ADH, 2E 2/124,
ff.53-55,
registre de maître Antoine Austry, notaire à Agde, 22 avril 1618 :
Les
paroissiens de
l’église Saint André d’Agde passent prix-fait à Antoine BRUGUIERE,
maître gipier, Philippe SOUQUE, maçon, et Jean MOLIERE, maçon, d’Agde,
pour bâtir (pierre et terre) et rebâtir (chaux et sable) une muraille
de 8 pans de hauteur, joignant la muraille de l’église et le cimetière.
Travaux
au couvent des
capucins de Notre-Dame-du-Grau (Agde, 1607-1608)
ADH, 2E 1/15,
registre de
maître Géraud Laval, notaire à Agde, 24 et 29 avril 1607 :
Prix-fait
concernant le
couvent des capucins de Notre-Dame-du-Grau au terroir d'Agde.
ADH, 2E 1/16,
registre de
maître Géraud Laval, notaire à Agde, 1er mai 1608 :
Acte
concernant le
couvent des capucins de Notre-Dame-du-Grau d'Agde.
Construction
d’une
chapelle dans l’église des Pères Cordeliers d’Agde (1629)
ADH, 2E 1/50,
registre de
maître Pierre Laval, notaire à Agde, 30 décembre 1629 :
Prix-fait
d'une chapelle
dans l'église du couvent des Pères Cordeliers d'Agde.
Construction
de l’église
des Frères Mineurs d’Agde (1607)
ADH, 2E 1/15,
registre de
maître Géraud Laval, notaire à Agde, 27 mai 1607 :
Prix-fait
de la
construction de l'église du couvent des Frères Mineurs d'Agde.
Construction
de la
chapelle des pénitents gris d’Agde (1608-1609)
ADH, 2E 1/16,
registre de
maître Géraud Laval, notaire à Agde, 21 septembre et 22 octobre 1608 :
Pénitents
gris
d'Agde
ADH, 2E 1/17,
f°288,
registre de maître Géraud Laval, notaire à Agde, 14 juin 1609 :
Prix-fait
de la
construction de la chapelle des pénitents gris d'Agde.
Chapelle
des pénitents
noirs d’Agde (1635)
ADH, 2E 2/208,
registre de
maître Antoine Albaret, notaire à Agde, 15, 22 et 23 avril 1635 :
Chapelle
des pénitents
noirs d'Agde (donation et travaux).
Construction
d’une petite
chapelle au chemin de Notre-Dame-du-Grau (1618)
ADH, 2E 2/101,
ff.1-2,
registre de maître Guillaume Barral, notaire à Agde, 8 janvier 1618 :
Antoine
CORTINIS,
marchand d’Agde, sachant avoir fait commencer une petite chapelle en
forme d’oratoire, voûte, et porte, sur un triangle de piliers au
terroir d’Agde, au chemin de Notre-Dame-du-Grau, auquel lieu il y avait
jadis une croix que la malice des hérétiques a abattue, et désirant
faire achever la chapelle pour donner l’occasion aux personnes qui vont
en dévotion à l’église de Notre-Dame de prier Dieu en ladite chapelle,
baille à prix-fait à Jacques RAOUL, maître maçon d’Agde, l’achèvement
de la chapelle et oratoire, et la construction d’une croix de pierre,
moyennant le prix de 28 livres.
Travaux
à la Maison
consulaire d’Agde (1608-1609)
ADH, 2E 1/16,
registre de
maître Géraud Laval, notaire à Agde, 1er juillet 1608 :
Réparations
à la Maison
consulaire d'Agde.
et acte non récité aux ff.352v-354v
ADH, 2E 1/17,
f°49,
registre de maître Géraud Laval, notaire à Agde, 27 janvier 1609 :
Prix-fait
de charpenterie
à la Maison consulaire d'Agde.
Muraille
de la Maison
épiscopale d’Agde (1617-1618)
ADH, 2E 2/101,
ff.31-32,
registre de maître Guillaume Barral, notaire à Agde, 8 mars 1618 :
L’Évêque
d’Agde baille à
prix-fait à Pierre GRANIER, maître maçon d’Agde, la réparation et
réédification de la muraille qui fut ruinée et emportée au mois
d’octobre dernier par les ravages de la rivière d’Hérault, étant ladite
ruine sous les murailles de la Maison épiscopale d’Agde, près la porte
de la ville.
Voir
aussi l’acte du 4
mai 1618 aux ff.63-66, où les consuls d’Agde passent à leur tour un
prix-fait, parce qu’à cause de cette ruine toutes les charrettes et
bétail qui portent des marchandises au port d’Agde ne peuvent passer.
Bac
d’Agde (1618)
ADH, 2E 2/101,
ff.13-14,
registre de maître Guillaume Barral, notaire à Agde, 3 février 1618 :
Antoine
CORTINIS et
François PUSSÈBRE, maîtres menuisiers d’Agde, experts nommés pour
procéder à l’estimation du bac du passage de la rivière d’Hérault de la
ville d’Agde, que Pierre ALQUIER, maître charron, à faire construire,
le décrivent comme ayant 7 cannes de longueur et 2 de largeur, et
l’estiment à la somme de 564 livres, y compris les cordes, chariots, et
autres attirails en dépendant.
Porte
d’Embonnel à Agde
(1651)
ADH, 2E 2/149, f°59,
registre de maître Jean Antoine Austry, notaire à Agde, 14 avril 1651 :
Les consuls d’Agde
baillent à prix-fait, à Raymond LAURENS, d’Agde, la porte d’Embonnel,
moyennant 40 livres. |
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Réparations
au fort de
Brescou (1605)
ADH, 2E 1/14,
registre
de maître Géraud Laval, notaire à Agde, 1er août 1605 :
Prix-fait
des réparations
au fort de Brescou.
Construction
du port du
cap d’Agde (1634-1635)
ADH, 2E 2/208,
registre
de maître Antoine Albaret, notaire à Agde, 17 décembre 1634 (3 actes),
24 décembre 1634 (4 actes), 9 avril 1635, 1er mai 1635, 10 juin 1635,
17 octobre 1635, 24 octobre 1635 (4 actes), 28 octobre 1635, 29 octobre
1635, 30 octobre 1635, 17 décembre 1635 (2 actes) :
Construction
du port du
cap d'Agde et Brescou ; les actes passés concernent principalement les
pierres.
Construction
de l’église
des Aires (1672-1679)
ADH, 2E 72/74, f°549,
registre de maître Pierre Jouglar, notaire au Poujol-sur-Orb, 11
février
1672 :
Prix-fait
de l’église des
Aires.
ADH, 2E 72/195,
f°57,
registre de maître Pierre Augier, notaire au Poujol-sur-Orb, 25 juin
1679 :
Prix-fait
pour le couvert
de l’église des Aires.
Travaux à l'église Saint
Rome d'Aspiran (1665)
ADH, 2E 14/134,
ff.26-27, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 29 mars
1665 :
L'Évêque
de Béziers, prieur du prieuré Saint Rome d'Aspiran, baille à prix-fait
à Jacques RIGOULA, maître gipier de Cazouls, à faire les réparations
suivantes à l'église du prieuré :
- fermer tous les trous qui se trouvent dans la muraille de l'église,
au dehors
- enduire et blanchir les murailles du dedans
- augmenter l'autel dans sa largeur de 6 pans, et de 9 pans en longueur
- former une fenêtre de pierre de taille à la porte de l'église, de 2,5
pans de largeur et 5 pans de hauteur
- abattre, à niveau du couvert, la moitié du clocher qui est à demi
démoli, et le couvrir comme le couvert de l'église à tuiles badianes
- réparer l'autre moitié du clocher qui subsiste
- faire de neuf l'entier couvert de l'église, avec trois poutres du
long en long qui se porteront sur les arcs et murailles
moyennant le prix de 90 livres.
Couvert
du temple de
Bédarieux (1645)
ADH, 2E 7/124,
ff.379-380, registre de maître Jean Basset, notaire à Bédarieux, 2 août
1645 :
Pierre
POUL, flamand, et
Jean RODIER, maître menuisier de Bédarieux, reçoivent des habitants de
la R.P.R. de Bédarieux la somme de 650 livres, pour fin de paiement de
la somme de 750 livres du prix-fait du couvert du temple de Bédarieux.
Réparations
au pont de
Bédarieux (1658)
ADH, 2E 14/234,
ff.294-297, registre de maître Pierre Arman, notaire à Béziers, 13
avril
1658 :
Prix-fait
des réparations
du pont de Bédarieux.
Chapelle
joignant
l’église de Bédarieux (1669)
ADH, 2E 72/189,
f°298,
registre de maître Pierre Augier, notaire au Poujol-sur-Orb, 26 août
1669 :
Thomas de THÉZAN et son
épouse Jeanne de BLAUZAC font vœu de faire bâtir une chapelle, dédiée à
la Très Sainte Vierge Marie, joignant l'église paroissiale de Bédarieux.
Démolition
de la citadelle de Béziers (1632-1640)
ADH, 2E 11/40,
ff.130-134, registre de maître Jean Guibal, notaire à Béziers, 12
novembre 1632 :
Prix-fait
de la
démolition de la citadelle de Béziers et comblement des fossés.
ADH, 2E 11/40,
ff.287-288, registre de maître Jean Guibal, notaire à Béziers, 9 mai
1634 :
Prix-fait
à bâtir la
brèche de Saint Louis, suite au contrat de démolition de la citadelle.
AADH, 2E 14/177, ff.301-302, registre de maître Gabriel Angély, notaire à Béziers, 15 novembre 1640 :
R.P.
Jean GIRARD, de la Compagnie de Jésus du collège de Béziers, syndic de
la compagnie, baille à prix-fait à Durand BONNEFOUS, maître traçeur de
pierres, de Béziers, à démolir les fondements des murailles de la
citadelle de Béziers qui restent à démolir, depuis le pont-levis qui
était à la citadelle jusqu'à la muraille de la ville du côté des
cloîtres de l'église qui était à la citadelle, en considération de quoi
la moitié de la terre qui proviendra des fondement, tant de taille que
rassier, appartiendra à Bonnefous, et l'autre moitié au collège.
Tour de
la Maison
consulaire de Béziers
Démolition
de la tour (1646)
ADH, 2E 11/41,
ff.275-276, registre de maître Jean Guibal, notaire à
Béziers, 25 février 1646 :
Les
consuls de Béziers baillent à Pierre MONJAUX, Jean BONNAL, et François
DECEZELLE, maîtres maçons, et Georges CHAMAYON, maître menuisier, de
Béziers, la démolition de la tour de la Maison consulaire de Béziers ;
les entrepreneurs devront :
-
abattre et démolir la tour entièrement, jusqu'à ras de terre, en
commençant par le couvert qu'ils ôteront sans gâter ni rompre les
tuiles, bois, et ferrements, desquels il sera fait inventaire à mesure
qu'on les descendra, et le tout sera serré et fermé à clé dans un
membre de la Maison consulaire
- descendre la cloche, et l'horloge
et montre, du couvert, les portes et fenêtres, sans rien gâter, à peine
de les refaire à leurs dépens
- jeter les pierres de la démolition en bas de la tour, sur le devant
de celle-ci, après avoir fait dépaver la rue et «
fossier » la terre, à ce que les pierres ne se gâtent, et à mesure
qu'ils les jetteront ils les feront retirer et mettre dans les magasin
et jardin de la Maison consulaire, pour employer à réédifier la tour et
autres bâtiments nécessaires à la Maison consulaire
moyennant le prix de 450 livres. |
 |
Construction
de la tour (1647-1649 - Jean Cousseran,
entrepreneur)
ADH, 2E 11/84,
ff.23-28,
registre de maître Pierre Guibal, notaire à Béziers, 11 juin 1647 :
Prix-fait
de la
construction de la tour de la Maison consulaire de Béziers, passé à
Jean COUSSERAN, maître menuisier de Béziers.
ADH, 2E 14/205,
f°266,
registre de maître Jean Delasubertaries, notaire à Béziers, 21 juillet
1647 :
Prix-fait
de la première
voûte de la tour de la Maison de ville de Béziers, passé par Jean
COUSSERAN, entrepreneur pour la construction de la tour, à Jean BONNAL,
maître tailleur de pierre de Béziers.
ADH, 2E 14/205,
ff.367-368, registre de maître Jean Delasubertaries, notaire à Béziers,
29 décembre 1647 :
Prix-fait
des naissances
d’une voûte et deux arcs, passé par Jean COUSSERAN, entrepreneur pour
la construction de la tour, à François GALBIE et Fulcrand SEGUY,
maîtres maçons de Béziers.
ADH, 2E 14/205,
ff.369-370, registre de maître Jean Delasubertaries, notaire à Béziers,
31 décembre 1647 :
Prix-fait
de maçonnerie
passé à Jean MAIGNE, Pierre MAJOUREL, et Bernard MAIGNE, maîtres maçons
de Béziers.
ADH, 2E 14/205,
ff.384-385, registre de maître Jean Delasubertaries, notaire à Béziers,
24 janvier 1648 :
Prix-fait
à poser la
façade de la tour, passé à Henri DAVID et André FUMAT, maîtres maçons
de Béziers.
ADH, 2E 11/84,
ff.76-77,
registre de maître Pierre Guibal, notaire à Béziers, 27 avril 1648 :
Acte
au sujet de la
construction de la tour de la Maison consulaire de Béziers, passé entre
les consuls de Béziers et l’entrepreneur Jean COUSSERAN.
ADH, 2E 14/205,
ff.443-444, registre de maître Jean Delasubertaries, notaire à Béziers,
18 mai 1648 :
Prix-fait
d’une portion
des bâtiments de la tour, passé à Antoine AMOUROUX et Barthélemy
ALICOT, maîtres maçons de Béziers.
ADH, 2E 14/205,
ff.444-445, registre de maître Jean Delasubertaries, notaire à Béziers,
18 mai 1648 :
Prix-fait
à parachever
les murailles de la tour, passé à Jérôme CHAVE, maître maçon de
Puissalicon.
ADH, 2E 14/205,
ff.527-529, registre de maître Jean Delasubertaries, notaire à Béziers,
20 octobre 1648 :
Prix-fait
pour quatre
voûtes de la tour, deux galeries, un pied d’estal, deux balcons, …,
passé à Jean BONNAL et Pierre CAUNES, maîtres maçons de Béziers.
ADH, 2E 14/206, f°38,
registre de maître Jean Delasubertaries, notaire à Béziers, 8 mars 1649
:
Jean COUSSERAN,
entrepreneur pour la construction de la tour de l’Hôtel de ville de
Béziers, baille à prix-fait à Jean BONNAL, maître maçon de Béziers, à
faire la parabande qui reste à faire à la tour. |
 |
Démolition
de la tour en 1681
ADH, 2E 14/140,
ff.484-486, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 19 mai
1681 :
La
communauté de Béziers
baille à Louis CARPENTIER, maître maçon de Béziers, de faire la
démolition de la tour de l’Hôtel de ville, après en avoir descendu
l’horloge et la cloche.
Travaux
de pavage à
Béziers (1631, 1636, 1651, 1654, 1697)
ADH, 2E 11/40,
f°11, registre de maître Jean Guibal, notaire à Béziers, 12 février
1631 :
Les
consuls de Béziers
baillent à Didier et Jean PARIS, père et fils, de Béziers, à paver les
rues et places de Béziers et faubourgs qui en auront besoin, à
l'indication des consuls ou des particuliers, pour la durée de cinq
and, moyennant :
-
7 sols la canne carrée
pour le travail
- 13 sols la cannée carrée s'ils fournissent aussi la pierre et le
sable aux endroits déjà pavés qui sont à refaire
- 20 sols la canne carrée pour les endroits qui n'ont jamais été pavés
qui seront payés par les particuliers.
ADH, 2E 11/40,
ff.431-433, registre de maître Jean Guibal, notaire à Béziers, 9
juillet 1636 :
Les
consuls de Béziers
baillent à Jean PARIS, de Béziers, à paver les rues et places de
Béziers et faubourgs qui en auront besoin, à l’indication des consuls
ou des particuliers, pour la durée de cinq ans.
ADH, 2E 11/84,
ff.206-207, registre de maître Pierre Guibal, notaire à Béziers, 1er
juin 1651 :
Les
consuls de Béziers
baillent à Jean PARIS, de Béziers, à paver les rues et places de
Béziers et faubourgs qui en auront besoin, à l’indication des consuls
ou des particuliers, pour la durée de cinq ans.
ADH,
2E 14/232, ff.6-7,
registre de maître Pierre Arman, notaire à Béziers, 4 janvier 1654 :
Les députés du diocèse de
Béziers baillent à prix-fait à Bernard AZEMAR, bourgeois de Béziers, le
repavement du pont de Béziers qui est sur la rivière d’Orb, et la
réfection du couvert de la galerie qui est à l’entrée de la chambre des
archives du diocèse. |
 |
ADH, 2E 11/84,
f°352,
registre de maître Pierre Guibal, notaire à Béziers, 31 mai 1654 :
Bernard
AZEMAR, marchand,
entrepreneur du pavement du pont qui est sur la rivière d’Orb à
Béziers, baille à prix-fait à Jean PARIS, maître paveur de Béziers, à
repaver entièrement de neuf ledit pont (180 livres).
ADH, 2E 14/145,
ff.7-9,
registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 9 janvier 1697 :
Les
consuls de Béziers
baillent à prix-fait à Guillaume BASTIDE, Étienne SINGLA, Jean LEQUES,
Jacques ANDRÉ, maîtres paveurs de Saint Guilhem-le-Désert, à faire le
pavement du pont de la ville de Béziers sur la rivière d’Orb joignant
les faubourgs de Béziers, depuis un bout jusqu’à l’autre, ensemble le
pavement des rues de la ville et aux endroits qui leur seront indiqués,
moyennant 10 sols par canne carrée de leur travail seulement, les
consuls fournissant tous les matériaux comme pierre froide et charroi.
Réparations
des murailles
de Béziers (1680)
ADH, 2E 14/140,
ff.186-190, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 16
juin
1680 :
La
communauté de Béziers
baille à prix-fait les réparations des brêches et murailles de la
ville, à Raymond PUECH et Antoine JAUZION, maîtres maçons, et
Barthélemy SALES, maître plâtrier, de Béziers.
Sculptures
à la porte des Carmes (1640)
ADH, 2E 11/40,
ff.755-756,
registre de maître Jean Guibal, notaire
à
Béziers, 6 août 1640 :
Les
consuls de Béziers baillent à prix-fait à Jean SABATIER, scupteur, de
Béziers, à faire la besogne et les ouvrages suivants, pour le voeu fait
à Saint Joseph à ce qu'il obtient de Dieu que la ville de Béziers fût
expempte de la maladie contagieuse dont elle
était menacée, à savoir :
- trois figures de pierres de taille fines de Lespignan, Jésus, Marie
et Joseph, de 7 pans pour Marie et Joseph, et Jésus en proportion,
qu'il posera sur la porte de la ville dite des Carmes, du côté de la
ville
- auxquelle fins Sabatier fera surhausser de (le ?) grand arceau de
ladite porte de 14 pans de hauteur, 12 pans de largeur, et 4,5 pans
d'épaisseur, et fera monter le pilier dudit arceau de bonnes pierres de
taille
- par dessous ledit arceau, il fera un autre arceau de 10 pans de
large, auquel il fera un cartouche de pierre blanche de Lespignan avec
une table de marbre noir de Roquebrun, où il sera tenu de graver en
lettres d'or l'inscription que bon semblera aux consuls, et par dessus
le cartouche il fera une corniche portée par deux consoles, et mettra
par dessus ladite corniche les trois figures
- faire à l'entour du grand arceau, et par le dedans des pièces
d'architecture qui seront depuis ladite corniche tout à l'entour dudit
arceau, et fera la face de la muraille qui sera derrière les figures de
pierres de taille, et par dessus le grand arceau il mettra les armes de
la ville qui auront 4 pans ou plus de hauteur, de la même pierre que
les figures
- faire le surplus du bâtiment nécessaire à son honneur et au profit de
la ville
moyennant le prix de 250 livres. |
 |
Travaux
aux ponts-levis de Béziers (1641)
ADH, 2E 11/41,
ff.40-41,
registre de maître Jean Guibal, notaire à Béziers, 25 août 1641 :
La communauté de Béziers
baille à prix-fait à Guillaume GUY, maître maçon, à faire deux voûtes
de pierre où sont à présent les ponts-levis des portes des Carmes et du
Pont, moyennant le prix de 170 livres. |
 |
Réparations
aux ponts de
Béziers
ADH, 2E 14/245,
ff.99-103,
registre de maître Bernard Darènes, notaire à Béziers, 9 septembre 1640
:
Prix-fait
passé à
Guillaume GUY, maître maçon de Béziers, à faire les réparations aux
ponts assis l'un sur la rivière d'Orb, joignant les faubourgs de
Béziers, l'autre sur le ruisseau de Libron, au chemin de Pézenas
Et acte non récité aux ff.94-97.
ADH,
2E 14/245,
ff.125-127,
registre de maître Bernard Darènes, notaire à Béziers, 9 avril 1641 :
Prix-fait
passé à Guillaume GUY, maître maçon de Béziers, à faire les réparations
au pont assis sur la rivière d'Orb, joignant les faubourgs de Béziers,
et à la quatrième arcade de celui-ci du côté des faubourgs.
ADH,
2E 13/33,
ff.91-94,
registre de maître Fulcrand Amiel, notaire à Béziers, 7 avril 1676 :
Prix-fait
des réparations
au pont de Béziers sur la rivière d’Orb.
Construction
d’un pont
près les moulins de Béziers (1648)
ADH, 2E 14/231,
ff.131-137, registre de maître Pierre Arman, notaire à Béziers, 23 juin
1648 :
Prix-fait
du pont sur le
ruisseau de « Bausolles », près les moulins de Béziers.
Travaux,
démolition, réédification, de l'évêché et palais épiscopal de Béziers
(1647-1676)
ADH, 2E 14/129, f°65, registre de maître Guillaume Hérail, notaire à Béziers, 27 mars 1647 :
Monseigneur
messire Clément de BONSI, évêque et seigneur de Béziers, baille à
prix-fait à Jacques FABRE, maître gipier de Béziers, à faire dans sa
maison épiscopale de Béziers les réparations suivantes :
- refaire de neuf le couvert du premier et second cabinet de Monseigneur, tant de bois que tuiles nécessaires
- abattre le bouget qui regarde la petite basse cour du côté de
l'église, qui menace ruine, et icelui refaire de neuf de pierre, chaux,
et sable, depuis le second étage du second cabinet jusqu'au couvert
- recouvrir le toit de la chambre et antichambre de Monseigneur et y
mettre deux bâtardes neuves bonnes et suffisantes, et les chevrons et
coubles nécessaires
- refaire de neuf le tuyau de la cheminée de la chambre de Monseigneur,
qui a été abattu et démoli par l'impétuosité des vents, et faire sortir
les ruines qui proviendront desdites réparations hors l'évêché
à réaliser sous 15 jours moyennant la somme de 100 livres.
ADH, 2E 14/131,
ff.29-30, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 2 avril
1653 :
Prix-fait
des réparations à la grande salle de la Maison épiscopale de Béziers,
passé à Antoine FARRIERES et Fulcrand SEGUY, maîtres maçons de Béziers :
- mettre deux bouquets de pierre, de 5,5 pans de longueur et 1 pan
d'épaisseur, de la largeur du majourier
- nettoyer la «
gorgue »
du toit de la salle, et avancer les tuiles afin que l'eau ne puisse
tomber sur les majouriers, et que la gorgue jette l'eau hors la
muraille de dix en dix pans
- faire poser une bande de fer au balestre et majourier qui est au bout
de la salle
moyennant
le prix de 66 livres, et les matériaux nécessaires pour faire la
besogne, comme bois, pierre, chaux, sable, que devra fournir l'Évêque.
ADH, 2E 14/132,
ff.289-290, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 23
novembre 1658 :
L'Évêque
de Béziers
baille à Daniel GAY, maître menuisier de Béziers, à faire conduire huit
grosses et grandes poutres (ou majouriers, ou bigots), qu'il a faites
venir et qui sont à présent dans l'étang de Vendres, pour les porter et
conduire dans la basse-cour de l'évêché, soit en les faisant monter
par-dessus les murailles de la ville à cause de leur longueur
excessive, soit d'une autre manière, et les placer aux endroits de la
cour qui lui seront indiqués, sur des grosses pierres, lesquelles
poutres sont destinées au couvert de la grande salle de l'évêché.
ADH, 2E 14/133,
ff.262-263, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 8
septembre 1662 :
L'Évêque
de Béziers baille à prix-fait à Jean MADAILHE, maître maçon, et Jacques
FABRE, maître gipier, à faire la démolition de tout le vieux bâtiment
qui se trouve fait dans l'évêché de Béziers, entre la muraille de la
grande salle et la cour d'entrée, lesquelles forment la grande galerie,
cuisine, et garde-manger d'un côté, et la chapelle et salon y contigu
de l'autre, toutes lesquelles murailles seront démolies de fond à cime,
moyennant le prix de 390 livres et sous diverses clauses.
ADH, 2E 14/133,
ff.544-545, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 27
mars 1664 :
Massé
SEBRON, maître architecte, entrepreneur des édifices et ouvrages de
l'évêché de Béziers, confesse avoir reçu de l'Évêque de Béziers la
somme de 3.000 livres en plusieurs fois, suite au prix-fait reçu par Me
Bertrand, notaire à Montpellier, le 15
novembre 1662.
ADH, 2E 14/133,
ff.316-317, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 6
janvier 1663 :
L'Évêque
de Béziers baille à prix-fait à André et Raymond PUECH, père et fils,
et Jean ESCARRAS, maîtres maçons de Béziers, à faire la démolition de
la muraille de l'évêché de Béziers, du côté de la Rajole, depuis la
tour jusqu'à la muraille de la salle qui est du vieux quartier de
l'evêque, depuis le plus haut de la muraille jusqu'au plus profond du
fondement, moyennant le prix de 110 livres et sous diverses clauses.
ADH, 2E 14/133,
ff.334-336, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 8
février 1663 :
Accord
entre L'Évêque
de Béziers, et André et Raymond PUECH, père et fils,
et Jean ESCARRAS, maîtres maçons de Béziers, qui étend le prix-fait du
6 janvier à la démolition de la muraille qui s'est trouvée dans la
terre (et qui servait anciennement de muraille à la ville, et qui se
voit à présent en descendant à la porte de la Rajole), joignant celle
qu'ils ont abattue, et autres qui joindront celle-là depuis le quartier
vieux jusqu'à la muraille de la grande salle de l'évêché du côté de la
tour, depuis le plus haut jusqu'au plus profond des fondements, pour le
prix de 55 livres.
ADH, 2E 14/133,
ff.411-412, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 22 mai
1663 :
L'Évêque
de Béziers baille à prix-fait à Massé SEBRON, maître architecte de
Montpellier, entrepreneur du bâtiment et édifice de l'évêché de Béziers
:
- à faire tous les fondements nécessaires pour bâtir toutes les
murailles de refend qu'il sera nécessaire entre les quatre murailles et
dans l'étendue de la vieille grande salle de l'évêché, soit pour
séparer la salle d'avec la chambre, la chambre d'avec le cabinet, le
cabinet d'avec la garde-robe, pont-levis, et défenses de la porte de la
Rajole, de par dedans chemin pour y aller depuis ladite porte où sera
le pont-levis jusqu'à la dernière porte qui entrera dans le chemin
souterrain avec les détours nécessaires pour défendre et rendre forte
ladite porte
- à faire autre muraille pour apporter la voûte dessous la salle, et
pour porter les deux degrés qui descendront dans les offices bas
- à caver tous les fondements nécessaires être faits entre lesdites
quatre murailles
- à faire jeter dans les jardins bas de la Rajole toutes les terres des
fondements et de tous les vides, tant pour le pont-levis que le chemin
couvert, degrés, et autres
pour le prix de 280 livres.
ADH, 2E 14/133,
ff.414-415, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 3 juin
1663 :
L'Évêque
de Béziers baille à prix-fait à Jean ESCARRAS et André PUECH, maîtres
maçons de Béziers, à faire les démolitions qu'il convient faire au
palais épiscopal de Béziers, et des terres qu'il faut emporter au
dehors de son enclos, et notamment
:
- tomber la muraille qui fait face à la basse-cour du palais, entre les
deux appartements, à savoir celui où loge à présent l'Évêque d'Olonne
et celui appelé la chambre obscure qui est parallèle
- tomber toute la muraille qui fait tête à la salle du côté du
poulailler ou cour de celui-ci, depuis l'appartement de l'Évêque
d'Olonne jusque contre la tour ou petit degré qui a été démolie
- creuser, une fois faite la démolition de la muraille qui fait
séparation de la vieille salle à la cour du poulailler, les fondements
de la muraille qu'il conviendra de rebâtir à la place
- et autres travaux, pour le prix de 340 livres.
ADH, 2E 14/133,
f°442, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 13
septembre 1663 :
L'Évêque
de Béziers baille à prix-fait à Raymond PUECH, maître maçon de Béziers,
à caver les fondements et emporter toutes les terres qui sortiront et
qu'il sera nécessaire d'enlever pour fonder la visette que l'on a
dessein de faire dans le poulailler de l'évêché de Béziers, entre le
nouveau quartier qu'on a bâti dans la grande salle et le vieux quartier
où habite l'Évêque d'Olonne où il est nécessaire d'emporter un carré de
terre de 12 pans de tour et 4 cannes de profondeur, et à percer la
grande tour de part et d'autre pour y pouvoir entrer afin d'y former
dedans la descente du chemin de la Rajole, et autres travaux, pour le
prix de 25 livres.
ADH, 2E 14/133,
ff.465-467, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 28
octobre 1663 :
L'Évêque
de Béziers baille à prix-fait à Pierre MESTRE, Étienne DURAND, Mathieu
ROQUE, et Jean GAUBERT, laboureurs, de Béziers, le déblaiement
de toutes les terres qui se trouvent à présent dans tout le chemin
couvert qui commence depuis le coin de la grande tour et va passant
devant la grande et vieille cave de l'évêché jusqu'au coin et muraille
de la fromagère tout du long, moyennant le prix de 70 livres et sous
diverses clauses.
ADH, 2E 14/133,
f°518, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 12 février
1664 :
L'Évêque
de Béziers baille à prix-fait à Guillaume FIGEAC, maître maçon, et Jean
DONNADIEU, maître gipier, de Béziers, tout le travail qu'il convient de
faire aux fondements du degré principal de la Maison épiscopale de
Béziers, sous diverses clauses, moyennant 80 livres.
ADH, 2E 14/133,
ff.543-544, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 27
mars 1664 :
L'Évêque
de Béziers baille à prix-fait à Jean COMBELLES,
marchand de bois, de Béziers, tout le fournissement du bois qui sera
nécessaire pour le couvert du nouveau bâtiment de l'évêché de Béziers,
consistant en :
- 24 majouriers de 5 cannes de longueur, et 1,5 pans de « taule » ou
davantage, au prix de 9 livres 15 sols pièce
- 24 bâtardes de 5 cannes de longueur, et 1,25 pans de « taule » au
prix de 5 livres pièce
- 100 charges de « poustan de granior » , au prix de 1 livre 15 sols
pour chaque charge
le tout rendu dans l'évêché aux frais dudit Combelles.
ADH, 2E 14/134,
ff.4-5, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 3 février
1665 :
L'Évêque
de Béziers baille à prix-fait à François CARBONNEL et Antoine RAMOND,
maîtres menuisiers, et Jacques FABRE, maître gipier, tous de Béziers, à
faire le couvert du nouveau bâtiment de l'évêché de Béziers, pour le
bois seulement, lequel bois sera fourni par l'Évêque, au prix de 20
sols par canne.
ADH, 2E 14/133,
f°541, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 15 mars
1664 :
L'Évêque
de Béziers baille à prix-fait à Jean et Jacques LIBERBOUZE, frères,
maîtres tuiliers de Béziers, tout le fournissement des tuiles à canal
qui seront nécessaires au bâtiment de l'évêché de Béziers, où il en
faudra environ 10.000, moyennant 38 sols les 100 tuiles portées et
rendues dans l'évêché aux frais desdits entrepreneurs (les tuiles
seront faites de la terre du terrain de Monsieur Rolland).
ADH, 2E 14/134,
f°235, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 22 février
1666 :
Jean
et Jacques LIBERBOUZE, maîtres tuiliers de Béziers, confessent avoir
reçu de l'Évêque de Béziers la somme de 217 livres 15 sols, à savoir :
- 133 livres pour le prix de 7.000 tuiles à canal, portées dans
l'évêché de Béziers vers le 2 février 1665 pour le couvert du nouveau
bâtiment
- 37 livres 5 sols pour le montant de 3.727 tuiles à crochet, à 10
livres les mille, portées vers le 27 juillet 1665 pour le couvert du
degré fait au bout du nouveau bâtiment, ou pour servir à raccomoder le
couvert de la vieille tour
- 47 livres 10 sols pour 2.500 tuiles carrées fournies le 13 janvier
1666 pour paver le plancher sur la salle.
ADH, 2E 14/133,
f°572, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 30 avril
1664 :
L'Évêque
de Béziers baille à prix-fait à Jean DONNADIEU, maître gipier, et
François CARBONNEL, maître menuisier, de Béziers, à faire les
démolitions qu'il convient de faire au quartier vieux du palais
épiscopal de Béziers, du côté du cloître, et pour démolir la muraille
de la chambre obscure, sous diverses clauses, moyennant le prix de 54
livres.
ADH, 2E 14/133,
ff.324-325, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 21
janvier 1663 :
L'Évêque
de Béziers baille à prix-fait à Michel MADAILHE, maître maçon, et Jean
JOUGNET, laboureur, le fournissement de « la sable »
qui sera nécessaire pour le bâtiment de la réédification de l'évêché de
Béziers, au prix de 17 deniers pour chaque semalade, sous diverses
clauses.
ADH, 2E 14/133,
f°550, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 31 mars
1664 :
Michel
MADAILHE, maître maçon, et Jean NOUGUEDE, de Béziers, entrepreneurs du
fournissement de « la sable » nécessaire à la bâtisse et édification de
l'évêché de Béziers, confessent avoir reçu de l'Évêque de Béziers, à
savoir :
- Madailhe la somme de 195 livres 18 sols 9 deniers, pour 2.765 semals
de sable portés dans l'évêché depuis le 1er janvier 1633 jusqu'au 31
décembre 1663, au prix de 17 deniers le semal
- Nouguede la somme de 288 livres 18 sols 7 deniers, pour 4.079 semals
de sable portés dans l'évêché depuis le 1er janvier 1633
jusqu'au 31 décembre 1663.
ADH, 2E 14/134,
ff.116-117, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 23
juillet 1665 :
Michel
MADAILHE, maître maçon, et Jean NOUGUEDE, de Béziers, entrepreneurs du
fournissement de la sable nécessaire à la bâtisse et réédification de
l'évêché de Béziers, confessent avoir reçu de l'Évêque la somme de 234
livres 10 sols 7 deniers, à savoir :
- Madailhe la somme de 65 livres 14 sols 8 deniers, pour 928 semals de
sable portés depuis le 1er janvier 1664 jusqu'au 31 décembre 1664, à 17
deniers le semal
- Nouguede la somme de 168 livres 15 sols 11 deniers, pour 2.383 semals
de sablé portés depuis le 1er janvier 1664 jusqu'au 31 décembre 1664, à
17 deniers le semal.
ADH, 2E 14/134,
ff.233-234, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 20
février 1666 :
Jean
NOUGUEDE, entrepreneur du
fournissement de la sable nécessaire à la bâtisse et réédification de
l'évêché de Béziers, confesse avoir reçu de l'Évêque la somme de 92
livres 1 sol 8 deniers pour 1.300 semals de
sable portés depuis le 1er janvier 1665 jusqu'au 31 janvier 1666.
ADH, 2E 14/133,
f°549, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 31 mars
1664 :
Jean
PAILHOUS, prêtre, prébendier en l'église collégiale Saint Aphrodise de
Béziers, caution de la femme de Gaudy, entrepreneur du fournissement de
la chaux pour le bâtiment et réédification de l'évêché de Béziers,
donne quittance à l'Évêque de Béziers
de la somme de 551 livres 12 sols, à savoir 395 livres 4 sols pour la
valeur de 988 quintaux de chaux, à 8 sols le quintal, remis en avril,
mai et juin 1663, et 156 livres 8 sols pour la valeur de 391 quintaux
de chaux remis en octobre, novembre, et décembre 1663.
ADH, 2E 14/133,
ff.552-553, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 31
mars 1664 :
Jean
GALTIÉ, de Béziers, caution de la femme de Gaudy, entrepreneur du
fournissement de
la chaux pour le bâtiment et réédification de l'évêché de Béziers,
donne quittance à l'Évêque de Béziers
de la somme de 302 livres 8 sols pour la valeur de 756 quintaux
de chaux remis en juillet, août, et septembre 1663, à raison de 8 sols
le quintal.
ADH, 2E 14/134,
ff.115-116, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 23
juillet 1665 :
Jean
PAILHOUS, prêtre, caution de la femme de
Gaudy, entrepreneur du fournissement de la chaux pour le bâtiment et
réédification de l'évêché de Béziers, confesse avoir reçu de l'Évêque,
de Béziers, pendant l'année 1664, la somme de 641 livres 4 sols pour la
valeur de 1.603 quintaux de chaux remis dans l'année 1664.
ADH, 2E 14/133,
ff.351-352, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 11
mars 1663 :
L'Évêque
de Béziers baille à prix-fait à Jean et Jacques LIBERBOUZE, frères, de
Béziers, à faire tout le charroi des pierres de taille et autres qui
sera nécessaire pour le bâtiment de l'évêché de Béziers, moyennant 24
sols par charrette.
ADH, 2E 14/133,
ff.551-552, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 31
mars 1664 :
Jean
et Jacques LIBERBOUZE, frères, charretiers, de Béziers, reconnaissent
avoir reçu de l'Évêque de Béziers la somme de 505 livres 4 sols pour
avoir charrié et remis à l'évêché la quantité de 421 charrettes de
pierres de brezins ou de la Grange de Cristol, à savoir 217 charrettes
de pierres de taille, 90 charrettes de cairons, 114 charrettes de
moellons, au prix de 24 sols la charrette, depuis le 1er janvier 1663
jusqu'au 31 décembre 1663.
ADH, 2E 14/134,
f°234, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 22 février
1666 :
Jean
et Jacques LIBERBOUZE, frères, de Béziers, confessent avoir reçu de
l'Évêque de Béziers la somme de 1.009 livres 4 sols, à savoir :
- 843 livres 12 sols pour la voiture de 703 charrettes de pierres de
taille, portées dans l'évêché, à raison de 24 sols la charrette
- 165 livres 12 sols pour le port de 138 charrettes de moellons ou
cairons, portées dans l'évêché, depuis le 1er janvier 1665 jusqu'au 31
décembre 1665.
ADH, 2E 14/133,
f°429, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 22 juillet
1663 :
L'Évêque
de Béziers baille à prix-fait à Bernard GEORGE, maître traçeur de
Montpellier, et Pierre CHAUVARD, maître traçeur de Béziers, à
faire et
tracer toutes les pierres de Brezins qu'il sera nécessaire pour tout le
bâtiment de l'évêché de Béziers, soit pour les portes et fenêtres, et
autres sortes de pierres de taille, de quelques largeurs et longueurs
que ce soit, suivant les mesures qui leur seront baillées, au prix de
un sol le pan de pierre carré.
ADH, 2E 14/133,
ff.550-551, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 31
mars 1664 :
Benoît
JORDY, maître traçeur de Montpellier, et Pierre et Jacques CHAUVARD,
frères, maîtres traçeurs de Béziers, reconnaissent avoir reçu de
l'Évêque de Béziers la somme de 507 livres, à savoir :
- 325 livres 10 sols pour la valeur de 217 charrettes de pierre de
taille, en pièces de diverses mesures, à raison de 30 sols la charrette
qui porte 30 pans par voyage
- 153 livres pour le prix de 900 cairons par eux traçés à la Grande de
Cristol, au prix de 17 livres les 100
- 28 livres 10 sols pour 114 charrettes de moellons, délivrées en novembre et décembre
1663, au prix de 5 sols la charrette
pour être employé au bâtiment de l'évêché de Béziers.
ADH, 2E 14/134,
ff.114-115, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 22
juillet 1665 :
Massé
SEBRON, maître architecte de Montpellier, entrepreneur des édifices et
ouvrages de l'évêché de Béziers, confesse avoir reçu en divers
paiements de l'Évêque de Béziers la somme de 2.155 livres, à bon compte
du cavage qui sera fait du bâtiment de l'évêché.
ADH, 2E 14/134,
f°162, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 5 octobre
1665 :
Massé
SEBRON, maître architecte de Montpellier, entrepreneur des édifices et
ouvrages de l'évêché de Béziers, confesse avoir reçu de l'Évêque de
Béziers la somme de 1.034 livres 12 sols 3 deniers, en divers paiements
depuis le 1er janvier 1665 jusqu'au 3 septembre 1665, pour reste et
entier paiement du cavage fait du bâtiment de l'évêché.
ADH, 2E 14/138,
ff.478-480, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 12
avril 1676 :
L'Évêque
de Béziers baille à prix-fait à Jean BOULET, maître maçon, Jacques
FABRE, maître gipier, et Pierre SARTRE, maître maçon, de Béziers, à
faire les démolitions et édifices qu'il convient faire à l'évêché de
Béziers, au quartier vieux, sous diverses clauses.
ADH, 2E 14/138,
ff.508-509, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 6 mai
1676 :
L'Évêque
de Béziers baille à prix-fait à André DELMAS et Gratien SAUVAN, de
Béziers, tout le fournissement de la sable qui sera nécessaire pour le
bâtiment et nouveau quartier que l'évêque fait en son palais épiscopal,
au prix de 17 deniers pour chaque semalade de sable.
Travaux
à la cathédrale Saint Nazaire de Béziers (1640)
ADH, G 151,
ff.26-29, registre de maître François de Rocoles, notaire et secrétaire
du Chapitre cathédral de Béziers, 8 novembre 1640 :
Prix-fait
passé à Pierre
MARION, maître maçon de Béziers :
- tailler en bas les cartiers de la porte de l'église Saint Nazaire qui
répond à la maison du sacristain, et y mettre des pierres neuves si
besoin, jusqu'à ce que toute l'entrée de l'église, ensemble toute la
chapelle de Notre-Dame de « Laxces » jusqu'au balustre,
soient faites à niveau et à l'égal du pavé de la nef, en sorte qu'il ne
faille monter ni descendre pour aller de l'un à l'autre
- paver de neuf toute ladite chapelle jusqu'au balustre, ensemble tout
le passage qui va de la chapelle à le nef
- faire quatre degrés carrés pour monter l'autre porte (?)
de ladite chapelle vers l'autel, ensemble un degré à chaque côté pour
servir d'agenouilloir
- abaisser les parabandes de la cloison de la chapelle
- élargir d'un pan la muraille de la porte qui va de ladite chapelle à
la nef, du côté de la chapelle Saint Sébastien
- mettre un couvert neuf sur ladite porte
- mettre un degré de pierre de taille au dehors de la porte de
l'église, au-dessus du seuil, de largeur d'environ trois pans, et de
même longueur que la porte
moyennant pour le prix de 180 livres.
Travaux
à la maison du sacristain de la cathédrale de Béziers (1646)
ADH, 2E 13/12,
ff.61-65, registre de maître Fulcrand Amiel, notaire à Béziers, 17 mars
1646 :
Prix-fait
de maçonnerie à
la maison dite de la sacristie, au devant la porte de l'église
cathédrale Saint Nazaire de Béziers.
Entretien
des vitres de la cathédrale Saint Nazaire de Béziers (1722)
ADH, 2E 13/275,
ff.113-115, registre de maître Henri Sairas, notaire et secrétaire
du Chapitre cathédral de Béziers, 7 juillet 1722 :
Le
Chapitre Saint Nazaire
de Béziers baille à Joseph CANABASSIER, maître vitrier, natif de
Béziers, résidant à Narbonne :
-
toutes les réparations
qu'il convient de faire à toutes les vitres de l'église cathédrale de
Béziers, paroisse et sacristie de celle-ci, ensemble les vitres du lieu
capitulaire, et à la sacristie où l'ouvrier de l'église a coutume
d'enfermer le linge de l'église : mettre les carreaux qui manquent,
changer ceux qui sont fêlés, ..., et nettoyer toutes les araignées à
toutes les fenêtres, moyennant la somme de 350 livres
- l'entretien de
toutes les vitres pendant 6 ans, moyennant 6 setiers de blé par an.
Entretien
des couverts de la cathédrale Saint Nazaire de Béziers (1726)
ADH, 2E 13/275,
f°159, registre de maître Henri Sairas, notaire et secrétaire
du Chapitre cathédral de Béziers, 7 janvier 1726 :
Le
Chapitre Saint Nazaire
de Béziers baille à Charles DONNADIEU, maître plâtrier de Béziers,
l'entretien des couverts de l'église cathédrale, clocher, et maîtrise,
et celui des couverts des choeurs des églises Sainte Madeleine et Saint
Félix, et celui de la sacristie de la Madeleine, pour la durée de 6
ans, moyennant 7 setiers de grain par an.
Pavage de la cathédrale
Saint Nazaire de Béziers (1734)
ADH, 2E 13/275,
f°268, registre de maître Henri Sairas, notaire et secrétaire
du Chapitre cathédral de Béziers, 30 octobre 1734 :
Le
Chapitre Saint Nazaire
de Béziers baille à prix-fait à Étienne CAUQUIL, maître marbrier de
Caunes, à faire tout le pavé, marches et autel, marchepied et gradins,
du sanctuaire du choeur de l'église cathédrale Saint Nazaire de
Béziers, à raison de 80 livres la toise carrée de pavé en losange blanc
et noir marbre de Saint Pons, et 40 livres la toise de marche, et
moyennant 1200 livres pour l'autel, le marchepied, le pavé du
marchepied, et les gradins.
Travaux
au jardin de l'abbaye Saint Aphrodise de Béziers (1645)
ADH, 2E 13/55,
f°210, registre de maître Jacques Demonet, notaire à Béziers, 17
novembre 1645 :
L'Abbé
de l'église collégiale Saint Aphrodise de Béziers baille à prix-fait à
Jean MARTIN, maître maçon de Béziers, à abattre les trois parties de
muraille pour rendre le jardin de l'abbaye carré, à droite ligne de la
muraille de la porte du jardin aboutissant à l'église, et continuer
tant la muraille du jardin que celle qui convient de faire pour
enfermer le jardin à droite ligne de la muraille du jardin, moyennant
toutes les dépouilles de muraille, bois, et tuiles, et encore 6 setiers
de sieisse.
Galerie
de la cuisine de l'abbaye Saint Aphrodise de Béziers (1646)
ADH, 2E 13/55,
f°271, registre de maître Jacques Demonet, notaire à Béziers, 25
octobre 1646 :
L'Abbé
de l'église collégiale Saint Aphrodise de Béziers baille à prix-fait à
Jean MANIÉ et Pierre MAJOUREL, maîtres maçons, de Béziers, à faire une
galerie pour la cuisine de l'abbaye et basse-cour de celle-ci,
regardant vers le cimetière, du côté du marin et dans la basse-cour,
avec une porte à l'entrée de celle-ci et trois simples fenêtres
italiennes de chaque côté, de 8 pans de hauteur et 4 pans de largeur,
moyennant 2 livres 15 sols par canne carrée.
Couvert
de l'église Saint Félix de Béziers (1641)
ADH, 2E 14/245,
ff.152-154, registre de maître Bernard Darènes, notaire à Béziers, 28
octobre 1641 :
Prix-fait
passé à Raymond
AMBLARD, maître menuisier de Béziers, de faire de neuf, pour ce qui est
du bois et de la menuiserie, le couvert qui s'est comblé et ruiné
entièrement depuis peu de temps, qui était sur la porte de l'entrée de
l'église Saint Félix, du côté de l'église des religieuses de Sainte
Ursule.
Autel de la chapelle Saint Barthélemy de l'église Saint Félix de Béziers (1632)
ADH, 2E 14/118,
f°591, registre de maître Hérail, notaire à Béziers, 9 novembre 1632 :
Les prévôts des marchands de Béziers baillent à prix-fait à Pierre MARION, maître maçon de Béziers, la besogne suivante :
- avancer l'autel qui est dans la chapelle Saint Barthélemy des
marchands dans l'église paroissiale Saint Félix de Béziers d'environ 2
pans de plus qu'il ne se trouve à présent, et le mettre en l'état pour
poser le retable
- fermer les deux fenêtres qui sont à présent à la chapelle à pierre
chaux, de la même épaisseur que sont les montants ou garnitures de
pierre, et les enduire
- ouvrir une aure fenêtre dans la chapelle, au milieu des deux aucoules
qui y sont, au lieu où lui a été désignée ladite ouverture, à commencer
au dessus la tapisserie jusqu'aux armoiries qui sont dessus, et mettre
en oeuvre de la même facon que celle qu'il a faite dans le choeur
Sainte Claire de Béziers, ladite fenêtre de largeur d'environ 5,5 pans
moyennant la somme de 90 livres.
Travaux
au
séminaire de Béziers (1680)
ADH, 2E 14/140,
ff.63-65, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 8 mars
1680 :
Prix-fait
de
maçonnerie au séminaire de Béziers passé à Nicolas DESBIEURES, de
Pézenas, et Étienne ROUBÉ, de Béziers, maîtres maçons : allongement du
château, construction d’un corps de logis, ….
ADH, 2E 14/140,
f°81, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 13 mars 1680
:
Nicolas
DESBIEURES et Étienne ROUBÉ, entrepreneurs des ouvrages qu’il convient
de faire au séminaire de Béziers, baillent en cautions Antoine ARMAN et
Jean SAVY, maîtres maçons et architectes, de Montpellier, et les
associent au contrat.
Balustre dans la chapelle des Jésuites de Béziers (1624)
ADH, 2E 14/114,
f°358, registre de maître Hérail, notaire à Béziers, 12 juin 1624 :
Pierre
BESOMBES, maître menuisier de Béziers, s'oblige au R.P. Jean MALPOIS,
père jésuite de la grande congrégation du collège de Béziers, de faire
un balustre de bois noyer dans la chapelle de ladite congrégation, près
l'autel et au travers ladite chapelle, de la hauteur et largeur que
ledit R.P. lui désignera, conformément au dessin qu'il lui a baillé, pour le prix de 75 livres.
Travaux
au
couvent des Carmes de Béziers (1641)
ADH, 2E 97/60,
ff.227-228, registre de maître Vaissière, notaire à Béziers, 22 juin 1641 :
Antoine
LASMOYNIER, dit de la Croix, prieur du dévôt monastère Notre-Dame des
Carmes de Béziers, et Frère Jean BARBIER de Sainte Euphrosine, syndic,
baillent à prix-fait à Jean SOULAIROL, maître charpentier de Béziers, à
faire et parfaire les planchers nécessaires au bâtiment neuf de leur
couvent, depuis la sacristie jusqu'au jardin et cloître. Soulairol
devra faire le plancher bâtard, comme ce qu'il a fait à la maison du
notaire Vaissière. Il abattra tous les couverts et planchers après que
les maçons auront ôté les tuiles, le bois desquels planchers et
couverts qui sont présentement aux cloître, cuisine, réfectoire, et
chambre, Soulairol conservera le mieux que faire se pourra, pour le
tout employer au couvert ou autres endroits à ce nécessaire audit
bâtiment.
Dortoir du couvent des
Capucins de Béziers (1638)
ADH, 2E 13/5,
ff.221-222, registre de maître Fulcrand Amiel, notaire à Béziers, 25
août 1638 :
Prix-fait
à Jacques MANDAVILLE, maître gipier de Béziers, de paver avec gypse et
tuiles carrées le dortoir à présent construit de neuf, regardant sur la
muraille de la ville, dépendant du couvent des Pères Capucins de
Béziers.
Travaux
au
couvent des Augustins de Béziers (1678-1682)
ADH, 2E 11/99,
ff.387-388, registre de maître Jalabert, notaire à Béziers, 13 juillet
1678 :
Prix-fait
de
maçonnerie au couvent Saint Augustin de Béziers, passé à Jean CAMPESTRE
et François ESCURET, maîtres maçons de Béziers.
ADH, 2E 11/99,
ff.602-604, registre de maître Jalabert, notaire à Béziers, 14 avril
1679 :
Prix-fait,
pour
la faction de planchers et couverts au couvent des Augustins de
Béziers, passé à François CARAYOL et Henri BOUSCAREL, maîtres
menuisiers et charpentiers de Béziers.
ADH,
2E 14/298,
ff.1040-1042, registre de maître Jean Bringer, notaire à
Béziers, 28
janvier 1682 :
Prix-fait du
dortoir du couvent Saint Augustin de Béziers, passé à Louis CARPENTIER,
maître maçon de Béziers. |
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Couvent Sainte Ursule de
Béziers (1625, 1629, 1679)
ADH, 2E 14/115, ff.20-23, registre de maître Hérail, notaire à Béziers, 4 février 1625 :
Testament d'Isabeau de BIZAN, veuve d'Arthus BASSOUL, écuyer, de Béziers
avec élection de sépulture dans la chapelle qu'elle a fait faire dans
sa grande maison à Béziers, confrontant la rue allant des Pères
Réformés à la croix Saint Sire. Elle institue pour ses héritières les
soeurs de la compagnie et congrégation de Ste Ursule érigées en France
par feu R.P. Jean Baptiste ROVILHON, fondateur et supérieur de la
congrégation des Pères de l'Oratoire de Provence, même la compagnie des
soeurs de Sainte Ursule de Pézenas comme membre et dépendant d'icelle,
sous les conditions suivantes :
elles seront tenues de faire leur exercice à perpétuité dans la grande
et petite maison, jardin et chapelle qu'elle a dans Béziers ; nourrir,
habiller et enseigner à perpétuité dans un quartier de lad maison, aux
dépens dudit héritage, le nombre de 7 pauvres filles orphelines, sans
père ni mère, procréées de vrai et légitime mariage, depuis l'âge de 7
à 8 ans jusqu'à 17 à 18 ans, pour après être colloquées au service de
quelque honnête demoiselle jusqu'à ce qu'elles soient par icelle
colloquer en mariage.
Le 6 février suivant (ff.24-26), elle complète son testament par une
donation, où elle détaille l'organisation qu'elle souhaite que les
religieuses mettent en oeuvre..
ADH, 2E 13/2,
1629-ff.47-49, registre de maître Fulcrand Amiel, notaire à Béziers, 22
mai 1629 :
Isabeau
de BIZAN, veuve de noble Artus BASSOUL, écuyer, de Béziers, et Désirée
d'ANTOINE, mère de la congrégation des religieuses de Sainte Urusule
établies dans Béziers, donataire universelle de ladite de Bizan,
baillent à prix-fait à Antoine BAFFY et Pierre BONNEFÉ, maîtres maçons,
de Béziers, de faire et construire dans Béziers une église, y compris
le clocher, dans le fonds de ladite de Bizan, proche de sa maison
d'habitation.
ADH, 2E 14/240,
ff.243-245, registre de maître Jean Baptiste Arman, notaire à Béziers,
17 avril 1679 :
Prix-fait
pour la
construction d’un double dortoir dans le couvent de Sainte Ursule de
Béziers, passé à Antoine et Jean LIBES, maîtres maçons de Béziers.
Travaux
à la
chapelle des pénitents blancs de Béziers (1655)
ADH, 2E 14/224, pp.112-113, registre de maître Jean Trémouilhe, notaire à
Béziers, 29 mars 1655 :
Pierre
CAVALIER, prêtre, chanoine en l'église Saint Jacques de Béziers, prieur
de la chapelle des pénitents blancs, et Pierre PEIRAS, maître
boulanger, sous-prieur, assistés de Claude de PIERRE, contrôleur au
grenier à sel de Narbonne, et de Pierre BARRAL, confrères de ladite
chapelle, baillent à prix-fait à Jean COUSSERAN, maître menuisier de
Béziers, à faire plusieurs travaux dans l'église de leur chapelle
(corniches, colonnes, pilastres, fronton, plancher), pour le prix de
270 livres.
Travaux
à la
chapelle des pénitents bleus de Béziers (1665)
ADH,
2E 13/83,
ff.288-289, registre de maître Étienne Boissy, notaire à
Béziers, 20
décembre 1665 :
Prix-fait
de
travaux à la chapelle des pénitents bleus de Béziers (porte, muraille,
voûte, escalier, balustrade, etc) passé à Pierre CAMPAIGNE, maître
maçon de Béziers, pour le prix de 71 livres.
Peinture d'un monument à la chappelle des pénitents noirs de Béziers (1627)
ADH, 2E 14/116, f°64, registre de maître Hérail, notaire à
Béziers, 8 mars 1627 :
Jacques
de CASSAN, conseiller du Roi, son avocat en la Cour du sénéchal de
Béziers, baille à prix-fait à Pierre BARRAL, maître peintre de Béziers,
à peindre le monument que ledit sieur Cassan, comme prieur de la
compagnie des pénitents noirs, désire faire dans leur chapelle,
conformément le dessin qui lui a été baillé et icelui rapporté, en 7
pièces, et faire toutes autres peintures qui seraient nécessaires audit
monument, moyennant la somme de 54 livres, à savoir 30 livres pour 7
tableaux à la détrempe, et le surplus pour la peinture qu'il conviendra
faire audit monument, sans que ledit Barrel ne soit tenu de fournir
aucune toile. Quittance en marge en date du 7 avril 1627.
Peinture du lambris de la
chapelle des pénitents noirs de Béziers (1641)
ADH,
2E 97/147, ff.32-34, registre de maître Nicolas Moisset, notaire à
Béziers, 24 février 1641 :
Daniel
COUDERC, trésorier de la compagnie des pénitents noirs de Béziers,
baille à prix-fait à Antoine SABATIER, maître peintre de Béziers, à
peindre le lambris de leur chapelle, consistant en trois voûtes,
corniches, et consoles, moyennant le prix de 240 livres, étant convenu
que Sabatier sera tenu de faire faire l'étage à ses frais et de fournir
le bois nécessaire. |
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Travaux
à
l’église de Notre-Dame de Badones (1669-1687)
ADH, 2E 13/85,
ff.103-104 registre de maître Étienne Boissy, notaire à Béziers, 7
juillet 1669 :
Prix-fait
de
travaux à l’église de Notre-Dame de Badones au terroir de Béziers passé
à Antoine RAIMOND, maître menuisier de Béziers (cela concerne surtout
les portes).
ADH, 2E 13/85,
ff.105-106 registre de maître Étienne Boissy, notaire à Béziers, 7
juillet 1669 :
Prix-fait
de
travaux à l’église de Notre-Dame de Badones au terroir de Béziers passé
à Durand FOURNIER, maître maçon de Béziers (cela concerne surtout le
toit).
ADH, 2E 12/7,
ff.57-58, registre de maître Jean Tournal, notaire à Béziers, 25
juillet
1687 :
Prix-fait
de
travaux à l’église champêtre et paroissiale de Notre-Dame de Badones
passé à Guillaume LAISSAC, maître gipier de Béziers.
Travaux
à l'église de Saint-Jean d'Aureilhan (1646)
ADH, G 153,
ff.31-33, registre de maître Fulcrand Amiel, notaire du
Chapitre cathédral de Béziers en l'absence du secrétaire, 19 juin 1646 :
Le
Chapitre Saint Nazaire de Béziers baille à prix-fait à
François
CASTAN, maître maréchal de Saint Jean d'Aureilhan au terroir de
Béziers, à :
- remettre et accomoder tout de neuf le couvert de l'église de
Saint-Jean d'Aureilhan
- fermer le tour appelé Loube,
par lequel on allait au clocher à la destruction du couvert
- faire la montée du clocher sur le bord du couvert du porche, le long
de la muraille de la maison presbytérale
- remettre le couvert du porche et devant de l'église, pour le soutien
duquel il fera faire un pilier de pierre
- faire faire de neuf la tribune qui est au fond de l'église
moyennant le prix de 105 livres. |
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Travaux
aux archives de Béziers (1634, 1654)
ADH, 2E 11/40, ff.284-285,
registre de maître Jean Guibal, notaire à Béziers, 30 mars 1634 :
Les consuls de Béziers
baillent à prix-fait à François MATAYS, maître menuisier, de Béziers, à
faire les bancs à dossier du tour des archifs de la Maison consulaire
de Béziers, de la hauteur du tableau où sont peints les consuls de
l'année 1627, de bois noyer à panneaux, et six caisses. |
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ADH,
2E 14/232, ff.6-7,
registre de maître Pierre Arman, notaire à Béziers, 4 janvier 1654 :
Les députés du diocèse de
Béziers baillent à prix-fait à Bernard AZEMAR, bourgeois de Béziers, le
repavement du pont de Béziers qui est sur la rivière d’Orb, et la
réfection du couvert de la galerie qui est à l’entrée de la chambre des
archives du diocèse. |
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Construction
du Canal du
Midi (canal royal de Languedoc)
Trasseurs
de
pierres travaillant pour le service des écluses du Canal du Midi (1676)
ADH, 2E 11/98,
ff.440-441, registre de maître Jalabert, notaire à Béziers, 11 juin
1676
:
Transaction
entre
Jean OLLIVIER, Jean BIDOU, Jean DURAND, maître trasseurs de pierres, de
la ville de Pézenas, étant à Béziers pour travailler aux carrières de «
las Bizinnes », au terroir de Béziers, pour le service des écluses du
canal royal de la province de Languedoc, et Barthélemy PONSONAILHE,
Jacques CROUX, Jean TREGY, Jacques CHAUVARD jeune, qui renoncent à
procès criminel pour excès, sous le bon plaisir de Jean de BERNARD,
docteur et avocat en Parlement, juge royal du lieu de Vendres,
commissaire subdélégué par l’Intendant pour connaître de toutes
matières du fait du canal.
Contrat
de
fourniture de bois pour le canal (1677)
ADH, 2E 11/99,
ff.161-162, registre de maître Jalabert, notaire à Béziers, 10 août
1677
:
Guillaume
CASTAN,
charpentier, de Pézenas, s’oblige envers Dominique GILLADE, directeur
du Canal royal, représenté par Jean DESFOURS, payeur des travaux du
canal, de faire pour le travail du canal la quantité de 150 cannes
carrées de bois d’ormeau, à livrer au bout de la rivière de l’Hérault,
vis-à-vis le jardin du Duc d’Uzès, près Touroulle.
Construction
des
écluses de Fonseranes (1678)
ADH, 2E 11/99,
ff.365-367, 367-369, 373-374, registre de maître Jalabert, notaire à
Béziers, 12 et 13 juin 1678 :
Prix-faits
passés
par Dominique GILLADE, commis par M. de RIQUET aux ouvrages du canal de
communication des mers, représenté par Jean DESFOURS, payeur des
travaux du canal, pour la construction d’écluses sur le canal, dans le
terroir de Béziers, à l’endroit appelé « Fonserannes », à
- Louis
CARPENTIER et Jean
GARENC, maîtres maçons de Béziers : la sixième
écluse
- Antoine
JAUZIONS et
Huguet CHAU, maîtres maçons de Béziers : la
septième écluse
- Henri et Jean
DAVID,
père et fils, et Pierre CAMPAIGNES, maîtres maçons
de Béziers, les huitième et neuvième écluses
Construction
d’un
pont à Capestang (1680)
ADH, 2E 14/140,
ff.72-76, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 12 mars
1680 :
Prix-fait
pour la
construction du pont qu’il convient de faire près le lieu de Capestang,
sur le grand chemin de Toulouse, à l’endroit où passe le grand canal,
et des avenues pour y aller, passé à Nicolas DESBIEURES, maître maçon
de Pézenas.
Construction
d’un
pont à Fonseranes (1680)
ADH, 2E 14/140,
ff.76-80, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 12 mars
1680 :
Prix-fait
pour la
construction du pont qu’il convient de faire proche le grand chemin
allant de Béziers à Narbonne, à l’endroit où passe le grand canal, près
« Fonceranes », et des avenues pour y aller, passé à Nicolas
DESBIEURES, maître maçon de Pézenas.
ADH, 2E 14/140,
ff.81-82, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 13 mars
1680 :
Nicolas
DESBIEURES associe au contrat Antoine ARMAN et Jean SAVY, maîtres
maçons et architectes, de Montpellier, et Étienne ROUBÉ, maître maçon
de Béziers.
Construction
d’un
pont à Portiragnes (1681)
ADH, 2E 14/140,
ff.464-467, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 4 mai
1681 :
Prix-fait
pour la
construction du pont qu’il convient de faire proche le château de «
Rocante », au terroir de Portiragnes, à l’endroit où passe le grand
canal royal, comme aussi des avenues pour y aller, passé à Pierre
CAMPESTRE, maître maçon de Béziers, et Claude PUECH, maître maçon de
Villeneuve.
Construction
de
ponts à Colombiers (1681)
ADH, 2E 14/140,
ff.474-477, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 13 mai
1681 :
Prix-fait
pour la
construction de deux ponts qu’il convient de faire sur le canal royal,
l’un proche le lieu de Colombiers, et l’autre sur l’écluse proche le
pont de Béziers, sur le chemin allant de Béziers à Vendres, Sérignan,
Sauvian, comme aussi des avenues pour y aller, passé à Gabriel GOUDET
et François ESCURET, maîtres maçons de Béziers.
Contrat
de
mariage du payeur du Canal (1678)
ADH, 2E 11/99,
ff.271-272, registre de maître Jalabert, notaire à Béziers, 13 février
1678 :
Contrat
de
mariage de Jean DESFOURS, citoyen de Béziers, payeur des travaux du
Canal royal de la province de Languedoc à Béziers, fils de feu André
DESFOURS, bourgeois de Nébian (« Névian »)
au diocèse de Lodève, et de
Jeanne d’AUBESAIGUES, avec Isabeau de GIRAUDOT, fille de feu Jean
GIRAUDOT, notaire, et d’Isabeau de LIBOUIRAT.
Construction
d’un
canal près le pont de Béziers (1677)
ADH, 2E 14/139,
ff.124-126, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 17 mai
1677 :
Les
commissaires
députés par Nosseigneurs des États de la sénéchaussée de Carcassonne
pour passer le bail du canal qui doit être fait le long des rivires
d’Orb et Libron (« la rivière d’orp et liron »), près le pont de
Béziers, passe le contrat avec Louis GIMEL, de Bellegarde.
Construction
des
casernes de Béziers (1697-1698)
ADH, 2E 14/145,
ff.107-108, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 18
juin
1697 :
Jacques
BRÈS,
Jean AUDOUY, Bernard CAVALLIER, Jean MILLIÉ, cautions ou entrepreneurs
et associés en la charpente et menuiserie qui doit être faite aux
casernes de Béziers, tant pour eux que pour l’entrepreneur Louis
CARPENTIER, reçoivent des consuls de Béziers la somme de 549 livres 6
sols 8 deniers à bon compte du prix-fait.
ADH, 2E 14/145,
ff.184-187, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 16
octobre 1697 :
Prix-fait
passé à
Jean DAVID et Guillaume ROUBÉ, maîtres maçons de Béziers, tant pour eux
que pour Antoine LIBERT, Joseph BERTRAND, Jean ARMAN, et Pierre
MADAILLE, leurs associés à la construction des casernes, à faire le
chemin qui doit ête fait depuis le coin de la muraille qui est
au-dessous de Saint Louis à la porte de Tournemouze allant aux
faubourgs de Béziers, jusqu’à la maison où loge Albès, bourrelier.
Voir
aussi, aux
ff.193-194, un nouveau prix-fait en date du 26 octobre 1697 suite à
moins-dite.
ADH, 2E 14/145,
ff.330-331, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 20
juin
1698 :
La
communauté de
Béziers baille à prix-fait à François DEVIC, maître maçon de Béziers, à
construire le réservoir qui doit être fait auprès du puits et croix qui
est au plan Saint Jacques, pour recevoir les eaux de l’aqueduc de la
fontaine de la ville de Béziers, pour le service des troupes qui
logeront aux casernes qui ont été bâties en la ville.
Fontaine
et
aqueduc de Béziers (1698)
ADH, 2E 14/145,
ff.315-316, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 9 juin
1698 :
La
communauté de
Béziers baille à prix-fait à Guillaume BAROUSSE, maître potier de
terre, de Béziers, à faire la refaction de la canonnade de la fontaine
de Béziers, à commencer depuis l’endroit désigné de l’aqueduc jusqu’à
la source dite de Pradines joignant le puits, moyennant 25 sols par
canne.
Fontaine
d'un jardin de l'Évêque de Béziers (1655)
ADH, 2E 14/131,
f°378, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 6 juillet
1655 :
Prix-fait
baillé à Jean
AOUST, maître maçon de Béziers, pour refaire et accomoder la fontaine
qui est au jardin et hortalisse del Prat de Vines, appartenant à
l'Évêque de Béziers, le long du chemin de Boujan, et « profonder » la
canonade, moyennant le prix de 200 livres.
Fontaine
de la métairie de Montimas (Béziers, 1633)
ADH, 2E 14/119,
registre de maître Hérail, notaire à Béziers, 30 avril 1633 :
Antoine
de MERCORANT, magistrat présidial au siège de Béziers, baille à
prix-fait à Gabriel FUMADOR, maître fontainier, habitant de Florensac,
de lui construire et édifier une fontaine à la métairie qu'il a au
terroir de Béziers, lieu-dit à Montimas, et pour le prix de 1200
livres. Ledit Fumador prendra l'eau de la fontaine à la source de
Montimas, et la conduira par bons aqueducs.
Fontaine
du
jardin de la Barthe (Béziers, 1671)
ADH, 2E 13/86,
ff.288-289, registre de maître Étienne Boissy, notaire à Béziers, 26
octobre 1671 :
Quittance
de prix-fait pour travaux (fontaine) réalisés au jardin de la Barthe,
terroir de Béziers, par Pierre GOUTTES, maître potier de terre de
Béziers, et André ESTÈVE, maître fontainier de Pézenas, son associé.
Réparations
au
grand chemin de Béziers à Pézenas (1677)
ADH, 2E 14/139,
ff.247-248, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 7
novembre 1677 :
Bail
des
réparations qu’il convient de faire au grand chemin allant de Béziers à
Pézenas passé à Étienne ROUBÉ, maître maçon de Béziers.
Réparations
au
grand chemin de Valros à Béziers (1679)
ADH, 2E 14/139,
ff.711-721, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 20
juillet 1679 :
Les
commissaires
députés par les États de la sénéchaussée de Carcassonne pour passer le
bail des ouvrages et réparations qui restent à faire au grand chemin de
la poste depuis le logis de Valros jusqu’à la ville de Béziers (grand
chemin de Pézenas à Béziers) passent le bail à Jean SAVY, maître maçon
de Montpellier.
ADH, 2E 14/139,
ff.721-723, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 20
juillet 1679 :
Contrat
de
société entre Jean SAVY, maître maçon de Montpellier, entrepreneur des
ouvrages et réparations qui restent à faire au grand chemin de la poste
depuis le logis de Valros jusqu’à la ville de Béziers, et Antoine
ARMAN, architecte, de Montpellier, Jean ARMAN, maître maçon de
Montpellier, Nicolas DESBIEURES et Antoine CARRIÉ, maîtres maçons de
Pézenas, et Étienne ROUBÉ, maître maçon de Béziers.
Réparations
au
chemin de traverse de Béziers à Agde (1679)
ADH, 2E 14/139,
ff.827-289, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 15
novembre 1679 :
Prix-fait
des
réparations du chemin de traverse allant de Béziers à Agde et
Villeneuve, passé à Étienne ROUBÉ, maître maçon de Béziers, et Nicolas
DESBIEURES, maître maçon de Pézenas.
Réparations au puits et à
la place de Boujan (1651)
ADH, 2E 97/176,
ff.508-509, registre de maître Philippe Reboul, notaire à Béziers, 3
septembre 1651 :
Étienne
DAUBINE et Antoine FOURNIER, consuls de Boujan, baillent à prix-fait à
Henri DAVID, maître maçon de Béziers, Jean FOURNIER et Jean AOUST,
maîtres maçons de Boujan, à curer et nettoyer le puits commun de
Boujan, et après bâtir d'une bonne muraille ledit puits du côté du
marin, savoir au fond de pierres sèches afin que les sources de l'eau
ne soient point fermées, et après et jusqu'au haut du puits avec
pierres, mortier de chaux, et sable, et divers autres travaux. Par
ailleurs, les maçons remettront et bâtiront les sièges de la place qui
sont autour de la table de pierre qui y est posée, ensemble les pierres
qui ont été ôtées du « trépadou » qui est au
haut du degré qui sert pour monter à la maison de ville qui a été
construite sur la place.
Travaux
dans
l’église de Mounis (Castanet, 1679)
ADH, 2E 80/35,
ff.74-75, registre de maître François Anduze, notaire à Saint Gervais,
14 mai 1679 :
François
BERTRAND, prieur de Saint Amans de Mounis, baille à prix-fait à Antoine
PALOUS, maître maçon de Saint Gervais, à abattre les « encoules », le
porche, et la moitié de la muraille de l’église, du côté du vent de
midi, jusqu’à la fenêtre qui donne sur l’autel, et les reconstruire.
Réparations à l’église de Castries (1682)
Archives municipales de Montpellier, BB 163, ff.811-813, registre de maître Bonnier, notaire à Montpellier, 13 septembre 1682 :
Antoine
DESPUECHS et Germain ALICOT, consuls modernes du lieu de Castries,
sachant que la nef de l'église paroissiale du lieu est fendue en
plusieurs endroits et qu'elle menace ruine, cela causé par les eaux
pluviales qui croupissent sur la nef, comme aussi le clocher et les
degrés pour y monter, ensemble la plate-bande de la porte de l'entrée
de ladite église, et que si on n'y remédie en y faisant les réparations
nécessaires il est dangereux que cela ne s'abattit comme cela leur a
été rapporté par des maçons et architectes qui l'ont vérifié, lesdits
consuls l'avaient proposé au Conseil général de leur communauté tenu le
14 juillet dernier, où fut pris délibération par laquelle il est donné
pouvoir audits consuls de faire dresser le devis, le mettre aux
enchères, et ensuite passer le contrat à celui ou ceux qui feront la
condition meilleure au profit de la communauté, lequel devis ayant fait
mettre aux enchères où il avait été faites diverses moins-dites, pas
une desquelles n'avait été si avantageuse au profit de la communauté
que celle fait par Louis BOURINE, maître maçon de Montpellier, et
désirant lesdits consuls lui en passer contrat, de leur gré, suivant le
pouvoir à eux donné par ladite délibération, ont baillé à prix-fait
audit Bourine à faire à ladite église les réparations, pour le prix de
400 livres.
Réparation de l'aiguille
du clocher de l'église de Caux (1728)
ADH, 2E 13/275,
ff.190-192, registre de maître Henri Sairas, notaire et secrétaire
du Chapitre cathédral de Béziers, 9 mai 1728 :
Le
Chapitre Saint Nazaire
de Béziers et les députés de la communauté de Caux baillent à prix-fait
à Étienne BIDOU, Antoine BONHOURE, et Étienne CROS, maîtres maçons de
Béziers, à réparer l'aiguile du clocher de l'église de Caux.
Travaux de gipier à
Notre-Dame-de-Mougères (1649)
ADH, 2E 97/147,
ff.563-564, registre de maître Nicolas Moisset, notaire à Béziers, 8
février 1649
:
Le
R.P. Dominique TRINQUIER, prieur des Pères prédicateurs réformés de
Béziers, baille à prix-fait à Jean MANDAVILLE, maître gipier de
Béziers, de faire tout le travail de gipier qu'il convient au vicariat
de Notre-Dame de Mougères : bougets, cheminées, murailles, voûtes,
pavé, ....
Travaux
au château de Cazouls (1653)
ADH, 2E 14/131,
ff.62-63, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 23 juin
1653 :
Pierre
COURAL et Fulcrand SEGUY, maîtres maçons
de Béziers, reçoivent de l'Évêque de Béziers, seigneur haut, moyen, et
bas, de Cazouls, la somme de 120 livres pour travaux réalisés :
- au château de Cazouls :
-
avoir refait tout de
neuf le couvert de la salle
- avoir tombé le toit de la tour
- avoir abaissé la muraille d'une canne
- avoir mis tout à l'entour de la tour des créneaux de pierre
- avoir mis 6 « canals »
au couvert pour jeter
les eaux en un seul endroit, du côté du midi
- avoir remis le toit de la galerie qui est dessous la tour et du
passage de celle-ci qui menaçait aussi ruine
- au four banier
de la place de Cazouls :
-
avoir fait tout de neuf
le toit du four
- avoir fait l'arceau
- avoir fait tomber deux cannes de muraille qui menaçaient ruine, et
l'avoir remise en état
- avoir mis au devant de la porte trois pans de pierre
Réparations
aux
ponts de Ceilhes (1680)
ADH, 2E 14/140,
ff.147-149, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 11 mai
1680 :
Prix-fait
des
réparations qu’il convient de faire aux ponts de Ceilhes, passé à
Antoine SERT, maître maçon de Lodève.
Chapelle dans l'église paroissiale Saint Saturnin de Ceyras (1624)
ADH, 2E 14/114,
ff.364-365, registre de maître Hérail, notaire à Béziers, 14 juin 1624 :
Guillaume
FRAIRET, de Ceyras, sachant avoir ci-devant consruit et édifié un autel
dans l'église paroissiale Saint Saturnin de Ceyras à l'honneur de Dieu
et de Sainte Marguerite, du consentement de Me Mathieu BONNEL, jadis
prieur de ladite église, et ensuite y avoir fait faire le service divin
jusqu'à présent, et fait mettre une image au dessus ledit autel de
ladite Sainte, tenu couvert et orné icelui autel de nappes et devants
d'autel et après, du consentement de feu Denis BEL , prieur de ladite
église, y avoir fait faire un vas et tombeau où a été ensevelie une
fille de lui Frairet, et parce qu'il a toujours eu, comme a encore,
particulière dévotion à Dieu et Sainte Marguerite, et pour le désir
qu'il a de faire prier Dieu dans ladite chapelle tant pour ses
prédécesseurs, pour lui après son décès que de sa postérité, fonde,
sous le bon plaisir de l'Évêque de Lodève, son vicaire général, et Noël
RICHE, prieur de ladite église Saint Saturnin, à perpétuité dans ladite
chapelle, 4 messes basses.
Travaux au four banal et à la fontaine de Ceyras (1758)
ADH, 2E 23/113, ff.388-391, registre de maître André Teissier, notaire à Ceyras, 28 mars 1758 :
Simon
VALLIBOUZE, Pierre ARTIS et Pierre VERNIÈRES, consuls modernes de
Ceyras, baillent à prix-fait à Antoine DELMAS, maître maçon de
Clermont, le travail et réparations qu'il y a à faire au four banal de
Ceyras et à la fontaine dite « la vuiradou » de la communauté de
Ceyras, conformément au devis :
1) la sole du four banal où l'on cuit le pain sera repavée de neuf avec
des pierres de la carrière d'Adissan ou Fontès, et le pavé aura 8 pans
d'épaisseur. La gorge sera faite tout d'une même pièce, et de même la
fermeture sera faite de la même pierre avec ses ferrements nécessaires
suivant l'art. On fermera tous les trous et fentes qui seront dedans
ladite cape du four avec d'argile bien pétrie
2) il faut refaire le fondal de neuf : tant la muraille que les pierres
de l'entablement seront faits de neuf, et même les deux banquettes
seront faites de neuf, et on se servira des meilleurs pavés qui se
trouveront dans le four pour faire l'entablement, et lesdites
banquettes et fondal seront bâties avec bonne chaux et sable du pays,
savoir un tiers chaux et deux tiers sable suivant l'art
3) on fera la porte dudit four d'entrée de neuf de pierres de taille de
la carrière de Ceyras, avec sa couverture de la même pierre et on fera
servir la même fermeture, gond, pendule et serrure
4) on fermera tous les trous et fentes dudit four, et on crépira tant
la voûte que les quatre murailles et banquettes tant dehors que dedans,
les murailles qui sont en dehors seront crépies avec bonne chaux et
sable
5) on fera le couvert qui est sur le derrière de neuf, et même le tuyau
de la cheminée sera refait de neuf, les poutres seront posées d'une
distance égale et les chevrons seront cloués à chaque bout, les tuiles
à canal recouvriront de 5 pouces l'une sur l'autre, et les couvertes de
4 pouces, le tout suivant l'art
6) à la fontaine qu'on appelle « le vuiradou », sera fait une muraille
de 18 pans d'hauteur, et aura 20 pans de longueur, et 3 pans
d’épaisseur jusqu'à la hauteur, le plus haut allant aux jardins qui
sont en bas du côté du vent narbonnès, et les coins de ladite muraille
seront faits avec pierres de taille de la carrière de Ceyras de la
meilleure sur les trois pans d’épaisseur, le restant de la muraille
aura 2 pans d'épaisseur jusqu’à toute son hauteur
7) en delà de 12 pans, sera fait deux piliers de pierres de taille de
la même carrière, et auront deux pans et demi en carré jusque à 6 pans
de rez-de-chaussée, et le restant de son hauteur de 2 pans en carré,
seront posés sur son lit de carrière à l'alignement de ladite muraille
sur son carré
8) on fera une muraille depuis le pilier jusqu'à l'autre muraille de 6
pans de hauteur, avec un couronnement de pierre de taille de la même
carrière et deux pans d’épaisseur, le tout bien noyé dans son mortier.
Elle sera faite du côté du jardin du seigneur de Ceyras, on lui
laissera l'ouverture pour laisser passer les eaux de la fontaine
9) en bas de ladite fontaine sera fait une autre muraille de 6 pans de
hauteur et de 2 pans d’épaisseur avec son couronnement, et au bout de
pierre de taille de la même carrière conformément à l'autre et à ladite
muraille, et on y fera une « martillière » de pierre de taille avec ses
aides, ladite « martillière » aura un pied en carré de vide, la
muraille d'en haut le long du chemin y sera mis quatre « bats à roue »
ledit long du chemin
10) de ladite muraille aux piliers sera fait un couvert avec deux
poutres sur les piliers de la muraille, et sur lesdites poutres y
seront mises d'autres poutres de quatre en quatre pans pour supporter
les planches qu'on y mettra par dessus, de bois peuplier, bien jointes
et biens clouées, les clous prendront trois pouces dans les poutres
11) sur lesdites planches et poutres il sera fait une couverture
d'ardoise de la carrière de Lodève ou Soumont, bien solidement avec une
chaîne tout autour, et on donnera sa pente du côté de Clermont
12) à l'entrée de ladite fontaine, il y sera fait une muraille de 3
pans de hauteur sur 2 pans de largeur d'un pilier à l'autre, et on y
fera deux degrés pour descendre dans ladite fontaine
13) ladite fontaine sera pavée dans toute son étendue avec de pierres et …
14) toutes les réparations seront faites avec bonne chaux et sable,
pierres de taille, poutres, planches, clous, chevrons, tous les
ferrements nécessaires, l'entrepreneur qui sera chargé de cet ouvrage
fournira tout ce qui sera énoncé
moyennant la somme de 480 livres.
Travaux
au
château de Collioure (1644)
ADH, 2E 2/223,
registre de maître Benoît Delmas, notaire à Agde, 26 septembre 1644 :
Monseigneur
Pierre IMBERT, conseiller du Roi en ses Conseils d'État et privé,
intendant pour Sa Majesté en la justice, police et finances de la ville
de Perpignan et comté de Roussillon, baille à prix-fait à Jean
CAZALBON, maître menuisier de la ville de Narbonne, des réparations à
faire au château de Collioure ; est témoin Charles de CHUFFET, maître
d'hôtel de la Chambre du Roi.
Travaux
à
l’église de Corneilhan (1663, 1674)
ADH, 2E 13/82,
ff.256-257, registre de maître Étienne Boissy, notaire à Béziers, 28
octobre 1663 :
Prix-fait
de
réparations à l’église paroissiale de Corneilhan passé à Jean CRESTON,
maître menuisier, et Jean CAMPESTRE, maître maçon, de Béziers (prix :
240 livres).
ADH, 2E 14/276,
ff.537-538, registre de maître Pierre Fournier, notaire à Béziers, 20 février 1674 :
Les
consuls de Corneilhan baillent à forfait et prix d'argent, moyennant
620 livres, à François DECOR, de Béziers, de faire tout le charroi de
toute la pierre de taille et rassier qui entrera à la réparation de
l'église paroissiale de Corneilhan, conformément au prix-fait baillé
par l'Abbesse du Saint Esprit à Jean BONNAL, maître maçon de Béziers,
le 26 novembre 1673 par acte reçu par Me Racoles, notaire à Béziers.
Construction
de
l’église de Faugères (1690)
ADH, 2E 7/134,
ff.129-132, registre de maître Barthélemy Basset, notaire à Bédarieux,
10 janvier 1690 :
Prix-fait
de la
construction de l’église paroissiale de Faugères.
Chemin
de Florensac à Pézenas (1720)
ADH, 2E 69/118,
registre de maître Denis Fabré, notaire à Pézenas, 7 mai 1720 :
Prix-fait
des réparations
du chemin allant de Florensac à Pézenas passé à Jacques CAZOT, maître
maçon de Pézenas, et Antoine SOULLIÉ, maître maçon de Florensac.
Fontaine de Florensac (1649)
ADH, 2E 69/118,
ff.56-57, registre de maître Gabriel Angély, notaire à Béziers, 21 mars 1649 :
Jean
BOYER, écuyer, de Florensac, baille à prix-fait à David MONJOUX et
Pierre SAUSSOL, maîtres traçeurs de Béziers, à tracer un bassin de
pierre de taille pour servir à la fontaine de Florensac, de 7 pans de
diamètre et 2 pans d'épaisseur, pour le prix de 30 livres.
Église de Gabian (1665)
ADH, 2E 14/134,
f°24, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 15 mars 1665
:
L'Évêque
de Béziers, seigneur haut, moyen, et bas de Gabian, baille à prix-fait
à Michel COLRAT, maître menuisier de Gabian, à faire :
- deux portes de bois de piboule, l'une pour les prisons et l'autre
pour le clocher, du lieu de Gabian
- un corps aux fonts baptismaux qui sont posés au fond de l'église de
Gabian
Église d'Hérépian (1680)
ADH, 2E 72/195,
ff.179-180, registre de maître Pierre Augier, notaire au Poujol, 27 avril 1680
:
Jean
DUPAR vieux, maître maçon du Poujol, entrepreneur du prix-fait de
l'église d'Hérépian, et Pierre FOURES et Barthélemy RASIGADE,
d'Hérépian, entrepreneurs du fournissement des matériaux de ladite
église, confessent avoir reçu des Révérends Pères Bénédictins de
Villemagne, de Pierre DEJEAN, prêtre, prieur de Redes, et desconsuls
d'Hérépian, la somme de 475 livres en quittance de la seconde paie du
prix fait de la construction de l'église .
Fontaine
de Joncels (1673)
ADH, 2E 21/76,
ff.79-80, registre de maître François Béral, notaire à Joncels, 9 avril
1673 :
Le
premier consul de Joncels baille à prix-fait à Pierre AFFRE et Dardé
LAURES, maîtres maçons de Joncels, les réparations à faire à la
fontaine de Joncels :
- construire, avec pierres de taille, l'enceinte de la fontaine
- faire la conque ou bassin de la fontaine de pareille grandeur que
celle qui s'y trouve présentement, et dans la même forme
moyennant le prix de 40 livres.
Construction
de
l’église de Rhèdes (Lamalou, 1658)
ADH, 2E 72/183,
f°193, registre de maître Pierre Augier, notaire au Poujol-sur-Orb, 28
juillet 1658 :
Prix-fait
de
l'église de Rhèdes.
Construction
de
l’église de Villecelle (Lamalou, 1665)
ADH, 2E 72/187,
f°27, registre de maître Pierre Augier, notaire au Poujol-sur-Orb, 26
avril 1665 :
Prix-fait
de
l'église de Villecelle, au terroir de Mourcairol.
Réparations
du
pont de Lavérune (1600)
ADH, 2E 55/24,
registre de maître Isaac Durant, notaire à Montpellier :
- 28 janvier 1600 :
prix-fait pour les réparations au pont de Lavérune
sur la rivière de la Mosson
-
6 février 1600 : achat de cairons à cet effet
- 6 mai 1600 :
autre
prix-fait pour des travaux au pont de Lavérune
Travaux à l'église de
Lieuran (1675)
ADH, 2E 14/138,
ff.297-298, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 24
juin 1675 :
L'Évêque
de Béziers baille à prix-fait à Jean VILLABRUN, maître maçon de
Lieuran, à :
- abattre la tour qui est du côté de l'église de Lieuran, aux endroits
où il se trouvera nécessaire, jusqu'à fleur de la voûte, pour la
conservation de l'église et du choeur de celle-ci
- abattre la muraille du côté du vent de narbonnais jusqu'à la fleur du
toit de l'église
- recouvrir la tour, et y donner la pente nécessaire pour faire couler
les eaux pluviales qui y tomberont du côté d'aquilon
- mettre le couvert en bon état
- faire deux piliers pour porter le clocher
- faire une petite .... sur le couvert pour aller accommoder le clocher
- faire une petite chaire de plâtre dans l'église pour le prédicateur
- faire une piscine avec son trou dessus pour jeter les eaux
- paver le choeur de l'église de pierres de taille
- recouvrir les gouttières qui seront au couvert de l'église.
Construction
de
l’église de Lunel-Viel (1631)
ADH, 2E 55/88,
registre de maître Pierre Marsal, notaire à Montpellier, 11 janvier
1631
:
Prix-fait
de
l'église de Lunel-Viel.
Travaux
à l'église Saint Laurent de Magalas (1646)
ADH, G 153,
ff.20-21, registre de maître Fulcrand Amiel, notaire du
Chapitre cathédral de Béziers en l'absence du secrétaire, 20 mars 1646 :
Le
Chapitre cathédral Saint Nazaire de Béziers, prieur de l'église
paroissiale Saint Laurent du lieu de Magalas, et François GALIBERT,
prêtre, vicaire perpétuel de ladite église, baillent à prix-fait à
Balthazar GALIBERT, prêtre, les réparations suivantes :
- couvrir
tout de neuf le clocher de l'église, à quatre eaux, avec une croix de
fer à la cime, ensemble deux couverts de la montée du clocher, de bois
et tuiles
- refaire tout de neuf les couverts de la nef et du choeur, à tuiles
- enduire les murailles du clocher, dedans et dehors
- rhabiller et accomoder le degré qui va au clocher |
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Construction d'une
chapelle à l'église de Maraussan (1675)
ADH, 2E 14/138,
ff.369-370, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 25
septembre 1675 :
Pierre
CANABASSIER, prêtre, vicaire perpétuel du lieu de Maraussan, baille à
prix-fait à Jean MOUNESTIER, maître maçon de Béziers, à construire de
neuf une chapelle du côté du vent grec, au côté du choeur de ladite
église, laquelle aura 6,5 pans de largeur dans oeuvre sans y comprendre
l'épaisseur de la muraille, et 14 pans de longueur en ouverture, auquel
endroit sera fait un arceau de pierres de taille proportionné à ladite
ouverture, et pour régler le pilier dudit arceau l'entrepreneur se
servira de la muraille maîtresse qu'il taillera proprement.
L'entrepreneur sera tenu de construire les murailles nécessaires pour
l'enceinte de la chapelle, de deux pans d'épaisseur, et formera deux
fenêtres du côté du grec, à l'endroit qui sera jugé nécessaire par le
vicaire. Il enduira le dedans et crépira le dehors de la chapelle avec
bon mortier, il couvrira à tuiles canal ladite chapelle, et s'aidera
d'un menuisier pour poser les poutres et soliveaux. Il maçonnera la
chapelle avec tuiles pavé, et abattra la muraille à fleur du pavé de
l'église à l'endroit où l'on doit construire la chapelle, et il se
servira de la pierre qu'il en sortira pour la bâtisse des murailles.
Le contrat est passé sous diverses clauses, pour le prix de 55 livres.
Réédification
de
l’église de Marsillargues (1669)
ADH, 2E 46/156,
ff.212-215, registre de maître Étienne Anglas, notaire à Marsillargues,
7 novembre 1669 :
Le
syndic du
Chapitre de l’église collégiale d’Aigues-Mortes et le premier consul de
Marsillargues baillent à prix-fait à Pierre CORDIER, maître maçon, et
Guillaume FONTAINES, ménager, beau-père et beau-fils, d’Aimargues, à
construire et réédifier l’église Saint Sauveur de Marsillargues.
Construction
d’un
puits à Marsillargues (1703)
ADH, 2E 46/184,
ff.196-197, registre de maître Pons Allet, notaire à Marsillargues, 10
septembre 1703 :
Prix-fait
baillé
par la communauté de Marsillargues à Jean DURAND, pour la construction
d’un puits dans l’enclos de Marsillargues, à la gâche de Sommery, de
profondeur de 4,5 cannes ou davantage s’il ne s’y trouve pas d’eau,
pour le prix de 95 livres.
Réparations
au
pont du moulin neuf (Maureilhan, Cazouls - 1672)
ADH, 2E 13/86,
f°560, registre de maître Étienne Boissy, notaire à Béziers, 15 juillet
1672 :
Prix-fait
de
réparations au pont du moulin neuf allant de Maureilhan à Cazouls,
baillé à Pierre MADALHE et Jean MONESTIER, maîtres maçons de Béziers.
Alimentation du puits à
roue du jardin de la Canague (1650)
ADH, 2E 97/176, ff.338-339,
registre de maître Philippe Reboul, notaire à Béziers, 5 décembre 1650 :
Raymond
GAUDY, maître fontainier de Béziers, confesse avoir reçu de Mondette de
VALETTE, veuve de Jacques VILLARAZE, bourgeois de Béziers, la somme de
1.200 livres pour avoir entrepris de faire une conduite d'eau depuis le
rec de Toureilles qui est dans les terres de la métairie de la Canague
appartenant à ladite demoiselle, jusque dans le puits à rue qui est au
jardin de ladite métairie. Les travaux effectués sont détaillés dans
l'acte. |
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Démolition du bastion de
la portes de Lattes à Montpellier (1683)
Archives municipales de
Montpellier, BB 164, ff.10-11, registre de maître Jean Bonnier, notaire
à Montpellier, 1er février 1683 :
Les
consuls de Montpellier, ayant informé Sa Majesté que le petit bastion
qui couvre la porte de Lattes est inutile et qu'il serait convenable de
le raser pour rendre libre l'abord de ladite porte, qui est une des
plus considérables et des plus commercées de la ville de Montpellier, à
cause des grands chemins et avenues de ladite porte, du grand nombre de
charrettes et autres voitures qui entrent et sortent journellement pour
apporter leurs marchandises qui viennent de la mer, des étangs, des
rivières, le sel qui vient de Peccais et qui se porte au grenier à sel
qui est dans le voisinage de la porte, le blé et la farine des
habitants en allant et revenant des moulins qui sont situés sur les
avenues de la ville, et par le blanchissage et lavage des laines, et
les autres marchandises et denrées qui entrent et sortent par ladite
porte, baillent à prix-fait, avec la permission du Roi, la démolition
et le rasement dudit bastion à André CLAUSON, de Montpellier, comme
moins-disant, pour le prix de 300 livres.
Clauson ayant cessé le travail après deux ou trois jours, et s'étant
pourvu devant le sénéchal en rescision du contrat au prétexte de la
lésion du juste prix, et celui-ci ayant été estimé par experts à 600
livres, les consuls, par acte du 15 mars 1683 [ff.24-27], effectuent
nouveau prix-fait en faveur de François BASTIDE, demeurant à
Montpellier, qui a offert de démolir et raser entièrement ledit
bastion, l'aplanir en dos d'âne sur le milieu, et transporter la terre
dans l'enclos du Sieur Farjon et autres lieux qui lui seront désignés,
moyennant la somme de 600 livres et sous diverses clauses.
(Clauson a accepté la cancellation de son contrat et en a quitté la
ville de Montpellier pour ne pas avoir à plaider)
Le 6 novembre 1683 [ff.167-170], les consuls reçoivent le travail fait
par Bastide à l'occasion de ce prix-fait.
Travaux aux murailles,
fossés,
portes, ponts-levis, et à la Maison consulaire, de Montpellier (1592, 1595, 1657, 1659, 1663,
1664, 1667, 1673, 1678, 1681, 1685)
ADH, 2E 62/29, ff.162-163, registre de maître Pierre Fesquet,
notaire à Montpellier, 19 septembre 1592 :
Philippe
de BOSSUGES, conseiller du Roi et maître en sa Chambre des comptes,
Fulcrand NOUVEL, Jean DANBRE, Jean CLAUSANGES, Pierre de SAINT JEHAN,
et Jacques MOLLIN, consuls de la ville de Montpellier, baillent à
prix-fait à Vidal MEYRONNENC et Michel RAVAT, maîtres maçons de
Montpellier, les réparations de la porte neuve et pont-levis qu'il
convient de faire à la porte de la Saunerie, moyennant le prix de 5
livres 8 sols par canne carrée.
ADH, 2E 62/29, ff.79-80, registre de maître Pierre Fesquet,
notaire à Montpellier, 7 mai 1594 :
François
de SANDRES, sieur de Saint Just, Lucas B..., Claude LACOMBE, Etienne
VALCROZE, Mathieu ..., consuls de Montpellier, tant pour eux qu'au nom
d'Etienne RANCHIN, second consul, absent, baillent à prix-fait à Jean
ROUVEYROLLES, maître maçon de Montpellier, le parachèvement des
réparations qu'il convient de faire à la porte de la Saunerie suite au
prix-fait du 19 septembre 1592.
ADH, 2E 62/29, ff.192-193, registre de maître Pierre Fesquet,
notaire à Montpellier, 31 mai 1595 :
Mathelin
BAYLLE, Henri BARBE, Jean BIGOSSY, Antoine AZEMAR, et Jean ANDRIOJOULS,
consuls de Montpellier, baillent à prix-fait à Pierre LARCHER et Aimar
JULIEN, maîtres maçons de Montpellier, de faire et parachever les
réparations nécessaires à faire à la porte et pont-levis de la porte de
la Saunerie.
Archives
municipales de Montpellier, BB 149, ff.138-139, registre de maître
Étienne Marye, notaire à Montpellier, 2 septembre 1657 :
Jean
François ROLLAND, Pierre GIBERT, Jean DURRANC, Gabriel DUBOIS, Jean
BOYER, Jacques ROUX, et Jacques VANEAU, ouvriers de la commune clauzure
de Montpellier, baillent à prix-fait à réparer une muraille du fossé
qui est du côté venant de la porte de la Saunerie jusqu'à l'endroit du
cimetière de ceux de la R.P.R., de longueur de 44 cannes et de hauteur
de l'ancienne muraille, à Guillaume MAZEL, maître maçon de Montpellier,
moyennant la somme de 200 livres pour la faction et construction de la
muraille du fossé.
Archives
municipales de Montpellier, BB 149, ff.293-294, registre de maître
Étienne Marye, notaire à Montpellier, 22 octobre 1657 :
Jean
François ROLLAND, Pierre GIBERT, Jean DURRANC, Gabriel DUBOIS, Jean
BOYER, Jacques ROUX, et Jacques VANEAU, ouvriers de la commune clauzure
de Montpellier, sachant que le corps de garde qui est à l'entrée du
revelin de la porte de Lattes, joignant le fossé de ladite ville,
menace ruine par le défaut de la muraille dudit fossé, sur laquelle
ledit corps de garde est bâti et soutenu, et qu'il est nécessaire de
réparer et rebâtir de neuf ladite muraille, mais encore le haut et
parapet (« parapied ») de celle qui suit jusqu'au pont-levis, baillent
à prix-fait à Jean GRAS, maître maçon de Montpellier, la faction et
construction de la muraille du derrière dudit corps de garde, depuis le
fondement jusqu'au plus haut, durant la longueur de 7 cannes, et outre
ce le susdit parapet à prendre depuis ledit corps de garde
jusqu'au pont-levis de la porte de Lattes, contenant en tout 36 cannes
carrées, moyennant la somme de 300 livres.
Archives
municipales de Montpellier, BB 151, ff.162-163, registre de maître
Étienne Marye, notaire à Montpellier, 18 juillet 1659 :
Les
ouvriers de la commune clôture de Montpellier baillent à prix-fait à
Pierre DELHOUSTAU, maître maçon de Montpellier, à faire les réparations
suivantes :
- remettre et bâtir les murailles et parapet du fossé qui sont démolis,
depuis le coin de la tour des Carmes jusqu'au-dessus du premier coin du
Jardin du Roi
- bâtir ladite muraille de bonne pierre rassiere d'environ 3 pans
d'épaisseur, et les lever au-dessus du terrain du chemin de 4 pans ou
environ, qui servira de garde-fou
- chaperonner ladite muraille avec grosses et grandes pièces, pierre de
taille de Pignan, le tout posé à bon mortier, chaux et sable, comme
l'oeuvre le requiert
moyennant le prix de 350 livres.
Archives
municipales de Montpellier, BB 151, ff.163-164, registre de maître
Étienne Marye, notaire à Montpellier, 18 juillet 1659 :
Les
ouvriers de la communes clôture de Montpellier (Louis TAVERNIER,
procureur à la Cour des comptes, aides et finances, de Montpellier,
Antoine BELANGER, marchand de laine, Jacques DUPUY, marchand
mangonnier, Pierre PAULET maître tailleur, Vincent THIBON, Pierre
CAUVY, Pierre PAULET), en présence et du consentement des consuls,
baillent à prix-fait à Jean BONNASSIER et Pierre DELHOUSTAU, maîtres
maçons de Montpellier, à faire deux piliers ou pyramides à la porte de
la Blanquerie, qui formeront l'ouverture de l'entrée, et à
sercher le fondement desdits deux piliers ou pyramides jusqu'au ferme,
lesquels piliersou pyramides auront 6 pans en carré au-dessus des
fondements faits avec pierre de taille de Pignan, et élever sur
le chais de chaussée ou fondement 2 cannes, sur laquelle hauteur seront
faits les finissements des piliers en pyramide, le tout avec pierre de
taille posée avec bon mortier à chaux et sable, et dedans avec pierre
rassiere.
Et faisant lesdits piliers posera à la façade de l'avenue deux pièces
pierre Saint Geniès, ornées d'un cadre où il fera l'inscription du nom
des consuls et à l'autre des ouvriers, ainsi qui lui sera baillé en
écrit, en la forme et façon qui est au pilier de la porte des Carmes,
comme aussi seront tenus Bonnassier et Delhoustau, depuis lesdits
piliers ou pyramides, faire une bonne muraille jusque et joignant aux
murailles de la ville de 3 pans d'épaisseur, bâties avec pierre de
taille de Pignan en dehors, et avec moellon ou pierre rassiere par
dedans, élevée à la hauteur des piliers non du finissement
le tout bien et dûment fait et bâti aussi avec bon mortier, chaux et sable
et faisant les susdits deux piliers ou pyramides, feront la feuillure
nécessaire comme il est à ladite porte des Carmes pour le pont-levis de
l'entre-deux desdits piliers ou séparation de l'un à l'autre, sera
aussi de la même distance que ceux des Carmes
le tout à réaliser dans le délai de 2 mois, moyennant la somme de 450 livres.
Quittance en marge en date du 22 octobre 1659.
Archives municipales de
Montpellier, BB 154, ff.64-65, registre de maître Étienne Marye,
notaire à Montpellier, 31 mai 1663 (P) :
La
muraille de communication de la porte de Lattes à la citadelle de
Montpellier ayant plusieurs trous et brèches qu'il est nécessaire de
réparer, tant pour éviter plus grande ruine que pour éviter la descente
et sortie que font, en ces endroits le plus souvent, ceux qui ont
commis des excès et des crimes dans la ville, les consuls de
Montpellier, en qualité d'ouvriers de la commune clôture, baillent le
31 mai 1663, à Pierre LAURENS, maître maçon de Montpellier, de réparer
et bâtir lesdites brèches, fournir toute la chaux, le sable, la pierre,
la manoeuvre, les matériaux nécessaires, moyennant 10 livres la canne
carrée, étant convenu qu'il commencera depuis la porte jusqu'à
l'endroit de la muraille qui fait la cloison du jeu de ballon.
Archives
municipales de Montpellier, BB 154, ff.299-303, registre de maître
Étienne Marye, notaire à Montpellier, 26 juillet 1664 (P) :
Par
délibération du Conseil des Vingt-Quatre, la charge d'ouvrier de la
commune clôture de Montpellier a été supprimée, et la direction des
réparations des portes, bastions, murailles, fossés, et autres choses
dépendantes de l'oeuvre a été commise aux consuls. Comme il est
nécessaire de faire beaucoup de réparations aux murailles des fossés et
bastions, et aux portes de la ville pour empêcher que les gueux et
mendiants n'entrent de nuit dans la ville, et même pendant le jour
comme ils font en éviter de passer au-devant de la maison et corps de
garde où se tiennent les portiers gardant les portes, comme aussi de
faire à l'abord de la porte de la Saunerie un pont à l'endroit des
maisons de Valade, barraliers, pour éviter et faire cesser un grand
bourbier qui s'y forme par les pluies et s'y conserve presque pendant
toute l'année, les consuls, ce 26 juillet 1664, baillent à prix-fait à
Pierre LAURENS, maître maçon de Montpellier, comme moins-disant, les
réparations à effectuer aux portes, fossés, et murailles du Pila-Saint
Gély, de la Blanquerie, des Carmes, de Saint Guilhem, du Courreau, de
la Saunerie, de Lattes (réparations des murailles pour éviter qu'on
puisse y monter, pavé pour empêcher qu'on passe par-dessous, corps de
garde, garde-fou ou parabande, portes de bois, chaînes, pointes de fer,
etc.), moyennant la somme de 390 livres.
Archives municipales de
Montpellier, BB 154, ff.311-312, registre de maître Étienne Marye,
notaire à Montpellier, 18 août 1664 (P) :
Comme
les ponts-levis de la porte de Lattes et du « pilier saint Gély » de
Montpellier sont entièrement ruinés et en état de ne pouvoir plus
servir sans être réparés, les consuls de Montpellier, ayant trouvé plus
utile à la ville d'y faire des ponts dormants de bonne pierre, tout
ainsi qu'aux autres portes, baillent à prix-fait à Pierre LAURENS,
maître maçon de Montpellier, à faire et construire lesdits deux ponts,
moyennant la somme de 110 livres. S'en suit la description des travaux
à effectuer.
Archives municipales de
Montpellier, BB 154, ff.453-455, registre de maître Étienne Marye,
notaire à Montpellier, 30 mars 1665 (P) :
La
muraille de la ligne de communication de Montpellier avec la citadelle
s'étant en partie éboulée proche la citadelle, du côté de la porte du
Pila-Saint Gély, les consuls baillent à prix-fait les réparations à
Guillaume MAZEL, Georges ESPINASSON, et Antoine ROUVEYROLLES, maîtres
maçons de Montpellier, moyennant la somme de 120 livres.
Archives municipales de
Montpellier, BB 156, ff.5-6, registre de maître Étienne Marye,
notaire à Montpellier, 11 janvier 1667 :
Les
consuls de Montpellier baillent à prix-fait à Jacques CAILLA, maître
gipier de Montpellier, à faire les réparations utiles et nécessaires
aux portes et corps de garde de Montpellier, et notamment :
- faire un escarpement à la muraille à la porte Saint Guilhem, tout
proche le pont-levis
- « provoquer »
la muraille qui va du corps de garde au fossé de la porte de la
Saunerie, pour empêcher que les gens n'entrent dans la ville de long en
long de la muraille
- faire un accoudoir au pont-levis de la porte de la Saunerie
- refaire le couvert du corps de garde de la porte de Lattes, ensemble
celui qui est à la porte du Pila-Saint Gély
- refaire le corps de garde qui est à la porte de la Blanquerie, tout
ruiné, et réparer l'autre qui est tout proche, en sorte que les
portiers puissent s'y tenir sans incommodité
- recouvrir les corps de garde des portes des Carmes et du Peyrou, et
réparer aussi le corps de garde qui est sur la muraille de la ville
dans lequel loge Jacques André
moyennant la somme de 100 livres.
Archives municipales de
Montpellier, BB 156, ff.104-105, registre de maître Étienne Marye,
notaire à Montpellier, 8 juillet 1667 :
Prix-fait
des réparations à faire à l'andronne de la Maison consulaire de
Montpellier, passé à Jean SIMARD et Pierre DELOUSTAU, maîtres maçons de
Montpellier, moyennant la somme de 118 livres.
Archives municipales de
Montpellier, BB 161, ff.334-336, registre de maître Étienne Marye,
notaire à Montpellier, 30 mai 1673 :
Les
consuls de Montpellier, sachant y avoir des éboulements et ruines de
murailles survenus tant au pont qui est proche la porte des Carmes, que
contre et tout proche le corps des gardes de ladite porte, qu'il est
absolument nécessaire de faire réparer pour éviter le danger de la
chute des personnes et bestiaux qui passent en cet endroit, baillent à
prix-fait à Jean CHASSAFIERE, maître maçon de Montpellier, lesdites
réparations moyennant la somme de 110 livres.
Archives municipales de Montpellier, BB 162, ff.34-35, registre de maître Étienne Marye, notaire à Montpellier, 17 février 1674 :
Les
consuls de Montpellier, sachant pour l’utilité publique y avoir
plusieurs réparations à faire aux murailles le long des dougues ou
fossés de la ville qui sont joignant le boulevard de la porte de la
Saunerie et le jardin des hoirs du sieur de Mirevaux, jusqu'à celui du
sieur de Robin, pour être lesdites murailles éboulées en plusieurs
endroits, et absolument nécessaire de promptement les réparer pour
éviter plus grande ruine, en baillent le prix-fait à Pierre MOYNIER,
maître maçon de Montpellier.
Archives
municipales de Montpellier, BB 162, ff.487-488, registre de maître
Étienne Marye, notaire à Montpellier, 4 septembre 1676 :
Les
consuls de Montpellier, faisant la charge d'ouvriers de la Commune
Clôture, sachant être nécessaire de faire des réparations aux murailles
le long des fossés et portes de la ville (notamment fermer plusieurs
brèches), en baillent prix-fait à pierre DELHOUSTAU, maître maçon, pour
la somme de 700 livres.
Archives municipales de Montpellier, BB 162, ff.572-574, registre de maître Étienne Marye, notaire à Montpellier, 3 juin 1677 :
Les
consuls de Montpellier, faisant la charge d'ouvriers de la Commune
Clôture, baille à prix-fait à Antoine COSTE, maître maçon, à abattre et
rebâtir la muraille depuis le corps de garde hors la porte de Lattes,
tirant à droite ligne jusque proche le pont-levis de ladite porte,
laquelle est entièrement éboulée dans le fossé, moyennant le prix de
300 livres.
Archives municipales de Montpellier, BB 163, f°18, registre de maître Bonnier, notaire à Montpellier, 13 juin 1678 :
Rapport
de Jacques FABRE, bourgeois de Montpellier, et de Jean MICHEL, maître
lanternier, sur l'état des couverts et canaux de plomb de la maison
consulaire de Montpellier.
Archives municipales de Montpellier, BB 163, ff.579-580, registre de maître Bonnier, notaire à Montpellier, 1er avril 1681 :
Les
consuls de Montpellier baillent à prix-fait à Jean ANCEAU, maître
vitrier de Montpellier, l’entretien, lavement, et réparations de toutes
les vitres qui sont et seront nécessaires dans la maison consulaire de
Montpellier, pendant l'année de leur consulat, et lorsqu'il se rompra
ou cassera des carreaux desdites vitres, ledit Anceau sera tenu de les
replacer de nouveau bien et dûment, et ce moyennant la somme de 20
livres.
Archives municipales de Montpellier, BB 163, ff.581-582, registre de maître Bonnier, notaire à Montpellier, 11 avril 1681 :
Les
consuls de Montpellier baillent à prix-fait à Antoine HEREMIES, maître
gipier de Montpellier, à entretenir, réparer et accommoder tous les
couverts de l'Hôtel de ville, en telle sorte qu'il n'y ait aucun égout
au-dessous dudit couvert, et fournir pour ledit entretien sa main,
celle de ses manoeuvres, les tuiles, la chaux, et le sable nécessaires,
et ce pour l'année de ce consulat, moyennant 30 livres.
Archives municipales de Montpellier, BB 163, ff. 750-751, registre de maître Bonnier, notaire à Montpellier, 12 juin 1682 :
Les
consuls de Montpellier, faisant la charge d'ouvrier de la commune
clôture de Montpellier, sachant les précédents consuls avoir fait
construire de nouveau la porte de Lattes du côté de la ville, et comme
du depuis elle a demeuré sans fermeture, faute d'y avoir fait faire une
porte, et que cette fermeture est entièrement nécessaire, et que
Monsieur de La Baume, lieutenant de Roi au gouvernement de cette ville,
presse fort pour faire faire ladite porte, lesdits consuls ont été
obligés de faire crier et proclamer qui voudrait prendre le prix-fait
de ladite porte, sur lesquelles criées plusieurs offres avaient été
faites, et pas une n'aurait été si avantageuse que celle faite par
Laurent BOUQUES, maître serrurier de Montpellier, qui avait offert la
faire entièrement moyennant la somme de 375 livres et de fournir tous
les clous et ferrements nécessaires, à cette cause les consuls lui
baillent à faire ladite porte de bois audit portail de Lattes (avec
description).
Archives municipales de Montpellier, BB 163, f°782, registre de maître Bonnier, notaire à Montpellier, 22 août 1682 :
Les
consuls de Montpellier baillent à prix-fait à Pierre PEYRIN, dit la
Rose, et Pierre BRABANT, peintres, habitants de Montpellier, et à tous
deux ensemble solidairement l'un pour l'autre et le seul pour le tout,
sans division ni discussion d'action, à faire dans la basse-cour et
voûtes de la maison consulaire l'ouvrage et peintures que s'ensuivent :
ils garniront les voûtes en haut les cintres de feuilles de laurier et
de chêne, les culs-de-lampe des armes du Roi, le dedans des panneaux
azuré et rempli de fleurs de lis et des L couronnés sans nombre en
descendant des cintres jusqu'au pavé, arrière corps d'architecture avec
panneau de marbre avec quatre devises royales, plus au dehors de la
voûte, entre les deux arcs en haut, un cartouche avec ornement et
trophées d'armes accompagné en descendant d'un feston de fleurs, la
fenêtre peinte comme l'autre à vitres, sur la grande porte les armes du
Roi en grand, et sur les deux petites deux devises royales, moyennant
la somme de 250 livres.
Archives municipales de
Montpellier, BB 164, ff.298-300, registre de maître Jean Bonnier,
notaire à Montpellier, 30 janvier 1685 :
Prix-fait
des réparations à faire aux murailles de la ville de Montpellier,
portes et corps de garde, passé par les consuls à Jean ARMAN, maître
architecte.
Archives municipales de
Montpellier, BB 164, ff.349-350, registre de maître Jean Bonnier,
notaire à Montpellier, 25 juin 1685 :
Les
consuls de Montpellier baillent les réparations du clocher où est
l'horloge de la ville, ensemble celles de la muraille qui est éboulée à
l'un des fossés entre la porte des Carmes et celle de la Blanquière, à
Massé SEBRON, maître architecte de Montpellier.
Le 4 août 1685 [f°361], les consuls reçoivent le travail fait par
Sebron à l'occasion de ce prix-fait.
Archives municipales de
Montpellier, BB 164, ff.355-358, registre de maître Jean Bonnier,
notaire à Montpellier, 17 juillet 1685 :
Les consuls de Montpellier baillent à prix-fait à Massé SEBRON, maître
maçon de Montpellier, les réparations à faire :
- à la maison consulaire de la ville, dont le « ferajet » du toit, qui
a sa pente sur la rue allant à la porte de Lattes, menace ruine,
moyennant 470 livres ;
- au corps de garde et bureau de la farine de la porte du Pila-Saint
Gély, et au bureau et poids de la farine de la porte de Lattes,
moyennant 200 livres.
Réparations au pont Juvénal de Montpellier (1661)
Archives municipales de Montpellier, BB 153, ff.55-57, registre de maître Étienne Marye, notaire à Montpellier, 6 mai 1661 :
Les
commissaires et députés de l'assiette du diocèse de Montpellier
baillent à prix-fait à Antoine CARRIERE, maître maçon de Pézenas, les
réparations nécessaires être faites au pont Juvénal sis le long de la
rivière du Lez, terroir de Montpellier, au prix de 2 livres 10 sols
chaque canné carrée. Il sera tenu de paver entièrement ledit pont
depuis le pré des marchands, où on travaille les laines, jusqu'à
l'arcade dudit pont, du côté du jardin du conseiller de Solas, et pour
ce faire fournir tout le pavé nécessaire, et de deux en deux cannes
faire des chaînes de gros pavé qui aient environ un pan en carré, tout
lequel pavé sera posé de pointe. Il sera aussi tenu de mettre de
boute-roues de pierre frejal à chaque côté des garde-fous dudit pont,
de quatre en quatre cannes, pour la conservation desdits garde-fous,
lesquels pierres et bouteroues auront sa sortie d'un pan d'hauteur pour
le moins par dessus ledit pavé. Il sera également tenu de remettre tous
les garde-fous qui manquent en leur place en plusieurs endroits du
pont, et continuer iceux du côté de main droite en entrant dans le pont
venant de Montpellier, de la longueur de 20 cannes, de bonne pierre de
Saint Jean-de-Védas, de la longueur de quatre pans et de la largeur
d'un pan et demi chacune des pierres.
Le tout pour le prix de : pour le pavé, 2 livres 10 sols chaque canné
carré ; pour les garde-fous durant la longueur de 20 cannes, 100
livres, outre les 2 livres 10 sols du pavé.
Avenue de la porte des
Carmes de Montpellier (1664)
Archives municipales de
Montpellier, BB 154, ff.226-230, registre de maître Étienne Marye,
notaire à Montpellier, 24 mars 1664 (P) :
En
1660, les religieux du couvent Notre-Dame des Carmes de Montpellier
avaient fait clore de murailles les terres qu'ils avaient et
jouissaient aux faubourgs à la sortie de la porte des Carmes de
Montpellier, suivant l'ancienne enceinte et sur les vieux fondements.
Mais cette cloison étant faite en cette forme, les deux chemins de
l'avenue de ladite porte, qui cerclaient ladite terre, se trouvaient
fort étroits, et à cause de ce le public y pouvait recevoir grande
incommodité. C'est pourquoi les consuls de Montpellier avaient proposé
au syndic des religieux de reculer leur muraille de clôture, et bailler
la contenance de leur terre qui serait nécessaire pour l'agrandissement
des deux chemins et avenue de ladite porte, avec offre de la leur
payer, considérant que ce serait pour la beauté et décoration de la
ville, et utilité publique. Les religieux y avait incliné et
l'expertise faite, les dommages avaient été estimés à la somme de 444
livres, moyennant laquelle les religieux seraient tenus de laisser aux
endroits desdits chemins la largeur et espace nécessaires suivant la
désignation portée par la relation.
Les religieux avaient accepté, et reçu premier paiement de la moitié.
Mais après ce, ils avaient fait bâtir leur muraille sans laisser
l'espace nécessaire, ce qui avait entraîné de multiples contestations.
Mais pour vivre en paix, les religieux avaient proposé de transiger.
C'est pourquoi, ce 24 mars 1664, les parties transigent, et accordent
que la muraille faite par les religieux carmes sur le coin de leur
terre, vis-à-vis la maison des portiers jusqu'à l'endroit du coin de la
muraille du Président Crouset, demeurera en l'état qu'elle est à
présent, et qu'en considération les religieux cèderont à perpétuité à
la ville la contenance de leur terre qui sera nécessaire pour faire que
le chemin qui va du côté de la Font putanelle ait partout la largeur de
20 pans dans oeuvre durant toute la longueur de la terre des religieux
qui est d'environ 200 cannes, et jusqu'au coin du jardin du Président
de Mariotte. Et parce qu'il y a 50 cannes de muraille qui ont été
bâties nouvellement depuis la porte du clos des religieux, allant vers
le jardin de M. de Mariotte, et que pour faire que le chemin ait la
largeur de 20 pans dans oeuvre il est nécessaire de les reculer dans la
terre des religieux, il est convenu que les 50 cannes de muraille
seront abattues et relevées de la même hauteur, largeur, et qualité,
aux frais et dépens des consuls.
Moyennant tout cela, les consuls consentent que le clavaire de la ville
délivre aux religieux la deuxième moitié du paiement.
Construction d’un cours à la place du jeu de mail de Montpellier et plantage des ormeaux (1659-1661)
Archives municipales de
Montpellier, BB 151, ff.253-254, registre de maître Étienne Marye,
notaire à Montpellier, 26 décembre 1659 :
Les
consuls et députés de la communauté de Montpellier baillent à prix-fait
à Pierre FAURE, dit la Marche, sergent en la citadelle de Montpellier,
à aplanir et unir tout le jeu de maille, terres et chemins joignant en
icelui, dépendant de l'œuvre de la Commune Clôture de Montpellier, pour
y être fait un cours suivant et conformément à la délibération du
Conseil des Vingt-Quatre de la ville du 16.
Ledit entrepreneur sera tenu et obligé, comme il promet et s'oblige,
d'aplanir et unir tant le jeu dudit maille que terres et chemins
joignant, à commencer depuis la muraille de l'hôtellerie du Cheval Vert
qui est du côté dudit jeu, de long en long, jusqu'au grand chemin de
Pézenas, maison et jardin de Pierre REYNARD, palemardier, qui est
joignant ledit chemin, et pour la largeur depuis les terres et jardins
qui sont à main gauche en descendant le long dudit jeu allant audit
chemin de Pézenas jusqu'aux autres murailles des jardins de main
droite, y compris le grand chemin qui est audit endroit, et faire un
bon fossé, à commencer depuis ledit chemin de Pézenas jusqu'à ladite
maison et hôtellerie du Cheval Vert, lequel aura 5 pans de profondeur
et 6 pans de largeur, le plus à droite ligne que faire se pourra, afin
de faire écouler les eaux qui viennent tant du côté dudit grand chemin
de Pézenas que de celui de Celleneuve, en sorte qu'icelles ne puissent
gâter ni ruiner ledit cours, le tout à réaliser pour janvier prochain,
moyennant le prix de 1200 livres.
Quittance finale en date du 26 janvier 1661.
Archives municipales de Montpellier, BB 153, ff.17-19, registre de maître Étienne Marye, notaire à Montpellier, 9 février 1661 :
Les
consuls de Montpellier, assistés des députés du conseil de ville par
délibération du 21 janvier, en conséquence de la susdite délibération,
baillent prix-fait des arbres qui doivent être mis en plantés au cours
qui doit être fait à l'endroit du jeu de mail, à François MASSIA,
jardinier, dernier moins-disant, lequel devra planter aux trois allées
dudit cours la quantité des arbres ormeaux nécessaires, lesquelles
trois allées auront de largeur savoir celle du milieu cinq cannes, et
les deux autres trois cannes et demi chacune, et de longueur [laissé en
blanc] cannes. Massia s'oblige de planter lesdites arbres ormeaux
nécessaires tous femelles le long desdites allées en quatre rangs de la
grosseur de quatre doigts de diamètre et de la hauteur d'une canne,
droits et bien unis, de la distance de trois cannes l'un de l'autre, et
audit effet faire les crux de six pans de large en carré, et de trois
pans de profondeur, lequel cours et plantement d'arbres sera fait en
deux temps ainsi qu'a été avisé par les consuls, moyennant le prix de
49 sols chaque arbre.
L’entrepreneur sera tenu de rendre recevables et vivants durant trois
années à compter du jour qu'ils seront plantés ou replantés, audit
effet sera tenu faire à ses frais et dépens tous les arrosements et
autres choses nécessaires. Outre les quatre rangées d'arbres, Massia
sera aussi tenu d'en planter aux endroits qui se trouvent vides et qui
lui seront marqués par les consuls.
Il devra faire à ses dépens tous les fossés et autres défenses
nécessaires pour empêcher le gâtement et dépérissement desdits arbres,
sous cette condition néanmoins qu'en cas il serait troublé, vexé et
molesté sur ce sujet que la ville prendra son fait et cause.
Il sera permis à Massia de faire à l'espace qui reste à la fin dudit
cours, ou autres endroits commodes, une pépinière desdits arbres de la
grosseur nécessaire pour transplanter (« tréplanter ») aux lieu et
place de ceux qui se trouveront morts durant le temps du contrat, et il
lui est prohibé par exprès de semer en aucun autre endroit dudit cours
aucun fourrage ni autres grain.
Massia s’engage à réaliser les travaux pour février, et reçoit dès à présent la somme de 300 livres.
Archives municipales de Montpellier, BB 153, ff.30-31, registre de maître Étienne Marye, notaire à Montpellier, 13 mars 1661 :
Massia,
jardinier, entrepreneur du plantement des arbres ormeaux nouvellement
faits au cours érigé à Montpellier, en conséquence de la vérification
faite, reçoit des consuls la somme de 242 livres 13 sols 6 denier, pour
la seconde paie, et à laquelle revient la moitié de la somme de 1085
livres 7 sols que se montent la quantité de 443 arbres ormeaux plantés
audit cours par ledit Massia, sous cette condition que Massia sera tenu
de remettre non seulement les 125 arbres que les consuls ont trouvé à
rejeter et n'être recevables, outre les arbres mâles mais encore les
autres suivant la vérification qui en sera faite au mois de septembre
prochain.
Construction des bureaux de la farine à Montpellier (1679)
Archives municipales de Montpellier, BB 163, ff.348-352, registre de maître Bonnier, notaire à Montpellier, 30 décembre 1679 :
Les
consuls de Montpellier, sachant que par le contrat de bail de
l'acquittement des dettes de la ville passé au sieur Pierre BARTHELEMY,
clavaire, la jouissance du droit du poids de la farine lui avait été
baillé avec cette condition qu'il tiendrait deux bureaux, l'un à la
porte de Lattes, et l'autre à celle du Pila-Saint Gély, aux deux
maisons que la ville avait et où étaient les anciens bureaux, mais
comme ses maisons sont situées dans la ville écartées desdites portes
du Pila-Saint Gély et de Lattes, par où les farines doivent passer, et
qu'à cause de l'incommodité que les habitants souffrent à cet égard les
charrettes ni même le bétail à dos qui portent les blés et farines ne
pouvant entrer dedans pour y peser qu'avec bien de la peine, d'ailleurs
que des particuliers jouissent lesdites maisons en vertu de certaines
inféodations à eux faites sous la réserve seulement des boutiques,
lesquelles, par leur petitesse ne peuvent contenir les choses
nécessaires, moins encore de quoi loger le commis employé au pesage, et
que sur toutes ces considérations il a été pris plusieurs
délibérations, et particulièrement en l'année 1678, portant qu'il
serait construit des bureaux propres et commodes pour le poids, mais du
depuis les choses ont demeuré en cet état et sans aucune exécution, et
lesdits bureaux et pesage des blés et farine entièrement abandonnés, au
grand préjudice du public qui fait journellement des plaintes audits
consuls des fraudes qui sont faites par le défaut desdits bureaux, de
sorte que lesdits sieurs consuls, considérant la grande utilité que le
public recevrait de l'établissement des bureaux, cela les avaient mû,
après en avoir donné connaissance à Monseigneur le Cardinal de Bonsy,
qui a approuvé leur dessein de faire dresser un devis pour la
construction des deux bureaux, conjointement avec Monsieur de La Baume,
lieutenant de Roi au gouvernement de Montpellier, l'un à la porte de
Lattes, à main gauche en sortant, entre les deux portes, et l'autre au
Pila-Saint Gély, aussi entre les deux portes, à main droite en sortant,
à un espace qu'il y a, en baillent la construction à prix-fait à Louis
BOURINE, maître maçon de Montpellier, pour le prix de 685 livres.
Travaux de gipiers au palais épiscopal de Montpellier (1659)
Archives municipales de Montpellier, BB 151, ff.47-48, registre de maître Étienne Marye, notaire à Montpellier, 9 mars 1659 :
Monseigneur
l’Illustrissime et Révérendissime évêque de Montpellier messire
François de BOSQUET, conseiller du Roi en tous ses Conseils, comte de
Mauguio et Montferrand, marquis de la Marque-Rose, baille à prix-fait à
Antoine GUY, Etienne VALLETTE et Antoine VAISSAC, maîtres gipiers de
Montpellier, à faire le travail, réparations et autres choses qu'il
désire être faites dans le palais épiscopal qu’il fait construire dans
l'ancien cloître de l'église cathédrale Saint Pierre de Montpellier :
- crépir et enduire au-dedans toutes les murailles qui sont faites
audit palais, tant vieilles que nouvelles, depuis le pavé d'en bas
jusqu'au lambris du dernier étage, ensemble le dedans du degré et les
évasements des fenêtres si Monseigneur le trouve bon, et ce avec bon
mortier blanchi à deux blancs de lait de chaux avec le pinceau
- enduire aussi, de la même façon, toutes les voûtes, hormis celle du
passage qui sera de pierre de taille, les murailles duquel passage ne
seront pas non plus enduites
- paver l'appartement qui est au-dessus les voûtes, et les deux autres
qui sont au-dessus, de grosses briques de la mieux faite, et bien
cuites, le tout posé avec bon mortier
- faire 11 cheminées, savoir 3 à l'appartement qui est au-dessus des
voûtes, trois au second étage, quatre au dernier étage, et une à
l'office d'en bas, avec les tuyaux nécessaires jusqu'aux cordons des
corniches qui sont déjà faites, avec pierre de taille, lesquelles
cheminées seront aplomb toutes unies, sans façon, avec leurs jambages
qui auront un retour, et enduites avec du plâtre passé au tamis,
lesquelles cheminées seront faites de la grandeur et hauteur qui leur
seront marquées par Monseigneur
- faire quatre cloisons au dernier étage, avec bois, brique et plâtre,
conduites de même que les murailles, savoir une cloison qui formera la
galerie depuis l'escalier jusqu'au dernier arc, et trois autres qui
sépareront les chambres, lesquelles cloisons seront montées jusqu'au
lambis et attachées à icelui, et feront en icelles les portes
nécessaires de la façon et grandeur qui leur seront marquées
les gipiers s’engagent à terminer les travaux dans le délai de 4 mois,
et à fournir toute la brique, bois, chaux, sable, plâtre, clous et
autres matériaux nécessaires, ensemble la main et les manœuvres, au
prix de :
- pour chaque canne carrée des enduits, 14 sols 6 deniers
- pour chaque canné carrée des pavés, 2 livres 10 sols
- pour chaque cheminée, 36 livres
- pour chaque canne carrée des cloisons, 4 livres
Monseigneur fera terrasser et égaliser les voûtes, en sortes qu'elles soient prêtes à paver.
Place devant l'église Notre-Dame-des-Tables de Montpellier (1675)
Archives municipales de
Montpellier, BB 162, ff.311-312, registre de maître Étienne Marye,
notaire à Montpellier, 15 septembre 1675 :
Les
consuls de Montpellier, sachant être nécessaire pour l'embellissement
de la ville et commodité publique de faire paver et réparer la place
qui est entre l'église Notre-Dame-des-Tables et la grande loge, et
empêcher que les carrosses et charrettes y passent, mais au contraire
que ladite place serve de promenade et d'ornement public, baillent
prix-fait à Jean CHAUVET, Barthélemy LABOURIEU, et Pierre FABRE,
maîtres maçons de ladite ville, pour le prix de 320 livres, moyennant
lequel ils seront tenus de faire deux degrés à la façade de ladite
église Notre-Dame et du côté de la grande loge, en pierre de Saint
Jean-de-Védas, de deux pans de largeur et de la hauteur convenable, et
la rue aura de largeur entre les degrés, de l'entrée de ladite église
jusqu'à la muraille de la loge, 16 ou 18 pans à la volonté des consuls.
Ils aplaniront la rue et passage qu'ils doivent faire à niveau de la
rue de l'Aiguillerie et de l'autre côté venant de la maison de ville,
en lui donnant la pente nécessaire aux deux côtés, laquelle rue et
passage ils feront paver de gros pavés bien et dûment, et le dessus de
ladite place et au devant ladite église le paveront de pavés plats, et
tout le long desdits deux degrés mettront 12 bouteroues de pierre de
Saint Jean-de-Védas, de la hauteur de quatre pans et demi, savoir trois
pans dans terre et un pan et demi en dehors, et de plus feront aux
entrées des boutiques de ladite loge les degrés nécessaires.
Place devant la cathédrale
Saint Pierre de Montpellier (1686)
Archives municipales de
Montpellier, BB 164, ff.470-472, registre de maître Jean Bonnier,
notaire à Montpellier, 11 novembre 1686 :
Prix-fait
de la construction de la place, et ôtement de la terre, devant l'église
Saint Pierre de Montpellier, passé à Jean DESFOURS, maître plâtrier de
Montpellier, pour le prix de 2.700 livres.
Service des églises de
Montpellier
Archives municipales de
Montpellier, BB 154, ff.185-186, registre de maître Étienne Marye,
notaire à Montpellier, 29 décembre 1663 (P) :
Avant
la ruine et démolition que l'hérésie a faite des églises de
Montpellier, les sacrements y étaient administrés, à savoir dans
l'enceinte en l'église paroissiale Saint Firmin et en celles de
Notre-Dame-des-Tables, Saint Mathieu, Saint Paul, Sainte Croix, et
Sainte Foy comme églises succursales, et hors les murs et enceinte en
l'église paroissiale Saint Denis, et en celles de Saint Thomas, Saint
Martin de Prunet, Saint Barthélemy, Saint Hilaire, Saint Michel de
Montels, Saint Pierre de Montaubérou, Saint Guilhem, Saint Jacques,
Saint Acan de Boutonnet, et autres églises annexes et succursales
desdites paroisses. Les bénéfices avaient été annexés à la mense
capitulaire du Chapitre de l'église cathédrale Saint Pierre de
Montpellier que sous la charge et condition de faire servir lesdites
églises, ainsi qu'elles avaient été servies avant l'union qui en a été
faite abusivement, sans l'aveu ni consentement des habitants et à leur
grand préjudice, pour avoir été par ce moyen privés de leurs vrais et
légitimes pasteurs qui étaient obligés de résider dans leurs paroisses.
Néanmoins, depuis la
démolition desdites églises faite il y a environ 100 ans, Messieurs du
Chapitre, en qualité de curés primitifs des paroisses Saint Firmin et
Saint Denis, ont disposé en faveur de divers religieux du sol et place
des églises Saint Mathieu, Saint Paul, Sainte Foy et saint Barthélemy,
et n'ont fait rebâtir que la seule église de Notre-Dame-des-Tables
depuis 10 ans ou environ, après y avoir été contraints par divers
arrêts du Conseil privé du Roi et des Parlements de Toulouse et
Grenoble donnés en faveur des habitants de Montpellier qui, pour le
bien de paix, ont contribué à la moitié de la dépense faite pour la
construction de ladite église Notre-Dame-des-Tables quoi qu'ils ne
soient obligés de ne fournir que le tiers. Mais encore, au lieu de
faire servir ladite église par le nombre de prêtres qu'il est obligé de
mettre en toutes les susdites églises ruinées, le Chapitre n'a établi
que 6 prêtres, qui sont obligés d'administrer les sacrements non
seulement aux habitants de la ville mais encore à ceux des faubourgs et
métairies du terroir de la ville, dont les unes sont éloignées d'une
lieu, en telle sorte que l'on voit mourir souvent des malades sans
secours des sacrements ni consolation aucune de leurs pasteurs.
A cause de ce, et du grand
nombre des habitants, de 15 à 16.000 communiants qu'il a plu à Dieu de
rappeler dans son église, ne pouvant pas suffire aux fonctions
curiales, il arrive souvent des scandales, desquels on a porté diverses
plaintes.
C'est pourquoi, pour faire
cesser les plaintes, les consuls, ce 29 décembre 1663, somment et
requièrent les chanoines du Chapitre Saint Pierre, en la personne de
leurs syndics, de vouloir faire rebâtir les églises paroissiales de
Saint Firmin et Saint Denis, ensemble celles de Saint Martin de Prunet
et de Saint Acan de Boutonnet, et autres églises qui seront jugées
nécessaires pour le service des habitants à cause de l'éloignement des
métairies et faubourgs, attendu qu'ils jouissent et perçoivent les
rentes et revenus desdites paroisses et annexes qui sont principalement
destinés pour le service, et qui n'ont été unis à sa mense que sous
cette charge, offrant à ces faits de contribuer au tiers de la dépense
pour la manoeuvre des bâtiments, et jusqu'à ce, pour faire cesser les
scandales qui arrivent tous les jours à cause du petit nombre de
prêtres qui servent dans l'église Notre-Dame-des-Tables, somment et
requièrent Messieurs du Chapitre de vouloir mettre pareil nombre de
prêtres qui ont servi lesdites paroisses et églises annexes avant leur
démolition puisqu'ils en prennent les rentes et revenus, se montant à
plus de 20.000 livres.
Comme aussi, attendu que
l'église Notre-Dame-des-Tables, quoi qu'à présent seule paroisse dans
une ville si considérable, est dépourvue de tout ornement, les consuls
somment et requièrent le Chapitre de bailler un tableau avec son
retable convenable pour le grand autel de l'église, conformément à
l'ordonnance de l'Évêque de Montpellier faisant sa vite en ladite
église le 7 avril 1658, comme aussi de vouloir fournir les autres
ornements nécessaires pour la faire distinguer d'une paroisse de
village.
Et d'autant que le syndic du
Chapitre a ci-devant sommé les consuls de bailler un lieu pour servir
de cimetière au lieu et place de celui de Saint Barthélemy, à présent
occupé par les religieux carmes déchaussés, les consuls offrent de
fournir ledit lieu lorsque l'église paroissiale de Saint Firmin sera
rebâtie, attendu que depuis sa démolition elle sert encore de cimetière
pour ceux qui ne peuvent être ensevelis dans les églises de la ville,
en telle sorte qu'il notoire et connu à tous que celui de Saint
Barthélemy en a été délaissé et profane, et comme tel et vacant a été
baillé aux Carmes.
Chapelles dans l'église
Notre-Dame-des-Tables de Montpellier (1663, 1664)
Archives municipales de
Montpellier, BB 154, registre de maître Étienne Marye, notaire à
Montpellier :
Par
transaction passée entre les consuls de Montpellier et les syndics et
députés du Chapitre de la cathédrale Saint Pierre de Montpellier
concernant la bâtisse et réédification de l'église
Notre-Dame-des-Tables, servant à présent de paroisse, reçue le 3
janvier 1654 par Me Sabatier, notaire royal et greffier de la Maison
consulaire, il avait été convenu, entre autres choses, que les
chapelles de l'église seraient conférées par le chapitre, et que tout
ce qui s'en retirerait serait partagé également entre les consuls et le
Chapitre.
Le 11 décembre 1663 [ff.174-176
(P)], Léonard
de VALETTE,
seigneur des Plans, chevalier, conseiller du Roi en ses Conseils,
président à la Cour des comptes, aides et finances, de Montpellier,
ayant obtenu le 3 décembre 1663 une chapelle dans l'église
Notre-Dame-des-Tables, la seconde en entrant par la porte qui est du
côté de la Maison consulaire, tout contre et joignant celle baillée à
M. de BON, premier président de la Cour, moyennant la somme de 220 livres,
paie la somme de 110
livres aux consuls.
Le 9 février 1664 [ff. 206-207 (P)], Jean de VALAT, chanoine en la
cathédrale Saint Pierre de Montpellier, ayant obtenu le 17 décembre
1663 une chapelle, la première à main droite en entrant par la porte
qui est sur la loge, joignant la chapelle baillée à Léonard de VALETTE,
paie 90 livres aux consuls.
Le 19 février 1664 [ff. 207-209 (P)], Pierre
Baptiste de JOUBERT,
syndic général de la province de Languedoc, ayant obtenu le 10 janvier
1664, moyennant la somme de 220 livres, une chapelle, la troisième à
main gauche en entrant dans l'église par la grande porte de sur la
loge, joignant la chaise du prédicateur, paie 110 livres aux consuls.
Le 24 mars 1664 [ff. 230-232 (P)], Pierre de GAYON, sieur du Bousquet,
conseiller à la Cour des comptes, aides et finances, de Montpellier,
ayant obtenu ce jour, moyennant la somme de 220 livres, une chapelle,
la seconde à main gauche en entrant dans l'église par la grande porte
du côté de la grende loge, joignant les fonts baptismaux d'un côté et
la chapelle concédée à Joubert d'autre, paie 110 livres aux consuls.
Travaux
dans
l’église Saint Mathieu de Montpellier (1607)
ADH, 2E 57/30,
registre de maître Antoine Comte, notaire à Montpellier, 25 octobre
1607
:
Travaux
dans
l'église Saint Mathieu de Montpellier.
Église des Trinitaires de
Montpellier
ADH, 2E 56/399,
f°35, registre de maître Jean Amyer, notaire à Montpellier,
9 janvier 1656 :
Prix-fait
pour
charnier à construire dans la chapelle de la confrérie Notre-Dame et
Saint Claude du Carnier (fondée dans le cimetière Saint Barthélemy hors
les murs de Montpellier), où se fait à présent le service divin de
celle-ci, dans l'église Saint Paul des Pères de la Trinité de
Montpellier.
Archives municipales de Montpellier, BB 152, ff.110-112,
registre de maître Étienne Marye, notaire à Montpellier, 21 juin 1660 :
Pierre LEQUES,
contrôleur des tailles au diocèse de Montauban, viguier en la Val de
Montferrand pour l'Évêque de Montpellier, ayant fondé un obit dans
l'église du couvent de la Très Sainte Trinité de Montpellier par son
testament reçu par Me Pierre Comte, notaire à Montpellier, le 1er
janvier 1660, moyennant un legs de 50 livres, pour l'employer aux
réparations et ornements nécessaires en ladite église, il en anticipe
le paiement ce jour, car il y a grande nécessité de faire accommoder,
réparer, et mettre en état la chapelle qui est à l'entrée de ladite
église à main gauche, qui n'est couverte que de tuiles, afin d'y
pouvoir faire le Saint et Divin service, et y faire un autel, une
muraille du côté de la nef, et outre ce une armoire dans la chapelle
pour y placer avec sûreté le bâton de Saint Roch, qui depuis peu a été
mis en dépôt entre les mains du Général de leur ordre, lequel l'a remis
aux mains des religieux de Montpellier pour en être les gardiens à
perpétuité.
Travaux
au
couvent de l’Observance de Montpellier (1607)
ADH, 2E 57/30,
registre de maître Antoine Comte, notaire à Montpellier, 22 août 1607 :
Travaux
dans
l'église du couvent de l'Observance de Montpellier, hors la porte de
Lattes.
Couvent des religieux
jacobins réformés de Montpellier
Archives municipales de
Montpellier, BB 152, ff.21-26, registre de maître Étienne Marye,
notaire à Montpellier, 7 février 1660 (P) :
En
1621, l'église et couvent des religieux jacobins réformés de
Montpellier ayant été pillé et démoli, le Connétable de Lesdiguières,
et Messieurs de Miron et Le Camus, intendants de la justice en
Languedoc, avaient ordonné qu'il fût baillé logement aux religieux par
les consuls de Montpellier, aux dépens de la ville. En 1623, noble
Pierre de Pascal, de Montpellier, avaient baillé en arrentement aux
consuls une sienne maison située à la rue de la Veyrarié, pour y loger
les religieux jusqu'à qu'ils eussent rebâti leur église et couvent,
moyennant la rente annuelle de 140 livres.
Pour avoir d'autant plus moyen de rebâtir leur église, les religieux
avaient demandé, tout ainsi que les religieux augustins, que la vente
de la chair il leur fût permis de prendre certains droit, ce que
Monsieur de Valencey, gouverneur de Montpellier, avait ordonné, sans
néanmoins qu'ils en eussent joui ni rien reçu.
Pourtant, ils avaient rebâti leur église à leurs dépens depuis l'an
1626, et pour ce faire, ou pour l'achat des ornements, ils avaient été
obligé d'engager une bonne partie de leurs biens et fonds. Et cette
église seule, par le défaut de la réédification des autres, avaient
servi à la dévotion et consolation de tous les catholiques l'espace de
6 ou 7 années.
Voyant que ce qui avait donné lieu audit arrentement cessait, pour
avoir lesdits religieux des logements à suffisance, les consuls, pour
les faire condamner à vider de la maison, s'étaient retirés en la Cour
du sénéchal de Montpellier, duquel ils avaient obtenu sentence portant
que les religieux videraient de celle-ci. Ces derniers, pour en
empêcher l'exécution, s'étaient retirés au Conseil du Roi, et en
avaient obtenu arrêt le 20 octobre 1645 portant renvoi de l'instance
devant l'Intendant de la justice, police et finance en Languedoc,
duquel ils avaient obtenu ordonnance le 10 (ou 12 ?) juillet 1646, par
laquelle les consuls avaient été condamnés de payer la rente de la
maison, si mieux ils n'aimaient payer aux religieux la somme de 6.000
livres pour être remployée au bâtiment et construction d'une maison
nécessaire pour leur logement.
Durant les années 1653 et 1654, les religieux avaient, à leurs frais,
bâti un quartier de leur couvent, qui ne suffisait pas pour leur
logement.
L'affaire était demeurée en cet état, et les consuls avaient continué
de payer la rente jusqu'en 1657, qu'Anne de Mestre, veuve du sieur
Pascal, avait voulu augmenter celle-ci. Les consuls s'étaient alors
pourvus en la Cour des comptes, aides et finances, de Montpellier, en
laquelle ils avaient fait assigner les religieux pour les voir
condamnés à vider de la maison, et à en laisser la libre possession à
la dame de Mestre, si mieux ils n'aimaient d'en payer la rente. Les
religieux s'étaient alors derechef retirés au Conseil privé du Roi,
auquel ils avaient présenté requête tendant à ce qu'il plût à Sa
Majesté d'ordonner que l'ordonnance de l'Intendant fût exécutée selon
sa forme et teneur, avec défense aux consuls et habitants de
Montpellier d'y contrevenir, et à la Cour des comptes, aides et
finances, de prendre connaissance du différend des parties.
Sur laquelle requête le Roi en son Conseil avait ordonné, par arrêt du
7 décembre 1657, que les parties fussent assignées en celui-ci, et que
le jugement de l'Intendant fût exécuté jusque là. En vertu duquel arrêt
les consuls avaient été assignés au Conseil du Roi, où le procès
pendait encore.
Depuis, les religieux désirant terminer l'instance à l'amiable, le
Conseil des Vingt-Quatre de la ville de Montpellier avait nommé à cet
effet le Président de la Roche, le trésorier Boudon, et le bourgeois
Valat, conseillers dudit conseil. Ces derniers s'étaient assemblés et
avaient fait plusieurs séances sur ce sujet. Ils avaient trouvé
l'ordonnance de l'Intendant insoutenable à la ville, et s'estimaient
fondés à demander non seulement sa cassation, mais encore le
délaissement de la maison contre les religieux.
Néanmoins, considérant la qualité des religieux, et pour éviter plus
long procès et les frais et dépens qui s'ensuivraient, les députés
avaient fait quelques offres aux religieux, lesquelles ils avaient
refusé, ce qui avait obligé les consuls de rapporter à proposer
derechef cette affaire au Conseil des Vingt-Quatre tenu à Montpellier
le 12 septembre 1659, auquel le RP Thomas Rougeon, syndic des
religieux, avait été entendu. Après avoir relaté les faits, il avait
déclaré se soumettre aux sentiments et à la justice du Conseil des
Vingt-Quatre.
Le Conseil avait alors offert aux religieux la somme de 3.000 livres
pour toutes leurs prétentions et demandes, à raison du logement, de
l'ordonnance de l'Intendant, de la démolition de leur couvent et
église, de la perte de leurs titres, documents, meubles, argenterie, et
ornements, sous la condition que les religieux déchargeassent la ville
de toutes les prétentions de la dame de Mestre (augmentation de la
rente, détériorations en la maison, et autres), à quoi ledit syndic
Rougeon avait acquiescé.
C'est pourquoi, ce 7 février 1660, les consuls de Montpellier, et le
syndic des Frères Prêcheurs réformés (agissant par procuration reçue
par Me Marsal, notaire à Montpellier, le 21 octobre 1659), transigent
comme prévu.
Travaux
dans la
chapelle des pénitents blancs de Montpellier (1698)
ADH, 2E 59/45,
f°528, registre de maître Antoine Bellonnet, notaire à Montpellier, 15
novembre 1698 :
Travaux
de
menuiserie dans la chapelle des pénitents blancs de Montpellier.
Travaux
dans le
monastère de la Visitation de Montpellier (1690)
ADH, 2E 60/99,
f°232, registre de maître Claude Castaing, notaire à Montpellier, 1690 :
Travaux
de
maçonnerie dans le cloître du monastère de la Visitation Sainte Marie
de Montpellier.
Temples de Montpellier
(XVIIe siècle)
ADH, 2E 55/18,
registre de maître Devaulx, notaire à Montpellier, 7 août 1604 :
Pour
la
construction du nouveau temple de Montpellier.
Archives
municipales de Montpellier, BB 162, ff.46-47, registre de maître
Étienne Marye, notaire à Montpellier, 27 février 1674 :
Les
consuls de Montpellier, ayant résolu de faire et construire une croix à
la place où était le petit temple, baille à prix-fait à Pierre MOYNIER,
maître maçon de Montpellier, à faire ladite croix de l'ordre « cornilhe
», avec trois degrés de pierre de Saint Jean-de-Védas, et au-dessus
desdits trois degrés il y sera mis un socle pour y pouvoir poser le
piédestal, dans lequel piédestal l'entrepreneur sera tenu de faire
l'inscription que les consuls lui bailleront ; le tiers de la colonne
sera fait avec ornements, et autres deux tiers y sera fait de
fleurs-de-lis, comme il est marqué dans le dessin remis dans le greffe
de la Maison Consulaire, étant convenu que ladite croix avec son
piédestal et croisillons sera faite de pierre de Sain Geniès. Prix :
135 livres.
Archives
municipales de Montpellier, BB 164, ff.78-82, registre de maître Jean
Bonnier, notaire à Montpellier, 26 juillet 1683 :
Suite
à arrêt du Parlement de Toulouse du 16 novembre 1682, le grand temple
de ceux de la RPR de Montpellier avait été entièrement démoli, et tous
les matériaux en provenant emportés ; par arrêt du 5 mai 1683, l'arrêt
de 1682 avait été confirmé, et il avait été ordonné qu'à la place du
grand temple il serait élevé une croix, ce qui avait été fait. Mais
comme cette place demeure sans être fréquentée, cela donne lieu qu'on y
jette quantité d'ordures et de saletés qui incommodent les voisins.
Comme d'ailleurs, dans Montpellier, il n'y a pas de place pour les
jardinières, fruitières, et autres revendeuses, et qu'à cause de ce
elles étalent leurs tabliers et font leurs ventes sur les passages de
plusieurs rues étroites et les occupent presque entièrement avec
beaucoup d'incommodités pour le public, la communauté de Montpellier,
ayant pris la résolution de faire une place publique à l'endroit où
était le grand temple, et d'y mettre et changer lesdites revendeuses de
fruits, jardinières, et autres que la ville trouverait à propos, passe
un acte au sujet d'une maison située sixain Saint Mathieu, île du
Temple, qu'il est nécessaire de démolir pour rendre la place carrée et
régulière.
Le 28 juillet 1683 [ff.82-85], les consuls passent prix-fait pour
aplanir ladite place, et faire des degrés tout autour pour la rendre
régulière, à Louis BOURINE, maître maçon de Montpellier, pour le prix
de 250 livres.
Le 9 octobre 1683 [ff.149-151], les consuls reçoivent le travail fait
par Bourine à l'occasion de ce prix-fait.
Le 25 juin 1686 [ff.436-441], transaction entre la communauté de
Montpellier et l'Hôpital Général de la ville, qui concerne notamment
cette place.
Construction d'un
cimetière à Montpellier (1685)
Archives municipales de
Montpellier, BB 164, ff.374-377, registre de maître Jean Bonnier,
notaire à Montpellier, 25 octobre 1685 :
Les
consuls de Montpellier baillent à Jean TRESSOL et Jean VEZIN, maîtres
maçons de Montpellier, la construction et clôture d'un cimetière à la
terre de « Milannes (?) » appartenant à la communauté, située hors les
portes des Carmes et de la Blanquière, confrontant le ruisseau du
Merdanson, moyennant la somme de 1.600 livres.
Fontaines et aqueducs de Montpellier
Archives municipales de
Montpellier, BB 149, ff.310-312, registre de maître Étienne Marye,
notaire à Montpellier, 27 novembre 1657 :
Les
consuls de Montpellier baillent à Jean CROUZAT, maître fontainier de
Montpellier, le travail et conduite de la fontaine dite des Donzelles,
moyennant la somme de 3.380 livres :
- ce faisant prendre la canonnade de la gloriette qui est présentement
faite au milieu des deux aqueducs et conduire les canons de ladite
fontaine depuis la susdit gloriette jusque dans la ville, où lesdits
consuls seront tenus de bailler la place nette proche la porte de la
Saunerie et de frayer audit entrepreneur le chemin qu'on passera ladite
canonnade
- ledit entrepreneur, en faisant ladite conduite, fera faire de cent en
cent cannes une gloriette de pierre de Saint Jean-de-Védas avec son
soupirail, et bâtir lesdits canons bien et dûment avec pierre, chaux,
et sable
- pacte que ledit entrepreneur sera aussi tenu de faire des arcs pour
traverser tant les fossés de la ville que autres endroits qui pourront
être nécessaires, le tout de bonne pierre de Saint Jean-de-Védas
- faire à ses frais et dépens tous les fossés ou lad canonnade passera,
et percer la muraille de la ville s'il est besoin, avec la permission
de Mr le gouverneur
- ôter toute la terre qui est au-dessous de la voûte où la niche de la
fontaine doit être posée, sans que la ville et communauté de
Montpellier soit tenue d'y rien contribuer, si ce n'est tant seulement
d'acheter et faire abattre aux dépens de ladite ville et communauté la
maison qui est tout contre ladite voûte
- faire deux niches avec ses bassins et robinets de bronze, lesdites
niches aussi de bonne pierre de Saint Jean-de-Védas, le tout de la
hauteur et grosseur nécessaires
- laquelle fontaine ledit entrepreneur sera tenu de faire aller, et
icelle entretenir pendant l'an jour, en telle sorte qu'aux plus grandes
sécheresses de l'année elle produira pour le moins un pouce d'eau
- ledit entrepreneur s'oblige aussi de réparer les défauts de la
fontaine des Carmes, et icelle remettre en bon état à la charge de lui
payer les journées qui seront à ces fins employées.
ADH, 2E 55/115,
f°151, registre de maître Pierre Marsal, notaire à Montpellier,
20 mars 1658 :
Prix-fait
de
travaux à l’aqueduc de la fontaine de la porte du Pila-Saint Gély.
Archives
municipales de Montpellier, BB 151, ff.200-203, registre de maître
Étienne Marye, notaire à Montpellier, 11 octobre 1659 :
Les
consuls de Montpellier, sachant les consuls de 1657 avoir baillé à
prix-fait le travail et conduite de la fontaine dite des donzelles
jusque dans la ville et proche la porte de la Saunerie à Jean CROUZAT,
mme fontainier de ladite ville, par contrat 27 novembre 1657,
depuis lequel contrat le dessein qu'on avait de mettre le bassin de
ladite fontaine à l'endroit de la maison des hoirs de Sabatier ayant
été changé, et suivant autre délibération prise en conséquence et pour
les raisons y contenues, délibéré que ledit bassin serait mis à un
jardin de la veuve de Boyer, que la ville a à ces fins acheté, il se
trouve qu'il est à présent absolument nécessaire de faire plusieurs
autres réparations en ladite fontaine, tant pour l'entretien que pour
l'ornement d'icelle, qui revienne au bien, avantage, et commodité du
public, baillent à prix-fait à Jean BONNASSIER, Massé SEBRON, Pierre
GENDROU, maîtres maçons de Montpellier, les travaux suivants :
- abattre la muraille
- rebâtir la muraille
- faire sur la façade une arcade qui fera tête à une voûte, de longueur
et largeur de 3 cannes 4 pans, ornée au-dessus de ses impostes d'une
petite architecture, à la clé de laquelle seront faites les armes de la
ville avec bonne pierre de Saint Geniès et l'inscription et nom des
consuls de la présente année
- faire deux belles niches avec pierre de taille de Saint
Jean-de-Védas, de trois pans de large et sa hauteur à proportion,
joignant et enfoncé dans la muraille de la ville, ornée d'un petit
pilastre et d'une belle coquille avec un beau « meufle » en bas
pour poser les canons de bronze qui jetteront l'eau de ladite fontaine,
lesquels canons seront faits en robinets et fournis par les
entrepreneurs
- faire au-dessous desdits cannons où l'eau tombera une belle
souillarde avec pierre de Saint Jean-de-Védas pour recevoir ladite eau
et la conduire dans les piles pour abreuver le bétail
- faire poser au-dessus des niches, ou à coté d'icelles, les pierres de
Saint Geniès qui sont faites de l'inscription des noms des consuls des
deux années précédentes
- faire un réservoir à ladite fontaine, par dehors la muraille de la
ville, qui aura 12 pans en carré, voûté, de la hauteur d'une canne sous
clé, paver le dessous et enduire toutes les 4 murailles, le tout bien
et dûment afin que l'eau ne se puisse perdre
- bâtir divers voûtes, muraille, degrés
- paver
moyennant le prix de 1600 livres.
Archives municipales de
Montpellier, BB 152, ff.114-116, registre de maître Étienne Marye,
notaire à Montpellier, 30 juin 1660 :
Grégoire VILLACUEIL,
procureur à la Cour des comptes, aides et finances, de Montpellier,
Jean CAUSSE, cordier, Charles VAQUIER, marchand, Simon THOMAS, maître
menuisier, Pierre SOLLIER, maître tisserand, Claude FABRÈGUES et Martin
POUMIER, ouvriers de la commune clôture de Montpellier, sachant le
canal par où passe l'eau de la Font Putanelle être en si mauvais état
que, s'il n'y est pourvu au moyen des réparations nécessaires, il est
dangereux que ladite fontaine se rende inutile et en état de ne plus
servir au public, baillent à prix-fait à Antoine JULHEN, maître maçon,
les réparations suivantes :
- allonger le canal dans lequel passe l'eau de cinq cannes à prendre
depuis le fondement vieux
- faire les murailles nécessaires de chaque côté
- couvrir le canal de bonnes pierres de Pignan
- mettre des couvertes neuves aux endroits du canal où elles se
trouvent rompues
- réparer les murailles
- faire nettoyer le canal, la plupart duquel se trouvé bouché et rempli
de boue
- hausser les murailles
- réparer les murailles de l'enclos de la fontaine, comme aussi l'arcade
- réparer les bancs qui sont dans la fontaine en la forme qu'ils
étaient auparavant
- mettre une grille de plaque de fer avec des petits trous, de façon de
celles qu'on a coutume de se servir pour les aiguières, à l'entrée du
canal qui reçoit l'eau de la fontaine
- faire accommoder le «
rigeat » de fer qui est
au-devant le canal pour conserver ladite grille et empêcher que les
immondices n'y passent
- mettre une pierre carrée dans la muraille, par le dedans de l'enclos
de ladite fontaine, où les noms et surnoms desdits ouvriers seront
gravés
et également réparer, à la fontaine de Lattes, le canal qui se trouve
rompu, le tout moyennant la somme de 135 livres.
Archives
municipales de Montpellier, BB 153, ff.268-270, registre de maître
Étienne Marye, notaire à Montpellier, 17 novembre 1662 :
Les
consuls de Montpellier baillent à Jacques FABRE, bourgeois, de
Montpellier, pour la durée de 5 ans, l'entretien des sept
fontaines qui sont dans la ville et terroir de Montpellier, qui sont
celles de la Putanelle, Saunerie, Pila-Saint Gély, et Carmes, que de
Lattes, Saint Barthélemy, et Font Couverte, moyennant 400 livres par an.
Archives
municipales de Montpellier, BB 156, ff.111-113, registre de maître
Étienne Marye, notaire à Montpellier, 26 août 1667 :
Le
17 novembre 1662, les consuls de Montpellier avaient baillé à
prix-fait, à Jacques FABRE, bourgeois de Montpellier, l'entretien des
fontaines de la ville, pour la durée de 5 ans prenant fin le 17
novembre 1667, moyennant 400 livres par an. Ne s'étant trouvé aucun
moins-disant, les consuls, ce 26 août 1667, baillent à nouveau à
prix-fait, audit Jacques Fabre, l'entretien des fontaines des portes
des Carmes, de la Saunerie, de Lattes, du Pila-Saint Gély, et la Font
Putanelle, Saint Barthélemy, et Font Couverte, pour la durée de 5 ans à
commencer le 17 novembre 1667, moyennant pareille somme de 400 livres
par an.
Archives municipales de
Montpellier, BB 162, ff.328-333, registre de maître Étienne Marye,
notaire à Montpellier, 17 octobre 1675 :
Les
consuls de Montpellier, sachant la nécessité qu'il y a de parfaire et
réparer l'aqueduc et égouts des eaux et immondices de la ville qui
passent dans l'esplanade et les portes jusqu'au fossé des Aiguerelles
afin d'éviter les mauvaises senteurs qu'icelui donne et par ce moyen
diverses maladies et dangereux œdèmes qu'il pourrait causer au public,
baillent prix-fait des réparations à fait audit aqueduc de
l’esplanade, notamment 118 toises d'aqueduc qui restent à faire pour
mettre entièrement à couvert les ordures qui passent dans l'esplanade
qui viennent de la ville et qui se rendent dans le fossé du jeu de
ballon, et faire encore, pour délivrer entièrement ladite esplanade et
l'avenue ou dehors de la porte de Lattes de toute sortes d'incommodités
et de puanteur 57 toises d'aqueduc, pour la somme de 3370 livres.
Archives
municipales de Montpellier, BB 162, ff.340-342, registre de maître
Étienne Marye, notaire à Montpellier, 24 novembre 1675 :
Les
consuls de Montpellier, sachant la nécessité qu'il y a de parfaire et
réparer l'aqueduc et égouts des eaux et immondices de la ville qui
passent par la porte de la Saunerie et se vont rendre au fossé des
Aiguerelles et les rendre coulantes, et par ce moyen éviter les
mauvaises senteurs qu’elles donnent à tout le quartier de la ville,
faubourg, et passants à ladite porte, passent prix-fait à Jacques
CAILLA, maître gipier de Montpellier, à faire lesdites réparations
audit aqueduc de la Saunerie pour la somme de 950 livres.
Archives municipales de Montpellier, BB 163, ff.92-94, registre de maître Bonnier, notaire à Montpellier, 17 décembre 1678 :
Les
consuls de Montpellier, sachant avoir été baillé à prix-fait à Jacques
FABRE, bourgeois de Montpellier, l'entretien des fontaines de la ville
pour 6 ans qui ont pris fin le 17 novembre dernier, moyennant la somme
de 400 livres par an, baillent à prix-fait audit Fabre et à Jean
CROUZAT, fontainier de Montpellier, l'entretien de toutes les fontaines
qui sont dans la ville et terroir d'icelle, au nombre de sept qui sont
celles des portes des Carmes, de la Saunerie, de Lattes, et du
Pila-Saint Gély, la Putanelle, Saint Barthélemy, et Foncouverte, pour
la durée de 5 ans, moyennant 400 livres par an.
Archives municipales de Montpellier, BB 163, ff. 633-634, registre de maître Bonnier, notaire à Montpellier, 19 juillet 1681 :
Les
consuls de Montpellier, après avoir fait procéder aux criées et
proclamations des réparations à faire aux aqueducs qui sont entre la
porte du Pila-Saint Gély et celle de la Blanquerie, et celui qui est
au-dessous de la porte de la Blanquerie, et avoir été faites diverses
offres et moins-dites, mais pas une si avantageuse au profit de la
communauté que celle faite par Jacques CROS, maître maçon de
Montpellier, et désirant lesdits consuls lui passer contrat sur le pied
de sa moins-dite, par ces présentes ils lui ont baillé et baillent à
prix-fait les susdites réparations des aqueducs qui sont telles que
s'ensuivent :
- faire le nettoiement de l'aqueduc qui est dans le fossé, depuis
l'embouchure qui est dans la rue qui vient du côté de la Capelle Noue,
jusqu'au Merdansson, et ôter toutes les ordures qui sont dedans jusqu'à
la couverture
- faire un semblable nettoiement à l'aqueduc qui est au-dessous de la porte de la Blanquerie jusqu'au Merdansson
- couvrir ledit aqueduc de la porte de la Blanquerie, et celui qui est
dans le fossé, de grandes pierres de 6 pans de long pour empêcher qu'on
ne passe dessous pour entrer dans la ville de nuit
- bâtir de muraille qu'il manque à l'aqueduc qui est dans le fossé, sur
la longueur de 5 cannes, et de la même hauteur que celle qui y est,
pour pourvoir poser les couvertures
- fermer les trous qui sont à la muraille de clôture du fossé, au
devant la porte du Pila-Saint Gély, et finalement rebâtir la muraille
ou garde-fou à main droite sortant à la Blanquerie, sur la longueur de
4 cannes, avec les couvertes par dessus
le tout avec bonne pierre, chaux et sable, que ledit entrepreneur fournira, ensemble sa main et celle de ses manoeuvres
et il s'oblige d'avoir fait et parachevé ledit travail dans 15 jours prochains
moyennant le prix de 100 livres.
Archives
municipales de Montpellier, BB 164, ff.151-153, registre de maître Jean
Bonnier, notaire à Montpellier, 12 octobre 1683 :
Les
consuls de Montpellier baillent à Pierre BRINGAUD, de Montpellier,
l'entretien de toutes les fontaines qui sont dans la ville et terroir
de Montpellier, au nombre de sept, à savoir la fontaine de la porte des
Carmes, la fontaine de la Saunerie, la fontaine de la porte de Lattes,
la fontaine du Pila-Saint Gély, la Font Putanelle, la fontaine de Saint
Barthélemy, et la Font Couverte, pour la durée de 5 ans, moyennant 200
livres par an.
Archives municipales de
Montpellier, BB 164, ff.475-477, registre de maître Jean Bonnier,
notaire à Montpellier, 12 novembre 1686 :
Prix-fait
des réparations à faire le long du ruisseau du Merdanson pour l'utilité
de la fontaine du Pila-Saint Gély, et à ladite fontaine, passé à Pierre
GAUTIER, maçon, pour le prix de 300 livres.
Construction
d’un
puits dans la maison de Pierre D’Ortoman (Montpellier, 1606)
ADH, 2E 57/105,
registre de maître Jean Tandon, notaire à Montpellier, 9 juillet 1606 :
Prix-fait
d'un
puits dans la maison de Montpellier où habite Pierre D'ORTOMAN,
professeur à l'Université de médecine de Montpellier.
Travaux dans la maison de
Monsieur d'Audessens pour recevoir le Duc de Verneuil (Montpellier,
1667)
Archives
municipales de Montpellier, BB 156, ff.147-149, registre de maître
Étienne Marye, notaire à Montpellier, 24 octobre 1667 :
L'assemblée
des prochains États Généraux de la province de Languedoc ayant été
convoquée par Sa Majesté à Montpellier au 20 novembre 1667, auxquels
Son Altesse Monseigneur le Duc de Verneuil, gouverneur pour le Roi en
cette province, doit assister et loger, suivant son désir, à la maison
de feu Monsieur Daudessens, conseiller à la Cour des comptes, aides et
finances, les consuls de Montpellier, comme il est nécessaire de faire
quelques réparations dans cette maison dans les dix jours prochains,
les baillent à prix-fait à Jean SIMARD, dit Beaulaigue, et Jean SAVY
vieux, maîtres maçons, moyennant la somme de 330 livres ; elles
consistent en :
- faire une cheminée au membre bas, deux fenêtres bâtardes, avancer le
couvert de la remise, hausser la porte qui va à la cuisine et y faire
un degré
- faire une clôture de pierre, et une porte au milieu
- faire un potager avec ses arcs et grilles
- faire une porte au passage du fruit, au premier plan du degré
- abattre la cloison de la salle commune, ensemble le bouget du cabinet
- faire une balustrade.
Le 28 décembre, les consuls retiennent 36 livres sur le prix, le
travail n'ayant pas été fait entièrement.
Travaux de pavage à
Montpellier (1684)
Archives municipales de
Montpellier, BB 164, ff.284-286, registre de maître Jean Bonnier,
notaire à Montpellier, 29 décembre 1684 :
Les
consuls de Montpellier baillent à prix-fait à Guillaume PERIER, maître
paveur de Montpellier, à refaire le pavé de la porte de Lattes, celui
de la porte de la Blanquerie, et celui devant l'église
Notre-Dame-des-Tables, représentant 67 cannes carrées, à raison de 45
sols la canne carrée.
Château de
Caravettes
Archives municipales de
Montpellier, BB 152, ff.36-42, registre de maître Étienne marye,
notaire à Montpellier, 21 février 1660 :
Relation
du château
de Caravettes et terres en dépendant.
Archives municipales de Montpellier, BB 154, ff.505-507, registre de
maître Étienne Marye, notaire à Montpellier, 5 juin 1665 (P) :
Prix-fait
des réparations à effectuer au château de Caravettes à Georges
ESPINASSON et Guillaume MAZEL, maîtres maçons de Montpellier, moyennant
le prix de 45 livres (les couverts, le pavé de la salle, les deux
jambages de la cheminée de la salle, la porte de l'écurie, ...).
Archives municipales de
Montpellier, BB 164, ff.296-298, registre de maître Jean Bonnier,
notaire à Montpellier, 25 janvier 1685 :
Les
consuls de Montpellier baillent à Jean DELOUSTEAU et Pierre VEZIN,
maîtres maçons de Montpellier, des réparations à effectuer au château
de Caravettes.
Entretien des chemins royaux du diocèse de Montpellier (1661)
Archives municipales de Montpellier, BB 153, ff.52-54, registre de maître Étienne Marye, notaire à Montpellier, 4 mai 1661 :
Les
commissaires et députés de l'assiette du diocèse de Montpellier
baillent à prix-fait à Antoine CARRIERE, maître maçon de Pézenas,
l’entretien des chemins royaux du diocèse, pour la durée de 10 ans,
moyennant 250 livres par an, lequel sera tenu de bien et dûment
entretenir en bon état lesdits chemins, et ce faisant de remettre et
raccommoder tous les endroits et pavés gâtés, et généralement y faire
toutes les autres réparations à ces fins nécessaires.
Chemin à Montpeyroux
ADH, 2E 63/270, ff.185-186,
registre de maître Cellarier, notaire à Montpeyroux, 23 novembre 1604 :
Dominique
DUVUEIL, Antoine CAMBON, et Antoine FRAUTIER, consuls modernes de
Montpeyroux, assistés de Guillaume DURAND jeune, Philippe FABRE, baille
de la Garrigue, Laurent LOUJON, et Nadal AZEMAR, partie de leurs
conseillers politiques, baillent à prix-fait à Barthélemy DUVUEIL,
Dominique CAPPEL, dudit Montpeyroux, et à Jean DOUSSANE MARY, du lieu
de Saint Bonnet-lès-Anduze, résidant à Montpeyroux, comme derniers
surdisants et faisant la condition meilleure, à rhabiller ou racouster
le grand chemin public de la côte de Valdurance, puis et durant
l'étendue de la Croix de Leuze jusqu'au bout de la montagne, pour
icelui bien et dûment aplanir, quant aux pans ou endroits plus raboteux
et dangereux, même le pan appelé de la Veyrarié, avec pierre, bois, et
autres matières requise, et former des calades là où seront tenus par
exprès faire et dresser certains conduits par dessous pour recevoir
l'eau qui coule le long du chemin, pour le prix de 34 livres 15 sols.
Quittance en marge le 2 janvier 1605.
Chemin à Neffiès
ADH, 2E 69/134, ff.238-239,
registre de maître Jean Pierre Couderc, notaire à Pézenas, 26 mai 1637 :
Pierre GUIONET, de Neffiès, et Pierre ARNAUD, maître constructteur d'Agde, conviennant
que Guionet préparera un chemin depuis le bois de Ladrech situé dans le
terroir de Valmascle jusqu'au lieu de Neffiès et à la croix de la
Mission, par lequel les charrettes pourront passer librement, chargées
et déchargées, et l'entretiendra jusqu'à ce que six charrettes y
passent successivement.
Fontaines
de Pézenas
ADH, 2E 69/10,
registre de maître Antoine Delmas, notaire à Pézenas, 24 avril et 10
mai 1607 :
Actes
de Georges GRANJON, entrepreneur de
la construction d'une fontaine à la place couverte de Pézenas.
ADH, 2E 68/71, registre de maître Antoine Albert, notaire à Pézenas,
4 avril 1686 :
Prix-fait
à changer les
canonnades des fontaines de Pézenas passé par les consuls à Arnaud
CALMOND, maître fontainier de Pézenas.
ADH, 2E 68/71, registre de maître Antoine Albert, notaire à Pézenas,
20 mars 1687 :
Prix-fait
des réparations
nécessaires aux fontaines de Pézenas passé par les consuls à Jean
MOLINIER, maître maçon de Pézenas.
ADH, 2E 68/82, registre de maître Thomas Maistre, notaire à Pézenas,
2 août 1708 :
Contrat
d'entretien des
fontaines de Pézenas passé par les consuls à Daniel ESTÈVE, maître
fontainier de Pézenas.
Place
publique de Pézenas (1687)
ADH, 2E 68/71,
registre de maître Antoine Albert, notaire à Pézenas, 17 mai 1687 :
Prix-fait
de la
réparation du couvert de la place publique de Pézenas passé par les
consuls à Étienne VERNAZOBRES, maître menuisier de Caux.
Portes
de Pézenas
ADH, 2E 68/72,
registre de maître Antoine Albert, notaire à Pézenas, 16 juillet 1692 :
Prix-fait
de la
réparation de l'avant-porte, avec son quandron, de la Grave, passé à
Jean MOLINIER, maître maçon de Pézenas ; celui-ci devra notamment faire
sur cette porte une niche de pierre pour y mettre le buste du Roi, avec
son piédestal.
ADH, 2E 69/118, registre de maître Denis Fabré, notaire à Pézenas, 17
juin 1718 :
Prix-fait
des réparations
à faire à la sortie de la porte de Conty, à celle de Faugère et à celle
de la Grave, aux murailles du quai et du pré de Saint Jean, et autres
endroits, passé par les consuls à Antoine AYMES, maître maçon de
Pézenas.
Travaux
dans
l’Hôtel-Dieu de Pézenas (1647)
ADH, 2E 68/16,
ff.505-506, registre de maître Louis Albert, notaire à Pézenas, 8
décembre 1647 :
Prix-fait
d’un
plancher à l’Hôtel Dieu de Pézenas, à chacune des deux chambres à
droite en entrant, l’une desquelles sert de logement aux pauvres
passagères et quéman, l’autre à loger les femmes, passé à Pierre SAVY
et Guillaume BRUNET, maîtres charpentiers de Pézenas.
Construction
de
l’église et du presbytère de Plaissan (1674)
ADH, 2E 71/153,
f°102, registre de maître François Bounel, notaire à
Plaissan, 10 décembre 1674 :
Prix-fait
de la
bâtisse de l’église paroissiale et maison presbytérale de Plaissan.
Établissement
d’une chapelle à Saint Amans-de-Teulet (le Pouget, 1665)
ADH, 2E 71/145,
f°142, registre de maître François Bounel, notaire à Plaissan &
Vendémian, 15 octobre 1665 :
Frère
François
RAGOT, natif de la ville d'Angers en la province d'Anjou, religieux
ermite de l'ordre de Saint Paul et Saint Antoine, résidant à présent au
château de Saint Amans-de-Teulet au diocèse de Béziers, reçoit donation
d'une maison ruinée audit Saint Amans-de-Teulet pour y faire une
chapelle dédiée à Saint Joseph.
Travaux
au
château du Poujol (1642)
ADH, 2E 72/172,
f°204, registre de maître Antoine Valette, notaire au Poujol-sur-Orb,
13
novembre 1642 :
Prix-fait
de
travaux de maçonnerie au château du Poujol.
Construction
de
l’église du Poujol (1650-1656)
ADH, 2E 72/177,
f°109, registre de maître Pierre Augier, notaire au Poujol-sur-Orb, 26
juillet 1650 :
Quittance
donnée
pour la construction de l’église du Poujol.
ADH, 2E 72/177,
f°99, registre de maître Pierre Augier, notaire au Poujol-sur-Orb, 12
juin 1650 :
Prix-fait
du
blanchissage de l'église de nouveau édifiée au Poujol.
ADH, 2E 72/177,
f°101, registre de maître Pierre Augier, notaire au Poujol,
12 juin 1650 :
Prix-fait
de la
construction de degrés à l'intérieur de l'église du Poujol, pour monter
au chœur et à l'autel.
ADH, 2E 72/177,
f°144, registre de maître Pierre Augier, notaire au Poujol-sur-Orb, 2
octobre 1650 :
Prix-fait
de la
balustrade de séparation du chœur et du banc du seigneur dans l’église
du Poujol.
ADH, 2E 72/178,
f°18, registre de maître Pierre Augier, notaire au Poujol-sur-Orb, 9
mars 1651 :
Prix-fait
des
portes de l’église du Poujol.
ADH, 2E 72/178,
f°188, registre de maître Pierre Augier, notaire au Poujol,
26 décembre 1651 :
Prix-fait
pour
hausser le clocher déjà bâti à l'église nouvellement édifiée au Poujol
ADH, 2E 72/182,
f°91, registre de maître Pierre Augier, notaire au Poujol,
23 juillet 1656 :
Prix-fait
du
pavage de l’église du Poujol.
Travaux
dans
l’église du Poujol (1740)
ADH, 2E 72/222,
f°257, registre de maître Jacques Pujol, notaire au Poujol,
27 novembre 1740 :
Prix-fait
des
réparations du clocher à l’église du Poujol.
ADH, 2E 72/222,
f°256, registre de maître Jacques Pujol, notaire au Poujol-sur-Orb, 27
novembre 1740 :
Prix-fait
de
réparations à l’église et au cimetière du Poujol.
Muraille
du
Poujol (1687)
ADH, 2E 72/200,
f°45, registre de maître Pierre Augier, notaire au Poujol-sur-Orb, 24
mars 1687 :
Prix-fait
de la
muraille du Poujol.
Construction
d’un
pont au Poujol (1652)
ADH, 2E 7/128,
ff.140-141, registre de maître Jean Basset, notaire à Bédarieux, 16
juin
1652 :
Barthélemy
BASSET, marchand de Bédarieux, faisant pour le Vicomte du
Poujol,
baille à prix-fait à Antoine JACOUTIN, maître maçon, de Joncels («
Jaucels »), à construire et édifier partie d’un pont que
ledit seigneur
vicomte prétend réédifier, assis au terroir du Poujol, au ruisseau de
rieu de Lamalou (mention de cinq arcades).
Travaux à l'église Saint Étienne de Pezan (Puissalicon, 1642)
ADH, 2E 14/179,
ff.24-25, registre de maître Gabriel Angély, notaire à Béziers, 9 février 1642 :
Jean
MESTRE, prêtre, prieur de l'église Saint Etienne de Pezan au lieu de
Puissalicon, baille à prix-fait à Pierre GOUDET, maître maçon de
Puissalicon, à :
- paver avec pierre de taille le choeur de l'église qui est dans
l'enclos de Puissalicon, et p.......er les fenêtres dudit choeur avec
mortier de chaux et sable, ou avec gypse si bon lui semble, et après
blanchir les murailles de tout le choeur et voûte de celui-ci au dedans
- faire un petit trou à ladite voûte pour y passer une chaîne ou corde
suffisante pour tenir le ciel qui sera mis sur l'autel en suspens
- ouvrir partie des fenêtres qui conferment dudit choeur du côté du
midi, pour y être mises des vitres que Mestre y a faites faire
- fermer les trous de la montée du degré de la tribune de l'église, avec plâtre
moyennant 75 livres.
Travaux
à la tour de Saint Martin-Entre-Deux-Eaux (Raissac, 1648)
ADH, 2E 14/159,
1648-ff.14-15, registre de maître Michel Sabatier, notaire à Béziers, 9
mars 1648 :
Bernardin
de GRAVES, seigneur de Saint Martin-Entre-Deux-Eaux, baille à François
SUZELLE, maître maçon de Béziers, à faire un escalier à lanterne dans
la vieille tour de la place de Saint Martin.
Travaux
dans
l’église de Douch (Rosis, 1666)
ADH, 2E 80/30,
f°122, registre de maître Étienne Anduze, notaire à Saint
Gervais, 28 novembre 1666 :
Prix-fait
de
réparations à l’église Notre-Dame de Douch.
Travaux
dans
l’église de Saint Bauzille-de-la-Sylve (1601, 1619)
ADH, 2E 63/269,
ff.73-76, registre de maître Cellarier, notaire à Montpeyroux, 21 septembre 1601 :
François
de TUFFES, seigneur de Popian, chanoine et précenteur en l'église
cathédrale Saint Nazaire de Béziers, ayant charge de l'Évêque de
Bézieurs, prieur du prieuré Saint Bauzille-de-la-Sylve, baille à
prix-fait à noble Claude de BERTIN, capitaine, habitant de Saint
Bauzille, la réparation qui est à faire à l'église paroissiale de Saint
Bauzille-de-la-Sylve, comme s'en suit :
- couvrir entièrement ladite église et son clocher
- faire la tribune sur le fond de l'église, au même lieu et en la même
forme qu'a été par le passé, ensemble l'allée ou galerie tendant de la
tribune jusqu'au clocher
moyennant 220 écus, soit 660 livres.
ADH, 2E 71/124,
f°120, registre de maître Antoine Barescut, notaire à Saint
Bauzille, Popian, …, 27 avril 1619 :
Quittance
pour
divers travaux effectués à l’église de Saint Bauzille-de-la-Sylve.
Pavage du choeur de l'église de Saint Bauzille-de-la-Sylve (1662)
ADH, Saint Bauzille-de-la-Sylve, EDT GG 1, registre des baptêmes, mariages, sépultures :
Le vingt huitiesme
febvrier à huit heures de matin mil six cens soixante deux, a rendu son
âme a Dieu Anne Galude, aagée de vingt sept ans ou environ, femme
d'Antoine Coustol, après avoir reçeu le St viatique. Son corps est
ensevely dans l'église.
L'enterrement payé et employé au pavement du second coeur de l'église.
Croix de la Pradette à Saint Bauzille-de-la-Sylve (1662)
ADH, Saint Bauzille-de-la-Sylve, EDT GG 1, registre des baptêmes, mariages, sépultures :
Soit mémoire à la postérité que le quatriesme
jour du mois d'octobre, Jacob André, huguenot de ce lieu de St
Bauzille, ayant commis irrévérence devant le St Sacrement que je, prêtre soubzigné
portois à un malade, par accord il paya une amende de 50 livres et les
frais de justice, ce qui fut employé à une croix de pierre et à un dé
ou poile pour le St Sacrement. Ladite croix fut achevée et plantée à la Pradete le treiziesme jour du mois de novembre de la mesme année mil six cens soixante deux.
Galut prêtre.
Clocher de Saint Martin-de-Londres (1672)
ADH, 2E 81/2,
f°110, registre de maître Causse, notaire à Saint Martin-de-Londres, 24 juillet 1672 :
Les
consuls de Saint Martin-de-Londres baillent à prix-fait à Étienne
NADAL, maître maçon de Saint Martin-de-Londres, l'accomodement et
réparation du clocher de Saint Martin, sur lequel l'horloge doit être
posée (détails dans le contrat).
Lieu
commun de Saint Martin-de-Londres (1703)
ADH, 2E 81/13,
f°6, registre de maître Jean Françoise Causse, notaire à Saint
Martin-de-Londres, 1er novembre 1703 :
Les
consuls de Saint Martin-de-Londres baillent à prix-fait à Denis NADAL,
maître maçon de Saint Martin, à réparer le lieu commun qui est près la
tour d'Arnaud, le mettre en bon état, et
le couvrir, comme aussi relever la muraille qui est près ladite tour de
la hauteur de 7 pans sur la largeur de 6 cannes, avec 5 flancs dans la
(longueur ?), paver le pavé dudit espace pour rendre le passage large à
la longueur de 3,5 cannes, accomoder encore le pavé qui est sur le midi
de la basse-cour de Fulcrand Roubieu qui se trouve gâté sur la muraille
du lieu, pour le prix de 23 livres.
Vente des pierres de la chapelle Notre-Dame de l’église de Saint Saturnin-de-Lucian (1757)
ADH, 2E 23/113, ff.232-233, registre de maître André Teissier, notaire à Ceyras, 26 juin 1757 :
Dominique
ARNOUS et Pierre CAZAL, marguilliers de l'église paroissiale de Saint
Saturnin, vendent et adjugent à Jean VIALLA, de Saint Saturnin, comme
plus offrant et dernier enchérisseur suite aux proclamations faites aux
marchés de Clermont et de Gignac, et des proclamations et affiches
faites sur la porte de ladite église de Saint Saturnin, toutes les
pierres de taille et merlets dépendants de la balustrade de la chapelle
de Notre-Dame de ladite église, qui avait été ci devant abattue, pour
le prix de 31 livres.
Chemin
de Saint Thibéry à Pézenas (1719)
ADH, 2E 69/118,
registre de maître Denis Fabré, notaire à Pézenas, 18 mai 1719 :
Prix-fait
des réparations
du chemin de Saint Thibéry à Pézenas passé à Jacques BALSAN et Pierre
DELIN, de Bessan.
Travaux
dans
l’église de Sauvian (1686)
ADH, 2E 14/304,
ff.293-295, registre de maître Jean Mestre, notaire à Béziers, 11
décembre 1686 :
Prix-fait
de
travaux de menuiserie à l’église paroissiale de Sauvian.
Travaux
au
château de Sauvian (1690-1693)
ADH, 2E 14/265,
registre de maître Jean Romieu, notaire à Béziers :
-
8 septembre 1690
(ff.82-83) : prix-fait passé par Antoine de MANSE,
capitaine d’une des galères du Roi, seigneur de Fos et de Sauvian, à
Jean DAVID, architecte et maître maçon de Béziers, pour la construction
d’une écurie et remise de carrosse, dans l’enclos du château de Sauvian.
- 21 septembre
1690 (ff.95-96) : prix-fait passé par Antoine de MANSE à
Jean DAVID pour plusieurs travaux au château de Sauvian, dont la
construction d’une cuisine et arrirère-cuisine.
- 9 octobre 1690
(ff.99-102) : prix-fait passé par Antoine de MANSE à
Jean DAVID pour plusieurs travaux au château de Sauvian, notamment la
construction de planchers.
- 13 octobre 1690
(ff.102-103) : prix-fait passé par Antoine de MANSE à
Jean DONNADIEU, maître gipier de Béziers, pour plusieurs travaux de
peinture et de plâtrerie au château de Sauvian.
- 22 janvier 1691
(ff.129-130) : arrêté de comptes entre Antoine de
MANSE et Jean DAVID.
- 31 janvier 1691
(f°136) : quittance entre Jean DAVID et Michel
DELEAU, maître menuisier, et Antoine de MANSE.
- 1er février
1691 (ff.136-137) : quittance entre Jean DONNADIEU et
Antoine de MANSE.
- 18 juin 1691
(ff.165-166) : quittance entre Jean DAVID et Antoine de
MANSE.
- 18 juin 1691
(ff.166-167) : quittance entre Jean DONNADIEU et Antoine
de MANSE, suite à police privée du 1er février 1691, pour travaux au
jardin du château de Sauvian.
- 18 novembre
1691 (ff.234-235) : arrêté de comptes entre Jean
DONNADIEU et Antoine de MANSE, pour travaux réalisés au château de
Sauvian et à la maison de Manse à Béziers.
- 6 avril 1693
(ff.486-487) : quittance entre Jean DONNADIEU et Antoine
de MANSE, pour travaux réalisés au château de Sauvian suite à police
privée du 29 mars 1692.
Recherche d'une mine de charbon à Vailhan
ADH, 2E 14/127, ff.220-222, registre
de
maître Hérail, notaire à Béziers, 4 septembre 1644 :
Messire
Clément de BONSY, évêque et seigneur de Béziers, et vicomte de Vailhan,
permet à Jean DEVES, maître maréchal, et Marc GROS, de Neffiès,
d'ouvrir la mine de charbon de pierre que mondit seigneur a dans sa
vicomté de Vailhan et dans la montagne de Lonnié, aux conditions
suivantes :
- les entrepreneurs seront tenus, à leurs frais et dépens, de faire la
recherche de ladite mine pendant 7 mois, dans lequel temps ils seront
tenus de faire une ouverture suffisante pour pouvoir entrer et sortir
librement de ladite mine en sorte qu'un homme y puisse passer partout
avec un sac de charbon sur les épaules, laquelle ouverture ils
laisseront en bon état, avec les piliers nécessaires pour le supporter
- le charbon qu'ils rencontreront dans la mine en faisant ladite
ouverture, pendant lesdits 7 mois, appartiendra en seul audits
entrepreneurs, pour en disposer comme bon leur semblera, sans que
mondit seigneur en puisse prétendre aucune rente
- à laquelle ouverture et travail iceux entrepreneurs seront tenus de
travailler incessament, sans aucun intervalle de temps, durant lesdits
7 mois, à peine de répondre de tous dépens, dommages, et intérêts, et
faisant autrement sera permis à mondit seigneur, si bon lui semble, y
faire travailler d'autres personnes aux frais et dépends desdits
entrepreneurs
- étant accordé que lesdits entrepreneurs commenceront de travailler à
ladite ouverture dès demain même, sur lequel jour sera fait le compte
des 7 mois, et pourra mondit seigneur visiter de temps en temps ladite
mine, même si lesdits entrepreneurs ne font aucune discontinuation de
travail
- et en cas, dans lesdits sept mois, lesdits entrepreneurs ne fisssent
aucune rencontre de charbon à ladite mine et ouverture, ils pourront,
lesdits 7 mois passés, quitter le travail sans être obligés à autre
chose que de justifier de leur travail
- en considéraiton dudit travail, mondit seigneur arrente audits Devès
et Gros ladite mine de charbon pour le temps de 3 ans, qui commencera
le jour que lesdits 7 mois finiront, et ce moyennant la quatrième
partie du charbon de pierre qui se tirera de ladite mine, à laquelle
partie mondit seigneur sera tenu de faire prendre et recevoir sur le
lieu et à l'ouverture de ladite mine, quitte de tout frais, et au cas
où il n'en voudrait prendre ce soin, lui sera permis d'arrenter la
quatrième partie de charbon à telle personne que bon lui semblera,
lequel rentier sera tenu de se trouver sur le lieu pour prendre son
quart à tout heure du jour que la vente s'en fera, si mieux mondit
seigneur n'aime en tenir un homme à cet effet, autrement, ne le faisant
pas, sera permis audits rentiers de faire la vente du charbon les
concernant, en laissant la quatrième partie de la rente sur la place
avec toute sorte de fidélité et sans aucun dol ni fraude, à peine
d'être punis et de répondre de tous dépens, dommages, et intérêt.
Fontaine
de Valros
ADH, 2E 69/100, f°14, registre
de
maître François Rainaut, notaire à Pézenas, 17 janvier 1684 :
Gaspard
NAUTHON, premier consul moderne de Valros, baille à prix-fait à Arnaud
CALMOND, maître fontainier de Pézenas, à faire les réparations à la
fontaine de Valros : fournir les canons et le ciment nécessaires, les
poser et bâtir avec pierre, chaux, sable, et le ciment avec glaise, au
prix de 15 sols par canne.
Travaux
dans
l’église de Vendémian (1644-1646)
ADH, G 152,
ff.4-7, registre de maître François de Rocoles, secrétaire du Chapitre
de Béziers, 29 février 1644 :
Prix-fait
des
réparations à effectuer à l’église paroissiale de Vendémian, baillé à
Guillaume SIAU, maître maçon d’Aspiran : recouvrir l’entière nef et le
chœur de l’église tout de neuf (travaux au couvert), et agrandir la
petite porte qui est au fond de l’église.
ADH,
G 152,
ff.78-80, registre de maître François de Rocoles, secrétaire du
Chapitre
de Béziers, 27 décembre 1644 :
Prix-fait
pour le
charroi des matériaux nécessaires aux réparations du couvert de
l’église paroissiale de Vendémian.
ADH, G 153,
ff.3-5, registre de maître Fulcrand Amiel, notaire du
Chapitre cathédral de Béziers en l'absence du secrétaire, 31 mars 1651 :
Prix-fait
passé par le Chapitre Saint Nazaire de Béziers à Jean BOULET, maître
maçon de Béziers, et autre Jean BOULET, résidant à Gignac, pour paver
tout le sol de la nef de l'église paroissiale du lieu de Vendémian,
avec parabandes et accoudoirs, sièges de pierre, gradins, moyennant le
prix de 270 livres. |
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Puits de de Castelnau-lès-Vendres
ADH, 2E 14/129, ff.163-164, registre de maître Guillaume Hérail, notaire à Béziers, 10 août 1647 :
Monseigneur
messire Clément de BONSI, évêque et seigneur de Béziers, et aussi
seigneur haut, moyen et bas en son propre de la place de
Castelnau-lès-Vendres, baille à prix-fait à Antoine ORLIAC, maître
maçon de Lespignan, de remettre le puits qui est partie comblé au
jardin de ladite place, icelui creuser 4 pans par dessous l'eau qui y
est à présent, y faire une muraille de pierre rassiere avec chaux et
sable aux endroits où sera nécessaire jusqu'à la jonction de la vieille
muraille, et « pervoquera » avec chaux et sable le restant du bâtiment
dudit puits depuis ladite eau en montant jusqu'à fleur de terre,
laquelle muraille sera de la même épaisseur que la vieille, et après
faire les antes avec pierre taille de 4 pans de hauteur et d'épaisseur
à proportion à prendre à fleur de terre, avec sa corniche à l'entour et
deux montants aussi pierre de taille pour poser une roue aux fins de
puiser l'eau d'hauteur de 7 pans, à réaliser pour le mois de septembre,
moyennant le prix de 100 livres.
Aqueduc de Castelnau à
Vendres
ADH, 2E 14/134,
f°250, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 16 mars
1666 :
Prix-fait
baillé à Jacques FABRE, maître gipier, Guillaume et Pierre MADAILHE,
maîtres maçons, de Béziers, à nettoyer, curer et faire les réparations
nécessaires à l'aqueduc du château de Castelnau-lès-Vendres.
Édification
de
l’église des pénitents blancs de Vias (1645)
ADH, 2E 92/28,
ff.253-254, registre de maître Antoine Gay, notaire à Vias, 2 avril
1645
:
La
congrégation
des pénitents blancs de Vias baille à prix-fait à Antoine SABATIER,
maître maçon d’Agde, la construction et édification de l’église que
leur congrégation veut faire bâtir dans un fonds qu’elle possède à Vias.
Travaux
au
château de Maureilhan (Vic, 1587)
ADH, 2E 57/15,
registre de maître Antoine Comte, notaire à Montpellier, 29 mai 1587 :
Acte
de
Barthélemy PERDRIER, sieur de Maureilhan, conseiller du Roi, son
procureur au gouvernement de Montpellier, au sujet de travaux au
château de Maureilhan (près de Vic).
Travaux
dans
l’église de Mounis (Vieussan, 1675)
ADH, 2E 72/76,
ff.64 et 74, registre de maître Pierre Jouglar, notaire au
Poujol, 19 mai et 16 juin 1675 :
Prix-fait
de
réparations à l’église et au cimetière Sainte Marie Madeleine de Mounis.
Travaux
dans
l’église de Villemagne (1610)
ADH, 2E 7/1,
ff.184-185, registre de maître David Molinier, notaire à Bédarieux, 15
novembre 1610 :
Prix-fait
pour
recouvrir toute l’église Saint Grégoire de Villemagne et la chapelle
appelée La Secresta
Marye.
Travaux à
l’église de Saint Martin-le-Vieux (Villemagne, 1641), et achat d'un calice et d'une croix
ADH, 2E 14/178, f°100, registre de maître Gabriel Angély, notaire à Béziers, 19 avril 1641 :
Raymond
CARRIÈRE, habitant du Mazage de Pradal, au terroir du Poujol, promet à
messire Gabriel de TROTIN, abbé de l'abbaye de Villemagne-l'Argentière,
absent, mais Jacques CANTALOUBE, bourgeois de Béziers, son procureur
général stipulant et acceptant, de faire en l'église Saint
Martin-le-Vieux-lès-Villemagne, dépendant de ladite abbaye, les
réparations suivantes :
- faire deux arcades de pierre de taille avec un encoule sur le dernier des arcs
- faire un pilier de pierre de taille, de l'épaisseur de cinq pans pour soutenir lesdits arcs
- accommoder l'arc qui est au chœur de l’église, qui menace une prochaine chute
- faire le couvert de l’église de neuf, et à ces fins fournir la
lauze pour le couvert, pierre, chaux, p..., ais, chevilles, clous, et
autres choses nécessaires pour lesdits couverts et réparations
- faire une porte à l'église, et fournir le bois, clous, et toutes sortes de ferrements nécessaires, et la mettre à clé
- dresser l'autel, et y mettre une pierre de la longueur que besoin sera
- acheter un calice d'argent pour ladite église, de valeur de 60 livres, et une croix de bronze de valeur de 12 livres
pour le sixième desquels réparations et achat dudit calice et croix
concernant ledit Abbé, il est accordé la somme de 270 livres audit
Carrière.
Construction
d’une chapelle dans l’église de Villeneuve-lès-Béziers (1698)
ADH, 2E 14/145,
ff.324-327, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 16
juin
1698 :
Étienne
COUSTOL,
bourgeois de Béziers, muni d’une singulière dévotion pour l’auguste
mystère de la très sainte et adorable Trinité, le Père, le Fils, et le
Saint Esprit, qui ne sont qu’un seul Dieu, désirant faire une fondation
à leur honneur en l’église paroissiale Saint Étienne du lieu de
Villeneuve-lès-Béziers, dont il est originaire, promet d’ériger et
faire construire une chapelle qui sera nommée la chapelle de la Sainte
Trinité, à côté droit du chœur de l’église en y entrant par la porte
qui est du côté de la place, et vis-à-vis de la chapelle des Pèlerins
qui est de l’autre côté (pour la régularié de l’église), s’obligeant
d’y faire faire un tableau avec son cadre où sera représenté le très
adorable mystère de la Trinité, et d’orner et parel l’autel de tout ce
qui sera nécessaire pour la célébration du saint ministère.
Le
6 juillet 1698
(ff.338-340), Coustol baille à prix-fait à Joseph BERTRAND, maître
maçon de Béziers, la construction de la chapelle.
Construction
du pont de Villeneuve-lès-Maguelone (1655)
ADH, 2E 62/68,
ff.632-634, registre de maître Philippe Bertrand, notaire à Montpellier, 30 août 1655 :
Philippe
JOUVE, maître menuisier, et Jean GARENC, maître maçon, de Montpellier,
faisant tant pour eux que pour François FRAISSINET, maître menuisier,
et Jacques BÉRAUD, maître maçon, de Montpellier, tous entrepreneurs
pour faire et construire le pont de Villeneuve, baillent à prix-fait à
Vidal LAURENS, Jean JOUBERT, et Pierre PASCON, maîtres maçons de
Montpellier, à rehausseur les trois arcades du pont.
ADH, 2E 62/68,
ff.696-697, registre de maître Philippe Bertrand, notaire à Montpellier, 25 octobre 1655 :
Philippe JOUVE, maître menuisier, Jean GARENC, maître maçon, de Montpellier, et Jacques BÉRAUD, maître maçon, de Montpellier, faisant
tant pour eux que pour François FRAISSINET, maître menuisier,
entrepreneurs pour faire et construire le pont de
Villeneuve-lès-Maguelone, baillent à prix-fait à Jean BOUDET, maître
maçon de Montpellier, à continuer le bâtiment qui reste à faire au pont
de Villeneuve et le mettre à sa pente et niveau.