iceluy
[le choeur] est un grand tableau représentant St Affrodise, avec sa
teste en la main, au dessoubz duquel sont dépeintz les consulz de
Béziers, qui du temps de la peste arrivée en ladite ville l'an 1630,
firent voeu de donner à ladite église une lampe d'argent et un ciboire,
duquel ils se sont acquittez et fait peindre en mémoire ledit tableau.
Tabernacle
dans l'église Saint Aphrodise de Béziers (1646)
ADH, 2E 14/245,
ff.470-473, registre de maître Bernard Darènes, notaire à Béziers, 21
mars 1646 :
Testament
d'Aphrodise
ROSSET, secrétaire du chapitre Saint Aphrodise de Béziers, dans lequel
il lègue la somme de 100 livres au Chapitre, pour être employée à
l'achat d'un tabernacle doré dans lequel doit reposer le Saint
Sacrement sur l'autel de Notre-Dame à main droite en entrant dans le
choeur.
Chapelle
dans le couvent des Carmes de Béziers (1647 - Jean Sabatier,
sculpteur)
ADH, 2E 97/61,
ff.145-146, registre de maître Jean Vaissière, notaire à Béziers, 23
juin 1647 :
Antoine
LANDES, de
Béziers, désirant faire construire un autel et chapelle dans l'église
des R.P. Carmes du couvent de Béziers, baille à prix-fait la
construction de ladite chapelle à Jean SABATIER, sculpteur, de Béziers,
à savoir une chapelle voûtée avec plâtre, de même ordre qu'est celle de
Saint Joseph, sauf qu'il l'enrichira davantage qu'est celle de Saint
Joseph ; Sabatier fera :
-
les piédestaux de
pierre blanche de Lespignan
- le retable avec quatre colonnes et les enrichissements nécessaires
- une balustrade de pierre blanche de Lespignan
- l'autel en pierre de taille
- un tableau, peint à l'huile, représentant le trépassement de la
Vierge, l'Assomption et Couronnement
moyennant
le prix de 750
livres.
Chapelle
Sainte
Thérèse du couvent des Carmes de Béziers (1657 - Jean Sabatier,
sculpteur)
ADH, 2E 14/234,
ff.169-170, registre de maître Pierre Arman, notaire à Béziers, 18
juillet 1657 :
Prix-fait
de la
construction de la chapelle Sainte Thérèse du couvent Notre-Dame des
Carmes de Béziers, passé à Jean SABATIER, sculpteur, de Béziers.
ADH,
2E 97/61,
ff.150-151, registre de maître Jean Vaissière, notaire à Béziers, 7
juillet 1647 :
Contrat de
mariage de Jean SABATIER, maître sculpteur, de Béziers, fils de
Guillaume SABATIER, maître plâtrier, et d'Antoinette CAPPELLE, avec
Marie OLIVE, fille de feu Jean OLIVE et d'Alaissette BORIES, de Servian.
ADH,
2E 97/61, f°532, registre de maître Jean Vaissière, notaire à Béziers,
30 décembre 1648 :
Jean
CABANES, maître gipsier de Cazouls, promet à Jean SABATIER, sculpteur,
de Béziers, de lui apporter dans Béziers la quantité de 300 setiers de
plâtre, de celui de la terre de l'Abbé de Fontcaude, proche Garigoule,
moyennant 8 sols par setier.
Tombeaux
dans le couvent des Carmes de Béziers (1648 - Jean Boulet, tailleur de
pierres)
ADH, 2E 97/61,
ff.491-492, registre de maître Jean Vaissière, notaire à Béziers, 11
novembre 1648 :
Les
Carmes de Béziers
baillent à prix-fait à Jean BOULET, maître tailleur de pierres, de
Béziers, à faire dans leur église dix tombeaux crottes à pierre
rasière, chaux, et sable, depuis la chapelle Saint Claye et jusqu'à
l'autre chapelle que le sieur Landes a fait construire, lesquels
tombeaux il fera de mêmes longueur et largeur que les autres et du même
ordre, avec la couverte de pierres de taille à chacun et son anneau de
fer, et lesdits tombeaux faits il fera paver ce qui s'y
trouvera vide, moyennant le prix de 150 livres.
Tabernacle
de la
chapelle Notre-Dame-des-Agonisants du couvent des Carmes de Béziers
(1677 - Jan von Dyck, doreur)
ADH,
2E 12/4,
f°327, registre de maître Pierre Tournal, notaire à Béziers,
11 janvier
1677 :
Le R.P. Athanase
de La Croix, prieur du couvent Notre-Dame des Carmes de Béziers, baille
à prix-fait à Jan von DYCK (« Jean BONDICH »),
doreur et batteur d'or,
résidant à Béziers, à dorer le tabernacle et les gradins de la chapelle
Notre-Dame des Agonisants de l'église dudit couvent des Carmes (60
livres). |
 |
Retable
de la chapelle de
Notre-Dame des Heureuses Accouchées du couvent des Carmes de Béziers
(1699 - Luc Duval, sculpteur)
ADH, 2E 12/21,
ff.197-198, registre de maître Jacques Calvet, notaire à Béziers, 16
juillet 1699 :
Le
Prieur du couvent des Pères Carmes de Béziers, et les prévôts et
marguilliers de la confrérie Notre-Dame de l'Escapulaire érigée dans
l'église des Carmes, baillent à prix-fait à Luc DUVAL, architecte
sculpteur, et Jean LAFOSSE, maître plâtrier, de Béziers, à faire à la
chapelle de Notre-Dame des Heureuses Accouchées érigée dans ladite
église, le retable, figures, voûte, et arceaux, conformément aux trois
autres chapelles qui sont construites du côté gauche en entrant, et de
la même sculpture et architecture, tant en dehors qu'en dedans, en
pierres de Lespignan, moyennant le prix de 500 livres et sous diverses
clauses.
Tableau
dans
l’église des religieuses Notre-Dame de Béziers (1654 - Antoine
Sabatier, peintre)
ADH,
2E 10/4,
f°161, registre de maître Guillaume Bourguès, notaire à
Béziers, 30 mai
1654 :
Jeanne Isabeau de
JUVENIS, femme de Jacques de BARBIER, avocat du Roi au siège
présidial
de Béziers, baille à prix-fait à Antoine SABATIER, maître peintre de
Béziers, à faire à l'huile un grand tableau représentant le
Couronnement de la Sainte Vierge (avec description précise), pour le
grand autel de l'église des religieuses Notre-Dame de Béziers, afin de
satisfaire à la volonté de feue sa mère Marie UTGLARE, enterrée dans
ladite église (150 livres).
Tabernacle
du
couvent Notre-Dame de la Merci de Béziers (1677)
ADH,
2E 11/89,
f°40, registre de maître Pierre Guibal, notaire à Béziers, 9
juin 1677 :
Prix-fait
pour le
tabernacle du couvent des religieux de Notre-Dame de la Merci de
Béziers.
Tabernacle du monastère
Sainte Ursule de Béziers (1642 - Jean Noireau, sculpteur, Jean Paul
Rodière et Jean Rodière, peintres et doreurs)
ADH, 2E 14/125, ff.136-137, registre de maître Hérail, notaire à Béziers, 1er juin 1642 :
Jean
NOIREAU, sculpteur, habitant de Narbonne, promet aux religieuses du
monastère Sainte Ursule de Béziers, leur faire un tabernacle pour leur
église, bois de til, de la même façon qui est rapportée au dessin qui
en a été fait par ledit Noireau sur parchemin signé par le grand
archidiacre de Béziers, lequel tabernacle Noireau promet avoir
parachever et mis en son entirère perfection, avec les enrichissements
rapportés au dessin, dûment fermé avec clé d'argent, en la fin du mois
d'août, moyennant le prix de 200 livres.
Quittance en marge le 15 mars 1644.
ADH, 2E 14/125, ff.332-333, registre de maître Hérail, notaire à Béziers, 20 décembre 1642 :
Jean
Paul RODIÈRE, maître peintre et doreur de la ville de Narbonne, faisant
tant pour lui que pour son frère Jean RODIÈRE, promet aux religieuses
du monastère Sainte Ursule de Béziers, de dorer d'or bruni de ducat le
tabernacle qu'elles ont ci-devant baillé à prix-fait à Jean Noireau,
maître sculpteur de Narbonne, avec l'architecture, figures couleur de
chair, colonnes, termes, vases et bouquets qui sont posés sur le corps
du tabernacle, lesquelles couleurs qui seront appliquées sur l'or
auprès d'icelui seront des plus belles et plus fines qui se pourront
trouver, et de faire de marbres de diverses façons les plus beaux qui
leur sera possible aux tables d'attente qui se trouveront audit
tabernacle, et de bien et dûment égratigner et étofffer sur l'or les
fermitages, cornets d'abondance, fustons et lignes qui se trouveront
aussi au corps dudit tabernacle, et généralement faire audit tabernacle
les enrichissements, ornements et perfections requises, par tout le
mois d'avri prochain, et seront tenus d'assister avec ledit Noireau au
posement dudit tabeneacle dans l'église desdites dames pour réparer les
défauts qui se pourront trouver audit ouvrage, moyennant le prix de 300
livres.
Quittance en marge le 15 mars 1644.
Tabernacle
du
monastère Sainte Claire de Béziers (1663 - Jacques Ménard et Pierre
Arnaud, menuisier et doreur)
ADH,
2E 13/82,
ff.21-22, registre de maître Étienne Boissy, notaire à
Béziers, 13
février 1663 :
Prix-fait
de la
façon et dorure d’un tabernacle de bois pour le maître autel de
l’église du monastère Sainte Claire de Béziers, passé à Jacques MÉNARD
(signe Mesnard), maître
menuisier de Béziers, et Pierre ARNAUD, maître
peintre et doreur de Béziers, de 10 pans de largeur et 7 de hauteur,
avec 7 niches, et haussement du retable de 2 pans (prix total : 340
livres).
Cloison
et marchepied au couvent des Augustins réformés de Béziers (1641)
ADH, 2E 14/246,
ff.155-156, registre de maître Raymond Martin, notaire
à
Béziers, 31 octobre 1641 :
Les Augustins réformés du
couvent de Béziers baillent à prix-fait à Jacques MASSAL, maître
menuisier de Béziers, à faire une cloison de bois noyer à la chapelle
de Sainte Marguerite de leur église (la première à droite en entrant),
semblable à celle de la chapelle des Cinq plaies de Jésus Christ de
ladite église, et à faire un marchepied au grand autel de l'église, de
deux degrés, moyennant le prix de 90 livres, étant convenu que les
Augustins lui fourniront tout le bois noyer nécessaire pour faire la
cloison (pour les colonnes, sièges, porte, degré). |
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Lambris du couvent des
Pères prédicateurs réformés de Béziers (1647 - Berlette et Madalhe,
menuisiers)
ADH, 2E 97/147,
ff.480-481, registre de maître Nicolas Moisset, notaire à Béziers, 29
juillet 1647 :
Le
R.P. Dominique TRINQUIER, religieux, prieur au couvent des Pères
prédicateurs réformés de Béziers, baille à prix-fait à Zacharie
BERLETTE,
maître menuisier de Béziers, de faire dans le cloître de leur couvent
un lambris à trois faces, sous diverses clauses ; à la suite du
contrat, Berlette y associe Pierre MADALHE, aussi maître menuisier.
Retable
de la
chapelle Saint Raymond du couvent des Prêcheurs de Béziers (1675)
ADH,
2E 14/239,
ff.216-217, registre de maître Pierre Arman, notaire à
Béziers, 17
septembre 1675 :
Prix-fait
pour le
retable de la chapelle Saint Raymond du couvent des Frères Prêcheurs de
Béziers (150 livres).
Tabernacle
des
pénitents blancs de Béziers (1659 - Pierre Canabassier, doreur)
ADH, 2E 14/254,
ff.285-286, registre de maître Jean Romieu, notaire à Béziers, 10 août
1659 :
Prix-fait
à dorer
le tabernacle de bois de la chapelle des pénitents blancs de Béziers,
passé à Pierre CANABASSIER, maître doreur, de Béziers.
Balustre
de la
chapelle des pénitents blancs de Béziers (1678 - Jean Baumes, menuisier)
ADH, 2E 14/261,
ff.150-152, registre de maître Jean Romieu, notaire à Béziers, 23 juin
1678 :
Prix-fait
du
balustre qu’il convient de faire au chœur de la chapelle des pénitents
blancs de Béziers, passé à Jean BAUMES, maître menuisier de Béziers (75
livres).
Tabernacle
des
pénitents bleus de Béziers (1664-1667 - Jacques Ménard et Pierre
Canabassier, menuisier et doreur)
ADH,
2E 13/82,
ff.340-342, registre de maître Étienne Boissy, notaire à
Béziers, 5
février 1664 :
Prix-fait
d’un
tabernacle de bois pour l’autel de l’église de la confrérie des
pénitents bleus de Béziers, de 15 pans de largeur et 10,5 de hauteur,
avec 5 niches, pour le prix de 104 livres, passé à Jacques MÉNARD
(signe Mesnard), maître menuisier de Béziers.
ADH,
2E 13/84,
ff.6-8, registre de maître Étienne Boissy, notaire à Béziers,
28 janvier
1667 :
Prix-fait
de la
dorure du tabernacle de l’autel de la chapelle de la confrérie des
pénitents bleus de Béziers, et du cadre de bois du tableau de l’autel,
passé à Pierre CANABASSIER, maître doreur de Béziers (prix : 220
livres).
Retable des marchands de
Béziers (1644 - Zacharie Berlette, sculpteur, et Jacques Rouquette,
menuisier)
ADH, 2E 97/147,
ff.303-304, registre de maître Moisset, notaire à Béziers, 17 février
1644 :
Zacharie
BERLETTE, maître sculpteur, et Jacques ROUQUETTE, maître menuisier de
Béziers, avaient pris des prévôts des marchands de Béziers, il y a
quelques années, à faire à prix-fait un retable avec ses ornements,
colonnes, et enrichissements, pour le prix de 375 livres, y avaient
travaillé en partie, et reçu la somme de 100 livres. Mais à cause du
décès dudit Rouquette et autres empêchements, ils n'avaient pu achever
le retable, et les prévôts des marchands avaient fait procès, et obtenu
divers appointements du sénéchal de Béziers.
Mais ce 17 février 1644, les parties transigents, et, au consentement
des prévôts, Catherine Aiguesvives, veuve dudit Rouquette, relaxe audit
Berlette à faire et parfaire à ses seuls frais et dépens la besogne
restante dudit retable, moyennant quoi il lui paie 10 livres pour
toutes ses prétentions.
Retable
de la
congrégation des artisans de Béziers (1679 - Jacques Canabassier,
doreur)
ADH, 2E 11/99,
ff.700-701, registre de maître Jean Jalabert, notaire à
Béziers, 4
septembre 1679 :
La congrégation
des artisans de Béziers baille à prix-fait, à Jean Jacques CANABASSIER,
marchand doreur, de Béziers, le retable de leur congrégation, tout à
fond d’or, à savoir tout le relief d’or « burny », tout le plafond de
vermeil, sauf la « socque » du retable peinte à l’huile couleur de
marbre, comme aussi de peindre le plafond du surciel de l’autel, d’une
largeur à l’autre, d’azur parsemé d’étoiles couleur d’or, de nettoyer
et vernir les deux tableaux qui sont aux côtés du retable, comme celui
du banc des officiers, et noircir le cadre de celui-ci, et de dorer les
deux gradins qui sont sur les crédences (prix : 330 livres). |
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Peinture
des
ornenements de la chapelle de la congrégation des artisans de Béziers
(1685 - François Noyer, peintre)
ADH, 2E 11/104,
f°138, registre de maître Jean Jalabert, notaire à Béziers,
19
août 1685
:
La
congrégation
des artisans de Béziers baille à prix-fait à François de NOYER (signe
«
François Noier »), peintre, de Béziers, à peindre les
ornements qui
forment l’entrée de la porte de l’entrée de la chapelle de la
congrégation, conformément au dessin, les ornements couleur d’or,
l’architecture couleur de gris, les colonnes t… les ornements couleur
d’or, et à côté de chaque colonne un rière-corps, les deux enfants
couleur d’or, le cartouche de même, les fustons au naturel, l’image de
la Vierge qui est dans le cartouche au naturel, pour le prix de 30
livres.
Ornements
du
presbytère de l’église des pénitents minimes de Béziers (1675 - Jacques
Senegua, sculpteur)
ADH, 2E 11/98,
ff.172-173, registre de maître Jalabert, notaire à Béziers,
12
mars 1675
:
François GÉRAUD,
procureur aux Cours de Béziers, syndic de la compagnie des pénitents
minimes de Béziers, Pierre TRESSOL, marchand, trésorier de la
compagnie, Dardé CROS et Pierre PASSALAIGUE, marchand émailleur, en
conséquence de la délibération prise par la compagnie le 3, baillent à
prix-fait à Jacques SENEGUA, maître sculpteur en bois, de Béziers, la
réalisation de l’ornement des deux côtés du presbytère de l’église des
pénitents minimes de Béziers, dédiée à Saint Jean-l’Évangéliste, de
même que sur le dessin fait par Senegua et signé par tous ; Senegua
devra réaliser à demi relief les figures des quatre évangélistes,
ensemble le piédestal qui sera mis sur la porte qui doit porter
l’aigle, lequel aigle sera en son entier relief, comme aussi les quatre
enfants qui sont représentés au dessin, et le cadre à « bodin rond » de
bonne grosseur, et de même fera quatre termes pour être posés dessus
les quatre « pilastres » qui sont de présent au presbytère, soutenant
les chapiteaux de la grande corniche qui est tout à l’autour de
l’église ; le montant du prix-fait est fixé à 250 livres.
Tableau
dans la Maison consulaire de Béziers (1641 - Antoine Sabatier, peintre)
ADH, 2E 11/41,
ff.43-44,
registre de maître Jean Guibal, notaire à Béziers, 16 octobre 1641 :
Les consuls de Béziers
baillent à Antoine SABATIER, peintre, de Béziers, à faire un tableau de
16 pans de longueur et 13 pans de hauteur, où il peindra l'image de
Saint André au milieu de l'image des consuls et syndic de Béziers, en
robe rouge, avec leurs armoiries, pour poser dans la chapelle de la
Maison consulaire de Béziers, moyennant le prix de 100 livres. |
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Bibliothèque
et
chapelle de l’Évêque de Béziers (1660)
ADH, 2E 14/132,
f°583, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 15
septembre
1660 :
François,
comte
de BONSI, conseiller du Roi en ses Conseils, vend à Pierre de BONSI,
évêque de Béziers, la bibliothèque et la chapelle de feu Clément de
BONSI, évêque de Béziers, pour le prix de 8.000 livres.
Tableau de la chapelle des marchands fondée en l'église Saint Félix de Béziers (1632 - Nicolas Tournier, peintre)
ADH, 2E 14/118, ff.457-458, registre de maître Hérail, notaire à Béziers, 29 avril 1632 (P) :
Honoré
SALELLES, marchand de Béziers, prévôt des marchands de la ville, baille
à Nicolas TOURNIER, maître peintre, habitant de Montpellier, à présent
résidant à Béziers, à faire un tableau à la chapelle desdits marchands
qui est fondée dans l'église paroissiale Saint Félix de Béziers, de
hauteur de 14 pans et de largeur de 11 pans, où sera dépeinte à l'huile
la Pentecôte, moyennant la somme de 300 livres. Quittance en marge en
date du 4 novembre 1632.
Ornements
de la chapelle des marchands fondée en l'église Saint Félix de Béziers (1641)
ADH, 2E 14/178, inventaire des actes reçus en liasse par Me Gabriel Angély, notaire à Béziers, l'année 1641 :
Inventaire des meubles et ornements de la chapelle des marchands fondée en l'église Saint Félix de Béziers.
Ornements
de l'église de Caux (1647)
ADH, 2E 13/13,
ff.57-60, registre de maître Fulcrand Amiel, notaire à Béziers, 28 mars
1647 :
Aphrodise
BARBIER,
archidiacre de Caprières, et Jacques VILLERAZE, chanoine,
prévôts du
chapitre de l'église cathédrale Saint Nazaire de Béziers, transigent
avec Jacques BRUN, baille et magistrat
pour le Roi au lieu de Caux,
Jean ROUQUET, Jean Jacques LACROIX, et Jean
CROZILHAC, consuls et
députés de la communauté de Caux, sur les procès qu'ils ont à raison
des réparations et ornements demandés par la communauté de Caux au
Chapitre comme prieur de l'église paroissiale du lieu :
- les parties se départent de toutes demandes, sans dépens de côté et
d'autre
- le Chapitre promet de bailler à la communauté de Caux, comme
il le fait présentement :
-
une grande croix
d'argent, de poids de 10 marcs 1,5 onces, compris le bois qui est dans
ladite croix, de valeur de 350 livres, avec son bassin en bois de noyer
rouge
- deux aubes avec
quatre amicts toile de Rouen à deux cordons filets
- une nappe pour
le grand autel, et une autre pour la communion
- quatre
serviettes d'autel
- six
purificatoires
- un missel et
tegitur
- une chapelle de
damas blanc avec passement de soie, consistant en un pluvial et
chasuble, diacre et sous-diacre, avec leur étole, et un drap de morts
camelot noir, fil retors, avec une croix au-dessus de futaine « d'Aussibourg » blanc
- un encensoir de
cuivre neuf
- et le Chapitre
s'engage à bailler dans l'année :
-
quatre chandeliers avec
une croix de laiton pour mettre sur l'autel
- pour parfaire
la chapelle de damas rouge cramoisi, deux autres apprêts (?) pour
accompagner la chasuble qui a été donnée à l'église, de pareil damas
rouge cramoisi.
Chaire
et fonts baptismaux de l'église de Corneilhan (1644 - Zacharie
Berlette,
sculpteur)
ADH, 2E 11/41,
ff.212-213,
registre de maître Jean Guibal, notaire à Béziers, 17 décembre 1644 :
L'Abbesse du monastère du
Saint Esprit de Béziers, prieuresse de l'église paroissiale de
Corneilhan, baille à prix-fait à Zacharie BERLETTE ou BERLEDE, maître
sculpteur, de Béziers, à faire une chaire en l'église de Corneilhan
pour y prêcher, de bois noyer sans ornement, de la même façon que celle
qui est en l'église des R.P. Carmes de Béziers, avec son surciel et
degré pour monter à celle-ci, lequel degré sera de peuplier ou de bois
blanc, et de construire des fonts baptismaux de bois noyer, au lieu qui
lui sera indiqué par le vicaire et les marguilliers de Corneilhan,
lequel il fera porter sur un piédestal de pierre de taille,
avec les ornements nécessaires par dessus la conque qui aura 3,5 pans
de diamètre, moyennant le prix de 200 livres. |
 |
Le
19 décembre 1645, les
consuls de Corneilhan reconnaissent avoir reçu les fonts baptismaux qui
doivent servir à l'église [ADH, 2E11/41, ff.260-261].
Cf. la base Palissy
Visite
de
l’église de Cournonterral (1602)
ADH, 2E 60/---,
registre de maître Pierre Gardel, notaire à Montpellier, 4 mars 1602 :
Relation
sur la
visite de l'église paroissiale de Cournonterral.
Église
d’Espondeilhan (1664 - Jean Cousseran, sculpteur)
ADH,
2E 14/256,
ff.272-273, registre de maître Jean Romieu, notaire à
Béziers,
26
décembre 1664 :
La
communauté
d’Espondeilhan baille à prix-fait à Jean COUSSERAN, maître sculpteur de
Béziers, la réalisation de plusieurs travaux dans l’église
Notre-Dame-des-Pins d’Espondeilhan : un dôme aux fonts baptismaux, un
balustre au-devant du grand autel, deux grands chandeliers, un
marche-pied au grand autel, un pupitre, un confessionnal, et les vitres
(230 livres).
Retable et tableaux de l'église de Fos (1637 - Pierre Bécachel, peintre)
ADH, 2E 68/6,
ff.217-219, registre de maître Louis Albert, notaire à Pézenas, 12 septembre 1637 :
Frère
Jean GARENC, religieux et chanoine régulier au monastère
Notre-Dame-de-Cassan, prieur de Fos et de ses annexes, baille à
prix-fait à Pierre BÉCACHEL, maître peintre, habitant de Pézenas, à
faire les choses ci après :
- un retable avec gypse orné de feuillages et fruits suivant l'ordre
d'architecture, selon la hauteur qu'est pour le présent au grand autel
de l'église paroissiale Sainte Nathalie du lieu de Fos, avec un ange
sur chaque piédestal des deux pilastres qui sont audit autel, qui
seront de gypse, un relief ou bois à plate peinture, et le retable
susdit sera peint à l'huile
- un tableau sur toile à quatre figures, l'une du Christ en croix,
l'autre de la Sainte Vierge, la troisième de Sainte Nathalie, et
l'autre de Saint Jean l'Évangéliste, pour être mis au susdit retable,
lequel tableau sera peint aussi à l'huile
- un petit tableau représentant Dieu le Père, qui sera mis au petit retable qui est sur le frontispice du grand retable
-un devant d'autel peint à l'huile suivant sa fantaisie, parsemé de
fleurs ou ----- d'un côté, et de l'autre, pour les jours de
commémoration des trépassés, peint en noir et ouvragé de fêtes des morts
tout lequel ouvrage, Bécachel sera tenu de parfaire, comme en ayant
déjà fait la plus grande partie dans huit jours en ce qui concerne les
tableaux et devant d'autel, et le retable d'ici Notre-Dame d'août
prochaine, lequel délai a été pris à cause que le gypse ne peut à
présent recevoir les couleurs qui y doivent y être apposées, moyennant
le prix de 55 livres, et Garenc sera tenu de fournir audit Bécachel,
pour faire et parfaire ledit ouvrage le gypse, le bois, la toile et
autres matériaux nécessaires, ensemble la dépense de bouche pendant le
temps qu'il travaillera à l'effet dudit ouvrage, comme Garenc a
toujours fait pour le travail déjà fait, sans que ledit Bécachel soit
tenu fournir que la main, les couleurs, et l'huile nécessaires.
Sculptures
du grand autel de l'abbaye de Joncels (1673 - François Mercier,
sculpteur)
ADH, 2E 21/76,
ff.92-93, registre de maître François Béral, notaire à
Joncels, 2 juillet 1673 :
Frère
Guillaume ABBES, prêtre, religieux camérier en l'abbaye de Joncels, en
conséquence de la délibération prise par les religieux du monastère le
30 juin dernier, baille à prix-fait à François MARCIS (ou
MERCIER), maître sculpteur
de Lodève, la faction de toute la sculpture désignée dans le dessin
présenté par ledit Marcis, pour être posée à garnir le vide de deux
côtés du grand autel de la grande église du monastère, qui sera de la
hauteur de quatre cannes et de la largeur nécessaire à faire le vide,
outre laquelle désignation, il sera mis dans le grand vide du dessin,
de chaque côté de l'autel, à savoir du côté de l'Évangile la statue de
Saint Pierre, et du côté de l'Épître celle de Saint Benoît, laquelle
sculpture sera bien et dûment artisée avec bois noyer, sauf les statues
qui seront faites de bois blanc, pour le prix de 150 livres.
Cf. la base Palissy
Fonts
baptismaux
de l’église de Montblanc (1659 - Laurent Jaumon, marbrier)
ADH,
2E 14/209,
f°199, registre de maître Jean Delasubertaries, notaire à
Béziers, 25
septembre 1659 :
Jean
COUSSERAN,
maître sculpteur de Béziers, baille à Laurent JAUMON (ou
JAUMOYS), maître marbrier
de Roquebrun, à faire une coupe avec son pied pour fonts baptismaux
pour l’eglise paroissiale de Montblanc (100 livres).
Balustrade de la chapelle du Comte du Roure dans la cathédrale de Montpellier (1650 – André Coula, menuisier)
Archives municipales de
Montpellier, BB 151, f°218, registre de maître Étienne Marye, notaire à
Montpellier, 30 octobre 1659 :
Très
haut et puissant seigneur messire Scipion de GRIMOARD de BEAUVOIR,
comte du Roure et de Grizac, lieutenant général pour le Roi en ses
armées et province de Languedoc, gouverneur de la ville et citadelle de
Montpellier, baille a prix fait à André COULA, maître menuisier de
Montpellier, à faire une balustrade en la chapelle qu’il a dans
l'église cathédrale Saint Pierre de Montpellier, qui est la première de
main gauche en entrant par la porte de l'entrée principale de ladite
église, avec bon bois de noyer, ornée, et en la même forme portée par
le dessin et devis, pour le prix de 150 livres.
Lampe d’argent pour l’église Notre-Dame-des-Tables de Montpellier (1657-1658)
Archives municipales de
Montpellier, BB 149, ff.263-264, registre de maître Étienne Marye,
notaire à Montpellier, 20 septembre 1657 :
Abraham
TOUTJEAN, bourgeois, et Antoine TRIAL, marchand, ouvriers et
marguilliers de l'église Notre-Dame-des-Tables de Montpellier, en
présence des consuls de la ville, baillent à prix-fait à Pierre MINJAC
à faire une lampe d'argent pour servir à ladite église Notre-Dame, du
poids de 18 ou 20 marcs, à raison de 39 livres le marc, y compris la
façon.
Quittance en marge, en date du 3 juillet 1658, de la somme de 677
livres 6 sols 6 deniers tant pour argent employé que la façon (la lampe
est de poids de 19 marcs 7 onces 2 tervals).
Chasuble donnée à l'église
Notre-Dame-des-Tables de Montpellier (1667)
Archives municipales de
Montpellier, BB 156,
ff.176-177, registre de maître Étienne Marye, notaire à
Montpellier, 17 novembre 1667 :
Charles
de BOUTARD, conseiller du Roi en ses Conseils, trésorier général de
France en la généralité de Montpellier, donne à la fabrique et oeuvre
Notre-Dame-des-Tables de Montpellier, une chasuble avec son étole et
manipule de drap ou brocart d'or et d'argent, doublé d'un «
tabier » rouge, de valeur de 300 livres, pour être employée par les
marguilliers au service de ladite église jusqu'à son entière
consomption, pendant les fêtes solennelles, et notamment le jour de la
Fête-Dieu.
Retable du maître-autel de
l'église Notre-Dame-des-Tables de Montpellier (1668 - Jean Bonnassier,
architecte)
Archives municipales de
Montpellier, BB 157,
ff.143-146, registre de maître Étienne Marye, notaire à
Montpellier, 22 juillet 1668 (P) :
Monsieur
maître François de MASSILLIAN, docteur et avocat, noble André DELORT,
marguilliers de l'église paroissiale Notre-Dame-des-Tables de
Montpellier, et Antoine TRIAL, marchand, l'un des ouvriers de l'église,
faisant tant pour lui que pour Jean PEYRIÉ et Jean PRÉVOST, aussi
marchands et ouvriers de ladite église, de l'avis et avec l'assistance
de messire Henri de MARIOTTE, conseiller du Roi en ses Conseils,
président en la Cour des comptes, aides et finances, de la ville,
principal paroissien de la paroisse, baillent à prix-fait à Jean
BONNASSIER, maître architecte, cinquième consul de Montpellier cette
année, Antoine ARMAN, et Pierre MOYNIER, maîtres maçons de Montpellier,
à faire et construire un retable au maître autel de ladite église
paroissiale Notre-Dame-des-Tables, pour le prix de 3.000 livres (suite
la description des travaux à effectuer et du retable à construire).
Tabernacle
du
couvent des Carmes réformés de Montpellier (1651 - Jacques Boissier et
Pierre Mas, doreurs)
ADH, 2E 56/349,
f°160, registre de maître Jacques Amyer, notaire à
Montpellier, 27 juin 1651 :
Prix-fait
à
Jacques BOISSIER et Pierre MAS, peintres doreurs de Montpellier, à
dorer le tabernacle du grand autel de l’église du couvent des Pères
Carmes Réformés de Montpellier.
Chapelle des maîtres
apothicaires en l'église des R.P. Augustins de Montpellier (1654 -
Thomas Gousse et Jacques Dupond, peintres, et André Coula, menuisier)
ADH, 2E 62-68,
ff.187-188, registre de maître Philippe Bertrand, notaire à
Montpellier, 11 mars 1654 :
Moïse CHAUNEL et Pierre SANCHE, consuls et bailles des maîtres
apothicaires de Montpellier, assistés de Daniel SANCHE, Barthélemy BASTIDE, Antoine REY,
Jacques DELVERT, Antoine REY fils, et Pierre ROQUETTE, maîtres
apothicaires de Montpellier, baillent à prix-fait à Thomas GOUSSE,
peintre de la ville de Paris, demeurant à présent à Montpellier, à
faire un tableau de Saint Roch, en copie de la taille-douce de Paul
Rubens, où il y a plusieurs figures, de hauteur de 10 pans et de 7 pans
de largeur, pour mettre et poser à la chapelle qui est dans l'église
des R.P. Augustins de Montpellier, pour le prix de 120 livres.
ADH, 2E 62-68,
ff.195-197, registre de maître Philippe Bertrand, notaire à
Montpellier, 26 mars 1654 :
Moïse
CHAUNEL et Pierre SANCHE, consuls et bailles des maîtres apothicaires
de Montpellier, assistés de Daniel SANCHE, Barthélemy BASTIDE, Antoine
REY, Jacques DELVERT, Antoine REY fils, et Pierre ROQUETTE, maîtres
apothicaires de Montpellier, baillent à prix-faix à André COULA, maître
menuisier de Montpellier, à faire :
- le retable, de bois appelé tillet, portant son cadre, de hauteur
convenable à proportion du tableau qui se mettra, lequel retable sera
de 2 pans de largeur, tant pour les côtés du haut que du bas, et sera
fait suivant le dessin que Coula a fait sur un feuillet signé et
paraphé par Chaunel, lequel retable sera mis et posé dans leur chapelle
qui est dans l'église des R.P. Augustins de Montpellier
- une balustrade de bois noyer pour fermer la chapelle, de la façon,
grosseur, et hauteur, de la balustrade de Mr Valat qui est dans
l'église des R.P. Prêcheurs de Montpellier, sauf la frise qui sera
unie, sans façon, et à la place des armoiries il y aura un cadre avec
deux consoles, trois vases, et les frontons par dessus le cadre
- un châssis de bois noyer, de la même façon que celui qui est au grand
autel de l'église des R.P. Carmes de Montpellier
- deux gradins de bois noyer pour mettre sur l'autel
- deux chandeliers de bois noyer pour mettre aux côtés du marchepied de
l'autel de la chapelle, de la grosseur d'un gros pied de lit et de la
grandeur convenable
- deux armoires de bois blanc de pointe, qui serviront de crédences
pour mettre et poser aux deux côtés de l'autel
pour le prix de 195 livres, dont 75 livres pour le retable.
ADH, 2E 62-68,
ff.201-202, registre de maître Philippe Bertrand, notaire à
Montpellier, 9 avril 1654 :
Daniel
SANCHE et Antoine REY, consuls et bailles
des maîtres apothicaires de Montpellier, assistés de Moïse CHAUNEL,
Barthélemy BASTIDE, Jacques DELVERT, Pierre SANCHE fils, Antoine REY
fils, et Pierre ROQUETTE, maîtres apothicaires de Montpellier, baillent
à prix-faix à Jacques DUPOND, maître peintre, natif de Hollande,
demeurant depuis quatre ans à Montpellier, à peindre :
- la voûte de la chapelle qu'ils ont dans l'église des R.P. Augustins
de Montpellier, laquelle peinture sera d'azur, poudrée à l'huile, avec
des fleurons, de la façon et cirage suivant le dessin que Dupond en a
fait sur un feuillet paraphé par les consuls
- les murailles de la chapelle, à l'huile, et faire à chaque côté de
muraille un tableau sur l'histoire de la vie de Saint Roch, comme sera
désigné par les consuls, et l'ornement sera de la façon suivant le
dessin que Dupond en a fait sur un feuillet paraphé, lesquelles
murailles de la chapelle Dupond sera tenu de peindre jusqu'au cordon de
l'arcade, sauf la muraille où est l'autel
- toute l'arcade de la chapelle, depuis le pavé et tout à l'entour des
murailles et piliers, laquelle il peindra de façon de marbre de
diverses couleurs et à l'huile, et Dupond sera tenu d'y faire les
étages nécessaires
pour le prix de 60 livres.
Tabernacle
de
l’église de Murviel (1683)
ADH, 2E 12/14,
f°427, registre de maître Jacques Calvet, notaire à Béziers, 9 novembre
1683 :
Prix-fait
du
tabernacle de l’église de Murviel-lès-Béziers.
Lambris
de la chapelle des pénitents bleus de Pézenas (1658 - Durand Boudet,
menuisier)
ADH, 2E 68/27,
registre de maître Louis Albert, notaire à Pézenas, 21 mars 1658 :
Barthélemy
POMERAC,
prieur de la confrérie des pénitents bleus de Pézenas, Gilles
ROUZIÈRES, sous-prieur, Antoine DELMAS, Jacques JALVY, Jean RIAC, André
LAURET, et Jacques AUDIN, confrères de la chapelle des pénitents,
baillent à prix-fait à Durand BOUDET, maître menuisier de Pézenas, la
construction d'un lambris pour leur chapelle.
Retable
des
pénitents gris de Pézenas (1656 - François Mercier, sculpteur)
ADH, 2E 69/67,
ff.207-209, registre de maître Ferrières, notaire à Pézenas, 25 juin
1656 :
Prix-fait
du
retable de la chapelle des pénitents gris de Pézenas passé avec le
maître sculpteur François MERCIER, de Lodève.
Dorure de la chapelle des pénitents noirs Pézenas (1678 - Balthazar Trigit, doreur)
ADH, 2E 69/82,
ff.58-59, registre de maître Salaverd, notaire à Pézenas, 23 mars 1678 :
La
compagnie des confrères pénitents noirs de Pézenas baille à prix-fait à
Balthazar TRIGIT, maître doreur de Pézenas, à faire la dorure qui s'en
suit :
- dorer l'aigle qui est sur le fronton du boisement du coeur de la
chapelle des confrères, comme aussi le quart de rond du fronton et «
dartocimes », et trois filets de l’architrave
- dorer les termes et l'ornement, encore le feuillage de la console qui
touche le terme, la console qui est sous le terme, et la rose qui est
au dessus, et le fond du tout sera blanc et bruni comme le retable
- dorer les aigles dudit fronton, la draperie et ailes seront assorties
comme celle du grand retable, l'ornement du fronton sera doré et
assorti de même
- la grande corniche, la doucine, console et frise, le talon de l’architrave et les deux autres filets seront aussi dorés
- le cadre qui entoure le tableau à fond d'or
- le terme de la draperie et ornement, le panneau qui est entre deux
termes, la pente du fruit, le cartouche qui est sous le terme et
l'ornement seront dorés de même, et le mitan glacé comme rubis et
émeraude
- le chérubin d'entre les deux cartouches sera aussi doré et glacé, le
rubis sur l'or et sur l'arge, et la corniche d'en bas et le filet sera
aussi assorti de même, et le fond du boisement sera blanc, bruni à
façon d'albâtre, et le lambris blanchi pour assortir l'ouvrage
que ledit Trigit s’engage à réaliser dans un an, et en cas l'assemblé
de Nosseigneurs des États serait convoquée à Pézenas, de l'avoir
réalisé avant l'ouverture de l'assemblée, moyennant la somme de 730
livres.
Trigit donne quittance finale le 17 février 1680 [f°398].
Calice de l'église de Pézenès (1647)
ADH, 2E 14/129, f°168, registre de maître Guillaume Hérail, notaire à Béziers, 17 août 1647 :
Antoine
BOYER, premier consul du lieu de Pézenès, assisté de Pierre COUDERC,
viguier dudit lieu, reçoit de Clément de BONSI, évêque et seigneur de
Béziers, un calice d'argent avec sa patène (« patelle ») aussi argent,
ladite patène et coupe dudit calice dorées par dedans, avec son étui,
de valeur le tout de 75 livres, que Monseigneur donne gratuitement à
l'église paroissiale de Pézenès, sans y être nullement obligé, mais
bien tant seulement pour l'honneur de Dieu et afin que le culte divin
soit fait à l'avenir avec plus de décence et respect que n'a été par le
passé, qui ne se faisait qu'avec calice d'étain, lesquels calice et
patène Boyer promet de remettre dès demain dans l'œuvre de ladite
église.
Ornements
du
prieuré de Saint Hippolyte (1696)
ADH, 2E 62/156,
registre de maître Jean Jacques Plantat, notaire à Montpellier, 7 mars
1696 :
Transaction
entre
l'Évêque de Nîmes et la communauté de Saint Hippolyte relative au sort
des ornements, vases, ..., du prieuré de Saint Hippolyte pendant les
guerres de religion.
Retable
de la
chapelle Notre-Dame-de-Grâce du couvent des Récollets de Saint Pons
(1661 - François Mercier, sculpteur)
ADH,
2E 13/81,
ff.17-18, registre de maître Étienne Boissy, notaire à
Béziers, 26
janvier 1661 :
Prix-fait du
retable (18 pans de largeur, 3,5 cannes de hauteur)
de la chapelle
Notre-Dame-de-Grâce de l’église du couvent des R.P. Récollets de Saint
Pons, baillé à François MERCIER, maître sculpteur de Lodève, pour le
prix de 360 livres. |
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Lambris
de la
chapelle des pénitents bleus de Sérignan (1656 - Jean Cousseran,
sculpteur)
ADH, 2E 14/233,
ff.457-458, registre de maître Pierre Arman, notaire à Béziers, 3
octobre 1656 :
La
confrérie des
pénitents bleus fondée à Sérignan sous l’invocation de Saint Jérôme,
baille à prix-fait à Jean COUSSERAN, maître sculpteur de Béziers, à
faire le lambris de leur chapelle (500 livres).
Eaubénitier
de
l’église de Tourbes (1674 - Laurent Jaumon, marbrier)
ADH,
2E 13/31,
ff.125-126, registre de maître Fulcrand Amiel, notaire à
Béziers, 1er
juin 1674 :
Jean
de MAUSSAC,
prêtre, ancien grand archidiacre de la cathédrale de Béziers, baille à
prix-fait à Laurent JAUMON (ou JAUMOZ), «
du pays d’Auvalon de Mons en Hainaut,
archevêché de Cambrai », maître marbrier (« marbreur »),
résidant à
Roquebrun depuis 40 ans, de faire un eaubénitier, du même marbre et de
la même façon qu’est celui des R.P. Récollets de Béziers, excepté le
pied, et le mettre en place dans l’église paroissiale de Tourbes (prix
: 60 livres).
Chasubles
et
ornements de l’église de Vias (1635)
ADH, 2E 2/208,
registre de maître Antoine Albaret, notaire à Agde, 31 mars 1635 :
Guillaume
BENOIT,
marchand de la ville d'Avignon, donne quittance au chapitre de l'église
cathédrale d'Agde pour paiement qu'il reçoit en déduction de ce que le
chapitre lui doit pour chasubles et ornements qu'il a remis pour
l'église de Vias.
Meubles divers
Orgues
de la
cathédrale de Béziers – sépulture du sculpteur Martois (1637)
ADH, 1mi EC 32 /
R 38, BMS Béziers, paroisse Saint Nazaire :
Guillaume
MARTOIS, sculpteur, natif du Blanc, au diocèse de Bourges, en Berry,
mourut le vendredi 24 avril 1637, et fut enterré le samedi dans le nef
de l’église Saint Nazaire de Béziers ; il avait bâti l’orgue, tant le
bois que les piliers de pierre.
Corps
d’orgues du
couvent des Carmes de Béziers (1660)
ADH,
2E 14/209,
ff.319-320, registre de maître Jean Delasubertaries, notaire
à
Béziers,
17 mai 1660 :
Le
R.P. Romuald
de l’Enfant Jésus, prieur du couvent des Carmes de Béziers, passe
prix-fait à Robert de LAUNAY, maître facteur d’orgues de Paris, pour la
construction d’un corps d’orgues à 12 jeux (avec description) pour
l’église dudit couvent (800 livres).
Quittance de la
somme de 100 livres le 17 février 1661, acte reçu par maître Guillaume
Bourguès, notaire à Béziers [ADH,
2E 10/11, f°48].
ADH,
2E 14/209,
ff.320-321, registre de maître Jean Delasubertaries, notaire
à
Béziers,
17 mai 1660 :
Le
R.P. Romuald
de l’Enfant Jésus, prieur du couvent des Carmes de Béziers, passe
prix-fait à Jacques MÉNARD (signe Mesnard),
maître menuisier de
Béziers, pour la construction d’un buffet (avec description) pour
l’orgue (100 livres).
Orgues
de l'église Notre-Dame-des-Tables de Montpellier (1682 - Charles Royer,
facteur d'orgues)
Archives municipales de
Montpellier, BB 164, ff.17-19, registre de maître Jean Bonnier, notaire
à Montpellier, 16 février 1683 :
Jeanne
SAURIN, veuve de Charles ROYER, facteur d'orgues de la ville de
Marseille, en exécution de l'appointement par elle obtenu des
ordinaires de Montpellier le 12 février 1683 contre les marguilliers et
ouvriers de l'église Notre-Dame-des-Tables, par lequel ils ont été
condamnés de lui payer la somme de 862 livres qu'ils lui doivent pour
fin et entier paiement de celle de 6.000 livres accordée audit Royer
pour le prix-fait de l'orgue de leur église, délègue aux marguilliers
de payer les sommes qu'elle a été obligées d'emprunter de diverses
personnes pour faire subsister sa famille en la présente ville de
Montpellier depuis la mort de son mari ou pour faire achever les orgues
qu'il avait commencées, lesquels créanciers elle veut satisfaire avant
son départ de Montpellier pour s'en retourner à Marseille.
Le 27 mars 1683 [ff.37-38], Pierre GUIBERT, marchand droguiste de
Montpellier, en la présence de Lazare ROYER, fils et cohéritier dudit
Charles ROYER, confesse avoir reçu de François de MASSILLIAN,
marguillier de l'église paroissiale Notre-Dame-des-Tables de
Montpellier, la somme de 136 livres à lui due comme porteur du billet
que Jeanne SAURIN, veuve dudit Royer, a fait au R.P. CASTILLE, facteur
d'orgues de la ville de Bordeaux, le 15 février 1682, pour fin et
entier paiement de pareille somme à lui due par ladite Saurin pour
travail par lui fait, par ses ordres, aux orgues de l'église
Notre-Dame-des-Tables.
Chaises
pour le choeur de l'église abbatiale Saint Jacques de Béziers (1649 -
Jacques Nouguier, menuisier)
ADH, 2E 13/15,
ff.165-166, registre de maître Fulcrand Amiel, notaire à Béziers, 18
mai 1649
:
Jacques
MASSON,
sacristain, Jean BOUSQUET, aumônier, Jean SELVER et Pierre CAVALLIER,
tous religieux, chanoines réguliers en l'église abbatiale Saint Jacques
de Béziers, et Antoine MARTIN,
bourgeois, Pierre NOVISSE, maître tailleur, et Bernard ANDRÉ, de
Béziers, ouvriers de la fabrique Saint Jacques, baillent à prix-fait à
Jacques NOUGUIER, maître menuisier, de Béziers, à faire les chaises
nécessaires autour du choeur de leur église, réservé l'endroit de
chaque côté de l'autel qui n'y est compris, et faire les dossiers,
pupitres, sièges, et accoudoirs nécessaires, de la façon de celles qui
sont à l'église des Pénitents gris de Béziers, avec les ornements qui
ont été désignés entre les parties, le marchepied, plancher, et degré
aussi « progetes », le tout de bon bois blanc, sans que les chanoines
et
ouvriers ne soient tenus de lui fournir rien que les ferrements
nécessaires, lesquelles chaises seront de deux pans de largeur et de la
hauteur et convenance propres, que l'entrepreneur s'oblige de faire,
ensemble le lettrier du même bois, avec les armoiries et architecture
de la hauteur, largeur, et longueur nécessaires, moyennant la somme de
105 livres.
Tables
et bancs
pour le réfectoire du couvent des Carmes de Béziers (1657)
ADH, 2E 14/234,
f°133, registre de maître Pierre Arman, notaire à Béziers, 11 juin 1657
:
Prix-fait
de
trois tables et de bancs pour le réfectoire du couvent Notre-Dame des
Carmes de Béziers.
Garde-robe et table noyer (1589)
ADH, 2E 14/70,
ff.173-175, registre de maître Étienne Hug, notaire à Béziers, 26 décembre 1589
:
Jean BAJA, maître menuisier, de Béziers, vend à Guillaume GUIBERT, marchand, de Béziers :
- un garde-robe de bois noyer, d'1 canne de hauteur, 7 pans de largeur,
2,5 pans de profondeur, le tout de corps et corps et hors d'oeuvre ;
les panneaux seront tous lisses et à bosse, et tout de même et de la
même façon que celui de la veuve de Louis CHARBONNEAU, sauf que la
layette qui est au milieu, Baja sera tenu de la faire au fond, et
néanmoins une moll... au milieu dudit garde-robe, auquel il sera tenu
de faire quatre portes à panneaux, de la façon que dessus, avec une
corniche (?) au-dessus
- une table de bois de noyer, avec son tréteau et ses quatre colonnes,
laquelle sera de la longueur de 5 pans + 3 demis pans de chaque bout,
le tout revenant à neuf pans de long, et 3,5 pans de largueur, et
autant d'hauteur, et ledit tréteau ou colonnes de grosseur importante
selon ladite table, et ladite table sera de de l'épaisseur de 2,5 pouces
moyennant le prix de 16 écus 40 sols, faisant 50 livres.