ADH, 2E 11/41, f°122, 29 novembre 1642, registre de Me Jean Guibal, notaire à Béziers
Contact Francis De Stordeur

Actes relevés aux Archives Départementales de l'Hérault

outillage, artisanat, commerce


Alimentation : boulangerie, pâtisserie, fruits, boucherie, charcuterie, poissonnerie, fromage, vin

Outils de boulanger (Montpellier, 1597)

ADH, 2E 56/---, registre de maître François Vesson (ou Besson), notaire à Montpellier, 4 mars 1597 :
Vente d'outils de boulanger.

Fournissement du pain pour les pauvres de Béziers et Montpellier (XVIIe siècle)

Cf. la page dédiée aux hôpitaux

Faculté de construire un four à cuire le pain (Bédarieux, 1736)

ADH, 2E 8/26, registre de maître Jean Alzieu, notaire à Bédarieux, 30 mars 1736 :
Le Chapitre de l’abbaye de Villemagne concède à Louis BETOUS, maître boulanger de Bédarieux, la permission et faculté de construire et faire bâtir un four à cuire pain dans la maison qu’il possède à Bédarieux, à la rue Droite traversant la rue de Ratier, et dans ledit four cuire pain bis, blanc, gâteaux, pâtés, « tourtiliades », et autres choses permises, soit pour l’usage de sa famille, soit pour débiter et vendre, sans payer aucun droit de fournage, moyennant le droit d’entrée de 49 livres 10 sols et la censive annuelle d’un boisseau de froment payable à chaque Saint Nazaire ; il est convenu que Betous ne pourra permettre à d’autres habitants de venir cuire dans son four, à peine d’être déchu de cette faculté.

Arrentement du four d'un particulier (1644)

ADH, 2E13/63, ff.48-49, registre de maître Antoine Barral, notaire à Béziers, 24 août 1644 :
David BONNAVILLE, maître boulanger de Béziers, arrente à Jean BOUYER, maître boulanger, un sien four, avec la maison dans laquelle il est et membre en dépendant, assis à Béziers, au bourg de Nissan, pour la durée d'un an, moyennant la somme de 90 livres ; Bonnaville lui baille également un moulin pour passer farine, pour s'en servir, étant gâté et ruiné de la toile, que Bouyer fera garnir de toile « rousselle » s'il veut s'en servir.

Arrentement du four des quatre piliers de Béziers (1651)

ADH, G 153, ff.73-75, registre de maître Fulcrand Amiel, notaire du Chapitre cathédral de Béziers en l'absence du secrétaire, 31 mars 1651 :
Le Chapitre Saint Nazaire de Béziers afferme à David BONNAVILLE, maître boulanger de Béziers, le four dit des quatre piliers appartenant au Chapitre, assis à Béziers, au bourg Saint Louis, confrontant le cimetière Saint Félix (rue au milieu), pour la durée de trois ans, moyennant 100 livres par an, étant convenu que :
- sans diminution du prix, le rentier sera tenu de cuire tout le pain qui sera nécessaire pour les enfants de choeur de la cathédrale et le maître de musique, serviteurs, et servants, ensemble le pain de la caritas, et tout autre pain nécessaire pour faire vendanges, récolte du blé, et autres affaires du Chapitre
- le rentier devra également passer la farine, pétrir, et porter le pain cuit dans la maîtrise, comme est d'ancienne coutume, sans prétendre aucun salaire ni cuisande
- le rentier sera tenu de cuire trois bouges de pain la semaine, bien aprêté et cuit, pour les enfants de choeur.

Arrentement des fours baniers de Cazouls (1653)

ADH, 2E 14/131, ff.35-36, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 21 avril 1653 :
Arrentement des fours baniers à cuire pain de Cazouls, appartenant à l'Évêque de Béziers, pour la durée de 3 ans, moyennant la rente annuelle de 720 livres.

Arrentement du four banal de Montady (1685)

ADH, 2E 10/35, f°25, registre de maître Thomas Bourguès, notaire à Béziers, 28 janvier 1685 :
Les consuls de Montady arrente à Antoine BAUGUIL, résidant à Montady, le four banal du lieu, pour une année, moyennant la rente de 11 livres pour cette année, lequel four le rentier s’oblige de chauffer toutes les fois que les habitants de Montady voudront cuire leur pain, en lui fournissant le bois nécessaire pour le chauffage, le rentier n’étant obligé qu’au chauffage tant seulement et à la fourniture des outils du four, et à cet effet il lui appartiendra le droit de cuisande, qui est un pain par table comme il est de coutume.

Afferme du four banier de Boussagues (1738)

ADH, 2E 8/28, registre de maître Jean Alzieu, notaire à Bédarieux, 15 novembre 1738 :
Pierre INGUIMBERT, prêtre, archiprêtre de Boussagues, afferme à Barthélemy VIDAL et Michel GINIEYS, beau-père et beau-fils, de Boussagues, le four banier de Boussagues et membre attenant, dépendant de son bénéfice, pour la durée de 9 ans, moyennant la rente, chaque semaine, de 8 pains blancs touzelle, pesant 7 quarts chacun, portables dans sa maison à la fin de chaque semaine ; en outre, les fermiers seront tenus de faire gratis le pain dont il aura besoin pour sa maison, de lui prêter la clé du four pour y aller faire cuire ce dont il aura besoin, de lui fournir quelque peu de braise chaque semaine, et de temps en temps quelques fagots pour allumer le feu.

Afferme du four de Ceyras (1747)

ADH, 2E 23/109, ff.212-214, registre de maître André Teissier, notaire à Ceyras, 1er janvier 1747 :
Les consuls de Ceyras afferment à Pierre CHABAUD, de Ceyras, le four de Ceyras, pour la durée d'un an, moyennant la rente de 61 livres, et sous les clauses suivantes :
- le ou les fourniers seront nommés par les consuls, et ils seront tenus de bien cuire et apprêter le pain qui se cuira au four ; s'ils viennent à la gâter, ils seront renus de les payer
- le fermier prendra de cent pains un, des personnes qui cuiront du pain pour vendre, quel jour de la semaine que ce soit, et le fermier baillera au fournier qui cuira le pain la sixième partie de ce qu'il lèvera
- le fermier ne pourra rien prendre ni exiger des personnes qui cuiront pour leur usage, quel jour de la semaine que ce soit
- la pâte que les femmes donneront au fournier sera mise ensemble avec celle que le fermier lèvera, et le fermier baillera la sixième partie de l'entière pâte au fournir
- la clé du four sera remise les jeudi, vendredi, et samedi, au semainier qui fournira le bois
- les personnes qui cuiront les autres jours que les vendredi et samedi seront tenues de fournir le bois
- si les personnes qui cuisent du pain pour vendre ne paient pas le droit, il sera permis au fermier de faire payer les pain et pâte, et de prendre de cent livres une
- le fermier sera tenu d'entretenir la porte et le couvert du devant du four, conformément à l'ancien usage, et la communauté de Ceyras le restant

Cuisande du pain de Saint Jean-de-Védas (1778)

ADH, 2E 59/83, ff.234-235, registre de maître Michel François Aurès, notaire à Montpellier, 1er janvier 1778 :
Les consuls de Saint Jean-de-Védas baillent à Jean VALETTE, de Fabrègues, et Antoine SERANNE, fournier, de Saint Jean-de-Védas, la cuisande du pain des habitants de Saint Jean au four commun du lieu, pour une année, étant convenu que Valette et Seranne seront tenus :
- de fournir tout le bois nécessaire pour la cuisande du pain
- de mettre un fournier qui soit au gré des habitants, ensemble un porte-table qui sera tenu de venir prendre le pain cru des habitants dans leurs maisons, et de le rapporter dans la maison de chaque particulier lorsqu’il sera cuit
- de cuire deux jours de chaque semaine, le mercredi et le samedi
- de fournir une mandarelle qui soit au gré des consuls, laquelle ne pourra mander que pour trois setiers que le four commun contient
- de faire droit de cuisande moyennant 3 sols 6 deniers par setier
- de laisser faire aux particuliers, avant le fournier, des gâteaux, ainsi qu’il est d’usage à Saint Jean

Construction d’un four de pâtissier (Béziers, 1641)

ADH, 2E 14/204, f°107, registre de maître Jean Delasubertaries, notaire à Béziers, 28 août 1641 :
Prix-fait à faire un four passé par Jean LEGIER, maître pâtissier de Béziers, à Louis CAMPESTRE, maître maçon de Portiragnes (« Pourcairaignes »).

Construction d’un four (Béziers, 1649)

ADH, 2E 13/63, ff.34-35, registre de maître Antoine Barral, notaire à Béziers, 15 juillet 1649 :
Barthélemy BESSIÈRE, maître tailleur de Béziers, baille à prix-fait à Pierre CALVET, maître maçon de Béziers, à faire et édifier un four de 9 pans de diamètre dans la maison qu'il possède à Béziers, au bourg de la Fustarié, et faire la voûte de la boutique du four et placer le degré au lieu le plus commode, faire tous les refondements nécessaires des quatre murailles si besoin, et autres travaux, pour le prix de 150 livres.

Réparations au four banier de Boujan (1648)

ADH, 2E 97/176, ff.5-6, registre de maître Philippe Reboul, notaire à Béziers, 22 juillet 1648 :
Jean CHAMBERT, maître maçon de Portiragnes, s'oblige envers la communauté de Boujan à faire le travail ci-après au four banier dudit Boujan :
- faire de neuf la sole du four, avec bonnes pierres de Rocaulte, laquelle aura un demi pan d'épaisseur, et sera bien et également mise en oeuvre à l'équerre, afin qu'il n'y ait aucune difficulté en mettant le pain au four, et le dessous bien rempli pour bien assurer avec bonne argile et sable, laquelle sable les habitants de Boujan seront tenus de lui porter à pied d'oeuvre à .... que ladite sole doit être haussée sur le dernier, ce que Chambert fera de la hauteur nécessaire
- fournir et poser une pierre de la même nature au devant de la bouche du four, pour servir de tablier, laquelle aura 4 pans de longueur, avec la largeur nécessaire
- faire une porte neuve, de la même pierre de Rocaulte, pour fermer ledit four, laquelle joindra le mieux qui se pourra, qu'il sera tenu de faire porter dans le four, et après les consuls de Boujan la feront poser quand bon leur semblera, aux dépens de la commaunauté
- bâtir la ruelle qui est au côté du four, et faire la muraille
- faire de nouveau, avec pierres neuves de la même nature, l'arcade qui forme la porte
- recouvrir le toit du four, et fournir les chevrons et tuiles nécessaires
moyennant la somme de 105 livres.

Travaux aux fours de Cazouls (1653-1655)

ADH, 2E 14/131, ff.62-63, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 23 juin 1653 :
Pierre COURAL et Fulcrand SEGUY, maîtres maçons de Béziers, reçoivent de l'Évêque de Béziers, seigneur haut, moyen, et bas, de Cazouls, la somme de 120 livres pour travaux réalisés :
- au château de Cazouls :
- avoir refait tout de neuf le couvert de la salle
- avoir tombé le toit de la tour
- avoir abaissé la muraille d'une canne
- avoir mis tout à l'entour de la tour des créneaux de pierre
- avoir mis 6 « canals » au couvert pour jeter les eaux en un seul endroit, du côté du midi
- avoir remis le toit de la galerie qui est dessous la tour et du passage de celle-ci qui menaçait aussi ruine
- au four banier de la place de Cazouls :
- avoir fait tout de neuf le toit du four
- avoir fait l'arceau
- avoir fait tomber deux cannes de muraille qui menaçaient ruine, et l'avoir remise en état
- avoir mis au devant de la porte trois pans de pierre

ADH, 2E 14/131, ff.310-311, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 21 février 1655 :

L'Évêque de Béziers, seigneur haut, moyen, et bas, du lieu de Cazouls, baille à prix-fait à André GIBERT, maître maçon de Portiragnes (« Pourcairaignes »), à faire les réparations suivantes au four qu'il a dans Cazouls, appelé le four de la ville neuve :
- faire toute la sole du four de neuf, et la porte arcade, ensemble tous les « sinturels »
qui sont au nombre de 12 pièces
- raccomoder la voûte du four
- fermer les trous
moyennant le prix de 250 livres.

Réparations au four de Montady (1648)

ADH, 2E 97/147, f°517, registre de maître Nicolas Moisset, notaire à Béziers, 19 avril 1648 :
Les consuls de Montady baillent à Jean ICHER, maître maçon de Cazedarnes, de raccommoder le four à cuire pain dépendant de la communauté de Montady, à savoir :
- abattre la
« teulice » et la chape du four, et les refaire de nouveau
- tomber le devant du fourneau, et le refaire de neuf
- tomber partie de la muraille qui regarde le vent d'aquilon, et la remettre de neuf
- refonder les murailles du côté des vents de marin et midi s'il est nécessaire, et en tomber ce qui sera nécessaire
- faire le tuyau de la chaminée du four, aux mêmes dimensions qu'à présent
- tomber et abattre tout le restant de la
« tulice » du four, et la remettre avec ses poutres, fustes, et cabirons
- faire autour de la
« teulice » des cadènes pour bien rallier ladite teulice et « prébouquiers », dedans et dehors toute la muraille du four
- faire une muraille à pierre terre dans le tour, pour y mettre les cendres
- mettre en état le tablier qui tient les tables du pain lorsqu'il se met dans le four
- accommoder le siège des consuls et officiers, qui est par dehirs le four et à la place publique
moyennant le prix de 120 livres, pour le travail et les matériaux (briques de la chape, pierre, chaux, sable, argile, sauf pour le bois, les clous, et les tuiles, qui seront fournis par les consuls).

Reconstruction du four banier de Ribaute (1685)

ADH, 2E 10/35, f°78, registre de maître Thomas Bourguès, notaire à Béziers, 6 mai 1685 :
François de LENOIR, seigneur de Ribaute, baille à prix-fait à Françoise RIGAUDE, veuve de Pierre CAMPESTRE, de Portiragnes, de faire de neuf le four banier à cuire pain du lieu de Ribaute, appartenant en propre au seigneur.

8000 setiers de blé du Roussillon transportés à Gênes (1652)

Archives municipales de Montpellier, BB 146, ff.158-159, registre de maître Étienne Marye, notaire à Montpellier, 18 octobre 1652 :
François ROQUES, patron de Martigues, nolise et loue sa barque par lui patronisée, nommée Saint Pierre Bonnaventure, à Pierre PASTUREL, bourgeois de Montpellier, et compagnie, pour avec icelle aller charger aux plaines de Roussillon la quantité de 8000 setiers de blé ou environ, mesure de Narbonne, et icelui apporter en la ville de Gênes et le consigner suivant l'ordre qui lui en sera donné par Pasturel ou ses associés.

Syndicat des maîtres boulangers et fourgonniers de Béziers contre les maîtres pâtissiers (1624)

ADH, 2E 14/114, ff.328-330, registre de maître Hérail, notaire à Béziers, dimanche 19 mai 1624 (P 20150130) :
Les maîtres boulangers et fourgonniers de Béziers, sachant que bien que par leurs statuts dûment autorisés, il est défendu par exprès à tous maîtres boulangers, pâtissiers, fourgonniers, de travailler de leur art et métier, ni ouvrir leurs fours pour quelque prétexte que ce soit, les jours de dimanches et fêtes chômables rapportées dans lesdites statuts, et le jour et fête Saint Honoré comme leur patron, à peine de 2 livres de cire et autre arbitraire applicables à la boîte pour être employé au service divin, sans qu'aucun desdits maîtres se puisse servir ni aider d'aucune permission, soit de l'évêque, ses officiers, gentilshommes, ni consuls, et néanmoins grande quantité desdits maîtres, et principalement tous les pâtissiers, ne cessent journellement ledit jour de dimanche et autres fêtes chômables, de contrevenir audits statuts, même ledit jour et fête Saint Honoré, laquelle ils transfèrent aux jours que bon leur semble contre tout ordre et raisons, travaillent de pain et toutes sortes de pâtisseries au grand mépris des fêtes chômables, scandale du public, et préjudice desdits maîtres boulangers et fourgonniers, et que cet abus est grandement préjudiciable audits métiers et scandaleux au public, même que la plupart desdits boulangers et fourgonniers qui se disent maîtres n'entendant leur métier pour n'être expérimentés audit art et métier, considérant qu'il est nécessaire pour couper chemin à l'avenir à plus grand désordre, abus, et fraude, demander à Sa Majesté de leur donner chef d'œuvre, tout ainsi qu'il est accoutumé aux bonnes villes de son Royaume, et principalement dans ladite ville de Béziers dans laquelle tous les autres arts et métiers, hormis lesdits boulangers et fourgonniers, font leur chef d'œuvre et sont maîtres jurés, afin que au moyen dudit chef d'œuvre un chacun desdits boulangers et fourgonniers soient plus experts et expérimentés en leur et métier, délibèrent d'envoyer homme exprès vers sa Majesté ou par-devant Monseigneur le Chancelier, pour le supplier vouloir octroyer chef d'œuvre audits maîtres boulangers et fourgonniers, comme et tout ainsi qu'il lui a plu octroyer audits autres maîtres dudit état des autres villes de son Royaume, afin qu'à l'avenir aucun ne puisse être reçu maître qu'au préalable il ne soit examiné et ait prêté le serment de maîtrise en tel cas requis, et par même moyen demander être fait inhibition et défense à tout pâtissier de ladite ville de se mêler à l'avenir de faire du pain, vendre ni en revendre, mais se contenir dans leurs limites et chacun en leur art, sur les peines qu'il plairira à Sa Majesté ordonner.

Droit d’équivalent et maîtres pâtissiers (Montpellier, 1624)

ADH, 2E 56/200, registre de maître David Gibert, notaire à Montpellier, 26 juillet 1624 :
Déclaration des maîtres pâtissiers relative au droit d'équivalent.

Quelques marques de boulangers et fourniers (1596-1641)

ADH, 2E 2/52, f°21r : Jean BRUGUIERE, maître boulanger d'Agde, le 7 janvier 1596 Jean Bruguiere
ADH, 2E 2/52, f°269v : Jacques FABRE, maître fournier de Vias, le 4 juin 1597 Jacques Fabre
ADH, 2E 2/52, f°288r : Pierre GAVAUDAN, maître fournier d'Agde, le 2 août 1597 Pierre Gavaudan
ADH, 2E 2/208, f°158 : David NICOLAS, fournier d'Agde, le 17 juin 1635David Nicolas
ADH, 2E 14/178, f°77 : Antoine HORTES, maître boulanger de Béziers, le 26 mars 1641 Antoine Hortes, boulanger

Vente de pommes de plusieurs variétés (Olargues, 1689)

ADH, 2E 14/242, f°150, registre de maître Jean Baptiste Arman, notaire à Béziers, 18 juillet 1689 :
Joseph MOUSTELON, du mas des Horts, terroir d’Olargues, au diocèse de Saint Pons-de-Thomières, vend à Isabeau CAVALLIER, femme séparée en biens de François LOUVIER, de Béziers, la quantité de 180 cartiers de pommes (jalade, reinette, belle fleur, d’api, rougette, Court-Pendu (« corpendus »), de Grèce, « chirguo », « mousse de leuré »), au prix de 6 sols le cartier. ADH, 2E 14/242, f°150

Ecorchoir public de Montpellier (1683)

Archives municipales de Montpellier, BB 164, ff.31-36, registre de maître Jean Bonnier, notaire à Montpellier, 21 mars 1683 :
Les pauvres de la Maison de la Charité de Montpellier ayant été transférés à l'Hôpital Général en avril 1682, les consuls de Montpellier baillent à prix-fait à Antoine ARMAN les travaux qu'il convient de faire à ladite Maison de la Charité (à la porte du Pila-Saint Gély) pour qu'elle serve à l'usage de tuerie et écorchoir public (pour les boeufs, moutons, et veaux), avec notamment un aqueduc pour recevoir les eaux, sangs, et ordures qui en proviendront pour les conduire dans le ruisseau du Merdanson, pour le prix de 950 livres.
(le projet avait été retardé à cause de la grande mortalité du bétail survenue au printemps 1682, laquelle avait donné tant d'appréhensions que des mémoires des inconvénients du transport de la tuerie avait été transmis à l'Intendant de la Province, et examinés par les consuls ; puis les bouchers avaient représenté qu'il était impossible de faire le changement de la tuerie et celui de leurs familles dans les maisons du voisinages pendant l'hiver à cause du mauvais temps)
Par le même contrat, et suite à la demande des habitants des faubourgs de la porte du Pila-Saint Gély, les consuls lui baillent également, moyennant 50 livres, quelques réparations à faire à l'aqueduc qui passe au-dessous du Poids de la farine, qui n'a pas assez de pente et ne regorge point dans le grand aqueduc qui vient de la ville, ce qui pourrait être aggravé avec l'installation de la tuerie.
Le 7 septembre 1683 [ff.146-147], les consuls reçoivent le travail fait par Arman à l'occasion de ce prix-fait.

Établissement d'une boucherie à Lignan (1662-1663)

ADH, 2E 14/133, ff.242-243, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 8 août 1662 :
L'Évêque de Béziers, comme seigneur en toute juridiction du lieu de Lignan, permet à Louis RIVIÈRE, boucher, habitant de Pézenas, de tenir boucherie ouverte dans le lieu de Lignan, tuer et débiter es chairs de mouton et boeuf pour l'usage tant de l'Évêque et de sa Maison, que du vicaire général et des officiers, tant spirituels que temporels, de l'Évêque, et habitants de Lignan, pour la durée d'un an, sous diverses clauses.

Fournissement des boucheries de Béziers (XVIIe siècle)

ADH, 2E 11/40, registre de maître Jean Guibal, notaire à Béziers, contrats des 15 juin 1632, 15 juin 1633, 27 mai 1634.
Le contrat du 15 juin 1632 est transcrit à cette page.

ADH, 2E 14/125, ff.151-155, registre de maître Hérail, notaire à Béziers, 22 juin 1642 :
Contrat de fournissement de la boucherie de l'Évêque de Béziers : permission à Pierre ROUGER, de Béziers, de tenir boucherie ouverte dans la ville, tuer et débiter la chair de mouton et boeuf, pour l'usage tant de l'évêque, de sa maison et de ses officiers, tant spirituels que temporels, que aussi des chanoines, bénéficiers, habitués, suppôts et officiers de l'église cathédrale, et des Pères Jésuites du collège.

ADH, 2E 13/11, ff.167-169, registre de maître Fulcrand Amiel, notaire à Béziers, 7 juillet 1645 :
François BONNAFOUS, marchand, de Viviers-lès-Montagnes au diocèse de Lavaur, vend à Jean MADAILHE, bourgeois de Béziers, associé à l'afferme de la boucherie de Béziers, la quantité de 400 moutons bons et gras chaque mois, sous diverses clauses.

ADH, 2E 14/139, ff.688-692, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 24 juin 1679 :
Bail du fournissement de la grande et petite boucheries de Béziers, pour la durée d’un an :
- le fermier devra fournir toutes les chairs de mouton et de bœuf nécessaires, à raison de 30 deniers la livre de mouton, et 18 deniers la livre de bœuf
- le fermier devra peser les chairs au bureau établie pour la subvention
- le fermier devra payer 232 livres pour la rente de l’écorchoir et de la boutique, et les 4 deniers mis sur chaque livre de mouton et de bœuf débitée en la boucherie ; à ces fins, il pourra vendre la livre de mouton 34 deniers, et celle de bœuf 22 deniers (y compris le droit de subvention)
- les consuls de Béziers se réservent, pour la ville, de mettre pareil droit de 4 deniers par livre sur la chair de veau et d’agneau qui se débitera dans la ville, faubourgs, et terroir de Béziers, et 30 sols pour chaque pourceau frais que les mangonniers et revendeurs tueront et débiteront
- le fermier devra pourvoir tous les habitants de la ville, de quelles qualité et condition qu’ils soient, de la quantité de chair qu’ils voudront, sans pouvoir excéder le prix
- pendant le Carême, le fermier pourra mettre pour surpoids sur le chair de mouton la tête, les pieds, et les leaux, à proportion de la chair qui ne pourra excéder un quart par livre
- le fermier ne pourra souffler le bétail qu’avec un soufflet tenu exprès à l’écorchoir, et non avec la bouche
- le fermier ne pourra ôter la graisse des rognons de moutons
- le fermier ne pourra débiter aucun bétail qui n’a été égorgé dans l’écorchoir, ni débiter du bétail malade de picote ou autre maladie
- la chair vendue devra être grasse, bonne, et de recette, sans être tarée ni maculée
- la chair se vendra froide et mortifère, tuée le soir avant la débite, excepté en temps de grande chaleur, où le bétail sera égorgé le soir pour débite le matin, et le matin pour le soir, sans cacher aucune chair dans les armoires, boutiques étrangères, ni ailleurs, mais le fermier devra exposer le tout en vente
- le fermier devra tenir cinq tables ouvertes de chair de mouton à la grande boucherie, et deux tables ouvertes de chair de bœuf à la petite boucherie, du soleil levant jusqu’au soleil couchant, en temps de santé comme de peste
- le fermier, ses associés, ses commis, ne pourront faire débiter, ni tenir dans leurs troupeaux, aucune brebis ni chèvre, et s’ils en tiennent chacun des habitants pourra les pignorer, et la pignore appartiendra à celui qui l’aura faite ou au dénonciateur, et le fermier sera condamné à l’amende à l’arbitre des consuls
- il sera interdit au fermier de débiter de la chair de vache ou de brebis
- il sera interdit au fermier et ses associés de sous-affermer et de s’associer, directement ou indirectement, à aucun autre fournissement, soit pour le Roussillon soit ailleurs, en quelque autre boucherie que ce soit
- personne d’autre ne pourra tenir boucherie ouverte dans la ville, faubourgs, et terroir de Béziers, sauf le boucher du chapitre de la cathédrale qui pourra la tenir au bourg Saint Louis
- il ne sera permis aux mangonniers de tuer le veau de lait que du poids de 80 livres et au-dessous, ni tuer des agneaux que depuis Pâques jusqu’à Saint Jean Baptiste
- si des habitants de Béziers achètent ou font acheter du mouton, bœuf et vache, aux villages circonvoisins ou ailleurs, et que le chair qu’ils ont acheté est saisie aux portes ou dans la ville, elle sera confisquée pour les pauvres, et le fraudeur condamné à l’amende à l’arbitre des consuls, la moitié au profit du fermier, l’autre moitié au profit des pauvres
- le bétail désigné pour la boucherie pourra dépaître dans les terres des couvertes et carrières publiques du terroir sans payer aucun droit d’herbage, et autour des murailles, sans porter préjudice ni dommage à celles qui sont affermées ou appartiennent à des particuliers
- suivent plusieurs clauses relatives au dépaissement
- le fermier devra donner, comme de coutume, un vœu gras, le jour de l’Ascension, pour le repas qui se fait ce jour-là dans la Maison consulaire
- le fermier, ses associés, et ses cautions, seront exemptés du logement des gens de guerre pendant l’année

Vente de chair salée pour l’armée de Catalogne (1645)

ADH, 2E 14/204, ff.963-964, registre de maître Jean Delasubertaries, notaire à Béziers, 17 août 1645 :
Joseph TAILHEVY, mangonnier de Béziers, doit à Arnaud DALAN, aussi mangonnier de Béziers, la somme de 285 livres pour le prix de la chair salée que Dalan lui a vendu, à raison de 19 livres le quintal, Tailhevy affirmant vouloir revendre la chair en Catalogne, en l'armée du Roi.

Taxe sur les marchands mangonniers de Béziers qui ont la faculté de débiter de la chair de cochon (1676)

ADH, 2E 11/98, ff.555-556, registre de maître Jalabert, notaire à Béziers, 1676 :
Les marchands mangonniers de Béziers, ayant la faculté de débiter de la chair de cochon moyennant une taxe de 200 livres due à la communauté de Béziers, constituent procureur pour emprunter cette somme. ADH, 2E 11/98, ff.555-556

Prix du poisson (1646) - acte mentionné sur la couverture du registre de 1640-1650 de Me Raymond Martin, notaire à Béziers

ADH, 2E 14/246, f°3, registre de maître Raymond Martin, notaire à Béziers, 7 janvier 1646 :
François VERDIER et Jean MALET, patrons, et Jean VERDIER, Claude MAROUGIMER, Claude SAINT JEAN, et Honoré SAINT JEAN, mariniers, de Marseillan, vendent à Joseph VERDIER, hôtelier des faubourgs de Béziers, frère des susdits Verdier, tout le poisson qu'ils pêcheront à « las Armaliades » dans les plages de Sérignan et Vendres, d'aujourd'hui jusqu'au mercredi Saint du Carême prochain, aux prix suivants :
- les langoustes et poissons de
« liamade » à 14 livres le quintal
- les poissons nommés « ferran et normans » à 5 livres le quintal
étant convenu que l'acheteur sera tenu d'aller prendre le poisson au bord de la mer quand ils l'auront pêché, et d'en faire le paiement chaque dimanche ; si les vendeurs ne peuvent pêcher aux plages de Sérignan et Vendres, et sont obligés de pêcher à celles de Frontignan, l'acheteur sera tenu d'aller prendre le poisson au bord desdites plages, au prix que les autres marchand l'auront acheté.
ADH, 2E 14/246, f°3

Barils de sardines (1652)

ADH, 2E 2/94, ff.78-79, registre de maître Pierre Serguières, notaire à Agde, 20 décembre 1652 :
Antoine ROUSSIGNOL, patron, d’Agde, nolige à David LAVIT, marchand, de Béziers, tant pour lui que pour le sieur Ollivier et compagnie, la barque que Roussignol a et patronise dans la rivière d’Agde, nommée « Sainte Marie Bonnaventure », pour avec celle-ci charger au premier beau temps, au lieu de Collioure :
- 50 balles de laine de pesanteur de 3 quintaux, et même jusqu’à 60 balles si Lavit le souhaite, pour lesquelles il lui sera payé 16 sols par quintal
- une (balance ?) de fer, moyennant 10 sols
- 100 barils de sardines, moyennant 5 livres
- 6 quintaux de gaude, moyennant 10 sols par quintal
pour les porter au grau de Palavas ; avant son départ d’Agde, Roussignol embarquera 4 balles de drap et une « sollière » pour les apporter à Collioure et les consigner aux mains de Monsieur de Tellin, gouverneur de la place, ensemble 3 balles de toile pour consigner aux mains de Jean de Lespaze, marchand de Perpignan.

Maniguière près de Montpellier (1653)

ADH, 2E 58/55, ff.593-594, registre de maître Jean Bompar, notaire à Montpellier, 8 novembre 1653 :
Bernard MOLINIER et Pierre CAUMAS, rentiers de la maniguière du sieur trésorier de Boirargues, vendent à Étienne THOULOUZE et Guiraud BOUIRAC, marchands poissonniers, de Montpellier, tout le poisson qu'ils prendront dans les eaux de ladite maniguière, tant de sables que de la pierre, et ce depuis Saint Michel dernier jusqu'à Pâques suivant, au prix, savoir :
- le bon poisson de 6 livres 10 sols le quintal
- le demi poisson à trois livres cinq sols le quintal
- l'anguille 7 livres le millier
lequel prix durera jusqu'au commencement de la Carême prochaine, et ensuite Thoulouze et Bouirac seront tenus de …
.

Vente des langoustes de Marseillan et Bouzigues (1683-1684)

ADH, 2E 14/298, f°1229, registre de maître Jean Bringer, notaire à Béziers, 21 janvier 1683 :
Vente à Pierre RASCAS, poissonnier, de Béziers, de tout le poisson langouste que deux patrons de Marseillan pêcheront, au prix de 22 livres 10 sols le quintal. ADH, 2E 14/298, f°1229

ADH, 2E 14/304, f°100, registre de maître Jean Mestre, notaire à Béziers, 31 décembre 1684 :
Jean BENEZECH, poissonnier, de Bouzigues, vend à Pierre RASCAS, poissonnier, de Béziers, 5 quintaux par semaine des langoustes qu’il pêchera avec ses associés à Bouzigues, moyennant 23 livres le quintal, sous diverses clauses.

Vente de fromage (1647, 1648)

ADH, 2E 14/205, f°221, registre de maître Jean Delasubertaries, notaire à Béziers, 28 avril 1647 :
Pierre RASCAS et Jean RASCAS, frères, mangonniers de Béziers, reconnaissent devoir à Catherine POUGET, femme d’Antoine GIRONNET, marchand de Béziers, la somme de 255 livres pour vente de la quantité de 12 quintaux 17 livres de fromage. ADH, 2E 14/205, f°221

ADH, 2E 14/246, 1648-ff.142-143, registre de maître Raymond Martin, notaire à Béziers, 28 janvier 1648 :

Guillaume DOUMERGUE, voiturier, de Pierrefort (« Peyrefort ») en Auvergne, vend à Pierre VERNET, regrattier, de Béziers, 100 quintaux de fromage de table, à 15 livres 10 sols le quintal, porté et rendu dans le bureau du poids du Roi à Béziers.

Transport de vin jusqu'à Canet en Roussillon (1642)

ADH, 2E 11/55, ff.63-64, registre de maître Raymond Thomas, notaire à Béziers, 27 avril 1642 :
Joan Pau ROURA, patron du lieu de Saint Paul en Catalogne, s'engage à accoster avec sa barque 23 muids de vin jusqu'au port de Canet en Roussillon, moyennant le prix de 11 livres pour le port de chacun des muids.

Vente de vin rouge de Maraussan (1647)

ADH, 2E 14/246, 1647-f°85, registre de maître Raymond Martin, notaire à Béziers, 14 mars 1647 :
Antoine REY, bourgeois de Béziers, vend à un patron Six-Fours (« Sifours ») en Provence, la quantité de 30 muids de vin rouge, à 30 livres le muid, soit 900 livres, à prendre à Maraussan.

Voiture du sel de Béziers à Bédarieux (1736)

ADH, 2E 8/26, ff.198-199, registre de maître Jean Alzieu, notaire à Bédarieux, 29 août 1736 :
Claude OLIVIER, commis au regretage du sel à petites mesures de Bédarieux, baille à Antoine AUSTRUY, du mazage de la Gure, juridiction de Villemagne, le charroi de la ville de Béziers au bureau de Bédarieux de toute la quantité des minots de sel qu’Olivier pourra consommer et débiter dans son bureau, pendant une année, moyennant 10 sols 6 deniers chaque minot pour la voiture, sans qu’Olivier puisse faire porter le sel par d’autres voituriers, et Austruy s’oblige de lui en tenir de voiture pendant ladite année et de partir lorsqu’Olivier voudra pour faire ladite voiture, quelque mauvais temps qu’il puisse faire, et en cas de refus Olivier pourra en envoyer chercher à Béziers à quelque prix que ce doit aux dépens d’Austruy.

Sociétés entre des vivandiers de l'armée de Catalogne (1641)

ADH, 2E 14/246, ff.107-108, registre de maître Raymond Martin, notaire à Béziers, 13 juin 1641 :
Antoine BARET, maître tailleur, Jean DERLOU, maître lanternier, Henri VILLEBRUN, savetier, tous trois de Béziers, et François BEZIERS, muletier, de Cessenon, désirant s'en aller en Catalogne pour y trafiquer et négocier en qualité de vivandiers ou autrement, s'associent.

ADH, 2E 97/60, ff.386-387, registre de maître Jean Vaissière, notaire à Béziers, 2 décembre 1641 :

Jean PRIEUR, Michel LAYRAC, Dominique DEVERE, et Antoine DIOLAFÉ, de Béziers, désirant aller apporter des vivres à l'armée du Roi pour vendre en qualité de vivandiers, font société :
- Layrac fournira sa charrette attelée de quatre mules
- Devere fournira un muid de vin muscat, évalué 54 livres
- Diolafé fournira son cheval pour apporter les autres marchandises qui seront achetées par lui et Prieur
Au retour du voyage, s'il plaît à Dieu le leur donner bon, Devere sera payé des 54 livres, Prieur et Diolafé seront remboursés des marchandises à prix d'achat, et le surplus et profit sera partagé également entre tous les quatre.
En marge : fin de la société le 27 janvier 1642.

Élevage

Haras de 18 chevaux (Béziers, 1656)

ADH, 2E 13/78, ff.224-225, registre de maître Étienne Boissy, notaire à Béziers, 4 février 1656:
Antoine LANDES, rentier de la métairie de Saint Pierre, vend à Pierre POUGET, avocat, de Béziers, 18 chevaux et juments servant à un haras, à savoir : la jument dite la Mourache, âgée de 2 ans ; la jument la Rafaude, âgée de 6 à 7 ans, robe blanche ; la jument la Pie, blanche et étourneau, âgée de 6 ans ; la jument lou Capdaussel, poil rouge, âgée de 7 ans ; la jument l’Étoile, poil d’étourneau, âgée de 5 ans ; une pouline âgée d’un an et demi, poil « falet » ; le cheval appelé le Cadet, poil blanc, âgé de 7 ans ; le cheval lou Destraire, poil bai, âgé de 8 ans ; le cheval le Pied blanc, poil bai obscur tombant sur le noir, âgé de 7 ans ; un cheval à poil rouge, âgé de 7 à 8 ans ; le cheval le Mourille, poil rouge, âgé de 7 ans ; le cheval l’Estournelot, poil blanc, âgé de 8 ans ; le cheval le Rohan, âgé de 6 à 7 ans ; le cheval lou Mouret, tombant sur le poil d’étourneau, âgé de 4 ans ; un cheval blanc âgé de 7 ans ; le cheval lou Tolosenq, poil noir, les quatre pieds blancs, âgé de 8 ans ; le cheval lou Prat, âgé de 5 ans ; et le cheval lou Loubat, poil rouge, âgé d’un an et demi ; au prix de 75 livres chacun, soit 1.350 livres au total.
Le 16 février 1656 [ff.228-229], Pouget baille les 18 chevaux à Landes, pour la durée d’un an, moyennant la rente de 150 livres, sous diverses clauses ; il est notamment précisé que les chevaux et juments serviront à dépiquer les grains ou au labourage.

Haras de juments, chevaux, et poulains (Béziers, 1662)

ADH, 2E 13/81, ff.399-401, registre de maître Étienne Boissy, notaire à Béziers, 16 juin 1662 :
Barthélemy COMBES, de Montblanc, rentier de la métairie de Baissan, vend à Gabriel FOULQUIER, de Béziers, rentier de la métairie du Nègre, un haras consistant en deux juments grises, deux juments noires, trois autres juments, un cheval servant d’étalon, un cheval ongre, deux chevaux gris, trois autres chevaux, quatre poulains, et trois poulains de lait, pour le prix de 520 livres.

Haras de 26 bêtes à dos (1662)

ADH, 2E 57/168, ff.260-261, registre de maître Jean Guion, notaire à Montpellier, 25 avril 1662 :
Jean Jacques de SARRET, sieur de Coussergues, vend à Henri de PEYROTTES, sieur de Cazilhac, un haras composé de 26 bêtes à dos, y compris un court ou poulain d’un an, consistant en chevaux et juments, pour le prix de 1.725 livres. ADH, 2E 57/168, ff.260-261

Vente d’un cheval (1692)

ADH, 2E 14/265, f°300, registre de maître Jean Romieu, notaire à Béziers, 18 mars 1692 :
Aphrodise de MONTANIAC, ci-devant capitaine, citoyen de Béziers, vend à François de SANDRES, sieur de Saint Just, cornette dans le régiment de « Sernon » cavalerie, de Montpellier, un cheval poil isabelle, hors d’âge, harnaché de son licou, de sa bride, et de sa selle, moyennant le prix de 120 livres.

Art : peinture, orfèvrerie, joaillerie, sculpture, verrerie, tapisserie

Consulter aussi la rubrique des meubles et objets

Quelques peintres

ADH, 2E 60/43, registre de maître Claude Gardel, notaire à Montpellier, 24 octobre 1626 :
Contrat de mariage de Reinoult de LA MONTAIGNE (qui signe « de la Montangie »), maître peintre, demeurant à présent à Montpellier, fils de feu Corneille de LA MONTAIGNE, marchand drapier, et de feue Gertruüt REINES, de la ville d'Amsterdam au pays d'Hollande, avec Siebilla KEMPERS, veuve de Denis GASPARY, de la ville de Vérone en Italie, habitant à la ville de Lyon, dont elle a eu Elena GASPARY ARIGONY, fille de feu Jean KEMPERS, sénateur, et de feue Anne BETZTOIP, de la ville de Cologne (« Colloigne ») au pays d'Allemagne.

ADH, 2E 71/129, f°338, registre de maître Antoine Barescut, notaire à Saint Bauzille, Popian, …, 13 juillet 1628 :
Testament de Pierre BAILHAUD ou BALHAUD, peintre, natif de la ville de Reims en Champagne, résidant à présent à Popian.

ADH, 2E 71/131, f°203, registre de maître Antoine Barescut, notaire à Saint Bauzille, Popian, …, 1er novembre 1635 :
Contrat de mariage de Jean ZUEIL, dit François, peintre, fils de feu Rolland ZUEIL et de feue Marie THONNETTE, de la ville de Bruxelles (« Bruselle ») en Flandre, résidant à présent à Montpellier, avec Marguerite BOISSIER, de Montpellier.

ADH, 2E 14/246, f°297, registre de maître Raymond Martin, notaire à Béziers, 12 octobre 1643 :
Contrat de mariage de Pierre RICARD, peintre, natif de la Ciotat en Provence, fils de Mathieu RICARD, marchand grossier, et de Jacquette ROCHE, avec Françoise PAIRE, fille de feu Pierre PAIRE, de Vendres, et de Catherine BOSQUE.

ADH, 2E 14/232, f°221, registre de maître Pierre Arman, notaire à Béziers, 22 octobre 1654 :
Contrat de mariage de Jean VATEL, huissier audiencier en la viguerie de Béziers, fils de feu Jean VATEL, maître peintre de Paris, et de Madeleine ROUAUD, de Paris, avec Marguerite de PY, veuve de Jean VAISSIÈRE, de Béziers, fille de feu Jean PY, laboureur, de Béziers, et d’Isabeau BELMOND.

ADH, 2E 55/114, f°555, registre de maître Pierre Marsal, notaire à Montpellier, 26 août 1657 :

Contrat de mariage de Louis JULLIAN, travaillant en peinture grossière, habitant à Montpellier depuis environ 5 ou 6 ans, fils de feu Jean JULLIAN et de Marie DELENNE, du lieu de Sablières au diocèse de Viviers, avec Marguerite CHAPARD, demeurent en service à Montpellier depuis environ 8 ans, fille de feu Jean CHAPARD et de feue Antoinette DEVEZE, du lieu de Moissac, au diocèse de Saint Flour, en Auvergne, assistée de son frère Pierre CHAPARD, habitant à Celleneuve.

ADH, 2E 11/98, ff.321-322, registre de maître Jalabert, notaire à Béziers, 7 janvier 1676 :

Jean LIVACHE, maître charron, de Florensac, baille en apprentissage son fils Jean LIVACHE avec Claude SABATIER, peintre, de Béziers, pour la durée de deux ans, lequel recevra en paiement la somme de 100 livres.

ADH, 2E 60/99, f°58, registre de maître Claude Castaing, notaire à Montpellier, 26 janvier 1690 :

Testament de Samuel BOISSIERE, peintre, habitant de Montpellier.

Archives municipales de Montpellier, GG 239, registre des sépultures de la paroisse Notre-Dame-des-Tables de Montpellier, 11 janvier 1703 :
L'an mil sept cent trois et le onzième janvier, sieur Samuel Boissier, peintre de cette ville, décédé le jour auparavant, âgé d'environ quatre vingts ans, a esté transporté dans l'église des P. Augustins, en présence de Pierre Debry, bedeau, et d'Antoine Lavene, signés avec nous Curé.
                              Lavene    Debry       Rajat curé


ADH, 2E 57/655, registre de maître Joseph Vézian, notaire à Montpellier, 5 février 1775 :

Contrat de mariage de Jean Joseph Dominique VANDERBURCK, peintre, fils de Dominique Joseph VANDERBURCK, peintre, et de Jeanne REBOUL, de Montpellier, avec Marianne Françoise FROMIGA.

Garde du métier d’orfèvre de Montpellier (1588)

ADH, 2E 56/---, registre de maître Jean Portal, notaire à Montpellier, 21 juillet 1588 :
Élection du garde du métier d'orfèvre de Montpellier.

Arrentement de poinçon (Montpellier, 1656)

ADH, 2E 55/113, registre de maître Pierre Marsal, notaire à Montpellier, 28 novembre 1656 :
Violan de BORRELLY, veuve d'Étienne CHIRAC, maître orfèvre juré de Montpellier, arrente à son fillâtre Claude CHIRAC, compagnon orfèvre de Montpellier, son poinçon (avec description) et nom de veuve, avec la faculté qu'elle a de faire travailler et tenir boutique ouverte dudit art d'orfèvrerie à Montpellier.

Abjuration du batteur d’or Jan von Dyck (Béziers, 1675)

ADH, 1mi EC 32 R 39, BMS Béziers, paroisse Saint Nazaire, 16 avril 1675 :
En la cathédrale de Béziers, abjuration de l’hérésie calviniste, et profession de la foi catholique, apostolique, et romaine, de Jan von DYCK (« Jean VENDIK »), âgé d’environ 35 ans, allemand de nation, et batteur d’or de son métier, et de sa femme Martha HUIG (?), de même âge, suisse de nation, ayant un enfant.

Arrentement d’un moulin à tailler les pierres précieuses (Montpellier - Genève, 1597)

ADH, 2E 56/---, registre de maître François Vesson (ou Besson), notaire à Montpellier, 29 avril 1597 :
Fulcrand BIBAL, orfèvre de Montpellier, arrente à Jean CASAL, lapidaire, habitant de la ville de Genève, un moulin à tailler les pierres précieuses, moyennant 9 livres par mois.

Melchior Bastide, sculpteur d'Avignon

ADH, 2E 14/157, ff.53-54, registre de maître André Sabatier, notaire à Béziers, 23 mars 1639 :
Laurent JAUMON, faisant tant pour lui que pour son frère Henri JAUMON, maîtres marbriers résidant à Roquebrun, s'obligent envers Melchior BASTIDE, maître sculpteur, d'Avignon, de faire plusieurs pièces de marbre détaillées dans le contrat.
Quittance à ce sujet le 18 avril 1639 [f°56].

Jean Durand, sculpteur à Montagnac

ADH, 2E 14/180, ff.10-11, registre de maître Gabriel Angély, notaire à Béziers, 11 janvier 1643 :
Contrat de mariage de Félix FARGUES, natif du lieu de Carlipa au diocèse de Carcassonne, compagnon boulanger, demeurant depuis longtemps à Béziers, ayant atteint et passé l'âge de 25 ans, fils de Jean FARGUES, maître menuisier, et de Jeanne VILLANNE, du lieu de Sorèze, proche de Revel, au diocèse de Lavaur, avec Françoise DURANTE, veuve de Jean PAGÈS, maître tailleur, de Béziers, fille de feu Jean DURAND, maître sculpteur de Montagnac, et de feue Jeanne CURETTE, de la ville de Gignac.

Didier Laguiolle, sculpteur à Béziers

ADH, 2E 14/245, ff.395-396, registre de maître Bernard Darènes, notaire à Béziers, 24 septembre 1644 :
Testament de Plaisance PEYRAGUE, veuve de Didier LAGUIOLLE, maître sculpteur de Béziers.

Zacharie Berlette, sculpteur à Béziers

Archives municipales de Montpellier, GG 323, f°72, registre des baptêmes du temple de Montpellier, 30 juin 1610 :
Baptême de Zacharie BERLETTE, fils de Nicolas BERLETTE, maître menuisier, et de Catherine MAUQUIER, mariés, né le 22 juin 1610. Parrain : Zacharie MARGOTIN. Marraine : Catherine VERCHANT.

ADH, 2E 14/184, f°119, registre de maître Gabriel Angély, notaire à Béziers, 18 juin 1647 :

Donation de Zacharie BERLETTE, maître sculpteuur, de Béziers, à sa soeur Françoise BERLETTE, fiancée à Guillaume ORGUEIL, de Montpellier, enfants de feu Nicolas BERLETTE et de Catherine MAUQUIER.

Antoine Subreville, sculpteur à Montpellier

Archives municipales de Montpellier, BB 157, ff.130-132, registre de maître Étienne Marye, notaire à Montpellier, 27 mai 1668 (P) :
Contrat de mariage d'Antoine SUBREVILLE, maître sculpteur, résidant à Montpellier depuis deux ans ou environ, fils de feu Georges SUBREVILLE, maître sculpteur, et de Marie SAISSET, de la ville de Lodève, avec Jeanne COULASSE, fille d'André COULA, maître menuisier, et de Jeanne MOURADE, de Montpellier.

Jean Berg dit Sainte Marie, sculpteur à Béziers

Archives municipales de Béziers, GG 132, f°56, registres paroissiaux de Sainte Madeleine :
Le vingt uniesme septembre 1673 est mort et a eté ensevely au cimetière de Ste Magdeleine Jean Berg, dit Ste Marie, sculpteur. Présens Gaspar Oillier, serrurier, Antoine Delmas, peintre, tous soussignez
Dalmas     Gaspar Ollier     E.Gaudion curé

Société entre des vitriers pour la réalisation d’armoiries (1685)

ADH, 2E 11/104, f°218, registre de maître Jean Jalabert, notaire à Béziers, 10 novembre 1685 :
Société entre Jacques CANABASSIER, Jean Jacques CANABASSIER, et Étienne MILLOT, maîtres vitriers de Béziers :
- toutes les armoiries pour honneurs funèbres tant seulement seront faites communes, et le prix partagé également
- chacun des associés tiendra des armoiries prêtes pour les bailler lorsqu’il s’en demandera, et celui qui n’en aura point de prêtre sera exclu de son tiers
- aucun des associés ne pourra travailler avec des étrangers à la société sans le consentement de tous

Quelques vitriers

ADH, 2E 14/124, ff.307-308, registre de maître Hérail, notaire à Béziers, 27 décembre 1641 :
Jean CANABASSIER, maître vitrier de Béziers, reçoit de l'Évêque de Béziers la somme de 150 livres pour fin et entier paiement de toute la besogne qu'il a faite pour l'évêque et ses prédécesseurs, tant dans la chapelle Saint Charles qui est dans l'église des Pères Jacobins de Béziers, que dans sa maison épiscopale, maisons de Lignan, Cazouls, et aux églises de Lieuran, Joncels, et tout autre lieu, du passé jusqu'à ce jour.

ADH, 2E 14/234, ff.423-426, registre de maître Pierre Arman, notaire à Béziers, 15 mars 1659 :
Contrat de mariage de Jean MILLOT, maître peintre et vitrier, demeurant à Béziers, fils de Martin MILLOT, aussi maître peintre et vitrier, de la ville d’Orléans, et de feue Bastienne RIGOLOTTE, avec Marguerite ROUCOUZE, veuve de Nicolas PISSET, maître peintre et vitrier de Béziers, fille de Pierre ROUCOUX, laboureur, de Béziers, et de feue Guillaumette DAUMAZE.

ADH, 2E 14/205, ff.45-46, registre de maître Jean Delasubertaries, notaire à Béziers, 19 avril 1646 :
Contrat de mariage de Nicolas PISSES, peintre vitrier, fils de feu Timothée PISSES, de Troyes en Champagne, et de feue Anne GRANIER, avec Marguerite ROCOUS, de Béziers.

AM Béziers, GG 17, registre des sépultures de la paroisse Saint Aphrodise de Béziers, 12 février 1659 :
Le doutze, M. Nicolas Moisset, peintre.

ADH, 2E 14/246, ff.70-71, registre de maître Raymond Martin, notaire à Béziers, 23 janvier 1647 :
Contrat de mariage de Jean PLANCHON, maître tailleur de Béziers, fils de François PLANCHON, maître tailleur, et d'Isabeau MADAILHE, de Béziers, avec Jacquette CANABASSIERE, fille de Jean CANABASSIER, maître vitrier, et de Louise PASSALAIGUE, du consentement, pour la future, de Pierre CANABASSIER, son frère consanguin, et de Nicolas PISSET, son beau-frère.

ADH, 2E 14/234, ff.656-657, registre de maître Pierre Arman, notaire à Béziers, 21 juin 1660 :
Jean PISSET, fils de feu Nicolas PISSET, maître vitrier de Béziers, désirant apprendre l’art et métier de verrier, se met en apprentissage, de l’avis et consentement de son oncle Jacques CANABASSIER, aussi maître vitrier, avec Jean MILLOT, maître vitrier de Béziers.

ADH, 2E 14/136, ff.225-226, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 19 janvier 1671 :
Contrat de mariage de Jean Jacques CANABASSIER, maître doreur, de Béziers, fils de Pierre CANABASSIER, maître vitrier, et de Françoise de VIALLES, avec Marie MARTIN, fille d'Étienne MARTIN et de Marie PASTRE, d'Alignan-du-Vent.

Quelques actes concernant le peintre vitrier montpelliérain Marin BOURDON ont également été relevés.

Vente d’une tapisserie à personnages (Felletin – Béziers, 1650)

ADH, 2E 13/74, f°147, registre de maître Jean Baptiste Desguerre, notaire à Béziers, 23 mars 1650 :
Jacques du DEVÈS, sieur de Beauxyeux, reconnaît devoir la somme de 575 livres à Antoine DECHAMP, marchand tapissier, de la ville de Felletin (« Feliquin ») en la Marche, pour la vente d’une tente de tapisserie à personnages, en huit pièces.

Fabrication d’une tapisserie de paysage (Felletin – Béziers, 1651)

ADH, 2E 11/69, f°264, registre de maître Antoine Bautugat, notaire à Béziers, 30 octobre 1651 :
Antoine DECHAMPS (« Dechan »), marchand tapissier, de la ville de Felletin en Auvergne, promet à Jean de CAILHO, conseiller au sénéchal de Béziers, de lui faire une tente de tapisserie de paysage, à filet simple, garnie de laine de Paris aux endroits nécessaires, de longueur de 14 pans, pour garnir la salle haute de sa maison, sans qu’il soit tenu de garnir la cheminée ni le bas des fenêtres, pour le prix de 600 livres. ADH, 2E 11/69, f°264

Vente de tentes de tapisserie (Béziers, 1654)

ADH, 2E 13/77, ff.386-387, registre de maître Étienne Boissy, notaire à Béziers, 25 décembre 1654 :
Antoine PARICOURT (« Pericot »), marchand tapissier de la ville de Felletin (« Philiquin ») en la Haute Marche, et Antoine DECHAMP (« Duchamps »), son associé, suite à appointement par eux obtenu contre Marie de RIVES, veuve de Gabriel de LORT de SÉRIGNAN, sieur de La Domergue, lieutenant pour le Roi au gouvernement de Béziers, reçoivent la somme de 931 livres à eux due de reste de 2.800 livres provenant de la vente de deux tentes de tapisseries, l’une de salle, l’autre de chambre, qu’ils lui avaient faites.
Le lendemain (ff.387-389), Marie de RIVES vend une tente de tapisserie consistant en 8 pièces faites à personnages, tirant 14 cannes, appartenant à feu son mari qui s’en servait pour parer et orner la salle de sa maison, à Jean AUBRY, marchand de Béziers, pour le prix de 1.400 livres.

Vente de tente de tapisserie de Flandres (Béziers, 1667)

ADH, 2E 13/84, ff.116-117, registre de maître Étienne Boissy, notaire à Béziers, 30 juin 1667 :
Raymond de CAPDEVILLE, sieur de Ville, gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi, résidant à Béziers, étant sur le point de s’en retourner avec sa famille à Paris, vend à François BOISSET, marchand tapissier, de Béziers, une tente de tapisserie de Flandres, à personnages, en 13 pièces, tirant 23 cannes 2 pans de tour, et 14 pans de hauteur, pour le prix de 1.300 livres.

Vente de tapisseries de l’histoire des femmes illustres (Felletin, Béziers - Montpellier, 1657-1661)

ADH, 2E 13/79, ff.72-73, registre de maître Étienne Boissy, notaire à Béziers, 1er mai 1657 :
Jean PARICOURT (« Perricot »), marchand tapissier, habitant de Felletin en la Haute-Marche, diocèse de Limoges, vend à Antoine de BARRÈS, capitaine, une tente de tapisserie à fil double de l’histoire des femmes illustres, en 7 pièces, tirant 12 cannes de tour et 14 pans de hauteur, pour le prix de 1.100 livres.

ADH, 2E 97/148, f°487, registre de maître Nicolas Moisset, notaire à Béziers, 13 juin 1658 :
Jean PARICOURT, marchand tapissier, de Felletin (« Fuletain ») en la Haute-Marche, au diocèse de Limoges, vend à noble Marc Antoine DUMAS, sieur de Mus, habitant à Béziers, une toile de tapisserie à fil double représentant l’histoire des femmes illustres, en six pièces tirant de tour 10 cannes 6 pans, et de autour 12 pans et demi, représentant les Sabines / la mort de Lucrèce / Artémis / Cléopâtre et Marc-Antoine / Corneille et Pompée / Roxane et Alexandre, qu’il promet de livrer à Béziers, dans sa maison, dans 5 mois, pour le prix de 809 livres 14 sols. ADH, 2E 97/148, f°487

ADH, 2E 57/168, ff.21-22, registre de maître Jean Guion, notaire à Montpellier, 16 novembre 1661 :
Jean PARICOURT, marchand tapissier, de la ville de Felletin au diocèse de Limoges, vend à Jean François de LA ROCHE, de Montpellier, une tapisserie de sept pièces, sur la hauteur de 13 pans, de 12 cannes de largeur, représentant l’histoire des femmes illustres, semblable à celle qu’il a ci devant vendue à la Dame de Rignac, pour le prix de 1.800 livres. Est témoin Jean POUVEILHES, maître doreur, de Montpellier. ADH, 2E 57/168, ff.21-22

Restitution d’une tapisserie (Aubusson, Felletin, Béziers, 1676)

ADH, 2E 13/88, f°338, registre de maître Étienne Boissy, notaire à Béziers, 28 février 1676 :
Louis GALLE, bourgeois de Béziers, reçoit de Jean ROGIER, maître tapissier de la ville d’Aubusson, en la Haute Marche, 18 livres 15 sols, pour pareille somme que ledit Galle avait payée à Claude SALON, tapissier, natif de Felletin (« Feuilletin »), résidant à Béziers, pour une pièce de tapisserie à personnages que ledit Salon avait vendue audit Galle, laquelle il avait été condamnée à restituer audit Rogier.

Contrats de mariage – famille Bouisset, tapissiers (1654-1680)

ADH, 2E 14/232, ff.57-58, registre de maître Pierre Arman, notaire à Béziers, 19 avril 1654 :
Contrat de mariage de François BOUISSET, maître tapissier de Toulouse, fils de feu Guillaume BOUISSET, maître tapissier, et de Catherine BOUPELIER, de Toulouse, avec Jacquette de COLOMBIER, fille de Philippe COLOMBIER, marchand brodeur, et de Marguerite de DUCOS.

ADH, 2E 14/140, ff.158-159, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 19 mai 1680 :
Contrat de mariage de Jean BASTIDE, marchand tapissier, du lieu de « Gauiac » au diocèse de Rodez, habitant de Béziers, fils de feu Antoine BASTIDE et de feue Jeanne MAZARDE, avec Marguerite BOUISSETTE, fille de François BOUISSET, marchand tapissier, et de Jacquette COULOMBIERE, de Béziers.

Honoré Bouard, tapissier d’Amiens, résidant à Montpellier (1657)

ADH, 2E 56/399, f°290, registre de maître Jean Amyer, notaire à Montpellier, 12 janvier 1657 :
Contrat de mariage de Guillaume MARTIN, natif de la ville d'Amiens en Picardie, résidant à Montpellier depuis plus de 6 ans, fils de feu Guillaume MARTIN et de Catherine DUCHÊNE, de ladite ville d'Amiens, avec Claire BARRAL, de Montpellier ; le futur époux est assisté de son bon ami Honoré BOUARD, natif de la ville d'Amiens, marchand tapissier, à présent habitant et domicilié à Montpellier.

Jean Fourcade, compagnon tapissier de Toulouse, résidant à Béziers (1698)

ADH, 2E 14/145, ff.220-222, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 4 janvier 1698 :
Contrat de mariage de Jean FOURCADE, compagnon tapissier, natif de la ville de Toulouse, fils de feu Jean FOURCADE, patron, et de feue Marie de BURQ, avec Isabeau BLANQUE, fille de feu Jacques BLANC, « couratier », et de Françoise DALAN, de Béziers.

Extraction : tuilerie, maçonnerie, fontainerie, marbrerie, salpêtres, chimie, papeterie, graisse, bois, ...

Société (tuiles et briques) entre un marchand, un tuilier, et un fontainier (Béziers, 1642)

ADH, 2E 14/125, f°207, registre de maître Hérail, notaire à Béziers, 24 août 1642 :
Société entre Pierre BORNES, marchand trafiquant, André DEZINIERES, maître tuilier, et Raymond GAUDY, fontainier, tous de Béziers, pour faire et travailler de fournées de chaux et tuiles, soit de canal, pavé que brique, que toutes autres choses qui dépendront dudit travail, pour la durée 3 ans. Bornes sera tenu de fournir tout l'argent qui sera nécessaires pour l'achat des pailles, de la terre, que pour le charroi, et toute autre chose qu'il conviendra d'acheter pour l'utilité de la société, étant convenu que chacune des parties contribuera pour son tiers au profit et à la perte.

Tuilerie de la maladrerie de Béziers (1698)

ADH, 2E 12/21, f°54, registre de maître Jacques Calvet, notaire à Béziers, 5 mars 1698 :
Pierre de BOUSSANELLE, commissaire subdélégué par l'Intendant de Languedoc au sujet des biens dépendant des hôpitaux et maladreries du diocèse de Béziers ci-devant unis à l'ordre de Saint Lazare, afferme à Anne FABRE, veuve de Simon SEGUIER, hôte, de Béziers, la tuilerie du bout du pont de Béziers, maison en dépendant, four et chaux, le tout dépendant et joignant la maladrerie, de contenance d'1 séterée 25 dextres, pour la durée de deux ans, moyennant 120 livres par an.
La rentière sera tenue d'ouvrir et fermer, chaque matin et chaque soir, la porte de l'église dépendant de la maladrerie, afin que les passants puissent y faire leurs prières, et de tenir condroits les couverts, pour les gouttières tant seulement ; il lui sera permis de prendre des terres à faire tuile du fonds dépendant de la maladrerie.

Construction d'une tuilerie près d'Hérépian (1743)

ADH, 2E 8/31, pp.606-609, registre de maître Mathieu Fabregat, notaire à Bédarieux, 30 mars 1743 :
Les religieux de l'abbaye de Villemagne, et les adjudicataires du bois du Cros dépendant de la métairie de la Bastide, sachant que pour l'utilité du monastère et des adjudicataires il est à propos d'établir une tuilerie à la métairie de la Bastide, baillent à Barthélemy GARRIGUES, maître tuilier, natif du lieu de Saint-Polycarpe au diocèse de Narbonne, la faculté de construire une tuilerie sur un vieux bâtiment joignant le château de la Bastide, du côté d'Hérépian, et d'y faire un fourneau et autres choses nécessaires pour faire des tuiles pendant 3 ans et demi, aux conditions suivantes :
- les bailleurs fourniront à Garrigues la somme de 60 livres pour la construction de la tuilerie
- les religieux fourniront la terre pour faire la composition des tuiles et autres ouvrages ; Garrigues la fera arracher et emporter à ses frais
- les adjudicataires fourniront le bois ou broussaille nécessaires pour la cuisande ; Garrigues les fera prendre, couper, et charrier à ses frais depuis le bois du Cros, à l'indication des adjudicataires

- Garrigues s'engage à construire le fourneau de la grandeur à pouvoir contenir 6.000 tuiles canal ou pavés d'un pan carré
- à la fin du bail, le fourneau restera en l'état, et appartiendra aux religieux
- Garrigues s'oblige de faire travailler la tuilerie autant qu'il pourra, et délivrera en espèces aux bailleurs le dixième de tous les ouvrages qu'il fera (moitié aux religieux, moitié aux adjudicataires)

Prix de la toise de bâtisse, chaux, plâtre, sable, tuiles de toute espèce, journées de plâtrier (1645) - mention sur la couverture du registre de 1640-1650 de Me Raymond Martin, notaire à Béziers

ADH, 2E 14/246, ff.424-425, registre de maître Raymond Martin, notaire à Béziers, 10 et 16 août 1645 :
Pierre RAYNAUD, marchand de Béziers, paie les artisans qui ont réalisé des travaux à sa maison :
- à Pierre MAJOUREL et Jean MANIER, beaux-frères, maîtres maçons de Béziers, qui ont haussé 4 murailles
au prix de 7 livres la canne carrée (tant plein que vide), tant pour la besogne que les matériaux, la somme de 104 livres, à savoir :
- 101 livres 10 sols pour 14,5 cannes carrées (après cannage)
- 2 livres 10 sols pour 100 tuiles

- à Jean LAYSSAC, maître gipier de Béziers, pour avoir fait la besogne, et fournir les matériaux, pour enduire une chambre, mahouner celle-ci, faire une cheminée, deux tuyaux, et hausser le tuyau de la cheminée, la somme de 39 livres 7 sols 6 deniers, pour :
- 37 sextiers de plâtre, à 9 sols 6 deniers le sextier
- 412 tuiles mahounes pour paver la chambre, à 32 sols les cent
- 250 tuiles de brique, à 16 sols les cent
- 1 livre 4 sols, pour des tuiles rompues pour le tuyau de la cheminée
- 1 livre 10 sols pour les chevrons ou clous pour la cheminée et tuyaux
- 6 quintaux de chaux, à 12 sols le quintal, pour poser le pavé de la chambre,
« prébouquer » une demie muraille de la chambre, et les tuyaux de la cheminée
- 18 charges de sable, à 1 sol la charge
- 6 journées, tant de lui à 16 sols par jour, que de son manoeuvre à 4 sols par jour
ADH, 2E 14/246, ff.424-425

Société entre un fontainier et un potier (1599)

ADH, 2E 55/23, registre de maître Isaac Durant, notaire à Montpellier, 21 décembre 1599 :
Société, pour 10 ans, entre Gabriel SAUVEUR, fontainier, de « ...liences », au diocèse de Toulon, en Provence, résidant à la ville de Nîmes, qui a industrie et moyen subtils de connaître les lieux où peuvent se trouver des fontaines et de les faire dériver par canaux, et Pierre DU COING, natif de Béziers, potier de terre et fontainier, résidant à présent à la ville d'Alès au diocèse de Nîmes, qui a industrie de faire dériver les fontaines à nivel.

Marques de Pierre Du Coing, orgeollier de Montpellier (1592-1593)

ADH, 2E 62/29, f°141v : Pierre DU COING, orgeollier, de Montpellier, le 3 août 1592 Pierre Ducoin
ADH, 2E 56/174, f°423v : Pierre DU COING, potier de terre, de Montpellier, le 10 février 1593 Pierre Ducoing

Marbriers Lignani (1639, 1640, 1641, 1651)

ADH, 2E 14/122, f°287, registre de maître Hérail, notaire à Béziers, 27 octobre 1639 :
Clément de BONSI, évêque de Béziers, baille à Antoine LIGNIAN, maître marbreur, résidant au lieu de Caunes, à tirer et traçer la pierre de marbre suivante :
- tirer et traçer 4 pièces de pierre de marbre de la cave dudit Caunes, qui soient bien marbrées de blanc et de rouge, de longueur chacune de 16 pans, 2 pans de largeur, 2 pans d'épaisseur
- 4 autres pièces du même marbre, de longueur de 12 pans, et 1,5 pan de largeur et épaisseur
- 4 autres pièces du même marbre, de 12 pans de longueur, 3 pans de largeur, 1,5 pan d'épaisseur
- et finalement 3 pièces du même marbre, de 6 pans de longueur, et 2 pans de largeur et épaisseur
d'ici à août prochain, le tout à conduire à ses frais au lieu de Sérignan, à port de bateau, moyennant 5 livres par pan carré que l'Évêque fera mesurer et recevoir au port de Sérignan lorsque le tout sera apporté.


ADH, 2E 14/123, f°53, registre de maître Hérail, notaire à Béziers, 22 février 1640 :
Antoine LIGNANI (signe Antonio LINGNIANI), maître marbeur de la présente ville de Béziers, confesse avoir recu de Monseigneur Clément de BONSY, évêque et seigneur de Béziers, la somme de 200 livres, en déduction de ce qu'il est obligé de lui payer par le contrat du prix-fait du marché entre eux passé le 27 octobre 1639 devant Me Hérail.

ADH, 2E 14/123, ff.64-65, registre de maître Hérail, notaire à Béziers, 27 février 1640 :
Antoine LIGNAN, maître marbreur habitant de Béziers, se trouvant obligé à faire faire le charroi de certain marbre qu'il a tiré de la cave de Caunes pour apporter et rendre au port de sérignan, et qu'il lui convient faire faire un charriot à 4 roues, à cause de quoi il baille à prix-fait à Jean SALAMON, maître maréchal de Béziers, à faire ledit charriot et tous les ferrements nécessaires pour le faire marché, comme bandages, clous forts et suffisants, anneaux pour les roues, étriers, cheville ouvrière, lunettes, goujons, hoche, plate, et généralement tous autres ferrements nécessaires, et le tout rendre en bon état d'ici la fin du mois de mars prochain, étant convenu que Lignan sera tenu lui bailler et délivrer les roues et charriot du bois tant seulement, moyennant le prix de 60 livres.

ADH, 2E 14/123, f°118, registre de maître Hérail, notaire à Béziers, 25 mars 1640:

Antoine LINHAN, maître marbreur, résidant à Béziers, baille à prix-fait à Pierre DUMAS, de Roquebrun, de tailler 4 pieds et basses de table de marbre blanc et rouge bien mêlés, à prendre de la peiriere de Saint Étienne dudit Roquebrun, conformément au dessin que Linhan lui en a baillé, moyennant 84 livres.

ADH, 2E 14/124, ff.248-249, registre de maître Hérail, notaire à Béziers, 17 octobre 1641 :
Antoine LIGNANI, maître marbreur, résidant à Béziers, reçoit de l'Évêque Clément de BONZI la somme de 281 livres pour fin et entier paiement de la somme de 4580 livres à quoi s'est trouvé revenir le marbre que ledit Lignani était obligé de tailler et délivrer à l'évêque par prix-fait du 27 octobre 1639.

ADH, 2E 13/75, f°76, registre de maître Jean Baptiste Desguerre, notaire à Béziers, 12 juillet 1651 :
Testament de Vincent LIGNANI, maître marbrier (« marbreur »), de la ville de Lucques (« Lucos ») en Italie, résidant depuis quelques années en Languedoc, et singulièrement à Caunes où il a travaillé de sa vacation, dans lequel il cite notamment Dominique SEGRETI, italien, qu’il a loué pour l’aider à travailler dans les mines dudit Caunes, quatre colonnes de marbre des six qu’il a travaillées et qui sont encore à la pierrerie dudit Caunes.

Boutiques de salpêtre du diocèse de Béziers pour le magasin de Narbonne (1635)

ADH, 2E 14/120, f°153, registre de maître Hérail, notaire à Béziers, 29 août 1635 :
Pierre BOURREL, dit Lacoste, maître poudrier, habitant de Béziers, en suivant le contrat à lui passé pour le fournissement des salpêtres dans les magasins du Roi par Antoine BEZAC, bourgeois de Montpellier, comme procureur d'Antoine TRIAL, reçu par Maître Rigaud, notaire de Narbonne, le 4 juillet dernier, a établi une boutique pour faire la salpêtre pour le service du Roi aux lieux de Cazouls, Puisserguier, Capestang et autres lieux qui se trouvent propres dans le diocèse pour faire cette action durant le temps de son contrat, et à ces fins, commet pour l'entretien de ladite boutique Germain ROUX, de Béziers, qui a promis de bien et fidèlement servir le Roi et ledit BOURREL pour la confection de la salpêtre, le tout aux pactes suivants :
- Bourrel sera tenu de tenir fournie la boutique de tous les outils qui seront nécessaires pour icelle à ses frais et dépens, et paiera le tiers du louage de la boutique qui sera par lui choisie aux endroits les plus commodes
- à ses fins, pour le maniement et conduite d'icelle boutique, ledit Bourrel a présentement baillé audit Roux Joseph POUDS, son cousin, qu'il nourrira de dépense de bouche et paiera de son salaire, sans que ledit Roux soit tenu en rien tremper, étant accordé que toute la salpêtre qui se fera dans ladite boutique sera retirée par ledit Pouds qui en fera la recette et délivrance, et sera tenu ledit Bourrel de fournir le tiers du bois qui sera nécessaire pour faire ladite salpêtre, et ledit Roux le surplus sans que ladite salpêtre puisse être délivrée à autre qu'audit Bourrel, qui la fera conduire au magasin dans ladite ville de Narbonne, et les frais qui se feront pour ladite conduite seront faits également entre Bourrel et Roux, et l'argent qui se prendra pour ladite salpêtre, Bourrel en paiera la moitié à Roux à mesure que se prendra conformément à son contrat, qu'est à raison de 36 livres le quintal, poids de marc.

Atelier de salpêtre de Béziers (1639-1656)

ADH, 2E 14/176, ff.348-349, registre de maître Gabriel Angély, notaire à Béziers, 25 octobre 1639 :
Mathurin HUC, conseiller et secrétaire du Roi, commissaire pour Sa Majesté des poudres et salpêtres en la province de Languedoc, baille à prix-fait à Jacques LACOSTE, maître chaudronnier de Béziers, à faire de neuf deux chaudières (de cuivre) servant à faire cuire les salpêtres, de poids toutes deux de cinq quintaux, pour le prix de 18 sols par livre de cuivre.

ADH, 2E 14/177, ff.99-101, registre de maître Gabriel Angély, notaire à Béziers, 25 avril 1640 :
Mathurin HUC, secrétaire de la Chambre du Roi, ayant convenu avec Pierre MAURIN et Guillaume GUY, maîtres maçons de Béziers, que ces derniers lui fourniraient  toute la pierre rassiere qui lui serait nécessaire pour la construction et bâtiment d'un atelier de salpêtre qu'il veut faire à la ville de Béziers, au bourg Saint Jacques, au lieu où étaient auparavant deux jardins, passent tous les trois contrat au sujet de la construction.

ADH, 2E 14/246, ff.151-152, registre de maître Raymond Martin, notaire à Béziers, 18 octobre 1641 :
Jean MADAILHE, bourgeois de Béziers, ayant charge de Mathurin HUC, secrétaire du Roi, et autres intéressés aux salpêtres qui se font et feront à l'atelier qu'ils ont fait construire à Béziers, au bourg Saint Jacques, vend à André BURGUÈS, commissaire ordinaire à la faction des salpêtres et poudres dans l'arsenal de Narbonne, la quantité de 53 quintaux 25 livres, poids de marc qu'est de 120 livres le quintal, de salpêtres à deux cuites, pour le prix de 39 livres 10 sols le quintal, pour la remettre et transporter au magasin du Roi à Narbonne afin d'y être convertie en poudre pour le service de Sa Majesté. ADH, 2E 14/246, ff.151-152

ADH, 2E 14/246, ff.268-269, registre de maître Raymond Martin, notaire à Béziers, 17 juin 1643 :
Jean MADAILHE, bourgeois de Béziers, ayant charge de Mathurin HUC, baille à louage ledit atelier et dépendances pour y faire des salpêtres pour le service du Roi, à Bernard MERCIER, Jean VAISSAC, son beau-père, et Joseph PONS, de Béziers, pour la durée d'un an, moyennant la somme de 200 livres, étant convenu que :
- le bailleur devra fournir aux preneurs : 8 fouloirs portés chacun sur trois bancs, 14 « semals »
, 5 cuviers ou cendriers, 4 pièces à tenir les eaux, 2 tinels pour tenir l'eau claire, 2 seaux de bois pour la tirer du puits, la grande ou petite chaudière de celles qui sont attachées aux « fournels » qui sont à l'atelier (au choix des preneurs), un « cassot » et un grand « escumadoüier » de cuivre, une coquille de fer, 2 « cassots » de bois, un chaudron de cuivre pour le raffinage toutes les fois qu'ils voudront raffiner, 5 « pastieres » petites ou grandes pour mettre la salpêtre qu'ils feront
- les preneurs pourront se servir de la terre qui est à présent dans la galerie de l'atelier, et ils devront jeter l'écume qu'ils tireront de la chaudière sur la terre de l'atelier.
ADH, 2E 14/246, ff.268-269

ADH, 2E 14/246, ff.401-402, registre de maître Raymond Martin, notaire à Béziers, 21 mai 1645 :
Jean MADAILHE arrente l'atelier à Bernard MERCIER, pour la durée d'un an et le prix de 150 livres.

ADH, 2E 14/129, ff.332-333, registre de maître Guillaume Hérail, notaire à Béziers, 11 février 1648 :
Pierre BOUISSON, maître chaudronnier de Béziers, promet à Pierre BOURREL, maître poudrier, de Béziers, de lui apporter dans 8 jours un chaudron de cuivre du poids de 140 livres, ou plus ou moins, pour lui servir à faire la salpêtre, et de lui délivrer au prix de 20 sols la livre.

ADH, 2E 14/247, ff.39-40, registre de maître Raymond Martin, notaire à Béziers, 7 avril 1654 :
Catherine de CORMONT, femme de Mathieu HUC, secrétaire du Roi, arrente à Antoine BOUQUIER, de Béziers, l’atelier des salpêtres, avec les outils, qu’elle a à Béziers.

ADH, 2E 14/247, ff.287-288, registre de maître Raymond Martin, notaire à Béziers, 13 août 1656 :
Arrentement de l’atelier des salpêtres de Béziers, avec les outils, à Antoine BOUQUIER.

Eau-forte, fleur de soufre, esprit de soufre (1691)

ADH, 2E 68/75, ff.146-147, registre de maître Étienne Langlois, notaire à Pézenas, 20 mars 1691 :
Société entre Jean Antoine GRANDPUY, maître chirurgien juré de Pézenas, et Charles RABANY, marchand de Pézenas, pour la fabrication d'eau forte, fleur de soufre, esprit de soufre, et autres choses concernant la chimie.

Savon (1670)

ADH, 2E 13/85, ff.599-601, registre de maître Étienne Boissy, notaire à Béziers, 5 décembre 1670 :
Louis GALLE, bourgeois de Béziers, vend à Jean LAURE, maître savonnier de Béziers, 14 charges d'huile à fond de jarre, à raison de 57 livres le charge, se montant à 798 livres, et la quantité de 35 quintaux 66 livres deux tiers de salicor en pierre, à raison de 5 livres 13 sols le quintal, revenant l'huile et salicor à la somme de 999 livres 10 sols 4 deniers.
Laure sera tenu de les réduire en savon de pierre marbre, et une fois la cuite parachevée, Laure remettra à Galle la quantité de 100 quintaux de savon marbre dans des caisses bien conditionnées pour être vendu aux villes de Toulouse et Bordeaux, étant convenu que si le savon est bon, Galle fournira pareille quantité à Laure encore à deux reprises pour en fabriquer du savon, de la vente duquel Galle se paiera du prix de l'huile et salicor.

Vente du papier de la papeterie de Bédarieux (1690)

ADH, 2E 10/40, ff.70-71, registre de maître Thomas Bourguès, notaire à Béziers, 31 mars 1690 :
Antoine VALLADE, fermier de la papeterie de Bédarieux appartenant au sieur SEIMANDY, vend à Pierre ESPIC, marchand de Béziers, tout le papier qui se fera dans ladite papeterie pendant trois ans, avec un prix spécifique pour chaque type de papier (détail dans l’acte). ADH, 2E 10/40, ff.70-71

Voiture du papier à formule de la généralité de Montpellier (1673)

ADH, 2E 14/295, ff.251-252, registre de maître Michel Sabatier, notaire à Béziers, 28 août 1673 :
Claude GAUDIN, Jean PEIRIAC, et Michel PEIRIAC, marchands de Béziers, entrepreneurs pour la quantité de 4.000 rames papier pour faire apport en la ville de Montpellier suivant le contrat à eux passé le 23 août 1673 [Me Gardel, not. Montpellier] par le directeur général en l’afferme des formules en la généralité de Montpellier, baillent à Jean RASCAS, voiturier, de Béziers, et Étienne MOURGUE, voiturier, de Montagnac, à faire la voiture des 4.000 rames papier à Montpellier, pour une année qui commencera lorsque le papier commencera d’être formulé et en état d’être porté à Montpellier, moyennant 3 livres 5 sols pour chaque charge rendue dans le bureau de Montpellier.

Papetier à Hérépian (1672)

ADH, 2E 72/191, f°150, registre de maître Pierre Augier, notaire au Poujol, 3 mars 1672 :
Testament de Jean JOLIVE, natif du lieu d'Embouys, paroisse de Saint Sulpice, au diocèse de Périgueux, maître papetier, habitant à présent à Hérépian.

Fabricant de formes pour la facture du papier (1714)

ADH, 2E 8/12, f°11, registre de maître Alzieu, notaire à Bédarieux, 7 janvier 1714 :
Contrat de mariage de Nicolas BRUN, maître faiseur de formes pour la facture du papier, demeurant à Bédarieux depuis plusieurs années, fils de feu Noël BRUN et de feue Claude BELIERE, du lieu d’Is-sur-Tille (« Issourtil »), au diocèse de Langres, en Bourgogne, avec Marie GAUSSERAN, fille de feu François GAUSSERAN et de feue Jeanne GÉLY, de Bédarieux.

Fournissement de la cire nécessaire à la Maison consulaire de Béziers (1633, 1680)

ADH, 2E 11/40, ff.250-251, registre de maître Jean Guibal, notaire à Béziers, 30 décembre 1633 :
Les consuls de Béziers baillent à Jacques MASSEGUY, marchand grossier, de Béziers, le fournissement de la cire blanche et jaune qui est nécessaire tant pour les torches (du poids de 3 livres) et cierges que la ville accorde aux consuls par le règlement, que cierges nécessaires pour la chapelle de la Maison de ville et celle de la maladrerie du bout du pont, et autres torches accordées aux magistrats dénommés au règlement, moyennant 15 sols 3 deniers par livre.

ADH, 2E 14/140, ff.69-70, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 11 mars 1680 :
Contrat de la fourniture de la cire nécessaire à la Maison consulaire de Béziers, passé à Pierre TIFFY vieux, marchand droguiste de Béziers, à raison de 18 sols la livre de cire rousse, et 22 sols la livre de cire blanche.

Vente de chandelles (1642)

ADH, 2E 14/179, ff.160-161, registre de maître Gabriel Angély, notaire à Béziers, 13 août 1642 :
Jacques TAILHAVY, marchand chandelier de Béziers, vend à Jean BERTHOMIEU, marchand mangonnier de Béziers, la quantité de 20 quintaux de chandelles de suif, bonnes et marchandes, à savoir 10 quintaux de six à la livre, 5 quintaux de huit à la livre, et 5 quintaux de quatre à la livre, au prix de 29 livres le quintal, soit 580 livres.

Société entre des marchands chandeliers (1686)

ADH, 2E 14/309, ff.34-35, registre de maître Guillaume Trémouilhe, notaire à Béziers, 29 mai 1686 :
Fin de société entre Jean FAVIN, marchand chandelier de Béziers, et Jean MASSON, aussi marchand chandelier.

Quelques marques de menuisier (1599, 1639)

ADH, 2E 61/2, f°425r : Martial TARRASSON, menuisier, de Craponne en Auvergne, le 17 septembre 1599 à Montpellier Martial Tarrasson
ADH, 2E 14/229, f°43 : Pierre DURAND, maître menuisier, de Béziers, le 18 septembre 1639
marque d'un maître menuisier de Béziers en 1639

Chef d'oeuvre de menuiserie (1646)

ADH, 2E 14/246, f°22, registre de maître Raymond Martin, notaire à Béziers, 23 avril 1646 :
Sachant que Guillaume VIEU, menuisier, natif de Puisserguier, résidant à Béziers, s'est présenté plusieurs fois pour être reçu à la maîtrise, et que par les statuts de la confrérie il est porté par exprès qu'aucun compagnon ne pourra être reçu à la maîtrise sans avoir préalablement fait un chef d'oeuvre, les maîtres menuisiers de Béziers lui baillent à réaliser dans huitaine, pour son chef d'oeuvre, un tabouret carré bien et dûment fait, suivant les règles du métier ; Vieu prend pour parrain Jacques NOUGUIER, maître menuisier, pour l'assister en la besogne, faire visiter les maîtres, et les faire assembler pour vérifier.

Sciage de bois (1641)

ADH, 2E 14/246, ff.65-66, registre de maître Raymond Martin, notaire à Béziers, 24 février 1641 :
Jacques MASSAL, Michel GUIRAUD, Pierre ROUMEGAS, maîtres menuisiers de Béziers, baillent à prix-fait à Jean SATGIER, scieur, de Béziers, à scier tout le bois noyer qu'ils ont acheté à la demoiselle de Vinte, qu'ils ont au jardin appartenant à l'Abbé de Saint Jacques, moyennant 19 livres.

Métaux : fonderie, armurerie, coutellerie, chaudronnerie, ferrage, serrurerie

Apprentissage avec un fondeur de métaux (Béziers, 1656)

ADH, 2E 97/195, registre de maître Azemar, notaire à Béziers, 7 mai 1656 :
Contrat d’apprentissage entre Barthélemy ROUCH et Jean COLLAVAIN, maître fondeur de métaux, demeurant à Béziers ; est témoin Giambattista LIONARDI, marchand de toiles cirées, habitant à Montpellier.

Contrat de mariage (1677) – famille Daniac, fondeurs de cloche

ADH, 2E 11/76, ff.153-157, registre de maître Antoine Bautugat, notaire à Béziers, 8 novembre 1667 :
Testament de Fulcrand DAIGNAC, maître fondeur, habitant de Béziers, dans lequel il cite notamment son fils François DAIGNAC, maître fondeur, sa fille Catherine DAIGNAGUE, veuve de Georges GAULTIER, maître fondeur de la ville de Carcassonne, et sa fille Marie DAIGNAGUE, femme de Jacques SOUIRIS.

ADH, 2E 11/99, ff.245-246, registre de maître Jalabert, notaire à Béziers, 27 décembre 1677 :

Contrat de mariage de Jean SOUIRIS, fondeur, fils de feu Jacques SOUIRIS et de feue Marie de DANIAC, de Béziers, avec Marie de DARDÉ, fille d’Étienne DARDÉ et de feue Catherine POUMAREDES, de Béziers, mariés il y a trois ans.

Vente d’une paire de pistolets et d’une arquebuse (1650)

ADH, 2E 13/64, f°173, registre de maître Antoine Barral, notaire à Béziers, 31 décembre 1650 :
Raymond SAUNAL, maître arquebusier de Béziers, promet à Jacques ALLIA, écuyer, du lieu de Murviel, de lui faire une paire de pistolets et une arquebuse à fusil (prix : 100 livres). ADH, 2E 13/64, f°173

Fabrication de 50 carabines et 50 bandoulières pour l'armée de Catalogne (Béziers, 1653)

ADH, 2E 97/148, ff.140-141, registre de maître Nicolas Moisset, notaire à Béziers, 30 septembre 1653 :
Noble François Thomas du BARTHE, seigneur de Cussy Saint Thomas, capitaine des gardes de Monseigneur le Maréchal d’Hocquincourt, vice-roi et capitaine-général des armées du Roi en pays de Catalogne, Roussillon, et Cerdagne, baille à prix-fait à Claude PASSERON, maître fourbisseur, et André LEDENAC, maître arquebusier, de Béziers, la fabrication de 50 carabines à canon de fer d’Espagne, de la longueur de 2 pieds et demi, …, et 50 bandoulières de cuir, couvertes de velours vert à trois poils, doublées de sarge isabelle, couvertes de deux galons d’or et d’argent, avec deux passepoils, l’un isabelle et l’autre vert, avec un anneau coulant doré et le crochet à ressort, le tout pour le prix de 1.200 livres ; est notamment témoin Jean d’HAUSSY, commissaire ordinaire des guerres. ADH, 2E 97/148, ff.140-141

Outils d’arquebusier (1664)

ADH, 2E 14/236, ff.46-47, registre de maître Pierre Arman, notaire à Béziers, 7 avril 1664 :
Arrentement d’outils du métier d’arquebusier par Françoise de MONTIEU, veuve de Raymond SAUNAL, maître arquebusier de Béziers, à Jean DESFOURS, aussi maître arquebusier de Béziers ; témoin : Étienne SAURET, maître arquebusier.

Quelques armuriers

ADH, 2E 13/86, ff.509-510, registre de maître Étienne Boissy, notaire à Béziers, 2 juin 1672 :
Testament de Galdric MILHON, maître armurier et serrurier, fils de feu François, natif et habitant du lieu de Prades de Conflent dans la plaine du Roussillon, soldat dans le régiment d’infanterie de Caraman, compagnie de Poderose, se trouvant en marche logé à Béziers.

ADH, 2E 13/91, ff.159-161, registre de maître Antoine Malbon, notaire à Béziers, 23 août 1685 :
Transaction entre Guillaume SALAMON, maître armurier, de Béziers, qui a résidé depuis quelques années en la ville de Perpignan où il a été employé pour le service du Roi à faire des armes servant à la guerre, et sa femme Charlotte BLANC, à cause de la mésintelligence née entre eux pendant son absence.

ADH, 2E 13/16, f°210, registre de maître Fulcrand Amiel, notaire à Béziers, 16 août 1650 :
Antoine REAL, compagnon arquebusier, natif de Saint Étienne en Forez, résidant à Béziers, se reconnaît débiteur de la somme de 90 livres envers son hôtesse ; sont témoins André LEDENAC, maître arquebusier de Béziers, et Roch JACOB et Antoine REVOLLIER, marchands de Saint Étienne.

Outils de coutelier (1676)

ADH, 2E 13/33, ff.192-193, registre de maître Fulcrand Amiel, notaire à Béziers, 4 août 1676 :
Jean GABELOTEAU, maître sellier de Béziers, mari de Thomasse FOURNIER, veuve en secondes noces de Philippe DUCATEL, maître coutelier de Béziers, vend à François JOUANNE (signe « Jouennes »), maître coutelier, natif de Maintenon au diocèse de Chartres, en Beauce (« Beausse »), résidant à Béziers, de la marchandise et outils servant à la vacation de coutelier, pour le prix de 283 livres 5 sols 8 deniers. ADH, 2E 13/33, ff.192-193

Coutelier de Thiers (1574)

ADH, 2E 62/17, registre de maîte Pierre DeNemause, notaire à Montpellier, 22 février 1574 :
Contrat de mariage (religion catholique) de Mathieu MOYNIER, natif de Thiers en Auvergne, coutelier, fils de feu Laurent MOYNIER, coutelier, et de feue Ma... ..., de ladite ville de Thiers, avec Marguerite SAUVIER.

Société entre deux fourbisseurs (Béziers, 1654)

ADH, 2E 14/247, ff.52-53, registre de maître Raymond Martin, notaire à Béziers, 19 avril 1654 :
Société entre Claude PASSERON, marchand fourbisseur de Béziers, et Nicolas PIGNOLLET, compagnon fourbisseur.

Inventaire après décès d’un chaudronnier (Montpellier, 1588)

ADH, 2E 56/---, registre de maître Jean Portal, notaire à Montpellier, 2 juin 1588 :
Inventaire des biens meubles délaissés par Antoine AURISSE vieux, chaudronnier de Montpellier, mort le 28 mai 1588.

Moulin martinet pour un chaudronnier (1673)

ADH, 2E 14/137, ff.225-226, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 10 juin 1673 :
Le Marquis de Caylus afferme à Grégoire DELCLERGUE, maître chaudronnier de Béziers, un moulin martinet à cuivre sur le ruisseau d'Arles, au terroir de Colombières, avec le jardin attenant et ses dépendances composées de deux maisons à deux étages, pour la durée de 5 ans, moyennant 400 livres par an, et une bouteille cuivre du poids de 10 livres en une seule fois.

Outils de forgeron et maréchal

ADH, 2E 7/1, ff.297-298, registre de maître David Molinier, notaire à Bédarieux, 23 novembre 1611 :
Gaillard de LAVIT, de Bédarieux, arrente à Marthe MORIER, veuve de Jean GÉLY, maréchal, de Bédarieux, une paire de soufflets, une enclume, deux grands maillets, un « destoir », une tenaille, et un « boutaman », le tour servant à une boutique de maréchal, ensemble une « pairolle » … avec sa « guerlière » de fer, pesant en tout 11 livres, et un chalit en noyer, pour la durée de 2 ans, moyennant 6 livres.

ADH, 2E 14/222, f°75, registre de maître Antoine Trémouilhe, notaire à Béziers, 18 avril 1649 :
Remise d’outils de maréchal provenant de la boutique à forge d’un maréchal de Béziers.

ADH, 2E 72/189, f°282, registre de maître Pierre Augier, notaire au Poujol, 29 août 1669 :
Description de l'outillage d'un maréchal à forge dans un contrat de louage de boutique.

ADH, 2E 11/98, ff.121-122, registre de maître Jalabert, notaire à Béziers, 23 décembre 1674 :
Antoine REINES, maître bourrelier, de Béziers, arrente à Guillaume RAINAUD, maître maréchal à forge, de Boujan, des outils servant audit métier, d’aujourd’hui jusqu’à la Saint Michel de 1675, moyennant la somme de 12 livres, et consistant en : un soufflet servant à la forge, avec son canon ; un maillet, une traverse, un marteau à contrepeser le fer, trois paires de tenailles servant au feu, un « esturquoize », un « badaliol », un « cure fioc », une servante servant au feu, pesant le tout (sans y comprendre le soufflet ni le canon) 68 livres.

Quelques marques de maréchaux (1574, 1599)

ADH, 2E 62/18, f°1186r : Laurent FABRE, maréchal, de Montpellier, le 30 septembre 1574 Laurent Fabre
ADH, 2E 55/23, f°361v : Pierre TOURREYRE, maître maréchal de forge du Duc de Ventadour, étant ordinairement à sa suite, habitant de Montpellier, le 22 mai 1599 Pierre Tourreyre

Outils de serrurier

ADH, 2E 95/1611, registre de maître Pierre Planque, notaire à Montpellier, 26 juin 1609 :
Vente d'outils de serrurier.

ADH, 2E 7/1, ff.296-297, registre de maître David Molinier, notaire à Bédarieux, 23 novembre 1611 :
Gaillard de LAVIT, de Bédarieux, vend à Pierre CAVAILHÉ, serrurier, de Bédarieux, une paire de soufflets et une enclume, servant à son métier de serrurier, pour le prix de 30 livres.

ADH, 2E 14/115, ff.296-297, registre de maître Hérail, notaire à Béziers, 15 septembre 1626 :

Jacques RECOLIN, maître serrurier, habitant de Saint Jean-del-Bruel au diocèse de Vabre, vend à Pierre CABRES, maître serrurier de Béziers, la quantité de 13 douzaines de serrures, à savoir 12 douzaines de serrures embouties avec clé, ferroul (verrou ?), et anelle, et une douzaine  de serrures de coffre à tour et demi, avec clé, baude, clous, ribe, et escaire, pour le prix, les serrures de de coffre, de 2 livres 10 sols chacune, et les autres de 12 sols chacune, qu'il promet de porter à ses dépens dans le logis du Verger qui est hors les murs de Béziers.

Chefs d’œuvre de serrurerie

ADH, 2E 14/204, f°832, registre de maître Jean Delasubertaries, notaire à Béziers, 6 novembre 1644 :
Chef d'œuvre baillé par les maîtres serruriers de Béziers à François DELETTRE, aspirant à la maîtrise.

ADH, 2E 97/61, f°206, registre de maître Jean Vaissière, notaire à Béziers, 20 octobre 1647 :

Les maîtres serruriers de Béziers baillent à faire son chef d'œuvre à André BENAUD, compagnon serrurier, aspirant à la maîtrise.

ADH, 2E 11/75, ff.293-294, registre de maître Antoine Bautugat, notaire à Béziers, 24 octobre 1666 :

Chef d'œuvre baillé par les maîtres serruriers de Béziers à Antoine NAIRET, compagnon serrurier.

ADH, 2E 10/26, f°201, registre de maître Guillaume Bourguès, notaire à Béziers, 6 septembre 1676 :
Chef d'œuvre baillé par les maîtres serruriers de Béziers à Pierre ALBERT, compagnon serrurier de Béziers, natif et apprenti de ladite ville, pour parvenir à la maîtrise.

ADH, 2E 14/304, ff.404-405, registre de maître Jean Mestre, notaire à Béziers, 22 janvier 1688 :
Chef d'œuvre baillé par les maîtres serruriers de Béziers à Michel COUTEL, pour être agrégé à leur corps.

ADH, 2E 68/75, ff.14-15, registre de maître Étienne Langlois, notaire à Pézenas, 12 juillet 1688 :
Chef d'œuvre baillé par les maîtres serruriers de Pézenas à Jacques GLEIZES, compagnon serrurier de Pézenas, fils de maître : une serrure de coffre à deux fermetures, polie tant au dedans qu'au dehors, avec sa clé forcée en tire-point simple portant son canon.

ADH, 2E 37/49, f°121, registre de maître Jean-Pierre Souquet, notaire à Pézenas, 4 décembre 1695 :

Délibération des maîtres serruriers de Pézenas, aux termes de laquelle Jean-Paul CABERLAC, compagnon serrurier de Pézenas, sera reçu à la maîtrise à la charge de satisfaire au chef d'oeuvre qu'ils lui ordonnent, qui est une serrure à trois fermatures, une broche ronde avec son canon, polie dedans et dehors, et la garniture que bon lui semblera, avec la clé requise et convenable à ladite serrure, à présenter dans les six mois.

Réception comme maître d'un serrurier qui a servi dans la milice (1689)

ADH, 2E 68/75, ff.76-77, registre de maître Étienne Langlois, notaire à Pézenas, 2 octobre 1689 :
Les maîtres serruriers de Pézenas, en conséquence de la déclaration du Roi portant que tout compagnon, de quel métier qui soit, qui ira servir le Roi dans les milices du pays de Languedoc, devra être reçu par les maîtres sans qu'il lui en coûte rien, reçoivent Alexandre LANGLOIS, soldat dans la compagnie du Sieur D'Arvey que la ville a faite, compagnon serrurier, dans leur corps.

Quelques marques de serruriers (1603, 1613, 1639)

ADH, 2E 2/56, f°212r : Jean THONNY, maître serrurier d'Agde, le 11 septembre 1603 Jean Thonny
ADH, 2E 1/21, f°60r : Jean CAUVET, maître serrurier d'Agde, le 6 février 1613 Jean Cauvet
ADH, 2E 11/14, f°617v : Pierre ROUBERT, maître serrurier de Béziers, le 9 octobre 1639 Pierre Roubert, maître serrurier

Textile et cuir : habillement, passementerie, broderie, tissage, teinturerie, cordonnerie, tannerie, sellerie, gainerie

Accord entre les maîtres tailleurs de Béziers et un compagnon qui offre d’assurer la fonction de mandataire pour être reçu maître par la suite (1664)

ADH, 2E 13/82, ff.393-394, registre de maître Étienne Boissy, notaire à Béziers, 5 mai 1664 :
Les prévôts de la chapelle Sainte Lucie des maîtres tailleurs de Béziers promettent à Jean CASSIN, compagnon tailleur, natif de Béziers, de le recevoir pour maître tailleur dans quatre ans, avec faculté de tenir boutique ouverte et se trouver et opiner à toutes leurs assemblées, sans être obligé de faire aucun chef d’œuvre ni exposer aucun frais (si ce n’est le droit de chapelle, se montant à 10 livres), en échange de quoi Cassin promet de servir le corps dudit métier pendant ces quatre années en la fonction de mandataire, avec faculté de tenir boutique ouverte et travailler en qualité de compagnon pendant ce temps.

Société entre deux tailleurs d’habits (Béziers, 1686)

ADH, 2E 14/309, ff.6-7, registre de maître Guillaume Trémouilhe, notaire à Béziers, 21 janvier 1686 :
Société entre Jean LEBRE, maître tailleur d’habits de Béziers, et François GONNET, aussi maître tailleur de Béziers.

Dette pour la valeur de deux habits (1673)

ADH, 2E 13/87, f°39, registre de maître Étienne Boissy, notaire à Béziers, 12 mars 1673 :
François DE LAUR, avocat en Parlement, habitant à Béziers, confesse devoir à Claude PASSEMART, maître tailleur d’habits, de la ville de Paris, absent, représenté par son frère Jacques PASSEMART, marchand, de la ville de Villefort en Languedoc, au diocèse d’Uzès, son frère, la somme de 210 livres, à savoir 168 livres pour la valeur de deux habits, et 42 livres pour les dépens exposés pour l’obtention d’un jugement contre ledit Laur.

Statuts des chapeliers de Lodève (1623)

ADH, 2E 39/533, ff.78-79, registre de maître Jean Ménard, notaire à Lodève, 25 juillet 1623 :
Les maîtres chapeliers de Lodève ratifient leurs statuts.

Arrentements de nom de maître tailleur

ADH, 2E 56/399, f°358, registre de maître Jean Amyer, notaire à Montpellier, 14 avril 1657 :
Pierre CANCE, maître tailleur de Montpellier, arrente à Louis PILLIER, compagnon tailleur, habitant à Montpellier, son nom de maître tailleur avec pouvoir de travailler et tenir boutique ouverte sous son nom.

ADH, 2E 58/64, registre de maître Jean Bompar, notaire à Montpellier, 1er juin 1662 :
Catherine COUDERC, veuve d'Abraham LOGE, maître tailleur juré de Montpellier, arrente son nom de veuve à Blaise TROUSSELLIER, compagnon tailleur de Montpellier, pour travailler de son métier sous son nom.

Quelques marques de tailleurs (1599, 1600)

ADH, 2E 2/54, f°80r : Simon ALLAUX, maître couturier d'Agde, le 30 mars 1599 Simon Alaux
ADH, 2E 61/3, f°31r : Raymond BAUDOUIN, couturier de Saint Geniès-le-Bas, le 15 janvier 1600 Raymond Baudouin

Quelques futainiers

Société pour travailler à la broderie et au drapement de toiles pour les femmes (1652)

ADH, 2E 56/349, f°308, registre de maître Jacques Amyer, notaire à Montpellier, 8 janvier 1652 :
Société pour travailler tant à la broderie qu'au drapement de toiles pour les femmes passée entre Jacques DHEU, natif de Lyon, marchand, résidant à présent à Montpellier, et Toussaint de LARUE, natif de Douai au pays d'Artois, marchand, résidant à présent à Montpellier.

Apprentissage d’une fille chez un passementier (1587)

ADH, 2E 56/43, registre de maître Jean Portal, notaire à Montpellier, 19 octobre 1587 :
Une fille est mise en apprentissage avec un passementier.

Métiers de tisserand

ADH, 2E 62/9, registre de maître Théodore Degan, notaire à Montpellier, 25 septembre 1588 :
Arrentement de métiers de tisserand à faire toile, concernant Pierre DE TERMES, tisserand, de la ville de Marseille, demeurant à présent à Montpellier.

ADH, 2E 7/124, ff.433-434, registre de maître Jean Basset, notaire à Bédarieux, 8 octobre 1645 :
Jacques SABATIER, de Bédarieux, vend à Jean DEBRUS, marchand, de Bédarieux, un métier de tisserand (avec description précise), pour le prix de 75 livres. ADH, 2E 7/124, ff.433-434

ADH, 2E 7/126, ff.7-8, registre de maître Jean Basset, notaire à Bédarieux, 16 janvier 1648 :
Jeanne SARRUDE, veuve de Bernard B…, tisserand, de Bédarieux, vend à Jacques ROUGIER, tisserand, de Bédarieux, un métier de tisserand, consistant au bois seulement, et un tour ca…., pour le prix de 24 livres.

ADH, 2E 58/54, ff.596-597, registre de maître Jean Bompar, notaire à Montpellier, 11 novembre 1652 :
Guillaume FOULQUIER, tisserand de toiles de Montpellier, vend à Barthélemy COUDERC, aussi tisserand de toiles de Montpellier, deux métiers de tisserand de toiles, avec 9 peignes, 4 paires de templous, ourdissous, caissettes, un tour, chaise, marche, une lampe, deux cadaisses, et généralement toutes les dépendances desdits deux métiers, moyennant le prix de 50 livres.

ADH, 2E 58/55, ff.588-589, registre de maître Jean Bompar, notaire à Montpellier, 6 novembre 1653 :
Jacques MEGE, jardinier, de Montpellier, vend à François MOULIN, maître tisserand de couvertes de Montpellier, un métier de tisserand de couvertes complet, sauf et excepté les « romannes » d’icelui, moyennant la somme de 70 livres 10 sols.

ADH, 2E 7/131, 1659-f°126, registre de maître Jean Basset, notaire à Bédarieux, 4 septembre 1659 :
Pierre GUY, marchand de Bédarieux, vend à Guillaume CALAS, maître tisserand de Bédarieux, un « tellier » de tisserand à faire draps avec deux penches, l’un 24 ains, l’autre 22 ains, précédemment arrenté audit Calas, pour le prix de 48 livres.

Vente de laine de Béziers (1663)

ADH, 2E 14/133, ff.417-418, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 11 juin 1663 :
Charles LAVIT, bourgeois, et Jean et Charles BASSET, marchands en compagnie, de Béziers, vendent à Jean et Étienne ROUSSEL, marchands, père et fils, de Saint Chinian, 120 quintaux de laine lavée, de la ville de Béziers et environs, belle et marchande, laquelle laine les vendeurs feront apporter à leurs frais à Saint Chinian, en surge, laquelle laine lesdits Roussel recevront en surge pour la faire laver comme bon leur semblera, et sécher de la même façon, et après être séchée et bien apprêtée, la laine sera pesée par lesdits Lavit, Basset, et Roussel, sur le lieu où elle aura séchée, au prix de 69 livres le quintal. Il est par ailleurs convenu que les acheteurs devront nourrir à leurs dépens un homme que les vendeurs tiendront audit lieu pendant le temps du lavage. L'acte précise que lesdits Roussel font cet achat pour le compte de Jean Baptiste BERTE, banquier à Lyon.

Vente d'une presse et d'outils de tondeur de draps (Béziers, 1643)

ADH, 2E 14/180, ff.447-448, registre de maître Gabriel Angély, notaire à Béziers, 26 décembre 1643 :
Jean LAUDUN, de Béziers, vend à Jean DANIRAN, maître pareur de draps, de Béziers :
- une presse pour presser les draps, consistant en 6 pièces, 8 bandes de fer et 4 matras fer servant à bander la presse, un tour avec sa corde
- 4 paires de forces à tondre les draps
- 6 tabliers de bois servant à presser les draps et autres marchandises
- 2 grandes tables appelées
« couissins »
- une paire de bancs servant à tondre les draps
- une grande malle avec sa manille de fer servant pour amollir les forces
pour le prix de 150 livres
.
ADH, 2E14/180, ff.447-448, vente de presse et d'outils de tondeur de draps

Vente de draps de Béziers (1665)

ADH, 2E 14/134, ff.112-113, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 15 juillet 1665 :
Pierre CORNIER, marchand de Bédarieux, ayant ci-devant retiré de Charles LAVIT, bourgeois de Béziers, son oncle, diverses et grandes quantités de pièces de drap et autres marchandises pour les aller vendre et débiter en Normandie, Bretagne, et autres provinces de France, déclare avoir fait le tout aux profits et risques dudit Lavit, auquel toutes les sommes contenues aux promesses, lettres de change, billets de garde, et autrement, appartiennent.

Statuts des marchands fabricants de la manufacture de draps de Bédarieux (1744)

ADH, 2E 8/31, pp.1124-1134, registre de maître Mathieu Fabregat, notaire à Bédarieux, 26 avril 1744 :
Statuts ou délibération des marchands fabricants de draps de Bédarieux, en complément du règlement du Roi de 1669 : gardes jurés, réception des maîtres, apprentis, ... L'acte, qui commence par un rappel de l'historique de la manufacture, est signé par 21 marchands, principalement de la famille Fabregat (six Fabregat, et trois gendres de cette famille). ADH, 2E 8/31, pp.1124-1134, manufacture de draps de Bédarieux

Vente d'un retorsoir (Bédarieux, 1742)

ADH, 2E 8/31, pp.64-68, registre de maître Mathieu Fabregat, notaire à Bédarieux, 28 février 1742 :
Joseph POYER, retorseur, de Bédarieux, vend à Louis DELMAS, aussi retorseur, de Bédarieux, le retorsoir qu'il a actuellement dans sa maison, ensemble les outils et autres choses qui en dépendent, comme broches de fer, « pües », « carrelles », « tours bobinadous », lanternes, « ourdidou », et banc servant à ourdir, pour le prix de 120 livres.

Quelques penchiniers

Société entre deux teinturiers (Béziers, 1685)

ADH, 2E 10/35, f°3, registre de maître Thomas Bourguès, notaire à Béziers, 1er janvier 1685 :
Société entre Pierre PAGÈS, teinturier, de Béziers, et Pierre SEMIN, teinturier, des faubourgs de la ville.

Transaction entre les cordonniers et savetiers de Montpellier (1606)

ADH, 2E 56/219, registre de maître Samuel Vidal, notaire à Montpellier, 28 mars 1606 :
Transaction entre les maîtres cordonniers et les maîtres savetiers de Montpellier (avec deux pages de signatures).

Vente de 120 paires de souliers (1649)

ADH, 2E 69/41, registre de maître Laurent Maurin, notaire à Pézenas, 20 juillet 1649 :
Pierre VIGUIER, maître cordonnier de Pézenas, donne quittance pour la vente de 120 paires de souliers prises de sa boutique, au prix de 38 sols la paire.

Fabrication de 200 paires de souliers à trois semelles (1656)

ADH, 2E 14/131, f°453, registre de maître Michél Hérail, notaire à Béziers, 2 février 1656 :
Jean RICARD, maître tailleur de Narbonne, baille à Pierre CAUZAC et François CAMBON, maîtres cordonniers de Béziers, à lui faire et faire faire la quantité de 200 paires de « souliers de bailhe », à trois semelles, de bonne et belle marchandise, de 10 jusqu'à 13 points (cinquante de chaque point), moyennant le prix de 450 livres, à raison de 45 sols la paire.

Vente d’outils et marchandises de cordonnerie (1667)

ADH, 2E 11/76, ff.27-28, registre de maître Antoine Bautugat, notaire à Béziers, 24 août 1667 :
Jean MENRY, maître cordonnier de Béziers, vend à Pierre MALCAZAL, maître cordonnier de Béziers, des outils et marchandises servant au métier de cordonnier (avec description précise), pour le prix de 65 livres 12 sols. ADH, 2E 11/76, ff.27-28

Vente de peaux (boeufs, vaches, génisses) pour un tanneur (1641)

ADH, 2E 14/246, ff.81-82, registre de maître Raymond Martin, notaire à Béziers, 15 avril 1641 :
Pierre GAUFFRE, fermier de la boucherie de Vias, vend à Fulcrand SEMIN, tanneur, de Béziers, tous les cuirs de boeufs, vaches, et génisses, qu'il a égorgés ou égorgera, depuis Pâques jusqu'au dernier jour de Carnaval, à savoir :
- le cuir de boeuf, pesant au moins 4 quintaux, au prix de 10 livres 5 sols la pièce
- le cuir de vache, pesant au moins 3 quintaux, au prix de 7 livres 10 sols la pièce
- pour le cuir de génisse, à raison de 3 de génisses pour 2 de vaches

Vente de peaux (moutons, brebis) pour un tanneur (1641)

ADH, 2E 14/246, f°134, registre de maître Raymond Martin, notaire à Béziers, 12 septembre 1641 :
Jean VIET, boucher de Salèlles, vend à Jean FONTVIEILLE, tanneur, de Béziers, toutes les peaux de moutons, fines et « rabates », et de brebis, qui s'égorgeront à Salèlles jusqu'au dernier jour de Carnaval :
- la douzaine de peaux de mouton fines, bonnes, et de recette, au prix de 10 livres
- la douzaine de peaux
« rabates » et des brebis, à raison de 3 pour 2 de fines, au même prix de 10 livres

Transport de peaux de moutons (1643)

ADH, 2E 11/55, f°267, registre de maître Raymond Thomas, notaire à Béziers, 13 août 1643 :
Paul MICHEL, marchand d'A..., et David CHARLES, marchand de Sommières, baillent à voiture à André LONDIET, patron, de Marseillan, pour accoster toutes les peaux de mouton de la boucherie de Béziers, à savoir la part de Michel au port de Pérols, et celle de Charles à celui de Lunel, moyennant 3 livres 10 sols pour chaque charge.

Quelques marques de selliers (1599, 1602)

ADH, 2E 55/23, f°262r : Jean HENRY, maître sellier de Montpellier, le 14 avril 1599 Jean Henry
ADH, 2E 57/22, f°630r : Bertrand TOURNEZY, sellier, de Montpellier, le 30 octobre 1602 Bertrand Tournezy

Gainier parisien à Montpellier (1666)

Archives municipales de Montpellier, BB 155, ff.213-214, registre de maître Étienne Marye, notaire à Montpellier, 28 novembre 1666 :
Contrat de mariage de Guillaume LAISNÉ, marchand gainier et coffretier, habitant de Montpellier, natif de la ville de Paris, fils de feu Jacques LAISNÉ, marchand de vin, et de feue Geneviève ROBIN, de la ville de Paris, avec Antoinette COURBESSAS, fille de feu Antoine COURBESSAS et de feue Antoinette BOYER, de Montpellier.


Quelques artisans venus en Languedoc

Futainiers de Chambéry

ADH, 2E 55/16, registre de maître Devaulx, notaire à Montpellier, 7 octobre 1585 :
Contrat de mariage (religion réformée) de Jean BAUSSAN, résidant à Montpellier depuis un an, travaillant du métier de futainier (« fustanier »), fils de feu Thomas BAUSSAN, du lieu de « Boges », près de Chambéry, en Savoie, avec Jacquette TEYSSIER, originaire du lieu de Durfort au diocèse de Nîmes ; est témoin Pietro CROLETTO, maître futainier (« fustanier »), de Chieri (« Quyers ») en Piémont

ADH, 2E 55/16, registre de maître Devaulx, notaire à Montpellier, 20 octobre 1585 :
Contrat de mariage (religion réformée) d'Amy BOIGNET, natif de la ville de Chambéry en Savoie, futainier (« fustanier »), résidant à présent à Montpellier, fils de feu Georges BOIGNET, de ladite ville de Chambéry, avec Fulcrande ROSSET, originaire du Vigan.

ADH, 2E 56/---, registre de maître Jean Portal, notaire à Montpellier, 6 avril 1588 :
Contrat de mariage de Jean GEORGES, natif de la ville de Chambéry en Savoie, maître futainier (« fustanier »), fils de Charles GEORGES et de Claudette G..BORET, de la ville de Chambéry, avec Alaissette GERVAIS, veuve de Jacques DUFOUR, natif de Beauvais en Picardie, tailleur de limes, fille de Bernard GERVAIS et de Jacquette MARZE, du lieu de Saint Pierre-de-Lasalle au diocèse de Nîmes.

ADH, 2E 56/90, registre de maître Pierre Roussel, notaire à Montpellier, 12 mars 1589 :
Contrat de mariage de Pierre VILHERMES, natif de Chambéry en Savoie, maître futainier (« fustanier »), demeurant à présent à Montpellier, avec Louise TRIANSE ou TRIAR.

ADH, 2E 56/90, registre de maître Pierre Roussel, notaire à Montpellier, 12 novembre 1589 :
Contrat de mariage (religion réformée) de Claude GEORGES, futainier (« fustanier »), résidant à présent à Montpellier, fils de feu Jean GEORGES et de Bernarde ROCHELLE, de Chambéry en Savoie, avec Esther COURES, de Montpellier.

ADH, 2E 57/15, registre de maître Antoine Comte, notaire à Montpellier, 15 août 1591 :
Contrat de mariage de Nicolas BOLA, futainier (« fustanier »), habitant à présent à Montpellier, fils de feu Jean BOLA et de feue Benoîte BOUET, de la ville de Chambéry en Savoie, avec Catherine BRUN.

ADH, 2E 62/29, registre de maître Pierre Fesquet, notaire à Montpellier, 1er octobre 1595 :
Contrat de mariage (religion réformée) de François DUSYMETTIERE, natif de « Dinjoux » en Savoie, futainier (« fustanier »), émancipé par acte reçu par maître Benoît Daignac, notaire dudit Dinjoux, fils de Nicolas DUSYMETTIERE et de Didière MARENC, dudit Dinjou(x), avec Marie VALLETTE, de Montpellier.

ADH, 2E 60/---, registre de maître Pierre Gardel, notaire à Montpellier, 13 janvier 1602 :

Contrat de mariage de Pierre MEIGNARD, natif de la Motte près de Chambéry, en Savoie, futainier (« fustanier »), résidant à Montpellier, avec Jeanne CAZALEDE.

ADH, 2E 55/44, registre de maître Isaac Durant, notaire à Montpellier, 4 août 1614 :
Acte de Baptiste MARJOLLET, natif de la ville de Chambéry en Savoie, maître futainier (« fustanier »), résidant à Montpellier depuis 7 ou 8 mois, marié à Suzanne GENOYER, fille de Jean GENOYER et de Gillette BAJOLLE, de la ville d'Alès au diocèse de Nîmes.

Penchiniers de la région de Foix

ADH, 2E 56/230, registre de maître Vidal, notaire à Montpellier, 29 octobre 1617 :
Contrat de mariage de Gédéon LACOUME, faiseur de peignes, demeurant à Montpellier, fils de feu Christol LACOUME et de Françoise ROSAND, du lieu de Bélesta (« Balista ») au diocèse de Mirepoix, avec Suzanne ANDRÉ.

ADH, 2E 56/234, registre de maître Vidal, notaire à Montpellier, 24 février 1621 :
Moïse BILLOTTE, faiseur de peignes, de Bélesta, est témoin au testament de Jacques BOURGAU, natif de la ville de Pamiers au comté de Foix, demeurant à Montpellier pour compagnon passementier.

ADH, 2E 56/297, registre de maître Estanove, notaire à Montpellier, 16 juin 1626 :
Contrat de mariage de Moïse BILLOTTE, maître faiseur de peignes, fils de feu Jean BILLOTTE et de feue Jeanne GILIEIRE, du lieu de Bélesta au diocèse de Mirepoix, avec Jeanne MARTIN, originaire de Sauve.

ADH, 2E 13/63, registre de maître Antoine Barral, notaire à Béziers, 21 décembre 1643 :
Contrat de mariage de Guillaume ROUGER, compagnon peigneur, natif de Bélesta (« Balesta ») au diocèse de Mirepoix, fils d'Isaac ROUGER et de Naudette GENDRONNE, dudit Bélesta, avec Anne ARMENTIERE, fille de feu Jean ARMENTIER et de feue Jeanne FO---, du lieu de Mèze.

ADH, 2E 14/246, ff.261-262, registre de maître Raymond Martin, notaire à Béziers, 15 mai 1643 :
Bertrand OUVRADOU, natif de Bélesta, compagnon faiseur de peignes, se loue pour compagnon dudit métier avec François MILHOU, maître du métier, jusqu'à la fin du mois d'août prochain, moyennant 21 livres que Milhou lui paiera.

ADH, 2E 11/56, ff.313-314, registre de maître Raymond Thomas, notaire à Béziers, 5 mars 1647 :
Contrat de mariage de Sébastien OUVRADOU, compagnon peigneur, de Bélesta au diocèse de Mirepoix, fils de Daniel OUVRADOU, maître peigneur, et de Peyronne BONNETTE, de Bélesta, avec Étienne LANGLADE, fille de feu Jacques LANGLADE et d'Isabeau MAZE, de Béziers, en présence de Pierre OUVRADOU, compagnon peigneur, son frère germain, Étienne MAS, laboureur, de Sauvian, oncle maternel de la future, Gratien SOLIGNAC, maître blancher de Béziers, parâtre de la future ; sont témoins : Antoine FOUET, maître peigneur de Béziers, François MILHOU, maître peigneur de Béziers, et Pierre FAUR, compagnon peigneur de Bélesta.

ADH, 2E 55/114, f°495, registre de maître Pierre Marsal, notaire à Montpellier, 16 juillet 1657 :
Contrat de mariage de Jean DUTIL, compagnon penchinier, habitant à Montpellier depuis 9 ans qu'il y travaille de ce métier, fils de feu Raymond DUTIL et de Jeanne MIROUZE, de Tarascon, au diocèse de Pamiers, au comté de Foix, avec Antoinette BARTHAS, native de Montpellier.


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Dernière mise à jour le 22 janvier 2016
ADH, 2E 7/124, f°434, 8 octobre 1645, registre de Me Basset, notaire à Bédarieux