Cuisande
du pain
de Saint Jean-de-Védas (1778)
ADH, 2E 59/83,
ff.234-235, registre de maître Michel François Aurès, notaire à
Montpellier, 1er janvier 1778 :
Les
consuls de Saint Jean-de-Védas baillent à Jean VALETTE, de Fabrègues,
et Antoine SERANNE, fournier, de Saint Jean-de-Védas, la cuisande du
pain des habitants de Saint Jean au four commun du lieu, pour une
année, étant convenu que Valette et Seranne seront tenus :
- de fournir tout
le bois nécessaire pour la cuisande du pain
- de mettre un
fournier qui soit au gré des habitants, ensemble un
porte-table qui sera tenu de venir prendre le pain cru des habitants
dans leurs maisons, et de le rapporter dans la maison de chaque
particulier lorsqu’il sera cuit
- de cuire deux
jours de chaque semaine, le mercredi et le samedi
- de fournir une
mandarelle qui soit au gré des consuls, laquelle ne
pourra mander que pour trois setiers que le four commun contient
- de faire droit
de cuisande moyennant 3 sols 6 deniers par setier
- de laisser
faire aux particuliers, avant le fournier, des gâteaux,
ainsi qu’il est d’usage à Saint Jean
Construction
d’un
four de pâtissier (Béziers, 1641)
ADH, 2E 14/204,
f°107, registre de maître Jean Delasubertaries, notaire à Béziers, 28
août 1641 :
Prix-fait
à faire un four passé par Jean LEGIER, maître pâtissier de Béziers, à
Louis CAMPESTRE, maître maçon de Portiragnes (« Pourcairaignes »).
Construction
d’un
four (Béziers, 1649)
ADH, 2E 13/63,
ff.34-35, registre de maître Antoine Barral, notaire à Béziers, 15
juillet 1649 :
Barthélemy
BESSIÈRE, maître tailleur de Béziers, baille à prix-fait à Pierre
CALVET, maître maçon de Béziers, à faire et édifier un four de 9 pans
de diamètre dans la maison qu'il possède à Béziers, au bourg de la
Fustarié, et faire la voûte de la boutique du four et placer le degré
au lieu le plus commode, faire tous les refondements nécessaires des
quatre murailles si besoin, et autres travaux, pour le prix de 150
livres.
Réparations au four banier
de Boujan (1648)
ADH, 2E 97/176,
ff.5-6, registre de maître Philippe Reboul, notaire à Béziers, 22
juillet 1648
:
Jean
CHAMBERT, maître maçon de Portiragnes, s'oblige envers la communauté de
Boujan à faire le travail ci-après au four banier dudit Boujan :
- faire de neuf la sole du four, avec bonnes pierres de Rocaulte,
laquelle aura un demi pan d'épaisseur, et sera bien et également mise
en oeuvre à l'équerre, afin qu'il n'y ait aucune difficulté en mettant
le pain au four, et le dessous bien rempli pour bien assurer avec bonne
argile et sable, laquelle sable les habitants de Boujan seront tenus de
lui porter à pied d'oeuvre à .... que ladite sole doit être haussée sur
le dernier, ce que Chambert fera de la hauteur nécessaire
- fournir et poser une pierre de la même nature au devant de la bouche
du four, pour servir de tablier, laquelle aura 4 pans de longueur, avec
la largeur nécessaire
- faire une porte neuve, de la même pierre de Rocaulte, pour fermer
ledit four, laquelle joindra le mieux qui se pourra, qu'il sera tenu de
faire porter dans le four, et après les consuls de Boujan la feront
poser quand bon leur semblera, aux dépens de la commaunauté
- bâtir la ruelle qui est au côté du four, et faire la muraille
- faire de nouveau, avec pierres neuves de la même nature, l'arcade qui
forme la porte
- recouvrir le toit du four, et fournir les chevrons et tuiles
nécessaires
moyennant la somme de 105 livres.
Travaux
aux fours de Cazouls (1653-1655)
ADH, 2E 14/131,
ff.62-63, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 23 juin
1653 :
Pierre
COURAL et Fulcrand SEGUY, maîtres maçons
de Béziers, reçoivent de l'Évêque de Béziers, seigneur haut, moyen, et
bas, de Cazouls, la somme de 120 livres pour travaux réalisés :
- au château de
Cazouls :
-
avoir refait tout de
neuf le couvert de la salle
- avoir tombé le
toit de la tour
- avoir abaissé
la muraille d'une canne
- avoir mis tout
à l'entour de la tour des créneaux de pierre
- avoir mis
6 «
canals »
au couvert pour jeter les eaux en un seul endroit, du côté du midi
- avoir remis le
toit de la galerie qui est dessous la tour et du passage de celle-ci
qui menaçait aussi ruine
-
au four banier de la
place de Cazouls :
-
avoir fait tout de neuf
le toit du four
- avoir fait
l'arceau
- avoir fait
tomber deux cannes de muraille qui menaçaient ruine, et l'avoir remise
en état
- avoir mis au
devant de la porte trois pans de pierre
ADH, 2E 14/131,
ff.310-311, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 21
février 1655 :
L'Évêque
de Béziers, seigneur haut, moyen, et bas, du lieu de Cazouls, baille à
prix-fait à André GIBERT, maître maçon de Portiragnes («
Pourcairaignes
»), à faire les réparations suivantes au four qu'il a
dans Cazouls, appelé le four de la ville neuve :
- faire toute la sole du four de neuf, et la porte arcade, ensemble
tous les « sinturels »
qui sont au nombre de 12
pièces
- raccomoder la voûte du four
- fermer les trous
moyennant le prix de 250 livres.
Réparations au four de
Montady (1648)
ADH, 2E 97/147,
f°517, registre de maître Nicolas Moisset, notaire à Béziers, 19 avril
1648
:
Les
consuls de Montady baillent à Jean ICHER, maître maçon de Cazedarnes,
de raccommoder le four à cuire pain dépendant de la communauté de
Montady, à savoir :
- abattre la « teulice
» et la chape du four,
et les refaire de nouveau
- tomber le devant du fourneau, et le refaire de neuf
- tomber partie de la muraille qui regarde le vent d'aquilon, et la
remettre de neuf
- refonder les murailles du côté des vents de marin et midi s'il est
nécessaire, et en tomber ce qui sera nécessaire
- faire le tuyau de la chaminée du four, aux mêmes dimensions qu'à
présent
- tomber et abattre tout le restant de la « tulice » du four, et la remettre avec ses
poutres, fustes, et cabirons
- faire autour de la «
teulice » des cadènes pour bien rallier
ladite teulice et «
prébouquiers », dedans
et dehors toute la
muraille du four
- faire une muraille à pierre terre dans le tour, pour y mettre les
cendres
- mettre en état le tablier qui tient les tables du pain lorsqu'il se
met dans le four
- accommoder le siège des consuls et officiers, qui est par dehirs le
four et à la place publique
moyennant le prix de 120 livres, pour le travail et les matériaux
(briques de la chape, pierre, chaux, sable, argile, sauf pour le bois,
les clous, et les tuiles, qui seront fournis par les consuls).
Reconstruction
du
four banier de Ribaute (1685)
ADH, 2E 10/35,
f°78, registre de maître Thomas Bourguès, notaire à Béziers, 6 mai 1685
:
François
de LENOIR, seigneur de Ribaute, baille à prix-fait à Françoise RIGAUDE,
veuve de Pierre CAMPESTRE, de Portiragnes, de faire de neuf le four
banier à cuire pain du lieu de Ribaute, appartenant en propre au
seigneur.
8000 setiers de blé du Roussillon transportés à Gênes (1652)
Archives municipales de
Montpellier, BB 146, ff.158-159, registre de maître Étienne Marye,
notaire à Montpellier, 18 octobre 1652 :
François ROQUES, patron de Martigues, nolise et loue sa barque par lui patronisée, nommée Saint Pierre Bonnaventure, à Pierre PASTUREL,
bourgeois de Montpellier, et compagnie, pour avec icelle aller charger
aux plaines de Roussillon la quantité de 8000 setiers de blé ou
environ, mesure de Narbonne, et icelui apporter en la ville de Gênes et
le consigner suivant l'ordre qui lui en sera donné par Pasturel ou ses
associés.
Syndicat des maîtres boulangers et fourgonniers de Béziers contre les maîtres pâtissiers (1624)
ADH, 2E 14/114,
ff.328-330, registre de maître Hérail, notaire à Béziers, dimanche 19 mai 1624 (P 20150130) :
Les
maîtres boulangers et fourgonniers de Béziers, sachant que bien que par
leurs statuts dûment autorisés, il est défendu par exprès à tous
maîtres boulangers, pâtissiers, fourgonniers, de travailler de leur art
et métier, ni ouvrir leurs fours pour quelque prétexte que ce soit, les
jours de dimanches et fêtes chômables rapportées dans lesdites statuts,
et le jour et fête Saint Honoré comme leur patron, à peine de 2 livres
de cire et autre arbitraire applicables à la boîte pour être employé au
service divin, sans qu'aucun desdits maîtres se puisse servir ni aider
d'aucune permission, soit de l'évêque, ses officiers, gentilshommes, ni
consuls, et néanmoins grande quantité desdits maîtres, et
principalement tous les pâtissiers, ne cessent journellement ledit jour
de dimanche et autres fêtes chômables, de contrevenir audits statuts,
même ledit jour et fête Saint Honoré, laquelle ils transfèrent aux
jours que bon leur semble contre tout ordre et raisons, travaillent de
pain et toutes sortes de pâtisseries au grand mépris des fêtes
chômables, scandale du public, et préjudice desdits maîtres boulangers
et fourgonniers, et que cet abus est grandement préjudiciable audits
métiers et scandaleux au public, même que la plupart desdits boulangers
et fourgonniers qui se disent maîtres n'entendant leur métier pour
n'être expérimentés audit art et métier, considérant qu'il est
nécessaire pour couper chemin à l'avenir à plus grand désordre, abus,
et fraude, demander à Sa Majesté de leur donner chef d'œuvre, tout
ainsi qu'il est accoutumé aux bonnes villes de son Royaume, et
principalement dans ladite ville de Béziers dans laquelle tous les
autres arts et métiers, hormis lesdits boulangers et fourgonniers, font
leur chef d'œuvre et sont maîtres jurés, afin que au moyen dudit chef
d'œuvre un chacun desdits boulangers et fourgonniers soient plus
experts et expérimentés en leur et métier, délibèrent d'envoyer homme
exprès vers sa Majesté ou par-devant Monseigneur le Chancelier, pour le
supplier vouloir octroyer chef d'œuvre audits maîtres boulangers et
fourgonniers, comme et tout ainsi qu'il lui a plu octroyer audits
autres maîtres dudit état des autres villes de son Royaume, afin qu'à
l'avenir aucun ne puisse être reçu maître qu'au préalable il ne soit
examiné et ait prêté le serment de maîtrise en tel cas requis, et par
même moyen demander être fait inhibition et défense à tout pâtissier de
ladite ville de se mêler à l'avenir de faire du pain, vendre ni en
revendre, mais se contenir dans leurs limites et chacun en leur art,
sur les peines qu'il plairira à Sa Majesté ordonner.
Droit
d’équivalent et maîtres pâtissiers (Montpellier, 1624)
ADH, 2E 56/200,
registre de maître David Gibert, notaire à Montpellier, 26 juillet 1624
:
Déclaration
des
maîtres pâtissiers relative au droit d'équivalent.
Quelques
marques
de boulangers et fourniers (1596-1641)
ADH, 2E 2/52, f°21r : Jean
BRUGUIERE, maître boulanger d'Agde, le 7 janvier 1596 |
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ADH, 2E 2/52, f°269v : Jacques
FABRE, maître fournier de Vias, le 4 juin 1597 |
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ADH, 2E
2/52, f°288r : Pierre
GAVAUDAN, maître fournier d'Agde, le 2 août 1597 |
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ADH, 2E
2/208, f°158 : David
NICOLAS, fournier d'Agde, le 17 juin 1635 |  |
ADH, 2E
14/178, f°77 : Antoine HORTES, maître boulanger de Béziers, le 26 mars 1641 |
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Vente
de pommes
de plusieurs variétés (Olargues, 1689)
ADH,
2E 14/242,
f°150, registre de maître Jean Baptiste Arman, notaire à
Béziers, 18
juillet 1689 :
Joseph
MOUSTELON, du mas des Horts, terroir d’Olargues, au diocèse de Saint
Pons-de-Thomières, vend à Isabeau CAVALLIER, femme séparée en biens de
François LOUVIER, de Béziers, la quantité de 180 cartiers de pommes
(jalade, reinette, belle fleur, d’api, rougette, Court-Pendu (« corpendus »), de Grèce, « chirguo », « mousse de leuré »), au prix de 6 sols le
cartier. |
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Ecorchoir public de
Montpellier (1683)
Archives municipales de
Montpellier, BB 164, ff.31-36, registre de maître Jean Bonnier, notaire
à Montpellier, 21 mars 1683 :
Les
pauvres de la Maison de la Charité de Montpellier ayant été transférés
à l'Hôpital Général en avril 1682, les consuls de Montpellier baillent
à prix-fait à Antoine ARMAN les travaux qu'il convient de faire à
ladite Maison de la Charité (à la porte du Pila-Saint Gély) pour
qu'elle serve à l'usage de tuerie et écorchoir public (pour les boeufs,
moutons, et veaux), avec notamment un aqueduc pour recevoir les eaux,
sangs, et ordures qui en proviendront pour les conduire dans le
ruisseau du Merdanson, pour le prix de 950 livres.
(le projet avait été retardé à cause de la grande mortalité du
bétail survenue au printemps 1682, laquelle avait donné tant
d'appréhensions que des mémoires des inconvénients du transport de la
tuerie avait été transmis à l'Intendant de la Province, et examinés par
les consuls ; puis les bouchers avaient représenté qu'il était
impossible de faire le changement de la tuerie et celui de leurs
familles dans les maisons du voisinages pendant l'hiver à cause du
mauvais temps)
Par le même contrat, et suite à la demande des habitants des faubourgs
de la porte du Pila-Saint Gély, les consuls lui baillent également,
moyennant 50 livres, quelques réparations à faire à l'aqueduc qui passe
au-dessous du Poids de la farine, qui n'a pas assez de pente et ne
regorge point dans le grand aqueduc qui vient de la ville, ce qui
pourrait être aggravé avec l'installation de la tuerie.
Le 7 septembre 1683 [ff.146-147], les consuls reçoivent le travail fait
par Arman à l'occasion de ce prix-fait.
Établissement d'une
boucherie à Lignan (1662-1663)
ADH,
2E 14/133,
ff.242-243, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 8 août
1662 :
L'Évêque
de Béziers, comme seigneur en toute juridiction du lieu de Lignan,
permet à Louis RIVIÈRE, boucher, habitant de Pézenas, de tenir
boucherie ouverte dans le lieu de Lignan, tuer et débiter es chairs de
mouton et boeuf pour l'usage tant de l'Évêque et de sa Maison, que du
vicaire général et des officiers, tant spirituels que temporels, de
l'Évêque, et habitants de Lignan, pour la durée d'un an, sous diverses
clauses.
Fournissement
des boucheries de Béziers (XVIIe siècle)
ADH, 2E 11/40,
registre de maître Jean Guibal, notaire à Béziers, contrats des 15 juin 1632, 15 juin 1633, 27 mai 1634.
ADH, 2E 14/125, ff.151-155, registre de maître Hérail, notaire à Béziers, 22 juin 1642 :
Contrat
de fournissement de la boucherie de l'Évêque de Béziers : permission à
Pierre ROUGER, de Béziers, de tenir boucherie ouverte dans la ville,
tuer et débiter la chair de mouton et boeuf, pour l'usage tant de
l'évêque, de sa maison et de ses officiers, tant spirituels que
temporels, que aussi des chanoines, bénéficiers, habitués, suppôts et
officiers de l'église cathédrale, et des Pères Jésuites du collège.
ADH,
2E 13/11,
ff.167-169, registre de maître Fulcrand Amiel, notaire à Béziers, 7
juillet 1645 :
François
BONNAFOUS,
marchand, de Viviers-lès-Montagnes au diocèse de Lavaur, vend à Jean
MADAILHE, bourgeois de Béziers, associé à l'afferme de la boucherie de
Béziers, la quantité de 400 moutons bons et gras chaque mois, sous
diverses clauses.
ADH, 2E 14/139,
ff.688-692, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 24
juin
1679 :
Bail
du
fournissement de la grande et petite boucheries de Béziers, pour la
durée d’un an :
- le fermier
devra fournir toutes les chairs de mouton et de bœuf
nécessaires, à raison de 30 deniers la livre de mouton, et 18 deniers
la livre de bœuf
- le fermier
devra peser les chairs au bureau établie pour la subvention
- le fermier
devra payer 232 livres pour la rente de l’écorchoir et de la
boutique, et les 4 deniers mis sur chaque livre de mouton et de bœuf
débitée en la boucherie ; à ces fins, il pourra vendre la livre de
mouton 34 deniers, et celle de bœuf 22 deniers (y compris le droit de
subvention)
- les consuls de
Béziers se réservent, pour la ville, de mettre pareil
droit de 4 deniers par livre sur la chair de veau et d’agneau qui se
débitera dans la ville, faubourgs, et terroir de Béziers, et 30 sols
pour chaque pourceau frais que les mangonniers et revendeurs tueront et
débiteront
- le fermier
devra pourvoir tous les habitants de la ville, de quelles
qualité et condition qu’ils soient, de la quantité de chair qu’ils
voudront, sans pouvoir excéder le prix
- pendant le
Carême, le fermier pourra mettre pour surpoids sur le chair
de mouton la tête, les pieds, et les leaux, à proportion de la chair
qui
ne pourra excéder un quart par livre
- le fermier ne
pourra souffler le bétail qu’avec un soufflet tenu exprès
à l’écorchoir, et non avec la bouche
- le fermier ne
pourra ôter la graisse des rognons de moutons
- le fermier ne
pourra débiter aucun bétail qui n’a été égorgé dans
l’écorchoir, ni débiter du bétail malade de picote ou autre maladie
- la chair vendue
devra être grasse, bonne, et de recette, sans être
tarée ni maculée
- la chair se
vendra froide et mortifère, tuée le soir avant la débite,
excepté en temps de grande chaleur, où le bétail sera égorgé le soir
pour débite le matin, et le matin pour le soir, sans cacher aucune
chair dans les armoires, boutiques étrangères, ni ailleurs, mais le
fermier devra exposer le tout en vente
- le fermier
devra tenir cinq tables ouvertes de chair de mouton à la
grande boucherie, et deux tables ouvertes de chair de bœuf à la petite
boucherie, du soleil levant jusqu’au soleil couchant, en temps de santé
comme de peste
- le fermier, ses
associés, ses commis, ne pourront faire débiter, ni
tenir dans leurs troupeaux, aucune brebis ni chèvre, et s’ils en
tiennent chacun des habitants pourra les pignorer, et la pignore
appartiendra à celui qui l’aura faite ou au dénonciateur, et le fermier
sera condamné à l’amende à l’arbitre des consuls
- il sera
interdit au fermier de débiter de la chair de vache ou de brebis
- il sera
interdit au fermier et ses associés de sous-affermer et de
s’associer, directement ou indirectement, à aucun autre fournissement,
soit pour le Roussillon soit ailleurs, en quelque autre boucherie que
ce soit
- personne
d’autre ne pourra tenir boucherie ouverte dans la ville,
faubourgs, et terroir de Béziers, sauf le boucher du chapitre de la
cathédrale qui pourra la tenir au bourg Saint Louis
- il ne sera
permis aux mangonniers de tuer le veau de lait que du poids
de 80 livres et au-dessous, ni tuer des agneaux que depuis Pâques
jusqu’à Saint Jean Baptiste
- si des
habitants de Béziers achètent ou font acheter du mouton, bœuf et
vache, aux villages circonvoisins ou ailleurs, et que le chair qu’ils
ont acheté est saisie aux portes ou dans la ville, elle sera confisquée
pour les pauvres, et le fraudeur condamné à l’amende à l’arbitre des
consuls, la moitié au profit du fermier, l’autre moitié au profit des
pauvres
- le bétail
désigné pour la boucherie pourra dépaître dans les terres des
couvertes et carrières publiques du terroir sans payer aucun droit
d’herbage, et autour des murailles, sans porter préjudice ni dommage à
celles qui sont affermées ou appartiennent à des particuliers
- suivent
plusieurs clauses relatives au dépaissement
- le fermier
devra donner, comme de coutume, un vœu gras, le jour de
l’Ascension, pour le repas qui se fait ce jour-là dans la Maison
consulaire
- le fermier, ses
associés, et ses cautions, seront exemptés du logement
des gens de guerre pendant l’année
Vente
de chair
salée pour l’armée de Catalogne (1645)
ADH, 2E 14/204,
ff.963-964, registre de maître Jean Delasubertaries, notaire à Béziers,
17 août 1645 :
Joseph
TAILHEVY, mangonnier de Béziers, doit à Arnaud DALAN, aussi
mangonnier
de Béziers, la somme de 285 livres pour le prix de la chair salée que
Dalan lui a vendu, à raison de 19 livres le quintal, Tailhevy affirmant
vouloir revendre la chair en Catalogne, en l'armée du Roi.
Taxe
sur les
marchands mangonniers de Béziers qui ont la faculté de débiter de la
chair de cochon (1676)
ADH, 2E 11/98,
ff.555-556, registre de maître Jalabert, notaire à Béziers,
1676 :
Les
marchands mangonniers de Béziers, ayant la faculté de débiter de la
chair de cochon moyennant une taxe de 200 livres due à la communauté de
Béziers, constituent procureur pour emprunter cette somme. |
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Prix
du poisson (1646) - acte
mentionné sur la
couverture du registre de 1640-1650 de Me Raymond Martin, notaire à
Béziers
ADH, 2E 14/246,
f°3, registre de maître Raymond Martin, notaire à Béziers, 7
janvier
1646 :
François
VERDIER et Jean MALET, patrons, et Jean VERDIER, Claude MAROUGIMER,
Claude SAINT JEAN, et Honoré SAINT JEAN, mariniers, de Marseillan,
vendent à Joseph VERDIER, hôtelier des faubourgs de Béziers, frère des
susdits Verdier, tout le poisson qu'ils pêcheront à « las Armaliades » dans les plages de
Sérignan et Vendres, d'aujourd'hui jusqu'au mercredi Saint du Carême
prochain, aux prix suivants :
- les langoustes et poissons de « liamade » à 14 livres le quintal
-
les poissons nommés «
ferran et normans » à 5
livres le quintal
étant
convenu que l'acheteur sera tenu d'aller prendre le poisson au bord de
la mer quand ils l'auront pêché, et d'en faire le paiement chaque
dimanche ; si les vendeurs ne peuvent pêcher aux plages de Sérignan et
Vendres, et sont obligés de pêcher à celles de Frontignan, l'acheteur
sera tenu d'aller prendre le poisson au bord desdites plages, au prix
que les autres marchand l'auront acheté. |
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Barils
de
sardines (1652)
ADH, 2E 2/94,
ff.78-79, registre de maître Pierre Serguières, notaire à Agde, 20
décembre 1652 :
Antoine
ROUSSIGNOL, patron, d’Agde, nolige à David LAVIT, marchand, de Béziers,
tant pour lui que pour le sieur Ollivier et compagnie, la barque que
Roussignol a et patronise dans la rivière d’Agde, nommée « Sainte Marie
Bonnaventure », pour avec celle-ci charger au premier beau temps, au
lieu de Collioure :
- 50 balles de
laine de pesanteur de 3 quintaux, et même jusqu’à 60
balles si Lavit le souhaite, pour lesquelles il lui sera payé 16 sols
par quintal
- une (balance ?)
de fer, moyennant 10 sols
- 100 barils de
sardines, moyennant 5 livres
- 6 quintaux de
gaude, moyennant 10 sols par quintal
pour
les porter au grau de Palavas ; avant son départ d’Agde, Roussignol
embarquera 4 balles de drap et une « sollière » pour les apporter à
Collioure et les consigner aux mains de Monsieur de Tellin, gouverneur
de la place, ensemble 3 balles de toile pour consigner aux mains de
Jean de Lespaze, marchand de Perpignan.
Maniguière près de Montpellier (1653)
ADH, 2E 58/55, ff.593-594, registre de maître Jean Bompar, notaire à Montpellier, 8 novembre 1653 :
Bernard
MOLINIER et Pierre CAUMAS, rentiers de la maniguière du sieur trésorier
de Boirargues, vendent à Étienne THOULOUZE et Guiraud BOUIRAC,
marchands poissonniers, de Montpellier, tout le poisson qu'ils
prendront dans les eaux de ladite maniguière, tant de sables que de la
pierre, et ce depuis Saint Michel dernier jusqu'à Pâques suivant, au
prix, savoir :
- le bon poisson de 6 livres 10 sols le quintal
- le demi poisson à trois livres cinq sols le quintal
- l'anguille 7 livres le millier
lequel prix durera jusqu'au commencement de la Carême prochaine, et ensuite Thoulouze et Bouirac seront tenus de … .
Vente
des
langoustes de Marseillan et Bouzigues (1683-1684)
ADH,
2E 14/298,
f°1229, registre de maître Jean Bringer, notaire à Béziers,
21
janvier
1683 :
Vente
à Pierre RASCAS, poissonnier, de
Béziers, de tout le poisson langouste
que deux patrons de Marseillan pêcheront, au prix de 22 livres 10 sols
le quintal. |
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ADH, 2E 14/304,
f°100, registre de maître Jean Mestre, notaire à Béziers, 31 décembre
1684 :
Jean
BENEZECH, poissonnier, de Bouzigues, vend à Pierre RASCAS, poissonnier,
de Béziers, 5 quintaux par semaine des langoustes qu’il pêchera avec
ses associés à Bouzigues, moyennant 23 livres le quintal, sous diverses
clauses.
Vente
de fromage
(1647, 1648)
ADH, 2E 14/205,
f°221, registre de maître Jean Delasubertaries, notaire à
Béziers, 28
avril 1647 :
Pierre
RASCAS et Jean RASCAS, frères, mangonniers
de Béziers, reconnaissent
devoir à Catherine POUGET, femme d’Antoine GIRONNET, marchand de
Béziers, la somme de 255 livres pour vente de la quantité de 12
quintaux 17 livres de fromage. |
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ADH, 2E 14/246,
1648-ff.142-143, registre de maître Raymond Martin, notaire à Béziers,
28 janvier 1648 :
Guillaume
DOUMERGUE,
voiturier, de Pierrefort
(« Peyrefort ») en Auvergne, vend à
Pierre VERNET, regrattier, de Béziers, 100 quintaux de fromage de
table, à 15 livres 10 sols le quintal, porté et rendu dans le bureau du
poids du Roi à Béziers.
Transport de vin jusqu'à Canet en Roussillon (1642)
ADH, 2E 11/55, ff.63-64, registre de maître Raymond Thomas, notaire à Béziers, 27 avril 1642 :
Joan
Pau ROURA, patron du lieu de Saint Paul en Catalogne, s'engage à
accoster avec sa barque 23 muids de vin jusqu'au port de Canet en
Roussillon, moyennant le prix de 11 livres pour le port de chacun des
muids.
Vente
de vin rouge de Maraussan (1647)
ADH, 2E 14/246,
1647-f°85, registre de maître Raymond Martin, notaire à Béziers, 14
mars 1647 :
Antoine
REY, bourgeois de
Béziers, vend à un patron Six-Fours (« Sifours
») en
Provence, la quantité de 30 muids de vin rouge, à 30 livres le muid,
soit 900 livres, à prendre à Maraussan.
Voiture
du sel de
Béziers à Bédarieux (1736)
ADH, 2E 8/26,
ff.198-199, registre de maître Jean Alzieu, notaire à Bédarieux, 29
août
1736 :
Claude
OLIVIER, commis au regretage du sel à petites mesures de Bédarieux,
baille à Antoine AUSTRUY, du mazage de la Gure, juridiction de
Villemagne, le charroi de la ville de Béziers au bureau de Bédarieux de
toute la quantité des minots de sel qu’Olivier pourra consommer et
débiter dans son bureau, pendant une année, moyennant 10 sols 6 deniers
chaque minot pour la voiture, sans qu’Olivier puisse faire porter le
sel par d’autres voituriers, et Austruy s’oblige de lui en tenir de
voiture pendant ladite année et de partir lorsqu’Olivier voudra pour
faire ladite voiture, quelque mauvais temps qu’il puisse faire, et en
cas de refus Olivier pourra en envoyer chercher à Béziers à quelque
prix que ce doit aux dépens d’Austruy.
Sociétés
entre des vivandiers de l'armée de Catalogne (1641)
ADH, 2E 14/246,
ff.107-108, registre de maître Raymond Martin, notaire à Béziers, 13
juin 1641 :
Antoine
BARET, maître tailleur, Jean DERLOU, maître lanternier, Henri
VILLEBRUN, savetier, tous trois de Béziers, et François BEZIERS,
muletier, de Cessenon, désirant s'en aller en Catalogne pour y
trafiquer et négocier en qualité de vivandiers ou autrement,
s'associent.
ADH, 2E 97/60,
ff.386-387, registre de maître Jean Vaissière, notaire à Béziers, 2 décembre 1641 :
Jean
PRIEUR, Michel LAYRAC, Dominique DEVERE, et Antoine DIOLAFÉ, de
Béziers, désirant aller apporter des vivres à l'armée du Roi pour
vendre en qualité de vivandiers, font société :
- Layrac fournira sa charrette attelée de quatre mules
- Devere fournira un muid de vin muscat, évalué 54 livres
- Diolafé fournira son cheval pour apporter les autres marchandises qui seront achetées par lui et Prieur
Au retour du voyage, s'il plaît à Dieu le leur donner bon, Devere sera
payé des 54 livres, Prieur et Diolafé seront remboursés des
marchandises à prix d'achat, et le surplus et profit sera partagé
également entre tous les quatre.
En marge : fin de la société le 27 janvier 1642.
Élevage
Haras
de 18
chevaux (Béziers, 1656)
ADH,
2E 13/78,
ff.224-225, registre de maître Étienne Boissy, notaire à
Béziers, 4
février 1656:
Antoine
LANDES, rentier de la métairie de Saint Pierre, vend à Pierre POUGET,
avocat, de Béziers, 18 chevaux et juments servant à un haras, à savoir
: la jument dite la
Mourache, âgée de 2 ans ; la jument la Rafaude,
âgée de 6 à 7 ans, robe blanche ; la jument la Pie, blanche et
étourneau, âgée de 6 ans ; la jument lou
Capdaussel,
poil rouge, âgée
de 7 ans ; la jument l’Étoile,
poil d’étourneau, âgée de 5 ans ; une
pouline âgée d’un an et demi, poil « falet » ; le cheval appelé le
Cadet, poil blanc, âgé de 7 ans ; le cheval lou Destraire,
poil bai,
âgé de 8 ans ; le cheval le
Pied blanc, poil bai obscur tombant sur le
noir, âgé de 7 ans ; un cheval à poil rouge, âgé de 7 à 8 ans ; le
cheval le Mourille,
poil rouge, âgé de 7 ans ; le cheval l’Estournelot,
poil blanc, âgé de 8 ans ; le cheval le
Rohan, âgé de 6
à 7 ans ; le
cheval lou Mouret,
tombant sur le poil d’étourneau, âgé de 4 ans ; un
cheval blanc âgé de 7 ans ; le cheval lou Tolosenq, poil noir, les
quatre pieds blancs, âgé de 8 ans ; le cheval lou Prat, âgé de 5 ans ;
et le cheval lou Loubat, poil rouge, âgé d’un an et demi ; au prix de
75 livres chacun, soit 1.350 livres au total.
Le
16 février 1656 [ff.228-229],
Pouget baille les 18
chevaux à Landes,
pour la durée d’un an, moyennant la rente de 150 livres, sous diverses
clauses ; il est notamment précisé que les chevaux et juments serviront
à dépiquer les grains ou au labourage.
Haras
de juments,
chevaux, et poulains (Béziers, 1662)
ADH,
2E 13/81,
ff.399-401, registre de maître Étienne Boissy, notaire à
Béziers, 16
juin 1662 :
Barthélemy
COMBES, de Montblanc, rentier de la métairie de Baissan, vend à Gabriel
FOULQUIER, de Béziers, rentier de la métairie du Nègre, un haras
consistant en deux juments grises, deux juments noires, trois autres
juments, un cheval servant d’étalon, un cheval ongre, deux chevaux
gris, trois autres chevaux, quatre poulains, et trois poulains de lait,
pour le prix de 520 livres.
Haras
de 26 bêtes
à dos (1662)
ADH,
2E 57/168,
ff.260-261, registre de maître Jean Guion, notaire à
Montpellier, 25
avril 1662 :
Jean
Jacques de SARRET, sieur de Coussergues, vend à Henri de
PEYROTTES,
sieur de Cazilhac, un haras composé de 26 bêtes à dos, y compris un
court ou poulain d’un an, consistant en chevaux et juments, pour le
prix de 1.725 livres. |
 |
Vente
d’un cheval
(1692)
ADH, 2E 14/265,
f°300, registre de maître Jean Romieu, notaire à Béziers, 18 mars 1692 :
Aphrodise
de MONTANIAC, ci-devant capitaine, citoyen de Béziers, vend à
François
de SANDRES, sieur de Saint Just, cornette dans le régiment de
« Sernon
» cavalerie, de Montpellier, un cheval poil isabelle, hors d’âge,
harnaché de son licou, de sa bride, et de sa selle, moyennant le prix
de 120 livres.
Art :
peinture,
orfèvrerie, joaillerie, sculpture, verrerie, tapisserie
Quelques
peintres
ADH, 2E 60/43,
registre
de maître Claude Gardel, notaire à Montpellier, 24 octobre 1626 :
Contrat
de mariage de Reinoult
de LA MONTAIGNE (qui signe « de la Montangie
»),
maître peintre, demeurant à présent à Montpellier, fils de feu
Corneille de LA MONTAIGNE, marchand drapier, et de feue Gertruüt
REINES, de la ville d'Amsterdam au pays d'Hollande, avec Siebilla
KEMPERS, veuve de Denis GASPARY, de la ville de Vérone en Italie,
habitant à la ville de Lyon, dont elle a eu Elena GASPARY ARIGONY,
fille de feu Jean KEMPERS, sénateur, et de feue Anne BETZTOIP, de la
ville de Cologne (« Colloigne ») au pays
d'Allemagne.
ADH,
2E 71/129,
f°338, registre de maître Antoine Barescut, notaire à Saint
Bauzille, Popian, …, 13 juillet 1628 :
Testament
de
Pierre BAILHAUD ou BALHAUD,
peintre, natif de la ville de Reims en
Champagne, résidant à présent à Popian.
ADH,
2E 71/131,
f°203, registre de maître Antoine Barescut, notaire à Saint
Bauzille, Popian, …, 1er novembre 1635 :
Contrat
de mariage de Jean ZUEIL,
dit François, peintre, fils de feu Rolland
ZUEIL et de feue Marie THONNETTE, de la ville de Bruxelles («
Bruselle
») en Flandre, résidant à présent à Montpellier, avec
Marguerite
BOISSIER, de Montpellier.
ADH,
2E 14/246,
f°297, registre de maître Raymond Martin, notaire à Béziers, 12 octobre
1643 :
Contrat
de mariage de Pierre
RICARD, peintre, natif de la Ciotat en Provence, fils de
Mathieu RICARD, marchand grossier, et de Jacquette ROCHE, avec
Françoise PAIRE, fille de feu Pierre PAIRE, de Vendres, et de Catherine
BOSQUE.
ADH, 2E 14/232,
f°221, registre de maître Pierre Arman, notaire à Béziers, 22 octobre
1654 :
Contrat
de mariage de Jean VATEL, huissier audiencier en la viguerie de
Béziers, fils de feu Jean
VATEL, maître peintre de Paris, et de
Madeleine ROUAUD, de Paris, avec Marguerite de PY, veuve de Jean
VAISSIÈRE, de Béziers, fille de feu Jean PY, laboureur, de Béziers, et
d’Isabeau BELMOND.
ADH, 2E 55/114,
f°555, registre de maître Pierre Marsal, notaire à Montpellier,
26 août 1657 :
Contrat
de mariage de Louis
JULLIAN, travaillant en peinture grossière,
habitant à Montpellier depuis environ 5 ou 6 ans, fils de feu Jean
JULLIAN et de Marie DELENNE, du lieu de Sablières au diocèse de
Viviers, avec Marguerite CHAPARD, demeurent en service à Montpellier
depuis environ 8 ans, fille de feu Jean CHAPARD et de feue Antoinette
DEVEZE, du lieu de Moissac, au diocèse de Saint Flour, en Auvergne,
assistée de son frère Pierre CHAPARD, habitant à Celleneuve.
ADH, 2E 11/98,
ff.321-322, registre de maître Jalabert, notaire à Béziers, 7 janvier
1676 :
Jean
LIVACHE, maître charron, de Florensac, baille en apprentissage son fils
Jean LIVACHE avec Claude
SABATIER, peintre, de Béziers, pour la durée
de deux ans, lequel recevra en paiement la somme de 100 livres.
ADH, 2E 60/99,
f°58, registre de maître Claude Castaing, notaire à Montpellier, 26
janvier 1690 :
Testament
de
Samuel BOISSIERE, peintre, habitant de Montpellier.
Archives municipales de
Montpellier, GG 239, registre des sépultures de la paroisse
Notre-Dame-des-Tables de Montpellier, 11 janvier 1703 :
L'an mil sept cent trois et le onzième janvier, sieur Samuel Boissier,
peintre de cette ville, décédé le jour auparavant, âgé d'environ quatre
vingts ans, a esté transporté dans l'église des P. Augustins, en
présence de Pierre Debry, bedeau, et d'Antoine Lavene, signés avec nous
Curé.
Lavene Debry
Rajat curé
ADH, 2E 57/655,
registre de maître Joseph Vézian, notaire à Montpellier, 5 février 1775
:
Contrat
de mariage de Jean
Joseph Dominique VANDERBURCK, peintre, fils de
Dominique Joseph VANDERBURCK, peintre, et de Jeanne REBOUL, de
Montpellier, avec Marianne Françoise FROMIGA.
Garde
du métier
d’orfèvre de Montpellier (1588)
ADH, 2E 56/---,
registre de maître Jean Portal, notaire à Montpellier, 21 juillet 1588 :
Élection
du garde
du métier d'orfèvre de Montpellier.
Arrentement
de
poinçon (Montpellier, 1656)
ADH, 2E 55/113,
registre de maître Pierre Marsal, notaire à Montpellier, 28 novembre
1656 :
Violan
de BORRELLY, veuve d'Étienne CHIRAC, maître orfèvre juré de
Montpellier, arrente à son fillâtre Claude CHIRAC, compagnon orfèvre de
Montpellier, son poinçon (avec description) et nom de veuve, avec la
faculté qu'elle a de faire travailler et tenir boutique ouverte dudit
art d'orfèvrerie à Montpellier.
Abjuration
du
batteur d’or Jan von Dyck (Béziers, 1675)
ADH, 1mi EC 32 R
39, BMS Béziers, paroisse Saint Nazaire, 16 avril 1675 :
En
la cathédrale de Béziers, abjuration de l’hérésie calviniste, et
profession de la foi catholique, apostolique, et romaine, de Jan von
DYCK (« Jean VENDIK »), âgé d’environ 35
ans, allemand de nation, et
batteur d’or de son métier, et de sa femme Martha HUIG (?), de même
âge, suisse de nation, ayant un enfant.
Arrentement
d’un
moulin à tailler les pierres précieuses (Montpellier - Genève, 1597)
ADH, 2E 56/---,
registre de maître François Vesson (ou Besson), notaire à Montpellier,
29 avril 1597 :
Fulcrand
BIBAL, orfèvre de Montpellier, arrente à Jean CASAL, lapidaire,
habitant de la ville de Genève, un moulin à tailler les pierres
précieuses, moyennant 9 livres par mois.
Melchior Bastide, sculpteur d'Avignon
ADH, 2E 14/157,
ff.53-54, registre de maître André Sabatier, notaire à Béziers, 23 mars 1639 :
Laurent
JAUMON, faisant tant pour lui que pour son frère Henri JAUMON, maîtres
marbriers résidant à Roquebrun, s'obligent envers Melchior BASTIDE,
maître sculpteur, d'Avignon, de faire plusieurs pièces de marbre
détaillées dans le contrat.
Quittance à ce sujet le 18 avril 1639 [f°56].
Jean Durand, sculpteur à Montagnac
ADH, 2E 14/180,
ff.10-11, registre de maître Gabriel Angély, notaire à Béziers, 11 janvier 1643 :
Contrat
de mariage de Félix FARGUES, natif du lieu de Carlipa au diocèse de
Carcassonne, compagnon boulanger, demeurant depuis longtemps à Béziers,
ayant atteint et passé l'âge de 25 ans, fils de Jean FARGUES, maître
menuisier, et de Jeanne VILLANNE, du lieu de Sorèze, proche de Revel,
au diocèse de Lavaur, avec Françoise DURANTE, veuve de Jean PAGÈS,
maître tailleur, de Béziers, fille de feu Jean DURAND, maître sculpteur
de Montagnac, et de feue Jeanne CURETTE, de la ville de Gignac.
Didier
Laguiolle, sculpteur à Béziers
ADH, 2E 14/245,
ff.395-396, registre de maître Bernard Darènes, notaire à Béziers, 24
septembre 1644 :
Testament
de Plaisance
PEYRAGUE, veuve de Didier LAGUIOLLE, maître sculpteur de Béziers.
Zacharie Berlette, sculpteur à Béziers
Archives municipales de Montpellier, GG 323, f°72, registre des baptêmes du temple de Montpellier, 30 juin 1610 :
Baptême
de Zacharie BERLETTE, fils de Nicolas BERLETTE, maître menuisier, et de
Catherine MAUQUIER, mariés, né le 22 juin 1610. Parrain : Zacharie
MARGOTIN. Marraine : Catherine VERCHANT.
ADH, 2E 14/184, f°119, registre de maître Gabriel Angély, notaire à Béziers, 18 juin 1647 :
Donation
de Zacharie BERLETTE, maître sculpteuur, de Béziers, à sa soeur
Françoise BERLETTE, fiancée à Guillaume ORGUEIL, de Montpellier,
enfants de feu Nicolas BERLETTE et de Catherine MAUQUIER.
Antoine Subreville,
sculpteur à Montpellier
Archives municipales de
Montpellier, BB 157,
ff.130-132, registre de maître Étienne Marye, notaire à Montpellier, 27
mai 1668 (P) :
Contrat
de mariage d'Antoine SUBREVILLE, maître sculpteur, résidant à
Montpellier depuis deux ans ou environ, fils de feu Georges SUBREVILLE,
maître sculpteur, et de Marie SAISSET, de la ville de Lodève, avec
Jeanne COULASSE, fille d'André COULA, maître menuisier, et de Jeanne
MOURADE, de Montpellier.
Jean Berg dit Sainte Marie, sculpteur à Béziers
Archives municipales de Béziers, GG 132, f°56, registres paroissiaux de Sainte Madeleine :
Le
vingt uniesme septembre 1673 est mort et a eté ensevely au cimetière de
Ste Magdeleine Jean Berg, dit Ste Marie, sculpteur. Présens Gaspar
Oillier, serrurier, Antoine Delmas, peintre, tous soussignez
Dalmas Gaspar Ollier E.Gaudion curé
Société
entre des
vitriers pour la réalisation d’armoiries (1685)
ADH, 2E 11/104,
f°218, registre de maître Jean Jalabert, notaire à Béziers, 10 novembre
1685 :
Société
entre
Jacques CANABASSIER, Jean Jacques CANABASSIER, et Étienne MILLOT,
maîtres vitriers de Béziers :
- toutes les
armoiries pour honneurs funèbres tant seulement seront
faites communes, et le prix partagé également
- chacun des
associés tiendra des armoiries prêtes pour les bailler
lorsqu’il s’en demandera, et celui qui n’en aura point de prêtre sera
exclu de son tiers
- aucun des
associés ne pourra travailler avec des étrangers à la société
sans le consentement de tous
Quelques
vitriers
ADH, 2E 14/124, ff.307-308, registre de maître Hérail, notaire à Béziers, 27 décembre 1641 :
Jean CANABASSIER,
maître vitrier de Béziers, reçoit de l'Évêque de Béziers la somme de
150 livres pour fin et entier paiement de toute la besogne qu'il a
faite pour l'évêque et ses prédécesseurs, tant dans la chapelle Saint
Charles qui est dans l'église des Pères Jacobins de Béziers, que dans
sa maison épiscopale, maisons de Lignan, Cazouls, et aux églises de
Lieuran, Joncels, et tout autre lieu, du passé jusqu'à ce jour.
ADH, 2E 14/234,
ff.423-426, registre de maître Pierre Arman, notaire à Béziers, 15 mars
1659 :
Contrat
de mariage de Jean MILLOT, maître peintre et vitrier, demeurant à
Béziers, fils de Martin MILLOT, aussi maître peintre et vitrier, de la
ville d’Orléans, et de feue Bastienne RIGOLOTTE, avec Marguerite
ROUCOUZE, veuve de Nicolas PISSET, maître peintre et vitrier de
Béziers, fille de Pierre ROUCOUX, laboureur, de Béziers, et de feue
Guillaumette DAUMAZE.
ADH, 2E 14/205,
ff.45-46, registre de maître Jean Delasubertaries, notaire à Béziers,
19
avril 1646 :
Contrat
de mariage de Nicolas PISSES, peintre vitrier, fils de feu Timothée
PISSES, de Troyes en Champagne, et de feue Anne GRANIER, avec
Marguerite ROCOUS, de Béziers.
AM Béziers, GG 17, registre
des sépultures de la paroisse Saint Aphrodise de Béziers, 12 février
1659 :
Le doutze, M.
Nicolas Moisset, peintre.
ADH, 2E 14/246,
ff.70-71, registre de maître Raymond Martin, notaire à Béziers, 23
janvier 1647 :
Contrat
de mariage de Jean PLANCHON, maître tailleur de Béziers, fils de
François PLANCHON, maître tailleur, et d'Isabeau MADAILHE, de Béziers,
avec Jacquette CANABASSIERE, fille de Jean CANABASSIER, maître vitrier,
et de Louise PASSALAIGUE, du consentement, pour la future, de Pierre
CANABASSIER, son frère consanguin, et de Nicolas PISSET, son beau-frère.
ADH, 2E 14/234,
ff.656-657, registre de maître Pierre Arman, notaire à Béziers, 21 juin
1660 :
Jean
PISSET, fils de feu Nicolas PISSET, maître vitrier de Béziers, désirant
apprendre l’art et métier de verrier, se met en apprentissage, de
l’avis et consentement de son oncle Jacques CANABASSIER, aussi maître
vitrier, avec Jean MILLOT, maître vitrier de Béziers.
ADH, 2E 14/136,
ff.225-226, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 19
janvier 1671 :
Contrat
de mariage de Jean Jacques CANABASSIER, maître doreur, de Béziers, fils
de Pierre CANABASSIER, maître vitrier, et de Françoise de VIALLES, avec
Marie MARTIN, fille d'Étienne MARTIN et de Marie PASTRE,
d'Alignan-du-Vent.
Quelques
actes concernant le peintre vitrier montpelliérain Marin
BOURDON ont également été relevés.
Vente
d’une
tapisserie à personnages (Felletin – Béziers, 1650)
ADH,
2E 13/74,
f°147, registre de maître Jean Baptiste Desguerre, notaire à
Béziers, 23
mars 1650 :
Jacques
du DEVÈS, sieur de Beauxyeux, reconnaît devoir la somme de
575 livres à
Antoine DECHAMP, marchand tapissier, de la ville de Felletin («
Feliquin ») en la Marche, pour la vente d’une tente de
tapisserie à
personnages, en huit pièces.
Fabrication
d’une
tapisserie de paysage (Felletin – Béziers, 1651)
ADH, 2E 11/69,
f°264, registre de maître Antoine Bautugat, notaire à
Béziers,
30
octobre 1651 :
Antoine
DECHAMPS (« Dechan »), marchand tapissier,
de la ville de Felletin en
Auvergne, promet à Jean de CAILHO, conseiller au
sénéchal de Béziers,
de lui faire une tente de tapisserie de paysage, à filet simple, garnie
de laine de Paris aux endroits nécessaires, de longueur de 14 pans,
pour garnir la salle haute de sa maison, sans qu’il soit tenu de garnir
la cheminée ni le bas des fenêtres, pour le prix de 600 livres. |
 |
Vente
de tentes
de tapisserie (Béziers, 1654)
ADH, 2E 13/77,
ff.386-387, registre de maître Étienne Boissy, notaire à Béziers, 25
décembre 1654 :
Antoine
PARICOURT (« Pericot »), marchand tapissier
de la ville de Felletin («
Philiquin ») en la Haute Marche, et Antoine DECHAMP («
Duchamps »), son
associé, suite à appointement par eux obtenu contre Marie de RIVES,
veuve de Gabriel de LORT de SÉRIGNAN, sieur
de La Domergue, lieutenant
pour le Roi au gouvernement de Béziers, reçoivent la somme de 931
livres à eux due de reste de 2.800 livres provenant de la vente de deux
tentes de tapisseries, l’une de salle, l’autre de chambre, qu’ils lui
avaient faites.
Le
lendemain (ff.387-389), Marie de RIVES vend une tente de
tapisserie
consistant en 8 pièces faites à personnages, tirant 14 cannes,
appartenant à feu son mari qui s’en servait pour parer et orner la
salle de sa maison, à Jean AUBRY, marchand de Béziers,
pour le prix de
1.400 livres.
Vente
de tente de
tapisserie de Flandres (Béziers, 1667)
ADH,
2E 13/84,
ff.116-117, registre de maître Étienne Boissy, notaire à
Béziers, 30
juin 1667 :
Raymond
de CAPDEVILLE, sieur de Ville, gentilhomme ordinaire de la Chambre du
Roi, résidant à Béziers, étant sur le point de s’en retourner avec sa
famille à Paris, vend à François BOISSET, marchand tapissier, de
Béziers, une tente de tapisserie de Flandres, à personnages, en 13
pièces, tirant 23 cannes 2 pans de tour, et 14 pans de hauteur, pour le
prix de 1.300 livres.
Vente
de
tapisseries de l’histoire des femmes illustres (Felletin, Béziers -
Montpellier, 1657-1661)
ADH, 2E 13/79,
ff.72-73, registre de maître Étienne Boissy, notaire à Béziers, 1er mai
1657 :
Jean
PARICOURT (« Perricot »), marchand
tapissier, habitant de Felletin en
la Haute-Marche, diocèse de Limoges, vend à Antoine de BARRÈS,
capitaine, une tente de tapisserie à fil double de l’histoire des
femmes illustres, en 7 pièces, tirant 12 cannes de tour et 14 pans de
hauteur, pour le prix de 1.100 livres.
ADH,
2E 97/148,
f°487, registre de maître Nicolas Moisset, notaire à Béziers,
13 juin
1658 :
Jean
PARICOURT, marchand tapissier, de Felletin (« Fuletain »)
en la
Haute-Marche, au diocèse de Limoges, vend à noble Marc Antoine DUMAS,
sieur de Mus, habitant à Béziers, une toile de tapisserie à fil double
représentant l’histoire des femmes illustres, en six pièces tirant de
tour 10 cannes 6 pans, et de autour 12 pans et demi, représentant les
Sabines / la mort de Lucrèce / Artémis / Cléopâtre et Marc-Antoine /
Corneille et Pompée / Roxane et Alexandre, qu’il promet de livrer à
Béziers, dans sa maison, dans 5 mois, pour le prix de 809 livres 14
sols. |
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ADH,
2E 57/168,
ff.21-22, registre de maître Jean Guion, notaire à
Montpellier, 16
novembre 1661 :
Jean
PARICOURT, marchand tapissier, de la ville de Felletin au diocèse de
Limoges, vend à Jean François de LA ROCHE, de Montpellier, une
tapisserie de sept pièces, sur la hauteur de 13 pans, de 12 cannes de
largeur, représentant l’histoire des femmes illustres, semblable à
celle qu’il a ci devant vendue à la Dame de Rignac, pour le prix de
1.800 livres. Est témoin Jean POUVEILHES, maître doreur, de Montpellier. |
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Restitution
d’une
tapisserie (Aubusson, Felletin, Béziers, 1676)
ADH,
2E 13/88,
f°338, registre de maître Étienne Boissy, notaire à Béziers,
28 février
1676 :
Louis
GALLE, bourgeois de Béziers, reçoit de Jean ROGIER, maître tapissier de
la ville d’Aubusson, en la Haute Marche, 18 livres 15 sols, pour
pareille somme que ledit Galle avait payée à Claude SALON, tapissier,
natif de Felletin (« Feuilletin »),
résidant à Béziers, pour une pièce
de tapisserie à personnages que ledit Salon avait vendue audit Galle,
laquelle il avait été condamnée à restituer audit Rogier.
Contrats
de
mariage – famille Bouisset, tapissiers (1654-1680)
ADH, 2E 14/232,
ff.57-58, registre de maître Pierre Arman, notaire à Béziers, 19 avril
1654 :
Contrat
de mariage de François BOUISSET, maître tapissier de Toulouse, fils de
feu Guillaume BOUISSET, maître tapissier, et de Catherine BOUPELIER, de
Toulouse, avec Jacquette de COLOMBIER, fille de Philippe COLOMBIER,
marchand brodeur, et de Marguerite de DUCOS.
ADH, 2E 14/140,
ff.158-159, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 19 mai
1680 :
Contrat
de mariage de Jean BASTIDE, marchand tapissier, du lieu de « Gauiac »
au diocèse de Rodez, habitant de Béziers, fils de feu Antoine BASTIDE
et de feue Jeanne MAZARDE, avec Marguerite BOUISSETTE, fille de
François BOUISSET, marchand tapissier, et de Jacquette COULOMBIERE, de
Béziers.
Honoré
Bouard,
tapissier d’Amiens, résidant à Montpellier (1657)
ADH, 2E 56/399,
f°290, registre de maître Jean Amyer, notaire à
Montpellier, 12 janvier 1657 :
Contrat
de mariage de Guillaume MARTIN, natif de la ville d'Amiens en Picardie,
résidant à Montpellier depuis plus de 6 ans, fils de feu Guillaume
MARTIN et de Catherine DUCHÊNE, de ladite ville d'Amiens, avec Claire
BARRAL, de Montpellier ; le futur époux est assisté de son bon ami
Honoré BOUARD, natif de la ville d'Amiens, marchand tapissier, à
présent habitant et domicilié à Montpellier.
Jean
Fourcade,
compagnon tapissier de Toulouse, résidant à Béziers (1698)
ADH, 2E 14/145,
ff.220-222, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 4
janvier 1698 :
Contrat
de mariage de Jean FOURCADE, compagnon tapissier, natif de la ville de
Toulouse, fils de feu Jean FOURCADE, patron, et de feue Marie de BURQ,
avec Isabeau BLANQUE, fille de feu Jacques BLANC, « couratier », et de
Françoise DALAN, de Béziers.
Extraction
:
tuilerie, maçonnerie, fontainerie, marbrerie, salpêtres, chimie,
papeterie,
graisse, bois, ...
Société (tuiles et briques) entre un marchand, un tuilier, et un fontainier (Béziers, 1642)
ADH, 2E 14/125, f°207, registre de maître Hérail, notaire à Béziers, 24 août 1642 :
Société
entre Pierre BORNES, marchand trafiquant, André DEZINIERES, maître
tuilier, et Raymond GAUDY, fontainier, tous de Béziers, pour faire et
travailler de fournées de chaux et tuiles, soit de canal, pavé que
brique, que toutes autres choses qui dépendront dudit travail, pour la
durée 3 ans. Bornes sera tenu de fournir tout l'argent qui sera
nécessaires pour l'achat des pailles, de la terre, que pour le charroi,
et toute autre chose qu'il conviendra d'acheter pour l'utilité de la
société, étant convenu que chacune des parties contribuera pour son
tiers au profit et à la perte.
Tuilerie
de la maladrerie de Béziers (1698)
ADH, 2E 12/21,
f°54, registre de maître Jacques Calvet, notaire à Béziers, 5 mars 1698
:
Pierre de BOUSSANELLE,
commissaire subdélégué par l'Intendant de Languedoc au sujet des biens
dépendant des hôpitaux et maladreries du diocèse de Béziers ci-devant
unis à l'ordre de Saint Lazare, afferme à Anne FABRE, veuve de Simon
SEGUIER, hôte, de Béziers, la tuilerie du bout du pont de Béziers,
maison en dépendant, four et chaux, le tout dépendant et joignant la
maladrerie, de contenance d'1 séterée 25 dextres, pour la durée de deux
ans, moyennant 120 livres par an.
La rentière sera tenue d'ouvrir et
fermer, chaque matin et chaque soir, la porte de l'église dépendant de
la maladrerie, afin que les passants puissent y faire leurs prières, et
de tenir condroits les couverts, pour les gouttières tant seulement ;
il lui sera permis de prendre des terres à faire tuile du fonds
dépendant de la maladrerie.
Construction
d'une
tuilerie près d'Hérépian (1743)
ADH, 2E 8/31,
pp.606-609, registre de maître Mathieu Fabregat, notaire à Bédarieux,
30
mars 1743 :
Les
religieux de l'abbaye de Villemagne, et les adjudicataires du bois du
Cros dépendant de la métairie de la Bastide, sachant que pour l'utilité
du monastère et des adjudicataires il est à propos d'établir une
tuilerie à la métairie de la Bastide, baillent à Barthélemy GARRIGUES,
maître tuilier, natif du lieu de Saint-Polycarpe au diocèse de
Narbonne, la faculté de construire une tuilerie sur un vieux bâtiment
joignant le château de la Bastide, du côté d'Hérépian, et d'y faire un
fourneau et autres choses nécessaires pour faire des tuiles pendant 3
ans et demi, aux conditions suivantes :
- les bailleurs
fourniront à Garrigues la somme de 60 livres pour la construction de la
tuilerie
-
les religieux fourniront la terre pour faire la composition des tuiles
et autres ouvrages ; Garrigues la fera arracher et emporter à ses frais
-
les adjudicataires fourniront le bois ou broussaille nécessaires pour
la cuisande ; Garrigues les fera prendre, couper, et charrier à ses
frais depuis le bois du Cros, à l'indication des adjudicataires
- Garrigues
s'engage à construire le fourneau de la grandeur à pouvoir contenir
6.000 tuiles canal ou pavés d'un pan carré
- à la fin du
bail, le fourneau restera en l'état, et appartiendra aux religieux
-
Garrigues s'oblige de faire travailler la tuilerie autant qu'il pourra,
et délivrera en espèces aux bailleurs le dixième de tous les ouvrages
qu'il fera (moitié aux religieux, moitié aux adjudicataires)
Prix
de la toise de bâtisse,
chaux, plâtre, sable, tuiles de toute espèce, journées de plâtrier
(1645) -
mention
sur la couverture du registre de 1640-1650 de Me Raymond Martin,
notaire à Béziers
ADH, 2E 14/246,
ff.424-425, registre de maître Raymond Martin, notaire à
Béziers, 10 et 16 août 1645 :
Pierre RAYNAUD, marchand
de Béziers, paie les artisans qui ont réalisé des travaux à sa maison :
- à Pierre MAJOUREL et Jean MANIER, beaux-frères, maîtres maçons de
Béziers, qui ont haussé 4 murailles au prix de 7 livres la
canne carrée (tant plein que vide), tant pour la besogne que les
matériaux, la somme de 104 livres, à savoir :
- 101 livres 10 sols pour
14,5 cannes carrées (après cannage)
- 2 livres 10 sols pour 100 tuiles
- à Jean
LAYSSAC, maître gipier de Béziers, pour avoir fait la besogne, et
fournir les matériaux, pour enduire une chambre, mahouner celle-ci,
faire une cheminée, deux tuyaux, et hausser le tuyau de la cheminée, la
somme de 39 livres 7 sols 6 deniers, pour :
- 37 sextiers de plâtre,
à 9 sols 6 deniers le sextier
- 412 tuiles mahounes pour paver la chambre, à 32 sols les cent
- 250 tuiles de brique, à 16 sols les cent
- 1 livre 4 sols, pour des tuiles rompues pour le tuyau de la cheminée
- 1 livre 10 sols pour les chevrons ou clous pour la cheminée et tuyaux
- 6 quintaux de chaux, à 12 sols le quintal, pour poser le pavé de la
chambre, «
prébouquer »
une demie muraille de la
chambre, et les tuyaux de la cheminée
- 18 charges de sable, à 1 sol la charge
- 6 journées, tant de lui à 16 sols par jour, que de son manoeuvre à 4
sols par jour
|
 |
Société
entre un
fontainier et un potier (1599)
ADH, 2E 55/23,
registre de maître Isaac Durant, notaire à Montpellier, 21 décembre
1599
:
Société,
pour 10 ans, entre Gabriel SAUVEUR, fontainier, de « ...liences », au
diocèse de Toulon, en Provence, résidant à la ville de Nîmes, qui a
industrie et moyen subtils de connaître les lieux où peuvent se trouver
des fontaines et de les faire dériver par canaux, et Pierre DU COING,
natif de Béziers, potier de terre et fontainier, résidant à présent à
la ville d'Alès au diocèse de Nîmes, qui a industrie de faire dériver
les fontaines à nivel.
Marques
de Pierre Du Coing, orgeollier de Montpellier (1592-1593)
ADH, 2E 62/29, f°141v : Pierre DU COING,
orgeollier, de Montpellier, le 3 août 1592 |
 |
ADH, 2E 56/174, f°423v :
Pierre DU COING, potier
de terre, de Montpellier, le 10 février 1593 |
 |
Marbriers Lignani (1639, 1640, 1641, 1651)
ADH, 2E 14/122, f°287, registre de maître Hérail, notaire à Béziers, 27 octobre 1639 :
Clément
de BONSI, évêque de Béziers, baille à Antoine LIGNIAN, maître marbreur,
résidant au lieu de Caunes, à tirer et traçer la pierre de marbre
suivante :
- tirer et traçer 4 pièces de pierre de marbre de la cave dudit Caunes,
qui soient bien marbrées de blanc et de rouge, de longueur chacune de
16 pans, 2 pans de largeur, 2 pans d'épaisseur
- 4 autres pièces du même marbre, de longueur de 12 pans, et 1,5 pan de largeur et épaisseur
- 4 autres pièces du même marbre, de 12 pans de longueur, 3 pans de largeur, 1,5 pan d'épaisseur
- et finalement 3 pièces du même marbre, de 6 pans de longueur, et 2 pans de largeur et épaisseur
d'ici à août prochain, le tout à conduire à ses frais au lieu de
Sérignan, à port de bateau, moyennant 5 livres par pan carré que
l'Évêque fera mesurer et recevoir au port de Sérignan lorsque le tout
sera apporté.
ADH, 2E 14/123, f°53, registre de maître Hérail, notaire à Béziers, 22 février 1640 :
Antoine
LIGNANI (signe Antonio LINGNIANI), maître marbeur de la présente ville
de Béziers, confesse avoir recu de Monseigneur Clément de BONSY, évêque
et seigneur de Béziers, la somme de 200 livres, en déduction de ce
qu'il est obligé de lui payer par le contrat du prix-fait du marché
entre eux passé le 27 octobre 1639 devant Me Hérail.
ADH, 2E 14/123, ff.64-65, registre de maître Hérail, notaire à Béziers, 27 février 1640 :
Antoine
LIGNAN, maître marbreur habitant de Béziers, se trouvant obligé à faire
faire le charroi de certain marbre qu'il a tiré de la cave de Caunes
pour apporter et rendre au port de sérignan, et qu'il lui convient
faire faire un charriot à 4 roues, à cause de quoi il baille à
prix-fait à Jean SALAMON, maître maréchal de Béziers, à faire ledit
charriot et tous les ferrements nécessaires pour le faire marché, comme
bandages, clous forts et suffisants, anneaux pour les roues, étriers,
cheville ouvrière, lunettes, goujons, hoche, plate, et généralement
tous autres ferrements nécessaires, et le tout rendre en bon état d'ici
la fin du mois de mars prochain, étant convenu que Lignan sera tenu lui
bailler et délivrer les roues et charriot du bois tant seulement,
moyennant le prix de 60 livres.
ADH, 2E 14/123, f°118, registre de maître Hérail, notaire à Béziers, 25 mars 1640:
Antoine
LINHAN, maître marbreur, résidant à Béziers, baille à prix-fait à
Pierre DUMAS, de Roquebrun, de tailler 4 pieds et basses de table de
marbre blanc et rouge bien mêlés, à prendre de la peiriere de Saint
Étienne dudit Roquebrun, conformément au dessin que Linhan lui en a
baillé, moyennant 84 livres.
ADH, 2E 14/124, ff.248-249, registre de maître Hérail, notaire à Béziers, 17 octobre 1641 :
Antoine
LIGNANI, maître marbreur, résidant à Béziers, reçoit de l'Évêque
Clément de BONZI la somme de 281 livres pour fin et entier paiement de
la somme de 4580 livres à quoi s'est trouvé revenir le marbre que ledit
Lignani était obligé de tailler et délivrer à l'évêque par prix-fait du
27 octobre 1639.
ADH,
2E 13/75,
f°76, registre de maître Jean Baptiste Desguerre, notaire à
Béziers, 12
juillet 1651 :
Testament
de Vincent LIGNANI, maître marbrier (« marbreur »),
de la ville de
Lucques (« Lucos ») en Italie, résidant
depuis quelques années en
Languedoc, et singulièrement à Caunes où il a travaillé de sa vacation,
dans lequel il cite notamment Dominique SEGRETI, italien, qu’il a loué
pour l’aider à travailler dans les mines dudit Caunes, quatre colonnes
de marbre des six qu’il a travaillées et qui sont encore à la pierrerie
dudit Caunes.
Boutiques de salpêtre du diocèse de Béziers pour le magasin de Narbonne (1635)
ADH, 2E 14/120, f°153, registre de maître Hérail, notaire à Béziers, 29 août 1635 :
Pierre
BOURREL, dit Lacoste, maître poudrier, habitant de Béziers, en suivant
le contrat à lui passé pour le fournissement des salpêtres dans les
magasins du Roi par Antoine BEZAC, bourgeois de Montpellier, comme
procureur d'Antoine TRIAL, reçu par Maître Rigaud, notaire de Narbonne,
le 4 juillet dernier, a établi une boutique pour faire la salpêtre pour
le service du Roi aux lieux de Cazouls, Puisserguier, Capestang et
autres lieux qui se trouvent propres dans le diocèse pour faire cette
action durant le temps de son contrat, et à ces fins, commet pour
l'entretien de ladite boutique Germain ROUX, de Béziers, qui a promis
de bien et fidèlement servir le Roi et ledit BOURREL pour la confection
de la salpêtre, le tout aux pactes suivants :
- Bourrel sera tenu de tenir fournie la boutique de tous les outils qui
seront nécessaires pour icelle à ses frais et dépens, et paiera le
tiers du louage de la boutique qui sera par lui choisie aux endroits
les plus commodes
- à ses fins, pour le maniement et conduite d'icelle boutique, ledit
Bourrel a présentement baillé audit Roux Joseph POUDS, son cousin,
qu'il nourrira de dépense de bouche et paiera de son salaire, sans que
ledit Roux soit tenu en rien tremper, étant accordé que toute la
salpêtre qui se fera dans ladite boutique sera retirée par ledit Pouds
qui en fera la recette et délivrance, et sera tenu ledit Bourrel de
fournir le tiers du bois qui sera nécessaire pour faire ladite
salpêtre, et ledit Roux le surplus sans que ladite salpêtre puisse être
délivrée à autre qu'audit Bourrel, qui la fera conduire au magasin dans
ladite ville de Narbonne, et les frais qui se feront pour ladite
conduite seront faits également entre Bourrel et Roux, et l'argent qui
se prendra pour ladite salpêtre, Bourrel en paiera la moitié à Roux à
mesure que se prendra conformément à son contrat, qu'est à raison de 36
livres le quintal, poids de marc.
Atelier
de salpêtre de Béziers (1639-1656)
ADH, 2E 14/176, ff.348-349, registre de maître Gabriel Angély, notaire à Béziers, 25 octobre 1639 :
Mathurin HUC,
conseiller et secrétaire du Roi, commissaire pour Sa Majesté des
poudres et salpêtres en la province de Languedoc, baille à prix-fait à
Jacques LACOSTE, maître chaudronnier de Béziers, à faire de neuf deux
chaudières (de cuivre) servant à faire cuire les salpêtres, de poids
toutes deux de cinq quintaux, pour le prix de 18 sols par livre de
cuivre.
ADH, 2E 14/177, ff.99-101, registre de maître Gabriel Angély, notaire à Béziers, 25 avril 1640 :
Mathurin
HUC, secrétaire de la Chambre du Roi, ayant convenu avec Pierre MAURIN
et Guillaume GUY, maîtres maçons de Béziers, que ces derniers lui
fourniraient toute la pierre rassiere qui lui serait nécessaire
pour la construction et bâtiment d'un atelier de salpêtre qu'il veut
faire à la ville de Béziers, au bourg Saint Jacques, au lieu où étaient
auparavant deux jardins, passent tous les trois contrat au sujet de la
construction.
ADH, 2E 14/246, ff.151-152,
registre de maître Raymond Martin, notaire à
Béziers, 18 octobre 1641 :
Jean
MADAILHE, bourgeois de Béziers, ayant charge de Mathurin HUC,
secrétaire du Roi, et autres intéressés aux salpêtres qui se font et
feront à l'atelier qu'ils ont fait construire à Béziers, au bourg Saint
Jacques, vend à André BURGUÈS, commissaire ordinaire à la faction des
salpêtres et poudres dans l'arsenal de Narbonne, la quantité de 53
quintaux 25 livres, poids de marc qu'est de 120 livres le quintal, de
salpêtres à deux cuites, pour le prix de 39 livres 10 sols le quintal,
pour la remettre et transporter au magasin du Roi à Narbonne afin d'y
être convertie en poudre pour le service de Sa Majesté. |
 |
ADH, 2E 14/246, ff.268-269,
registre de maître Raymond Martin, notaire à
Béziers, 17 juin 1643 :
Jean
MADAILHE, bourgeois de Béziers, ayant charge de Mathurin HUC, baille à
louage ledit atelier et dépendances pour y faire des salpêtres pour le
service du Roi, à Bernard MERCIER, Jean VAISSAC, son beau-père, et
Joseph PONS, de Béziers, pour la durée d'un an, moyennant la somme de
200 livres, étant convenu que :
- le bailleur devra fournir aux preneurs : 8 fouloirs portés chacun sur
trois bancs, 14 « semals », 5
cuviers ou cendriers, 4 pièces à tenir les eaux, 2 tinels pour tenir
l'eau claire, 2 seaux de bois pour la tirer du puits, la grande ou
petite chaudière de celles qui sont attachées aux « fournels » qui sont
à
l'atelier (au choix des preneurs), un « cassot » et un grand « escumadoüier » de
cuivre, une coquille de fer, 2 « cassots » de bois, un
chaudron de cuivre pour le raffinage toutes les fois qu'ils voudront
raffiner, 5 «
pastieres » petites
ou grandes pour mettre la salpêtre qu'ils feront
-
les preneurs pourront se servir de la terre qui est à présent dans la
galerie de l'atelier, et ils devront jeter l'écume qu'ils tireront de
la chaudière sur la terre de l'atelier. |
 |
ADH, 2E 14/246,
ff.401-402, registre de maître Raymond Martin, notaire à
Béziers, 21 mai 1645 :
Jean
MADAILHE arrente
l'atelier à Bernard MERCIER, pour la durée d'un an et le prix de 150
livres.
ADH, 2E 14/129, ff.332-333, registre de maître Guillaume Hérail, notaire à Béziers, 11 février 1648 :
Pierre
BOUISSON, maître chaudronnier de Béziers, promet à Pierre BOURREL,
maître poudrier, de Béziers, de lui apporter dans 8 jours un chaudron
de cuivre du poids de 140 livres, ou plus ou moins, pour lui servir à
faire la salpêtre, et de lui délivrer au prix de 20 sols la livre.
ADH, 2E 14/247,
ff.39-40, registre de maître Raymond Martin, notaire à Béziers, 7 avril
1654 :
Catherine
de CORMONT, femme de Mathieu HUC, secrétaire du Roi, arrente à Antoine
BOUQUIER, de Béziers, l’atelier des salpêtres, avec les outils, qu’elle
a à Béziers.
ADH, 2E 14/247,
ff.287-288, registre de maître Raymond Martin, notaire à Béziers, 13
août 1656 :
Arrentement
de
l’atelier des salpêtres de Béziers, avec les outils, à Antoine BOUQUIER.
Eau-forte,
fleur de soufre, esprit de soufre (1691)
ADH, 2E 68/75,
ff.146-147, registre de maître Étienne Langlois, notaire à Pézenas, 20
mars 1691 :
Société
entre Jean
Antoine GRANDPUY, maître chirurgien juré de Pézenas, et Charles
RABANY,
marchand de Pézenas, pour la fabrication d'eau forte, fleur de soufre,
esprit de soufre, et autres choses concernant la chimie.
Savon (1670)
ADH, 2E 13/85,
ff.599-601, registre de maître Étienne Boissy, notaire à Béziers, 5
décembre 1670 :
Louis GALLE,
bourgeois de Béziers, vend à Jean LAURE, maître savonnier de Béziers,
14 charges d'huile à fond de jarre, à raison de 57 livres le charge, se
montant à 798 livres, et la quantité de 35 quintaux 66 livres deux
tiers de salicor en pierre, à raison de 5 livres 13 sols le quintal,
revenant l'huile et salicor à la somme de 999 livres 10 sols 4 deniers.
Laure
sera tenu de les réduire en savon de pierre marbre, et une fois la
cuite parachevée, Laure remettra à Galle la quantité de 100 quintaux de
savon marbre dans des caisses bien conditionnées pour être vendu aux
villes de Toulouse et Bordeaux, étant convenu que si le savon est bon,
Galle fournira pareille quantité à Laure encore à deux reprises pour en
fabriquer du savon, de la vente duquel Galle se paiera du prix de
l'huile et salicor.
Vente
du papier
de la papeterie de Bédarieux (1690)
ADH,
2E 10/40,
ff.70-71, registre de maître Thomas Bourguès, notaire à
Béziers, 31 mars
1690 :
Antoine
VALLADE, fermier de la papeterie de Bédarieux appartenant au sieur SEIMANDY, vend à Pierre ESPIC,
marchand de Béziers, tout le papier qui
se fera dans ladite papeterie pendant trois ans, avec un prix
spécifique pour chaque type de papier (détail dans l’acte). |
 |
Voiture
du papier
à formule de la généralité de Montpellier (1673)
ADH, 2E 14/295,
ff.251-252, registre de maître Michel Sabatier, notaire à Béziers, 28
août 1673 :
Claude
GAUDIN, Jean PEIRIAC, et Michel PEIRIAC, marchands de Béziers,
entrepreneurs pour la quantité de 4.000 rames papier pour faire apport
en la ville de Montpellier suivant le contrat à eux passé le 23 août
1673 [Me Gardel, not. Montpellier] par le directeur général en
l’afferme des formules en la généralité de Montpellier, baillent à Jean
RASCAS, voiturier, de Béziers, et Étienne MOURGUE, voiturier, de
Montagnac, à faire la voiture des 4.000 rames papier à Montpellier,
pour une année qui commencera lorsque le papier commencera d’être
formulé et en état d’être porté à Montpellier, moyennant 3 livres 5
sols pour chaque charge rendue dans le bureau de Montpellier.
Papetier
à
Hérépian (1672)
ADH, 2E 72/191,
f°150, registre de maître Pierre Augier, notaire au Poujol,
3 mars 1672 :
Testament
de Jean JOLIVE, natif du lieu d'Embouys, paroisse de Saint Sulpice, au
diocèse de Périgueux, maître papetier, habitant à présent à Hérépian.
Fabricant
de
formes pour la facture du papier (1714)
ADH, 2E 8/12,
f°11, registre de maître Alzieu, notaire à Bédarieux, 7 janvier 1714 :
Contrat
de mariage de Nicolas BRUN, maître faiseur de formes pour la facture du
papier, demeurant à Bédarieux depuis plusieurs années, fils de feu Noël
BRUN et de feue Claude BELIERE, du lieu d’Is-sur-Tille («
Issourtil »),
au diocèse de Langres, en Bourgogne, avec Marie GAUSSERAN, fille de feu
François GAUSSERAN et de feue Jeanne GÉLY, de Bédarieux.
Fournissement
de
la cire nécessaire à la Maison consulaire de Béziers (1633, 1680)
ADH, 2E 11/40,
ff.250-251, registre de maître Jean Guibal, notaire à Béziers, 30
décembre 1633 :
Les
consuls de Béziers
baillent à Jacques MASSEGUY, marchand grossier, de Béziers, le
fournissement de la cire blanche et jaune qui est nécessaire tant pour
les torches (du poids de 3 livres) et cierges que la ville accorde aux
consuls par le règlement, que cierges nécessaires pour la chapelle de
la Maison de ville et celle de la maladrerie du bout du pont, et autres
torches accordées aux magistrats dénommés au règlement, moyennant 15
sols 3 deniers par livre.
ADH,
2E 14/140,
ff.69-70, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 11 mars
1680 :
Contrat
de la fourniture de la cire nécessaire à la Maison consulaire de
Béziers, passé à Pierre TIFFY vieux, marchand droguiste de Béziers, à
raison de 18 sols la livre de cire rousse, et 22 sols la livre de cire
blanche.
Vente de chandelles (1642)
ADH, 2E 14/179,
ff.160-161, registre de maître Gabriel Angély, notaire à Béziers, 13 août 1642 :
Jacques TAILHAVY, marchand chandelier de Béziers, vend à Jean BERTHOMIEU,
marchand mangonnier de Béziers, la quantité de 20 quintaux de
chandelles de suif, bonnes et marchandes, à savoir 10 quintaux de six à
la livre, 5 quintaux de huit à la livre, et 5 quintaux de quatre à la
livre, au prix de 29 livres le quintal, soit 580 livres.
Société
entre des
marchands chandeliers (1686)
ADH, 2E 14/309,
ff.34-35, registre de maître Guillaume Trémouilhe, notaire à Béziers,
29
mai 1686 :
Fin
de société
entre Jean FAVIN, marchand chandelier de Béziers, et Jean MASSON, aussi
marchand chandelier.
Quelques marques de
menuisier (1599, 1639)
ADH, 2E 61/2, f°425r : Martial TARRASSON,
menuisier, de Craponne en Auvergne, le 17 septembre 1599 à
Montpellier |
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ADH, 2E 14/229, f°43 : Pierre DURAND, maître menuisier, de
Béziers, le 18 septembre 1639
|
 |
Chef
d'oeuvre de menuiserie (1646)
ADH, 2E 14/246,
f°22, registre de maître Raymond Martin, notaire à Béziers, 23 avril
1646 :
Sachant
que Guillaume
VIEU, menuisier, natif de Puisserguier, résidant à Béziers, s'est
présenté plusieurs fois pour être reçu à la maîtrise, et que par les
statuts de la confrérie il est porté par exprès qu'aucun compagnon ne
pourra être reçu à la maîtrise sans avoir préalablement fait un chef
d'oeuvre, les maîtres menuisiers de Béziers lui baillent à réaliser
dans huitaine, pour son chef d'oeuvre, un tabouret carré bien et dûment
fait, suivant les règles du métier ; Vieu prend pour parrain Jacques
NOUGUIER, maître menuisier, pour l'assister en la besogne, faire
visiter les maîtres, et les faire assembler pour vérifier.
Sciage
de bois (1641)
ADH, 2E 14/246,
ff.65-66, registre de maître Raymond Martin, notaire à Béziers, 24
février 1641 :
Jacques
MASSAL, Michel GUIRAUD, Pierre ROUMEGAS, maîtres menuisiers de Béziers,
baillent à prix-fait à Jean SATGIER, scieur, de Béziers, à scier tout
le bois noyer qu'ils ont acheté à la demoiselle de Vinte, qu'ils ont au
jardin appartenant à l'Abbé de Saint Jacques, moyennant 19 livres.
Métaux
:
fonderie, armurerie, coutellerie, chaudronnerie, ferrage, serrurerie
Apprentissage
avec un fondeur de métaux (Béziers, 1656)
ADH, 2E 97/195,
registre de maître Azemar, notaire à Béziers, 7 mai 1656 :
Contrat
d’apprentissage entre Barthélemy ROUCH et Jean COLLAVAIN, maître
fondeur de métaux, demeurant à Béziers ; est témoin Giambattista
LIONARDI, marchand de toiles cirées, habitant à Montpellier.
Contrat
de
mariage (1677) – famille Daniac,
fondeurs de cloche
ADH, 2E 11/76,
ff.153-157, registre de maître Antoine Bautugat, notaire à Béziers, 8 novembre 1667 :
Testament de Fulcrand DAIGNAC,
maître fondeur, habitant de Béziers, dans lequel il cite notamment son
fils François DAIGNAC, maître fondeur, sa fille Catherine DAIGNAGUE,
veuve de Georges GAULTIER, maître fondeur de la ville de Carcassonne,
et sa fille Marie DAIGNAGUE, femme de Jacques SOUIRIS.
ADH, 2E 11/99,
ff.245-246, registre de maître Jalabert, notaire à Béziers, 27 décembre
1677 :
Contrat
de mariage de Jean SOUIRIS, fondeur, fils de feu Jacques SOUIRIS et de
feue Marie de DANIAC, de Béziers, avec Marie de DARDÉ, fille d’Étienne
DARDÉ et de feue Catherine POUMAREDES, de Béziers, mariés il y a trois
ans.
Vente
d’une paire
de pistolets et d’une arquebuse (1650)
ADH,
2E 13/64,
f°173, registre de maître Antoine Barral, notaire à Béziers,
31 décembre
1650 :
Raymond
SAUNAL, maître arquebusier de Béziers, promet à Jacques ALLIA, écuyer,
du lieu de Murviel, de lui faire une paire de pistolets et une
arquebuse à fusil (prix : 100 livres). |
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Fabrication
de 50
carabines et 50 bandoulières pour l'armée de Catalogne (Béziers, 1653)
ADH,
2E 97/148,
ff.140-141, registre de maître Nicolas Moisset, notaire à
Béziers, 30
septembre 1653 :
Noble
François Thomas du BARTHE, seigneur de Cussy Saint Thomas, capitaine
des gardes de Monseigneur le Maréchal d’Hocquincourt, vice-roi et
capitaine-général des armées du Roi en pays de Catalogne, Roussillon,
et Cerdagne, baille à prix-fait à Claude PASSERON, maître fourbisseur,
et André LEDENAC, maître arquebusier, de Béziers, la fabrication de 50
carabines à canon de fer d’Espagne, de la longueur de 2 pieds et demi,
…, et 50 bandoulières de cuir, couvertes de velours vert à trois poils,
doublées de sarge isabelle, couvertes de deux galons d’or et d’argent,
avec deux passepoils, l’un isabelle et l’autre vert, avec un anneau
coulant doré et le crochet à ressort, le tout pour le prix de 1.200
livres ; est notamment témoin Jean d’HAUSSY, commissaire ordinaire des
guerres. |
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Outils
d’arquebusier (1664)
ADH,
2E 14/236,
ff.46-47, registre de maître Pierre Arman, notaire à Béziers,
7 avril
1664 :
Arrentement
d’outils du métier d’arquebusier par Françoise de MONTIEU, veuve de
Raymond SAUNAL, maître arquebusier de Béziers, à Jean DESFOURS, aussi
maître arquebusier de Béziers ; témoin : Étienne SAURET, maître
arquebusier.
Quelques
armuriers
ADH, 2E 13/86,
ff.509-510, registre de maître Étienne Boissy, notaire à Béziers, 2
juin
1672 :
Testament
de Galdric MILHON, maître armurier et serrurier, fils de feu François,
natif et habitant du lieu de Prades de Conflent dans la plaine du
Roussillon, soldat dans le régiment d’infanterie de Caraman, compagnie
de Poderose, se trouvant en marche logé à Béziers.
ADH,
2E 13/91,
ff.159-161, registre de maître Antoine Malbon, notaire à
Béziers, 23
août 1685 :
Transaction
entre Guillaume SALAMON, maître armurier, de Béziers, qui a résidé
depuis quelques années en la ville de Perpignan où il a été employé
pour le service du Roi à faire des armes servant à la guerre, et sa
femme Charlotte BLANC, à cause de la mésintelligence née entre eux
pendant son absence.
ADH,
2E 13/16,
f°210, registre de maître Fulcrand Amiel, notaire à Béziers,
16 août
1650 :
Antoine
REAL, compagnon arquebusier, natif de Saint Étienne en Forez, résidant
à Béziers, se reconnaît débiteur de la somme de 90 livres envers son
hôtesse ; sont témoins André LEDENAC, maître arquebusier de Béziers, et
Roch JACOB et Antoine REVOLLIER, marchands de Saint Étienne.
Outils
de
coutelier (1676)
ADH,
2E 13/33,
ff.192-193, registre de maître Fulcrand Amiel, notaire à
Béziers, 4 août
1676 :
Jean
GABELOTEAU, maître sellier de Béziers, mari de Thomasse FOURNIER, veuve
en secondes noces de Philippe DUCATEL, maître coutelier de Béziers,
vend à François JOUANNE (signe « Jouennes »), maître coutelier, natif
de Maintenon au diocèse de Chartres, en Beauce (« Beausse »), résidant
à Béziers, de la marchandise et outils servant à la vacation de
coutelier, pour le prix de 283 livres 5 sols 8 deniers. |
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Coutelier
de Thiers (1574)
ADH, 2E 62/17,
registre de maîte Pierre DeNemause, notaire à Montpellier, 22 février
1574 :
Contrat
de mariage (religion catholique) de Mathieu MOYNIER, natif de Thiers en
Auvergne, coutelier, fils de feu Laurent MOYNIER, coutelier, et de feue
Ma... ..., de ladite ville de Thiers, avec Marguerite SAUVIER.
Société
entre
deux fourbisseurs (Béziers, 1654)
ADH, 2E 14/247,
ff.52-53, registre de maître Raymond Martin, notaire à Béziers, 19
avril
1654 :
Société
entre
Claude PASSERON, marchand fourbisseur de Béziers, et Nicolas PIGNOLLET,
compagnon fourbisseur.
Inventaire
après
décès d’un chaudronnier (Montpellier, 1588)
ADH, 2E 56/---,
registre de maître Jean Portal, notaire à Montpellier, 2 juin 1588 :
Inventaire
des
biens meubles délaissés par Antoine AURISSE vieux, chaudronnier de
Montpellier, mort le 28 mai 1588.
Moulin martinet pour un
chaudronnier (1673)
ADH, 2E 14/137,
ff.225-226, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 10
juin 1673 :
Le
Marquis de Caylus
afferme à Grégoire DELCLERGUE, maître chaudronnier de Béziers, un
moulin martinet à cuivre sur le ruisseau d'Arles, au terroir de
Colombières, avec le jardin attenant et ses dépendances composées de
deux maisons à deux étages, pour la durée de 5 ans, moyennant 400
livres par an, et une bouteille cuivre du poids de 10 livres en
une seule fois.
Outils
de
forgeron et maréchal
ADH, 2E 7/1,
ff.297-298, registre de maître David Molinier, notaire à Bédarieux, 23
novembre 1611 :
Gaillard
de LAVIT, de Bédarieux, arrente à Marthe MORIER, veuve de
Jean GÉLY,
maréchal, de Bédarieux, une paire de soufflets, une enclume, deux
grands maillets, un « destoir », une tenaille, et un « boutaman », le
tour servant à une boutique de maréchal, ensemble une « pairolle » …
avec sa « guerlière » de fer, pesant en tout 11 livres, et un chalit en
noyer, pour la durée de 2 ans, moyennant 6 livres.
ADH, 2E 14/222,
f°75, registre de maître Antoine Trémouilhe, notaire à Béziers, 18
avril
1649 :
Remise
d’outils
de maréchal provenant de la boutique à forge d’un maréchal de Béziers.
ADH, 2E 72/189,
f°282, registre de maître Pierre Augier, notaire au Poujol,
29 août 1669 :
Description
de
l'outillage d'un maréchal à forge dans un contrat de louage de boutique.
ADH, 2E 11/98,
ff.121-122, registre de maître Jalabert, notaire à Béziers, 23 décembre
1674 :
Antoine
REINES, maître bourrelier, de Béziers, arrente à Guillaume RAINAUD,
maître maréchal à forge, de Boujan, des outils servant audit métier,
d’aujourd’hui jusqu’à la Saint Michel de 1675, moyennant la somme de 12
livres, et consistant en : un soufflet servant à la forge, avec son
canon ; un maillet, une traverse, un marteau à contrepeser le fer,
trois paires de tenailles servant au feu, un « esturquoize », un «
badaliol », un « cure fioc », une servante servant au feu, pesant le
tout (sans y comprendre le soufflet ni le canon) 68 livres.
Quelques
marques de maréchaux (1574, 1599)
ADH, 2E 62/18, f°1186r :
Laurent FABRE, maréchal, de Montpellier, le 30 septembre 1574 |
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ADH, 2E 55/23, f°361v : Pierre TOURREYRE, maître
maréchal de forge du Duc de Ventadour, étant ordinairement à sa suite,
habitant de Montpellier, le 22 mai 1599 |
 |
Outils
de
serrurier
ADH, 2E 95/1611,
registre de maître Pierre Planque, notaire à Montpellier, 26 juin 1609 :
Vente
d'outils de
serrurier.
ADH, 2E 7/1,
ff.296-297, registre de maître David Molinier, notaire à Bédarieux, 23
novembre 1611 :
Gaillard
de LAVIT, de Bédarieux, vend à Pierre CAVAILHÉ, serrurier, de
Bédarieux, une paire de soufflets et une enclume, servant à son métier
de serrurier, pour le prix de 30 livres.
ADH, 2E 14/115,
ff.296-297, registre de maître Hérail, notaire à Béziers, 15 septembre 1626 :
Jacques
RECOLIN, maître serrurier, habitant de Saint Jean-del-Bruel au diocèse
de Vabre, vend à Pierre CABRES, maître serrurier de Béziers, la
quantité de 13 douzaines de serrures, à savoir 12 douzaines de serrures
embouties avec clé, ferroul (verrou ?), et anelle, et une
douzaine de serrures de coffre à tour et demi, avec clé, baude,
clous, ribe, et escaire, pour le prix, les serrures de de coffre, de 2
livres 10 sols chacune, et les autres de 12 sols chacune, qu'il promet
de porter à ses dépens dans le logis du Verger qui est hors les murs de
Béziers.
Chefs
d’œuvre de
serrurerie
ADH, 2E 14/204,
f°832, registre de maître Jean Delasubertaries, notaire à Béziers, 6
novembre 1644 :
Chef
d'œuvre
baillé par les maîtres serruriers de Béziers à François DELETTRE,
aspirant à la maîtrise.
ADH, 2E 97/61,
f°206, registre de maître Jean Vaissière, notaire à Béziers, 20 octobre
1647 :
Les
maîtres serruriers de
Béziers baillent à faire son chef d'œuvre à André BENAUD, compagnon
serrurier, aspirant à la maîtrise.
ADH, 2E 11/75,
ff.293-294, registre de maître Antoine Bautugat, notaire à Béziers, 24
octobre 1666 :
Chef
d'œuvre
baillé par les maîtres serruriers de Béziers à Antoine NAIRET,
compagnon serrurier.
ADH,
2E 10/26,
f°201, registre de maître Guillaume Bourguès, notaire à
Béziers, 6
septembre 1676 :
Chef
d'œuvre baillé par les maîtres serruriers de Béziers à Pierre ALBERT,
compagnon serrurier de Béziers, natif et apprenti de ladite ville, pour
parvenir à la maîtrise.
ADH, 2E 14/304,
ff.404-405, registre de maître Jean Mestre, notaire à Béziers, 22
janvier 1688 :
Chef
d'œuvre
baillé par les maîtres serruriers de Béziers à Michel COUTEL, pour être
agrégé à leur corps.
ADH,
2E 68/75,
ff.14-15, registre de maître Étienne Langlois, notaire à Pézenas, 12
juillet 1688 :
Chef
d'œuvre
baillé par les maîtres serruriers de Pézenas à Jacques GLEIZES,
compagnon serrurier de Pézenas, fils de maître : une serrure de coffre
à deux fermetures, polie tant au dedans qu'au dehors, avec sa clé
forcée en tire-point simple portant son canon.
ADH,
2E 37/49,
f°121, registre de maître Jean-Pierre Souquet, notaire à Pézenas, 4
décembre 1695 :
Délibération
des maîtres serruriers de Pézenas, aux termes de laquelle Jean-Paul
CABERLAC, compagnon serrurier de Pézenas, sera reçu à la maîtrise à la
charge de satisfaire au chef d'oeuvre qu'ils lui ordonnent, qui est une
serrure à trois fermatures, une broche ronde avec son canon, polie
dedans et dehors, et la garniture que bon lui semblera, avec la clé
requise et convenable à ladite serrure, à présenter dans les six mois.
Réception
comme maître d'un serrurier qui a servi dans la milice (1689)
ADH, 2E 68/75,
ff.76-77, registre de maître Étienne Langlois, notaire à Pézenas, 2
octobre 1689 :
Les
maîtres serruriers de
Pézenas, en conséquence de la déclaration du Roi portant que tout
compagnon, de quel métier qui soit, qui ira servir le Roi dans les
milices du pays de Languedoc, devra être reçu par les maîtres sans
qu'il lui en coûte rien, reçoivent Alexandre LANGLOIS, soldat dans la
compagnie du Sieur D'Arvey que la ville a faite, compagnon serrurier,
dans leur corps.
Quelques
marques de serruriers (1603, 1613, 1639)
ADH, 2E 2/56, f°212r : Jean THONNY, maître
serrurier d'Agde, le 11 septembre 1603 |
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ADH, 2E 1/21, f°60r : Jean CAUVET, maître
serrurier d'Agde, le 6 février 1613 |
 |
ADH, 2E 11/14, f°617v
: Pierre
ROUBERT, maître serrurier de Béziers, le 9 octobre 1639 |
 |
Textile
et cuir :
habillement, passementerie, broderie, tissage, teinturerie,
cordonnerie, tannerie, sellerie, gainerie
Accord
entre les maîtres tailleurs de Béziers et un compagnon qui offre
d’assurer la fonction de mandataire pour être reçu maître par la suite
(1664)
ADH, 2E 13/82,
ff.393-394, registre de maître Étienne Boissy, notaire à Béziers, 5 mai
1664 :
Les
prévôts de la chapelle Sainte Lucie des maîtres tailleurs de Béziers
promettent à Jean CASSIN, compagnon tailleur, natif de Béziers, de le
recevoir pour maître tailleur dans quatre ans, avec faculté de tenir
boutique ouverte et se trouver et opiner à toutes leurs assemblées,
sans être obligé de faire aucun chef d’œuvre ni exposer aucun frais (si
ce n’est le droit de chapelle, se montant à 10 livres), en échange de
quoi Cassin promet de servir le corps dudit métier pendant ces quatre
années en la fonction de mandataire, avec faculté de tenir boutique
ouverte et travailler en qualité de compagnon pendant ce temps.
Société
entre
deux tailleurs d’habits (Béziers, 1686)
ADH, 2E 14/309,
ff.6-7, registre de maître Guillaume Trémouilhe, notaire à Béziers, 21
janvier 1686 :
Société
entre
Jean LEBRE, maître tailleur d’habits de Béziers, et François GONNET,
aussi maître tailleur de Béziers.
Dette
pour la
valeur de deux habits (1673)
ADH,
2E 13/87,
f°39, registre de maître Étienne Boissy, notaire à Béziers,
12
mars 1673
:
François
DE LAUR, avocat en Parlement, habitant à Béziers, confesse
devoir à
Claude PASSEMART, maître tailleur d’habits, de la ville de Paris,
absent, représenté par son frère Jacques PASSEMART, marchand, de la
ville de Villefort en Languedoc, au diocèse d’Uzès, son frère, la somme
de 210 livres, à savoir 168 livres pour la valeur de deux habits, et 42
livres pour les dépens exposés pour l’obtention d’un jugement contre
ledit Laur.
Statuts
des chapeliers de Lodève (1623)
ADH, 2E 39/533,
ff.78-79, registre de maître Jean Ménard, notaire à Lodève, 25 juillet
1623 :
Les
maîtres chapeliers de
Lodève ratifient leurs statuts.
Arrentements
de
nom de maître tailleur
ADH, 2E 56/399,
f°358, registre de maître Jean Amyer, notaire à
Montpellier, 14 avril 1657 :
Pierre
CANCE, maître tailleur de Montpellier, arrente à Louis PILLIER,
compagnon tailleur, habitant à Montpellier, son nom de maître tailleur
avec pouvoir de travailler et tenir boutique ouverte sous son nom.
ADH, 2E 58/64,
registre de maître Jean Bompar, notaire à Montpellier, 1er juin 1662 :
Catherine
COUDERC, veuve d'Abraham LOGE, maître tailleur juré de Montpellier,
arrente son nom de veuve à Blaise TROUSSELLIER, compagnon tailleur de
Montpellier, pour travailler de son métier sous son nom.
Quelques
marques de tailleurs (1599, 1600)
ADH, 2E 2/54, f°80r : Simon ALLAUX, maître
couturier d'Agde, le 30 mars 1599 |
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ADH, 2E 61/3, f°31r : Raymond BAUDOUIN,
couturier de Saint Geniès-le-Bas, le 15 janvier 1600 |
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Société
pour
travailler à la broderie et au drapement de toiles pour les femmes
(1652)
ADH, 2E 56/349,
f°308, registre de maître Jacques Amyer, notaire à
Montpellier, 8 janvier 1652 :
Société
pour travailler tant à la broderie qu'au drapement de toiles pour les
femmes passée entre Jacques DHEU, natif de Lyon, marchand, résidant à
présent à Montpellier, et Toussaint de LARUE, natif de Douai au pays
d'Artois, marchand, résidant à présent à Montpellier.
Apprentissage
d’une fille chez un passementier (1587)
ADH, 2E 56/43,
registre de maître Jean Portal, notaire à Montpellier, 19 octobre 1587 :
Une
fille est
mise en apprentissage avec un passementier.
Métiers
de tisserand
ADH, 2E 62/9,
registre de maître Théodore Degan, notaire à Montpellier, 25 septembre
1588 :
Arrentement
de métiers de tisserand à faire toile, concernant Pierre DE TERMES,
tisserand, de la ville de Marseille, demeurant à présent à Montpellier.
ADH, 2E 7/124,
ff.433-434, registre de maître Jean Basset, notaire à
Bédarieux, 8
octobre 1645 :
Jacques
SABATIER, de Bédarieux, vend à Jean DEBRUS, marchand, de
Bédarieux, un
métier de tisserand (avec description précise), pour le prix de 75
livres. |
 |
ADH, 2E 7/126,
ff.7-8, registre de maître Jean Basset, notaire à Bédarieux, 16 janvier
1648 :
Jeanne
SARRUDE, veuve de Bernard B…, tisserand, de Bédarieux, vend à Jacques
ROUGIER, tisserand, de Bédarieux, un métier de tisserand, consistant au
bois seulement, et un tour ca…., pour le prix de 24 livres.
ADH, 2E 58/54, ff.596-597, registre de maître Jean Bompar, notaire à Montpellier, 11 novembre 1652 :
Guillaume
FOULQUIER, tisserand de toiles de Montpellier, vend à Barthélemy
COUDERC, aussi tisserand de toiles de Montpellier, deux métiers de
tisserand de toiles, avec 9 peignes, 4 paires de templous, ourdissous,
caissettes, un tour, chaise, marche, une lampe, deux cadaisses, et
généralement toutes les dépendances desdits deux métiers, moyennant le
prix de 50 livres.
ADH, 2E 58/55, ff.588-589, registre de maître Jean Bompar, notaire à Montpellier, 6 novembre 1653 :
Jacques
MEGE, jardinier, de Montpellier, vend à François MOULIN, maître
tisserand de couvertes de Montpellier, un métier de tisserand de
couvertes complet, sauf et excepté les « romannes » d’icelui, moyennant
la somme de 70 livres 10 sols.
ADH, 2E 7/131,
1659-f°126, registre de maître Jean Basset, notaire à Bédarieux, 4
septembre 1659 :
Pierre
GUY, marchand de Bédarieux, vend à Guillaume CALAS, maître tisserand de
Bédarieux, un « tellier » de tisserand à faire draps avec deux penches,
l’un 24 ains, l’autre 22 ains, précédemment arrenté audit Calas, pour
le prix de 48 livres.
Vente de laine de Béziers
(1663)
ADH, 2E 14/133,
ff.417-418, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 11
juin 1663 :
Charles LAVIT, bourgeois, et Jean et Charles BASSET,
marchands en compagnie, de Béziers, vendent à Jean et Étienne ROUSSEL,
marchands, père et fils, de Saint Chinian, 120 quintaux de laine lavée,
de la ville de Béziers et environs, belle et marchande, laquelle laine
les vendeurs feront apporter à leurs frais à Saint Chinian, en surge,
laquelle laine lesdits Roussel recevront en surge pour la faire laver
comme bon leur semblera, et sécher de la même façon, et après être
séchée et bien apprêtée, la laine sera pesée par lesdits Lavit, Basset,
et Roussel, sur le lieu où elle aura séchée, au prix de 69 livres le
quintal. Il est par ailleurs convenu que les acheteurs devront nourrir
à leurs dépens un homme que les vendeurs tiendront audit lieu pendant
le temps du lavage. L'acte précise que lesdits Roussel font cet achat
pour le compte de Jean Baptiste BERTE, banquier à Lyon.
Vente d'une presse et d'outils de tondeur de draps (Béziers, 1643)
ADH, 2E 14/180,
ff.447-448, registre de maître Gabriel Angély, notaire à Béziers, 26 décembre 1643 :
Jean LAUDUN, de Béziers, vend à Jean DANIRAN, maître pareur de draps, de Béziers :
- une presse pour presser les draps, consistant en 6 pièces, 8 bandes
de fer et 4 matras fer servant à bander la presse, un tour avec sa corde
- 4 paires de forces à tondre les draps
- 6 tabliers de bois servant à presser les draps et autres marchandises
- 2 grandes tables appelées « couissins »
- une paire de bancs servant à tondre les draps
- une grande malle avec sa manille de fer servant pour amollir les forces
pour le prix de 150 livres. |
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Vente de draps de Béziers
(1665)
ADH, 2E 14/134,
ff.112-113, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 15
juillet 1665 :
Pierre CORNIER,
marchand de Bédarieux, ayant ci-devant retiré de Charles LAVIT,
bourgeois de Béziers, son oncle, diverses et grandes quantités de
pièces de drap et autres marchandises pour les aller vendre et débiter
en Normandie, Bretagne, et autres provinces de France, déclare avoir
fait le tout aux profits et risques dudit Lavit, auquel toutes les
sommes contenues aux promesses, lettres de change, billets de garde, et
autrement, appartiennent.
Statuts
des marchands fabricants de la manufacture de draps de Bédarieux (1744)
ADH, 2E 8/31, pp.1124-1134,
registre de maître Mathieu Fabregat, notaire à Bédarieux, 26 avril 1744
:
Statuts
ou délibération des marchands fabricants de draps de Bédarieux, en
complément du règlement du Roi de 1669 : gardes jurés, réception des
maîtres, apprentis, ... L'acte, qui commence par un rappel de
l'historique de la manufacture, est signé par 21 marchands,
principalement de la famille Fabregat (six Fabregat, et
trois gendres de cette famille). |
 |
Vente
d'un retorsoir (Bédarieux, 1742)
ADH, 2E 8/31,
pp.64-68, registre de maître Mathieu Fabregat, notaire à Bédarieux, 28
février 1742 :
Joseph
POYER, retorseur, de Bédarieux, vend à Louis DELMAS, aussi retorseur,
de Bédarieux, le retorsoir qu'il a actuellement dans sa maison,
ensemble les outils et autres choses qui en dépendent, comme broches de
fer, «
pües », « carrelles », « tours bobinadous », lanternes, « ourdidou », et banc servant à
ourdir, pour le prix de 120 livres.
Société
entre
deux teinturiers (Béziers, 1685)
ADH, 2E 10/35,
f°3, registre de maître Thomas Bourguès, notaire à Béziers, 1er janvier
1685 :
Société
entre
Pierre PAGÈS, teinturier, de Béziers, et Pierre SEMIN, teinturier, des
faubourgs de la ville.
Transaction
entre
les cordonniers et savetiers de Montpellier (1606)
ADH, 2E 56/219,
registre de maître Samuel Vidal, notaire à Montpellier, 28 mars 1606 :
Transaction
entre
les maîtres cordonniers et les maîtres savetiers de Montpellier (avec
deux pages de signatures).
Vente
de 120 paires de souliers (1649)
ADH, 2E
69/41, registre de maître Laurent Maurin, notaire à Pézenas,
20 juillet 1649 :
Pierre VIGUIER,
maître cordonnier de Pézenas, donne quittance pour la vente de 120
paires de souliers prises de sa boutique, au prix de 38 sols la paire.
Fabrication
de 200 paires de souliers à trois semelles (1656)
ADH, 2E 14/131,
f°453, registre de maître Michél Hérail, notaire à Béziers, 2 février
1656 :
Jean
RICARD, maître
tailleur de Narbonne, baille à Pierre CAUZAC et François CAMBON,
maîtres cordonniers de Béziers, à lui faire et faire faire la quantité
de 200 paires de « souliers de bailhe », à trois semelles, de bonne et
belle marchandise, de 10 jusqu'à 13 points (cinquante de chaque point),
moyennant le prix de 450 livres, à raison de 45 sols la paire.
Vente
d’outils et
marchandises de cordonnerie (1667)
ADH, 2E 11/76,
ff.27-28, registre de maître Antoine Bautugat, notaire à
Béziers, 24
août 1667 :
Jean
MENRY, maître cordonnier de Béziers, vend à Pierre MALCAZAL, maître
cordonnier de Béziers, des outils et marchandises servant au métier de
cordonnier (avec description précise), pour le prix de 65 livres 12
sols. |
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Vente
de peaux (boeufs, vaches, génisses) pour un tanneur (1641)
ADH, 2E 14/246,
ff.81-82, registre de maître Raymond Martin, notaire à Béziers, 15
avril 1641 :
Pierre
GAUFFRE, fermier de la boucherie de Vias, vend à Fulcrand SEMIN,
tanneur, de Béziers, tous les cuirs de boeufs, vaches, et génisses,
qu'il a égorgés ou égorgera, depuis Pâques jusqu'au dernier jour de
Carnaval, à savoir :
- le cuir de boeuf, pesant au moins 4 quintaux, au prix de 10 livres 5
sols la pièce
- le cuir de vache, pesant au moins 3 quintaux, au prix de 7 livres 10
sols la pièce
- pour le cuir de génisse, à raison de 3 de génisses pour 2 de vaches
Vente
de peaux (moutons, brebis) pour un tanneur (1641)
ADH, 2E 14/246,
f°134, registre de maître Raymond Martin, notaire à Béziers, 12
septembre 1641 :
Jean
VIET, boucher de
Salèlles, vend à Jean FONTVIEILLE, tanneur, de Béziers, toutes les
peaux de moutons, fines et « rabates », et de brebis, qui
s'égorgeront à Salèlles jusqu'au dernier jour de Carnaval :
- la douzaine de peaux de mouton fines, bonnes, et de recette, au prix
de 10 livres
- la douzaine de peaux «
rabates » et des brebis, à
raison de 3 pour 2 de fines, au même prix de 10 livres
Transport de peaux de moutons (1643)
ADH, 2E 11/55, f°267, registre de maître Raymond Thomas, notaire à Béziers, 13 août 1643 :
Paul
MICHEL, marchand d'A..., et David CHARLES, marchand de Sommières,
baillent à voiture à André LONDIET, patron, de Marseillan, pour
accoster toutes les peaux de mouton de la boucherie de Béziers, à
savoir la part de Michel au port de Pérols, et celle de Charles à celui
de Lunel, moyennant 3 livres 10 sols pour chaque charge.
Quelques
marques de selliers (1599, 1602)
ADH, 2E 55/23, f°262r : Jean HENRY, maître
sellier de Montpellier, le 14 avril 1599 |
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ADH, 2E 57/22, f°630r : Bertrand TOURNEZY,
sellier, de Montpellier, le 30 octobre 1602 |
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Gainier parisien à
Montpellier (1666)
Archives municipales de
Montpellier, BB 155, ff.213-214, registre de maître Étienne Marye,
notaire à Montpellier, 28 novembre 1666 :
Contrat
de mariage de Guillaume LAISNÉ, marchand gainier et coffretier,
habitant de Montpellier, natif de la ville de Paris, fils de feu
Jacques LAISNÉ, marchand de vin, et de feue Geneviève ROBIN, de la
ville de Paris, avec Antoinette COURBESSAS, fille de feu Antoine
COURBESSAS et de feue Antoinette BOYER, de Montpellier.
Quelques
artisans
venus en Languedoc
Futainiers
de
Chambéry
ADH, 2E 55/16,
registre de maître Devaulx, notaire à Montpellier, 7 octobre 1585 :
Contrat
de mariage (religion réformée) de Jean BAUSSAN, résidant à Montpellier
depuis un an, travaillant du métier de futainier («
fustanier »), fils
de feu Thomas BAUSSAN, du lieu de « Boges », près de Chambéry, en
Savoie, avec Jacquette TEYSSIER, originaire du lieu de Durfort au
diocèse de Nîmes ; est témoin Pietro CROLETTO, maître futainier («
fustanier »), de Chieri (« Quyers »)
en Piémont
ADH, 2E 55/16,
registre de maître Devaulx, notaire à Montpellier, 20 octobre 1585 :
Contrat
de mariage (religion réformée) d'Amy BOIGNET, natif de la ville de
Chambéry en Savoie, futainier (« fustanier »),
résidant à présent à
Montpellier, fils de feu Georges BOIGNET, de ladite ville de Chambéry,
avec Fulcrande ROSSET, originaire du Vigan.
ADH, 2E 56/---,
registre de maître Jean Portal, notaire à Montpellier, 6 avril 1588 :
Contrat
de mariage de Jean GEORGES, natif de la ville de Chambéry en Savoie,
maître futainier (« fustanier »), fils de
Charles GEORGES et de
Claudette G..BORET, de la ville de Chambéry, avec Alaissette GERVAIS,
veuve de Jacques DUFOUR, natif de Beauvais en Picardie, tailleur de
limes, fille de Bernard GERVAIS et de Jacquette MARZE, du lieu de Saint
Pierre-de-Lasalle au diocèse de Nîmes.
ADH, 2E 56/90,
registre de maître Pierre Roussel, notaire à Montpellier, 12 mars 1589 :
Contrat
de mariage de Pierre VILHERMES, natif de Chambéry en Savoie, maître
futainier (« fustanier »), demeurant à
présent à Montpellier, avec
Louise TRIANSE ou TRIAR.
ADH, 2E 56/90,
registre de maître Pierre Roussel, notaire à Montpellier, 12 novembre
1589 :
Contrat
de mariage (religion réformée) de Claude GEORGES, futainier («
fustanier »), résidant à présent à Montpellier, fils de
feu Jean
GEORGES et de Bernarde ROCHELLE, de Chambéry en Savoie, avec Esther
COURES, de Montpellier.
ADH, 2E 57/15,
registre de maître Antoine Comte, notaire à Montpellier, 15 août 1591 :
Contrat
de mariage de Nicolas BOLA, futainier (« fustanier »),
habitant à
présent à Montpellier, fils de feu Jean BOLA et de feue Benoîte BOUET,
de la ville de Chambéry en Savoie, avec Catherine BRUN.
ADH, 2E 62/29,
registre de maître Pierre Fesquet, notaire à Montpellier, 1er octobre
1595 :
Contrat
de mariage (religion réformée) de François DUSYMETTIERE, natif de «
Dinjoux » en Savoie, futainier (« fustanier »),
émancipé par acte reçu
par maître Benoît Daignac, notaire dudit Dinjoux, fils de Nicolas
DUSYMETTIERE et de Didière MARENC, dudit Dinjou(x), avec Marie
VALLETTE, de Montpellier.
ADH, 2E 60/---,
registre de maître Pierre Gardel, notaire à Montpellier, 13 janvier
1602
:
Contrat
de mariage de Pierre MEIGNARD, natif de la Motte près de Chambéry, en
Savoie, futainier (« fustanier »), résidant
à Montpellier, avec Jeanne
CAZALEDE.
ADH, 2E 55/44,
registre de maître Isaac Durant, notaire à Montpellier, 4 août 1614 :
Acte
de Baptiste MARJOLLET, natif de la ville de Chambéry en Savoie, maître
futainier (« fustanier »), résidant à
Montpellier depuis 7 ou 8 mois,
marié à Suzanne GENOYER, fille de Jean GENOYER et de Gillette BAJOLLE,
de la ville d'Alès au diocèse de Nîmes.
Penchiniers
de la
région de Foix
ADH, 2E 56/230,
registre de maître Vidal, notaire à Montpellier, 29 octobre 1617 :
Contrat
de mariage de Gédéon LACOUME, faiseur de peignes, demeurant à
Montpellier, fils de feu Christol LACOUME et de Françoise ROSAND, du
lieu de Bélesta (« Balista ») au diocèse de
Mirepoix, avec Suzanne
ANDRÉ.
ADH, 2E 56/234,
registre de maître Vidal, notaire à Montpellier, 24 février 1621 :
Moïse
BILLOTTE, faiseur de peignes, de Bélesta, est témoin au testament de
Jacques BOURGAU, natif de la ville de Pamiers au comté de Foix,
demeurant à Montpellier pour compagnon passementier.
ADH, 2E 56/297,
registre de maître Estanove, notaire à Montpellier, 16 juin 1626 :
Contrat
de mariage de Moïse BILLOTTE, maître faiseur de peignes, fils de feu
Jean BILLOTTE et de feue Jeanne GILIEIRE, du lieu de Bélesta au diocèse
de Mirepoix, avec Jeanne MARTIN, originaire de Sauve.
ADH,
2E 13/63,
registre de maître Antoine Barral, notaire à Béziers, 21 décembre 1643 :
Contrat
de mariage de Guillaume ROUGER, compagnon peigneur, natif de Bélesta («
Balesta ») au diocèse de
Mirepoix,
fils d'Isaac ROUGER et de Naudette GENDRONNE, dudit Bélesta, avec Anne
ARMENTIERE, fille de feu Jean ARMENTIER et de feue Jeanne FO---, du
lieu de Mèze.
ADH, 2E 14/246, ff.261-262,
registre de maître Raymond Martin, notaire à Béziers, 15 mai 1643 :
Bertrand
OUVRADOU, natif
de Bélesta, compagnon faiseur de peignes, se loue pour compagnon dudit
métier avec François MILHOU, maître du métier, jusqu'à la fin du mois
d'août prochain, moyennant 21 livres que Milhou lui paiera.
ADH, 2E 11/56,
ff.313-314, registre de maître Raymond Thomas, notaire à Béziers, 5
mars 1647 :
Contrat
de mariage de Sébastien OUVRADOU, compagnon peigneur, de Bélesta au
diocèse de Mirepoix, fils de Daniel OUVRADOU, maître peigneur, et de
Peyronne BONNETTE, de Bélesta, avec Étienne LANGLADE, fille de feu
Jacques LANGLADE et d'Isabeau MAZE, de Béziers, en présence de Pierre
OUVRADOU, compagnon peigneur, son frère germain, Étienne MAS,
laboureur, de Sauvian, oncle maternel de la future, Gratien SOLIGNAC,
maître blancher de Béziers, parâtre de la future ; sont témoins :
Antoine FOUET, maître peigneur de Béziers, François MILHOU, maître
peigneur de Béziers, et Pierre FAUR, compagnon peigneur de Bélesta.
ADH, 2E 55/114,
f°495, registre de maître Pierre Marsal, notaire à Montpellier,
16 juillet 1657 :
Contrat
de mariage de Jean DUTIL, compagnon penchinier,
habitant à Montpellier depuis 9 ans qu'il y travaille de ce métier,
fils de feu Raymond DUTIL et de Jeanne MIROUZE, de Tarascon, au diocèse
de Pamiers, au comté de Foix, avec Antoinette BARTHAS, native de
Montpellier.