ADH, 2E 14/140,
ff.220-222, registre de maître Michel Hérail, notaire à
Béziers, 17 juillet 1680 :
La
communauté de Béziers baille à François DANIAC et
Jean SOUIRIS, maîtres
fondeurs de Béziers, de faire la fonction et exercice des seringues
servant à amortir et éteindre le feu lorsqu’il se prendra aux cheminées
et maisons de Béziers et faubourgs, chaque fois qu’ils en seront
avertis par le son de cloche de la Maison consulaire faisant le signe
du feu ou par un valet des consuls, pour se rendre alors à la Maison
consulaire et de là aller là où le feu sera prix, afin de faire ce
qu’ils pourront avec les seringues et l’eau qui leur sera fournie, pour
l’éteindre s’il se peut, pour la durée de 5 ans, et moyennant 10 livres
par an ; par ailleurs, parce que la ville n’a que six seringues, qui
sont toutes gâtées, aux unes manquant les principales pièces, les
autres ne pouvant plus servir, Daniac et Souiris les feront réparer et
les entretiendront.
Conduite de deux canons de Leucate à Béziers (1638)
ADH, 2E 11/41,
ff.616-617, registre de maître Jean Guibal, notaire à
Béziers, 13 avril 1638 :
Les députés
du diocèse de Béziers baillent à Pierre POUDEROUS, écuyer, de Béziers,
la conduite de deux doubles canons qui sont dans le château de Leucate
jusqu'à la ville de Béziers, suivant les ordonnances du Maréchal de
Schomberg, moyennant la somme de 450 livres.
Recruteurs
pour la levée de 100 soldats (Béziers, 1641)
ADH, 2E 11/41,
ff.36-37, registre de maître Jean Guibal, notaire à
Béziers, 19 août 1641 :
La
ville de
Béziers baille à Pierre BIGRET, de Béziers, et Pierre LANDES, de
Pézenas, à faire la levée et l'armement, ordonnés par Monseigneur le
Prince, de
100 soldats bien armés et aguerris, y compris les officiers, qu'ils
mettront en une ou deux compagnies, d'ici le 31 août 1641, moyennant la
somme de 2.200 livres, pour les conduire ensuite à Narbonne suivant
l'ordre de Son Altesse, et moyennant cette somme ils feront subsister
les officiers et soldats jusqu'à cette date.
Vente d'armes à la communauté de Montpellier (1596)
ADH, 2E 62/29,
f°72, registre de maître Pierre Fesquet, notaire à Montpellier, 5 novembre 1596 :
Denis
PASTUREL, marchand, de Montpellier, vend à Pierre CABASSUT, docteur en
droits, Antoine ATGIER, sieur de la Bastide, Antoine DEBUZENS,
Bernardin DURANC, Imbert COSTE, et Antoine BARRAL, consuls de
Montpellier, la quantité de 50 mousquets de Millau, bons, beaux,
marchands, et de recette, de bon bois, avec leurs serpentins, la moitié
en trompette, et l'autre moitié d'autre façon, moyennant le prix de 4
écus pièce, et la quantité de 50 piques de bois de f..., de longueur de
20 pans le moins, garnies de leurs fers à deux bouts, moyennant le prix
de 2 écus pièce, le tout à apporter et remettre dans la maison
consulaire de Montpellier dans deux mois.
Fournissement du fort de Brescou (1636)
ADH, 2E 14/120,
f°333, registre de maître Hérail, notaire à Béziers, 12 avril 1636 :
Philippe
DELMAS, marchand garnisseur de Béziers, dûment averti des affiches
faites sur le fournissement à la place et fort de Brescou de :
- 2 minots de sel
- 1 charge d'huile d'olive
- 200 quintaux de bois d'olivier, chêne et autres bons bois
- 30 quintaux de charbon
- 20 jarres pour mettre d'eau de contenance d'une charge huile chacune, vernies
- 10 pics et 8 pelles fer, manche de bois
- 20 hottes
- 10 fourches et 10 hallebardes aussi fer, manche de bois
- 1 quintal et demi de riz
- 2 cestes (setiers ?) de lentilles
- 2 quintaux et demi de fèves blanches dite mongettes
- 1 quintal et demi de pois du Puy
- des médicaments pour les blessés jusqu'à la valeur de 60 livres
s'oblige envers Sa Majesté, stipulant pour elle messire Antoine LE
CAMUS, conseiller aux Conseils d'État du Roi, maître des requêtes
ordinaires de son hôtel, intendant en la justice, police, aides et
finances en Languedoc, de fournir ledit fort et place de Brescou de
tous les vivres, médicaments et outils ci-dessus désignés, et de les
remettre dans ladite place à raison de
- les 2 minots de sel de 40 livres
- la charge d'huile de 66 livres
- les 200 quintaux de bois de 130 livres
- les 30 quintaux de charbon de 66 livres
- les 20 jarres de 206 livres
- les 10 pics et 8 pelles 30 livres
- les 20 hottes de 20 livres
- les 20 fourches ou hallebardes, avec manche, de 60 livres
- le quintal et demi de riz de 23 livres 10 sols
- le quintal et demi de pois 16 l 10 sols
- les 2 cestes de lentilles de 14 livres
- le quintal et demi de fèves de 16 livres 10 sols
- les médicaments de 60 livres
revenant le tout à la somme de 748 livres
le tout remettre dans ladite place dans 15 jours.
Le 27 mai 1636 (f°346), Delmas s'engage à fournir en plus, dans 8 jours
dans ledit fort, la quantité de de 10 jarres en terre, vernies dedans,
de contenance d'une charge huile chacune, moyennant 100 livres à raison
10 livres pièce.
Fourniture des vivres de la Maison du Duc de Ventadour (1624)
ADH, 2E14-114, ff.373-375, registre de Me Hérail, notaire à Béziers, 23 janvier 1624 :
Thomas MAISTRE,
de Pézenas, pourvoyeur de haut et puissant seigneur messire Henri de
LÉVI, duc de Ventadour, pair de France, et lieutenant général pour le
Roi en la province de Languedoc, promet de lui fournir tous les vivres
nécessaires et qu'il conviendra d'employer journellement pour la
nourriture et entretien tant de lui que de ses gentilshommes, pages,
laquais, et autres gens de sa suite, en nombre de 68, comme est de la
viande, pain, vin, sel, huile, lard, beurre, œufs, oranges, épices,
herbes, vinaigre, sucre pour la cuisine fruitière, pots, cruches,
verres et flacons, et lui entretenir sa table à 12 couverts garnis,
savoir le premier service à 14 plats, et le second à 12, lesquels
seront de la meilleure viande qui se trouvera suivant les temps et
saisons, et 2 plats d'entremets, et au dessert 16 plats de fruits, ou
autres choses nécessaires pour l'entretien de ladite table ensemble de
fournir les chandelles de suif tant seulement, et le bois charbon et
fagots nécessaires tant pour la cuisine, salle et chambre de
Monseigneur que pour les chambres des gentilshommes et officiers de sa
Maison tout ainsi que sera ordonné par l'état de monsieur le Maître
d'hôtel, et outre ce promet lui entretenir journellement 35 chevaux,
savoir 6 du carrosse, 4 du chariot, 10 du manège, et les 15 restants de
chevaux c... (cornus ?), auxquels chevaux il promet donner à chacun
tous les jours, à savoir à ceux du carrosse et chariot 4 pugnières
d'avoine et 25 livres de foin, à ceux du manège 3 pugnières d'avoine et
20 livres foin, et aux cornus (?) en marchant 3 pugnières d'avoine et
20 livres de foin, et en séjournant ladite quantité de foin et 2
pugnières d'avoine, et ce moyennant 100 livres par jour à laquelle
somme toute la dépense et fournitures ont été évaluées par le Duc de
Ventadour et ledit Maistre, et outre ce Ventadour lui a gratuitement
accordé la somme de 1000 livres par an pour le dédommagement du débris
qu'il conviendra payer durant l'année aux hôteliers en voyageant.
Description des décès à Saint Bauzille-de-la-Sylve (1616-1647)
ADH, Saint
Bauzille-de-la-Sylve, EDT GG 1, registre des sépultures : le curé de
Saint Bauzille précise assez souvent les causes de décès de ses
paroissiens (pleurésie, hydropisie, fluxion, ...), et notamment :
Le
vint deusiesme jour du mois de jeanvier an dernier [1646], est trespacé
Pierre Canut jeune, âgé de quarante ans ou environ, après avoir reçeu
les Saintz Scacremants de l'églize, moreut d'un fluc de vantre, où il
sortit grand cantité de vermine pour la bouche et encore, chose
mervellieuse, en sortit grand cantité pour les narrines, où cela le fit
mourir.
Le vint troisiesme jour du mois
d'avril mil six cent quarante ung, est trespacé Gabriel Portal, âgé de
soixante ans ou environ, moureut d'une défluxion de teste qui luy
déborda, après avoir reçeu les saincts scacremant de l'églize, asquit
trois jours.
Plus le sixiesme jour du mois de
febvrier [1623] est trespassé Claude Janiny, âgé de cinquante six ans
ou environ, tomba d'un arbre chêne en couppant une branche, se couppa
la langue, ce creva le vantre, ce creva les jeux, ne parla jamais.
Vescut vint quatre heures ou environ, receut le St Sacremant de l'estreme onssion.
Plus le huitiesme jour du mois de julliet en dernier [1621] est trespassé mestre Berthelemy Donnadieu, prêtre, filz de mre Jean Donnadieu, âgé de trante cinq ans ou environ, moreut d'un flus de sanc qu'il sourtoit pour la bouche.
Recherche des titres de la famille de Graves (1644)
ADH, 2E 13/10,
ff.10-11, registre de maître Fulcrand Amiel, notaire à
Béziers, 5 janvier 1644 :
Pierre
ROLLAND, docteur ès droits, avocat en la Cour du sénéchal de Béziers,
ayant été employé par noble
Marc Antoine de GRAVE, seigneur et baron de
........ [en blanc], pour ramasser et retirer les actes de mariage,
testaments, donations, et autres de la famille du sieur de Grave,
justificatifs de la noblesse de celle-ci, et se trouvant y avoir
travaillé à la satisfaction dudit sieur, auquel il en a ci-devant
envoyé l'histoire et résultat de tous les actes qu'il pouvait avoir vus
et trouvés, ne restant qu'à les faire expédier en la forme ordinaire et
authentique pour pareille preuve de noblesse, pour tout lesquels
travail, vacation, et expédition d'actes ils avaient demeuré d'accord à
la somme de 600 livres, reçoit dès à présent 300 livres d'Henri de
BOIDE, écuyer, de Béziers, faisant pour son neveu le sieur de Grave.
Vérification des
droits seigneuriaux de l'Abbé d'Aniane
ADH, 2E 14/131,
ff.302-303, registre de maître Michel Hérail, notaire à
Béziers, 1er février 1655 :
Pour
raison
du renouvellement des reconnaissances des lieux d'Aspiran, Lézignan,
Adissan, Paulhan, Cissan, Saint Ferréol, Nizas (ou
Nissas),
et autres lieux dépendant de l'abbaye d'Aniane, Clément de BONSY,
évêque et seigneur de Béziers, abbé commendataire de l'abbaye Saint
Sauveur d'Aniane, baille à Laurent RAVAILLE, docteur et avocat,
habitant d'Albi, à faire la vérification, arpentement, perge et lief,
de toutes les censives, usages, tasques, et autres droits, et de faire
la liquidation et compte des droits de banalité, courratage, droits de
noce, passage du bateau, quint et requint, et généralement de tous
autres droits lui appartenant ; en considération de ce travail,
l'Évêque donne à Ravaille des arrérages de banalité, courratage, droits
de noce, passage du bateau, quint et requint, lods et vente, capte et
arrière-capte, censives, tasques, usages, colloques, ...
Festin général donné par l'Évêque de Béziers (1633)
ADH, 2E 11/40,
ff.177-178, registre de maître Jean Guibal, notaire
à
Béziers, 9 avril 1633 :
Les consuls de Béziers
reconnaissent avoir reçu de Clément de BONSI, seigneur et évêque de
Béziers, la somme de 300 livres, pour le festin général que l'Évêque
devait faire, suivant l'ancienne coutume, à tous les habitants de
Béziers, le jour de son entrée solennelle et pontificale par lui faite
le dimanche de Quasimodo 3 avril 1633. |
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Droits de chasse à
Cazouls
ADH, 2E 14/145,
ff.90-92, registre de maître Michel Hérail, notaire à
Béziers, 30 mai 1697 :
L’Évêque
de Béziers afferme à Étienne ERNAUD, maître chirurgien, de Murviel, le
droit de la chasse qu’il possède dans le terroir et la juridiction du
lieu de Cazouls, pour la durée de 4 ans, moyennant 170 livres par an et
12 perdrix à chaque fête de Noël, avec interdiction de chasser les
perdrix pendant le temps défendu afin de ne pas dépeupler ladite terre.
Droits seigneuriaux
de Fleury
ADH, 2E 13/21,
ff.352-417, registre de maître Fulcrand Amiel, notaire à
Béziers, 1657 :
Transaction
(très complète) sur les droits seigneuriaux du Baron de
Pérignan.
Droits seigneuriaux
d’Olonzac et Homps
ADH, 2E 13/81,
ff.363-373, registre de maître Étienne Boissy, notaire à
Béziers, 14 et 15 mai 1662 :
Transactions
concernant les droits seigneuriaux et communautés
d’Olonzac et Homps.
Droit de banc dans l'église paroissiale de Ceyras
(1747)
ADH, 2E 23/109, ff.223-224, registre de maître André Teissier, notaire
à
Ceyras, 8 janvier 1747 :
Le
prieur de Ceyras, et les marguilliers de l'église paroissiale, baillent
à perpétuité à Jean CRISTOL, de Ceyras, le droit de placer un banc à
dossier, avec un accoudoir, dans l'église de Ceyras ; Cristol donne
alors pieusement à la fabrique de l'église paroissiale la somme de 10
livres.
Transaction entre les officiers de la foraine de Montpellier et ceux de la foraine de Frontignan (1593)
ADH, 2E 62/29, ff.44-46, registre de maître Pierre Fesquet, notaire
à Montpellier, 11 décembre 1593 :
Procès ayant été intenté en la Cour de
Nosseigneurs des aides à Montpellier, et à présent renvoyé au privé
Conseil du Roi où il est encore pendant entre les consuls et officiers
de la foraine de la ville de Montpellier d'une part, et les consuls et
officiers de la foraine de la ville de Frontignan d'autre, pour raison
de l'établissement du nouveau bureau de la foraine de Frontignan et
création de nouveaux officiers en celui-ci, auquel procès il avait été
fait plusieurs poursuites et formé plusieurs incidents, et étaient
intervenus plusieurs arrêts et jugements au profit des uns et des
autres, et été fait plusieurs grands frais et dépens d'un côté et de
l'autre, lequel procès pourrait avoir long trait et pourrait plonger
les parties en un labyrinthe de procès duquel ne s'en saurait voir la
fin de long temps, et par ce moyen consommer les uns et les autres en
grands frais, et pour l'éviter elles avaient accordé unanimement de
composer amiablement le différend et mettre fin à celui-ci, et nommé
députés. Or est il que ce 11 décembre 1593, Jean FONTANON, conseiller
du Roi et maître en sa Chambre des comptes, Hugues GARNIER, Barthélemy
MASSOLIER, et Jean REYNES, consuls de Montpellier, Philippe de
BOSSUGES, aussi conseiller du Roi et maître en sa Chambre des comptes,
Barthélemy PERDRIER, procureur du Roi au gouvernement de Montpellier,
lieutenant au bureau de la foraine de Montpellier, Pierre CABASSUT,
docteur et avocat, Jean CAZE, Étienne RANCHIN, Antoine ATGIER, et
Nicolas de MONTFAUCON, marchands de Montpellier, Etienne ATGIER,
receveur de la foraine et Jean FONBON, greffier de celle-ci, tous
députés des consuls pour et au nom de la ville et communauté de
Montpellier, d'une part, et Guillaume PASCAL, lieutenant en la
châtellenie de Frontignan, Balthazar VILLAR, consul de Frontignan et
lieutenant de la foraine, Arnaud BLOC, receveur, et Arnaud CANDAVIELLE,
greffier, de la foraine de Frontignan, députés dudit Frontignan, ont
amiablement accordé et transigé en la forme et manière que s'en suit :
- les consuls et officiers de Montpellier se départiront de la
poursuite pour raison de l'établissement du nouveau bureau de la
foraine de Frontignan, et création des nouveaux officiers faits en
celui-ci par le Roi, et les officiers de Montpellier laisseront jouir
paisiblement de leurs charges, et procéderons à la vérification et
enregistrement de leurs lettres tant en la Cour des aides que ailleurs
- les parties se quittent respectivement les unes aux autres des dépens et taxats
- les ports de Balaruc, Poussan, Vic, Mireval, seront pour l'étendue du
bureau de Frontignan et juridiction de celui-ci, sans que les officiers
du bureau de Montpellier y puissent rien connaître
- les autres ports devers Montpellier, à l'extrémité et limites du
terroir et juridiction du lieu de Mireval, ..., Villeneuve, ...,
appartiendront et seront de la juridiction et connaissance du bureau de
Montpellier
- toute la juridiction, tant civile que criminelle, du grau havre de
Maguelonne, appelé le Grau Dieu l'a fait, comme aussi du grau que par
nature et artifices se pourrait ouvrir dans les eaux de Palavas, soit
pour les entrées, sorties, et naufrages, appartiendra aux officiers du
bureau de Montpellier, sauf et excepté que pour le regard des « abbies
» (abysses ?) des graus de Maguelonne et de Palavas
- etc. (naufrages, captures, marchandises)
Barque à traille de
Marsillargues (1669)
ADH, 2E 46/156,
ff.119-120, registre de maître Étienne Anglas, notaire à
Marsillargues, 27 août 1669 :
Les
consuls de Marsillargues baillent à Pierre GILLY et François LOUDES, de
Marsillargues, à tenir une barque à traille sur la rivière de Vidourle,
pour passer et repasser les habitants de Marsillargues, pendant le
temps de cinq années, pendant lequel ils seront tenus, à leurs frais et
dépens, de fournir une grandre barque propre et capable pour passer les
personnes et le bétail gros et menu, ainsi que toutes les cordes et
autres choses nécessaires, moyennant le prix de 45 livres que la
communauté leur paiera chaque année.
Moyennant ce, les fermiers
ne pourront prétendre aucune chose pour le passage sur la barque des
habitants de Marsillargues, leur famille, et leur bétail, mais il leur
sera permis de prendre de chaque étranger qui passera sur la barque 6
deniers, et autant pour chaque grosse bête, et 5 sols pour chaque cent
de bétail menu.
Enfin, les consuls leur baillent une chaîne de fer pesant 39 livres,
pour attacher la barque.
Nettoiement des rues de Montpellier (1659-1660)
Archives municipales de
Montpellier, BB 151, ff.156-158, registre de maître Étienne Marye,
notaire à Montpellier, 10 juillet 1659 :
Noble Jean
Louis de TREMOLET, seigneur de Lunel-Viel, Salagosse et autres places,
Jacques FESQUET, bourgeois, Edme DESPREZ et Jean NISSOLLE, maîtres
chirurgiens, Guillaume CAUSSE, marchand, et Jacques VAQUIER, consuls et
viguiers de Montpellier, lesquels sachant avoir fait crier par diverses
fois le bail de nettoyer les rues et sortir les immondices de
Montpellier, et que François MASSIA, jardinier de ladite ville, s'étant
présenté et fait offre de prendre le soin dudit nettoiement pour la
somme de 80 livres, délivrance lui en a été faite, en suivant laquelle
les consuls, de leur gré, au nom de la ville et communauté, ont baillé
et baillent audit Massia, présent, stipulant et acceptant, le soin et
charge de sortir et emporter de ladite ville toutes les immondices,
fumiers, pailles, boue, pourritures, ordures, et autres saletés qui se
trouveront par les rues et aux ruelles, durant une année qui commencera
ce jourd'hui 10 juillet et finira pareil jour de l'année prochaine
1660, auquel effet sera tenu ledit Massia de tenir ordinairement un
tombereau, et plus grand nombre lorsque la nécessité le requerra, qu'il
fera marcher continuellement par les rues, conduit par personnes à ce
entendues, lesquelles il paiera, qui prendront lesdites immondices,
fumiers, ordures, boues et autres pourritures qui se trouveront audites
rues et ruelles, que les habitants seront tenus de ramasser et
amonceler chacun au devant de sa maison, et pour les rues où ledit
tombereau ne pourra passer, les maîtres et propriétaires desdites
maisons situées audites ruelles ou leurs rentiers les feront porter à
la rue plus proche où le passage du tombereau sera libre
et en cas de négligence des habitants, il sera permis et loisible audit
Massia de le faire faire aux dépens d'iceux, et pour tout ledit travail
et frais de la nourriture des mules nécessaires à traîner ledit
tombereau durant la susdite année, demeure convenu qu'il sera payé
audit Massia la somme de 80 livres, payable savoir la moitié le 1er
août prochain, et l'autre moitié le premier février aussi prochain, et
moyennant ladite somme de 80 livres sera tenu ledit Massia, comme il
promet et s'oblige, de satisfaire à tout ce dessus, et ce faisant faire
marcher ledit tombereau par tous les sixains de ladite, ville sans y
laisser aucune saleté, et rendre les rues nettes sans pouvoir divertir
ledit travail ni sortir la terre des caves ruinées des maisons et
bâtiments, mais employer au seul usage de sortir lesdites ordures et
immondices, avec pacte que s'il est besoin d'avoir des personnes pour
charger ledit tombeau des saletés et ordures que viennent d'exprimer,
lesdits consuls feront vaquer à ce ceux qui sont particulièrement
destinés au nettoiement d'iceux, lesquels ledit Massia payera à raison
de 2 sols par tombereau, et demeureront les habitants décharger de
payer le charroie des immondices, lesquelles seront portées hors la
ville et là où bon semblera audit Massia, sauf ce que lesdits habitants
voudront conserver pour eux qui les feront porter à leurs soins et
dépens à leurs terres, sans toutefois les pouvoir laisser et entreposer
audites rues, que s'ils y apportent négligence, il sera loisible audit
Massia, après les avoir requis une seule fois, de les prendre et
emporter comme dessus est dit, et au cas lui serait résisté et donné
empêchement, lesdits sieurs consuls enverront leurs sergents pour faire
obéir.
Archives municipales de
Montpellier, BB 151, ff.184-186, registre de maître Étienne Marye,
notaire à Montpellier, 10 septembre 1659 :
Les consuls
de Montpellier, sachant le 10 juillet dernier avoir par contrat baillé
à Jean MASSIA, jardinier de Montpellier, le soin et charge de sortir et
emporter de ladite ville les immondices, fumier, paille, boue,
pourritures, ordures et autres saletés par les rues et ruelles durant
une année, moyennant le prix de 80 livres, depuis lequel Jacques MEGE,
jardinier, ayant le 22 du susdit mois moins-dit et offert faire ledit
nettoiement pour et moyennant 60 livres, et ledit Massia ensuite, par
acte reçu par Me Laune, notaire, le 8 août, se départant de sondit
bail, avait offert faire ledit nettoiement pour 50 livres, et en
conséquence ayant été faites plusieurs autres moins-dites entre lesdits
Massia et Mège, et en dernier lieu par acte reçu par Me Marsal,
notaire, le 2 du présent mois, ledit Mège ayant offert de prendre en
seul ladite afferme jusqu'à la fin du consulat courant qui échoit le 25
mars 1660, et ce pour rien, et sous les pactes et conditions portés par
le précédent contrat, à condition toutefois qu’aucun jardinier ni autre
personne ne pourront faire amasser ni emporter aucune desdites
immondices de ladite ville à peine de 10 livres d'amende chaque fois
contre ceux qui le voudront entreprendre, sur laquelle offre ledit
Massia ayant déclaré se départir et ne vouloir rien plus prétendre à
ladit afferme, avait été par les consuls délibéré que le bail et
délivrance sera fait d'icelle audit Mège, et qu'audit effet le contrat
lui en serait passé
à ces causes les consuls, au nom de la ville et communauté, ont baillé
et baillent audit Mège, présent, stipulant, acceptant, le soin et
charge de sortir et emporter toutes les immondices, fumiers, pailles,
boue, pourritures, ordures et autres saletés qui se trouveront par les
rues et ruelles, de ce jourd'hui jusqu'à la fin de ce consulat qui
échoira le 25 mars prochain 1660, sans que pour raison de ce ledit Mège
puisse rien prétendre ni demander aucun salaire ni gages à la
communauté, auquel effet ledit Mège sera tenu comme il promet et
s'oblige de tenir ordinairement 2 tombereaux et plus grand nombre si la
nécessité le requiert, lesquels il fera marcher continuellement par les
rues, conduits par personne à ce entendu qu'il paiera, lesquels
prendront lesdites immondices,fumiers, ordures et autres pourritures
qui se trouveront audites rues et ruelles, que les habitants seront
tenu de ramasser et amonceler chacun au devant de sa maison, et pour
les rues où ledit tombereau ne pourra passer les maîtres et
propriétaires desdites maisons situées audites ruelles, ou leurs
rentiers, les feront porter à la rue plus proche où le passage du
tombereau sera libre, et en cas de négligence des habitants il sera
permis et loisible de le faire faire aux dépens d'iceux, sans que pour
tout ledit travail et frais de la nourriture des mules nécessaires à
traîner lesdits tombereaux durant le susdit temps, ledit Mège puisse
rien prétendre ni demander à la communauté suivant son offre, mais bien
satisfaire à tout ce dessus et ce faisant faire marcher lesdits
tombereaux par tous les sixains de ladite ville sans laisser aucune
saletés, mais rendre les rues nettes sans pouvoir divertir ledit
travail, ni sortir la terre des caves ruinées des maisons et bâtiments,
mais les employer au seul usage de sortir lesdites ordures et
immondices, parce qu'il ne sera permis ni loisible à aucun jardinier ni
aucune autre personne que ce soit de faire emporter aucunes immondices
ni fumier de ladite ville à peine de 10 livres d'amende chaque fois
qu'ils le voudront entreprendre, avec pacte néanmoins convenu et
accordé que les saletés et ordures qui viennent d’exprimées, ayant été
tirés en pleine rue par ceux qui ont coutume d'être employés au
nettoiement d'iceux, ledit Mège sera tenu comme il promet et s'oblige
de les faire emporter par lesdits tombereaux hors ladite ville au lieu
où bon lui semblera, et les propriétaires des maisons et lieux où
lesdites saletés et ordures auront été tirés, tenus et obligés de payer
le charroi desdites immondices audit Mège, à raison de 5 sols pour
tombereau, sans que le présent pacte de don de 5 sols qui est fait
audit Mège puisse tirer à conséquence, lui avoir lesdits 5 sols été
octroyés en considération de la condition avantageuse qu'il fait à la
communauté.
Puanteur du ruisseau du Merdanson à Montpellier
Archives municipales de
Montpellier, BB 154, ff.552-554, registre de maître Étienne Marye,
notaire à Montpellier, 12 septembre 1665 (P) :
Le ruisseau
dit du Merdanson, situé proche les fossés de Montpellier, dans lequel
découlent, par divers aqueducs, les immondices provenant de la ville,
n'a pas son cours ordinaire libre parce que depuis longtemps, tant les
propriétaires des terres et jardins qui avoisinent le ruisseau
qu'autres personnes ont fait des crux dans ledit ruisseau en plusieurs
endroits, et fait des petites chaussées qui arrêtent et retiennent les
immondices qu'ils ne retirent que quand bon leur semble pour engraisser
leurs terres et jardins. La largeur du canal du ruisseau a donc été
occupée et rétrécie par plusieurs à l'endroit de leurs terres. Par
ailleurs, les immondices amassées et ainsi retenues en quantité font et
produisent des exhalaisons si fortes, infectes, et corrompues, que
l'air en est infecté et altéré, en telle sorte que non seulement la
santé des habitants des faubourgs de la ville en est souvent altérée,
mais encore plus fréquemment les pauvres de la Maison de la charité
située au faubourg du Pila-Saint Gély et contre le ruisseau, qui sont
sujets à des maladies causées par la malignité de l'air altéré par les
vapeurs, dont plusieurs en meurent.
C'est pourquoi les consuls de Montpellier, désirant remédier à tels
inconvénients et soulager en ce qu'ils peuvent les pauvres de ladite
Maison, ensemble les intendants, recteurs et autres officiers
ordinaires qui la régissent et qui sont sujets aux mêmes inconvénients
par le long séjour qu'ils sont obligés d'y faire pour y donner les
ordres nécessaires, et ne le pouvant mieux faire qu'en baillant par
inféodation ledit ruisseau du Merdanson audits intendants et recteurs
qui auront le soin de le faire tenir net, baillent gratis en
inféodation, ce 12 septembre 1665, le ruisseau du Merdanson audits
intendants et recteurs de la Maison de la charité de Montpellier, avec
toute sa contenance depuis le pont des Carmes jusqu'au dessous des
rochers qui sont dans le ruisseau et proche le pré du sieur Destros,
avec pouvoir de donner les immondices et fumier qui y sont de présent,
et seront à l'avenir dans le ruisseau, à telles personnes qu'ils
voudront, avec pouvoir de faire remettre les occupations et usurpations
qui pourraient avoir été faites sur la rivière et ancien canal en sorte
que le ruisseau puisse avoir son cours libre et entraîner les
immondices lorsqu'il sera dans toute la largeur de son ancien canal.
Confrérie Saint Joseph de Béziers (1648)
ADH, 2E 97/61, ff.290-293, registre de maître Jean Vaissière, notaire à Béziers, 22 février 1648 :
Statuts de la dévôte confrérie du grand Saint Joseph érigée dans l'église des R.P. Carmes de Béziers.
Prière d’un notaire
(1652)
ADH, 2E 7/34, registre de maître
Jean Bertrand, notaire à Boussagues,
1er janvier 1652 :
Dieu le guidon
vérité pour
enseigne
Registre
des actes & instrumants
prins & receus
par moy Jean Bertrand
no[tai]re royal
hérédittaire du lieu & terre de Bo[u]ssagues
la p[rése]nte année mil
six cens cinquante deux
En quoy & en
toutes mes au[tr]es afferes, J'implore
de tout mon coeur
l'assistance & conduite
du Saint Esprit
Garde que blasme aucun
de ralangue on noye
sortir
garde tes livres de
mentir
ni decepvoir aucun
Prière
Nostre ayde soit au nom
de Dieu qui a fet le ciel a
la terre amen
Pseaume 124
Seigneur mon Dieu la
malice & desloyauté des hommes
qui est grande en toutes
sortes leur a donné occa[si]on d'avoir
des personnes expresses
& destinées à recepvoir &
enregistrer les
volontés de ceux qui
contractent. Je te supplie humblemant,
ô mon Dieu, me f[air]e
la grace qu'en ceste mienne voca[ti]on je chemine
en toute justice
& rondeur de bonne consciance, afin que sy
je say quelcune des
partyes contractantes avoir volonté de
tromper l'au[tr]e, je ne
serve point d'instrumant pour exécuter
son mauvais dessain,
afin aussi que si on requiert de moy
chose contre les loix de
ma charge, ma pleume ne serve à
telle injustice, ni à
prophaner le jour de ton repos, auquel
je doibs cesser la
passa[ti]on de plusieurs contratz et choses
périssables de ceste vie
pour m'employer en icelluy totallemant
à ton service et laisser
oeuvrer ton S[ain]t Esprit en mon coeur
qui le guide tousjours
en ton amour & en ta crainte. Garde moy
doug seigneur, par ta
bonté, d'avarice & de toute au[tr]e
affection méschante, de
peur que complaizant à la passion
d'autruy je ne vienne à
commettre des faussetés en mes registres
et par ainsi à estre
cauze de la ruyne de mon prochain,
et finallemant aussi de
la mienne par un juste jugement
que tu exerceroit contre
moy. Et en ceste vie & en l'au[tr]e, si
je m'adonnoy a telle
iniquitté pour penser par quoy, ô mon
Dieu, repurge mon coeur
de toute perversitté, dispose mes
oreilhes pour ouyr ce
qui est d'équitté & véritté et guyde ma
main & ma pleume
pour l'enregistrer en toute fidéllitté.
& avec moy, mon
Dieu, mon père, pour l'amour & seul
méritte de Jésus Christ,
ton fils unique mon seul sauveur &
rédempteur, au nom
duquel je t'invoque, réglant touttes
mes prières à la prière
que lui mesme a sanctifiée de
sa propre bouche, disant
:
Notre père qui es es
cieux, ton nom soit sanctifié
ton règne advienne, ta
volonté soit fette en la terre com[me]
au ciel, donne nous
aujourd'huy n[ot]re pain quotidien,
pardonne nous nos
offences comme nous pardonnons
à tous ceux qui nous ont
offencés, et ne nous induy
point en tenta[ti]on
mais deslivre du mal car
a toy est le règne, la
puissance & la gloire ez siècles
des siècles. Amen
Seigneur Dieu augmente
moy la foy, fay moy la
grâce que je persévère
constammant en icelle, de
fasson que ta grâce, ô
Seigneur Jésus, ton amour,
ô Père Célestre, ta
conduitte, ta consola[ti]on, ton
assistance &
dislection, ô Saint Esprit, soit & demeure
éternellemant avec moy,
& en nous bons crestiens,
ayant ta cognoissance ,
ainsy soit-il
Fet à Grey[ssess]ac ce
lundy premier jour de
l'an mil six cens
cinquante deux
Dieu soit loué et en la
vie & en la
mort
Bertrand not[aire]
Arrentement
d’une
chaise à porteurs (Béziers, 1667)
ADH, 2E 11/76,
f°145, registre de maître Antoine Bautugat, notaire à
Béziers,
1er
novembre 1667 :
Jean BAUMES,
maître menuisier de Béziers, arrente, à Louis LAGRANGE et Antoine
MARQUES, une chaise à porter avec son équipage, sauf les « bricolles
», pour le prix de 5 livres 10 sols par mois, laquelle ils garderont
notamment pendant la tenue des États. |
|
Arrentement du palais et des prisons de Béziers (1642)
ADH, 2E 14/125, ff.165-166, registre de maître Hérail, notaire à Béziers, 1er juillet 1642 :
Gabriel
FOUQUET, écuyer, de Béziers, en conséquence du délaissement fait depuis
hier par Jacques GOUDET, huissier, de la ferme du palais et prisons
présidiaux du siège de Béziers, arrente à Pierre FOURNIER, huissier
audit siège, ledit palais et prisons pour la durée de 5 ans, moyennant
400 livres par an.
Engagement d’un
colporteur (1661)
ADH, 2E 13/81,
ff.85-86, registre de maître Étienne Boissy, notaire à
Béziers, 5 avril 1661 :
Pierre
ARNAUD, marchand colporteur de Béziers, s'oblige envers Jean et Charles
BASSET, frères,
marchands en compagnie, de Béziers, de vendre et débiter en détail à
leur profit, en qualité de serviteur et agent, durant un an, toutes les
marchandises qu'ils lui mettront en mains, pour se faire tant à Béziers
que partout ailleurs où ils voudront qu'il aille, au prix le plus
avantageux qu'il se pourra, en en rendant bon et fidèle compte,
moyennant 335 livres pour son salaire, dépens, louage de maison et
boutique, moyennant quoi ledit Arnaud ne pourra rien prétendre sur le
profit qui se fera en la débite.
Engagement d’un
valet breton par les Dominicains de Béziers (1660)
ADH, 2E 97/148,
f°612, registre de maître Nicolas Moisset, notaire à
Béziers, 21 novembre 1660 :
Les
religieux du couvent des R.P. prédicateurs de l’ordre Saint Dominique
de Béziers, inclinant à la prière à eux faite par Michel BERTHELOT,
natif de Bréhan (« Brain »), au diocèse de
Vannes, en Bretagne, qui
désire vivre et mourir au service de Dieu sous l’obéissance des
supérieurs de l’ordre et travailler de tout ce qu’il pourra en toutes
choses qui lui seront commandées, le reçoivent pour valet et donat de
leur couvent, moyennant quoi les religieux seront tenus de le nourrir,
vêtir, et chausser selon sa condition, tant sain que malade.
Cocher breton de l’Intendant de Languedoc (1680)
ADH, 2E 69/98,
f°200, registre de maître François Rainaut, notaire à Pézenas, 26 janvier 1680 :
Testament de
Jacques ROUSSEAU, natif de Nantes en Bretagne, cocher chez Monseigneur
d’Aguesseau, intendant de justice, police, finances, de la province de
Languedoc.
Chirurgien breton
de l’Évêque de Béziers (1698)
ADH, 2E 14/145,
ff.262-264, registre de maître Michel Hérail, notaire à
Béziers, 5 avril 1698 :
Contrat
de mariage de Charles LORGUILLOUX LAVIGNE, natif de Plo… (« Plovinsy »
?) au diocèse de Tréguier, en Basse-Bretagne, chirurgien de l’Évêque de
Béziers, fils de feu Pierre LORGUILLOUX et de feue Catherine LEMINOUX,
avec Antoinette VERNET, fille de feu Louis VERNET, notaire royal du
lieu de Murviel, résidant à Pailhès, et de Françoise BRUEL.
Garde de la somme de 409 livres 19 sols en pistoles d'Espagne et d'Italie, écus, et autres pièces (1642)
ADH, 2E 14/125, f°3, registre de maître Hérail, notaire à Béziers, 7 janvier 1642 :
Pierre
DELCAMP, hôte, habitant de Béziers, confesse avoir et tenir en garde de
Étienne BERTIER, pâtissier, natif de Tournon en Vivarais, à présent
résident à Béziers, la somme de 409 livres 19 sols qu'il lui a
présentement comptée et délivrée en 15 pistoles et demie Espagne, 19
pistoles Italie, 4 écus sols, 42 pièces de 20 sols, et 10 testons,
qu'il promet de rendre audit Bertier à sa première réquisition.
Quittance en marge le 21 mars 1642.
Protestation
d’un prêtre espagnol reçu religieux observantin contre son
gré (1656)
ADH,
2E 14/247, ff.285-287, registre de maître Raymond Martin,
notaire,
greffier en la Cour spirituelle de l’Évêque de Béziers, 13 août 1656 :
Le
R.P. Frère Antonio de CÓRDOVA (« Antoine de Cordoüe »),
prêtre, natif
de la ville de Madrid, capitale du Royaume d'Espagne, fils du prince
Jean de CORDOUE d'ARAGÓN, marquis de Camarasi, comte de Rivedavid et de
Salar, vicomte de Belissene, et de noble dame Jeanne de VERGAUSSE et
MENDOSE, expose à l'official de l'Évêque de Béziers que, s'étant
disputé en 1651, à Madrid, avec un favori du Roi d'Espagne, et en étant
venu aux mains avec lui, il lui avait été commandé, de la part du Roi,
de sortir de la ville, et conseillé de se faire religieux observantin à
Saragosse, capitale du Royaume d'Aragon, ce qu'il avait fait ; il avait
alors été reçu religieux dudit ordre le 3 décembre 1651, et contraint
de passer profès en août 1652, avant la fin de son noviciat, en
refusant toutefois de ratifier sa profession et en réclamant contre
celle-ci à deux reprises, mais sans pouvoir en obtenir extrait. C'est
pourquoi il réclame devant l'official, tant contre sa réception que
contre sa profession, comme le tout fait par intimidation, menace, et
contrainte. |
|
Service divin de Gabian (1639)
ADH, 2E 14/122,
f°286, registre de maître Hérail, notaire à Montpellier, 25 octobre 1639 :
Messire
Clément de BONSI, évêque et seigneur de Béziers, et en cette qualité
prieur de Gabian, membre dépendant de sa mense épiscopale, baille à
Antoine PORTAL, prêtre, de Saint Bauzille-de-la-Sylve, à faire le
service divin et accoutumé dans l'église paroissiale de Gabia, pour le
terme de 5 ans qui ont commencé le 15 août dernier, moyennant 430
livres par an, étant convenu que ledit Portal devra tenir un secondaire
approuvé et un clerc, lesquels il nourrira et paiera de leur salaire,
comme aussi sil era tenu de fournir tout le luminaire nécessaire pour
le service.
Testament
d’un ermite (1653)
ADH, 2E 14/160,
ff.123-124, registre de maître André Sabatier, notaire à
Béziers, 30 novembre 1653 :
Testament de frère Joseph
de Jésus, ermite du Mans, proche d’Anjou et
Touraine, malade à l’hôpital de Béziers.
Noble
Italien promis à l’ordre de la Glorieuse Vierge Marie (1619)
ADH, 2E 2/72,
ff.300-301, registre de maître Pierre Serguieres,
notaire à Agde, 23 octobre 1619 :
Par
devant Révérend Père don François Bernardin RUBENS, abbé de Saint
Médard en Dauphiné, fondateur et supérieur en France de l'ordre Saint
Paul, premier ermite dessus la règle Saint Augustin, commissaire député
ès provinces de Lyonnais, Auvergne, Languedoc, Provence, Dauphiné et
comté d'Avignon, par Jean Baptiste PETRINIAN (un des inventeurs et
instituteurs de l'ordre et milice des chevaliers nouvellement institués
en l'honneur et sous le nom et titre de la Glorieuse Vierge Marie, Mère
de Dieu, sous la règle Saint François d'Assise), chevalier de la Grand
Croix de cette milice, a été constitué en personne noble Hercule, fils
d'Oratio VENEROSY, des comtes « destoide », noble pisan, et « naturel »
de San Gimignano (« Sante Giminiano ») en Toscane, lequel a promis et
promet de mettre Zalenco, son fils légitime et naturel et de dame
Marie, fille de Bernardo del PALAGIO, noble florentine, ledit Zalenco
natif de Florence, âgé de deux ans et demi, résidant à Marseille et à
présent rendu régnicole du Royaume de France par Sa Majesté, du susdit
ordre et milice des chevaliers nouvellement institués en l'honneur et
sous le nom et titre de la Glorieuse Vierge Marie, Mère de Dieu, et
sous la règle Saint François d'Assise, et de payer et satisfaire
néanmoins à ce qui est porté aux articles à lui laissés par ledit R.P.
don François Bernardin RUBENS dressés par messieurs Pierre, Jean
Baptiste et Bernardin PETRIGNAN, gentilshommes de Spello (« Spelle »)
en Italie, inventeurs de ladite fondation, lorsqu'il plaira à Dieu et
aux supérieurs de ladite milice de bailler la robe, habit et ordre de
chevalier de justice de cette milice audit Zalenco, en témoignage de
quoi ledit Hercule a mis et posé son cachet & armoiries. |
|
Accident
lors de l’essai de pistolets
ADH, 2E 11/82, ff.9-10, registre
de maître Raymond Romieu, notaire à
Béziers, 5 avril 1645 :
Le
23 mars 1645, Jean SOULLET, dit le Flamand, maître tailleur de Béziers,
s’en allant à Nissan apporter certains habits, avait été averti de
prendre un pistolet à cause des soldats qui se trouvaient en chemin, ce
qu’il fit. Ayant rencontré, près la Porte du Pont, Guillaume TEISSEDRE,
dit Merigon, maître blancher de Béziers, ils essayèrent leurs pistolets
plusieurs fois ; Soullet tira en l’air, et la poudre du bassinet alla
dans les yeux et le visage de Teissedre. Les parties transigent le 5
avril 1645 : dédommagement de 50 livres.
Renflouement
d’un bateau au grau de Vendres
ADH, 2E 2/40,
registre de maître Nicolas Guersin, notaire à Agde, 24
avril 1604 :
Prix-fait à lever bateau
chargé de fer submergé au grau de Vendres.
Noyade
de deux gênois dans le grau d’Agde (1613)
ADH, 2E 1/21,
registre de maître Géraud Laval, notaire à Agde, 21
novembre 1613 :
Déclaration
de patron Batista BROMEO (« Baptiste Broumeau »),
de Villefranche («
Villefranque de Nisse »), habitant à présent en Cagliari («
Calhary
») en Sardaigne, étant à présent dans le port
d'Agde avec sa
tartane (allant aux parties d'Espagne conduire un passager au Roi
d'Espagne), et d'Honorat JOUFFRET (ou GEOFFRET),
de la Ciotat, habitant
en Cagliari (« Calhary »), Peyron GAICHE,
de Nice, Nicolin DALISSE, de
Saint Pierre d'Arènes (San Pier d'Arena) en rivière de Gênes, mariniers
avec lui : hier, Baptiste GALLIOT et Philippe ..., Gênois («
Ginoves
»), partirent avec l'esquif de sa tartane pour aller
acheter du poisson
lorsque les tartanes d'Agde arrivaient venant de pêcher, et passant à
travers de la rivière, une barque tartane entrant dans le grau d'Agde,
poussée d'un vent fort, passa contre ledit esquif qui se submergea,
entraînant la noyade desdits Baptiste GALLIOT et Philippe ... sans que
les patron et mariniers qui conduisaient ladite tartane de pêcheurs ne
pussent les sauver, sauf à l'hasard et perte de la vie de tous.
Adoption
à cause de la misère (1587)
ADH, 2E 56/43,
registre de maître Jean Portal, notaire à Montpellier, 12
juillet 1587 :
Pierre
FAULCON, maître boulanger de Montpellier, adopte Jean BASTIDE, âgé de 3
ans, que sa mère Catherine VILLAR, veuve de Marsal BASTIDE, laboureur,
du lieu de Molières, paroisse du Vigan, au diocèse de Nîmes, lui donne
à cause de sa pauvreté et de sa misère qui l'empêchent de le nourrir.
Adoption d’un enfant abandonné sous la promesse de le nourrir, entretenir et alimenter (1657)
Archives municipales de Montpellier, BB 149, ff.107-109, registre de maître Étienne Marye, notaire à Montpellier, 2 mai 1657 :
Par
devant les consuls de Montpellier, Pierre CAILHON, natif de Saint
Fargeon en Poitou, marchand de fer, et Marguerite GALIENE, mariés,
déclarent aux sieurs consuls que les guerres qui ont été et sont encore
dans ce Royaume avec l'étranger les ayant contraint d'abandonner leur
pays et leurs biens, et obliger pour gagner leur vie de trafiquer et
aller en diverses villes de ce Royaume, ils y ont, par la grâce de
Dieu, si bien réussi qu'ils ont acquis quelques commodités et espèrent
que la paix arrivant ils pourront se remettre en leurs biens et
disposer d’iceux, mais comme dans leur mariage ils n'ont point eu
enfant et que l'âge dans lequel ils se trouvent de présent avancés les
prive de cet espoir, ils ont pris en amour et affection un enfant
exposé de cette ville, nommé Pierre, qui est nourri aux dépens
d'icelle, lequel enfant, pour la pure affection qu'ils ont envers lui,
ils désirent qu'il plût audits consuls leur faire délivrer, sous cette
promesse qu'ils font de le recevoir en qualité de leur enfant adoptif,
le nourrir et élever pendant leur vie et après icelle lui laisser de
quoi vivre en lui donnant la plus grande partie de leurs biens.
C'est pourquoi ils ont requis et très humblement supplié les consuls de
leur donner cette satisfaction, et en ce faisant délivrer le susdit
enfant, à laquelle supplication lesdits consuls ont incliné attendu que
le susdit enfant a été exposé et abandonné, ont délibéré qu'il leur
sera présentement délivré sous cette promesse que lesdits Cailhon et
Galiene ici présents ont faite de le nourrir, entretenir, et alimenter
en qualité de leur enfant adoptif pendant et durant leur vile, et après
icelle lui laisser de quoi vivre en lui donnant partie de leurs biens.
Le plus grand et gros homme de Béziers (1654)
AM Béziers, GG 109, registre des sépultures de la paroisse Saint Jacques de Béziers, 27 novembre 1654 :
Bernard
Martin, le plus grand et gros homme proportionné de cette ville, âgé de
50 ans ou environ, a été enseveli dans la chapelle Notre-Dame-de-Pitié
ce 27 novembre 1654.
Centenaires
AM Béziers, GG 73, registre des sépultures de la paroisse Saint Félix de Béziers, 1er mai 1629 :
Le 1er mai 1629, décès de François ARNAUD, âgé de plus de 100 ans, pauvre travailleur.
AM Béziers, GG 17, registre des sépultures de la paroisse Saint Aphrodise de Béziers, 28 avril 1665 :
Bernard Col, âgé de 105 ans, le vingt huit.
ADH, paroisse de
Sérignan, 1mi EC 299 / R 2, S 1630-1667, 10 février
1639 :
Sépulture à Sérignan de
Dalmas BEZOMBES, âgé de 109 ans ou environ.
ADH, 2E 56/292, registre de maître Jacques Brézègues, notaire à
Montpellier, 28 février 1623 :
Contrat
de mariage d'Antoine AUDIBERT, maître cordonnier, habitant de
Montpellier, fils de Jean AUDIBERT, maître cordonnier de la ville de
Sommières, âgé de 110 ans, ne pouvant aller ni à pied ni à cheval, et
de feue Marguerite MARTIN, avec Jeanne COUGNET, de Montpellier.
Contrat
de travail contenant promesse de mariage
ADH, 2E 14/252, ff.366-367,
registre de maître Jean Romieu, notaire à
Béziers, 30 novembre 1653 :
Jean
CRUZOYE, compagnon marchand de Béziers, promet à Guillaume SERVEILHE,
marchand de Béziers, son maître, de le servir (comme il a déjà
commencé) pendant 6 ans, moyennant 150 livres de gages par an,
promettant de plus d’épouser une de ses filles lorsqu’elle aura atteint
l’âge de puberté, à laquelle Serveilhe constituera notamment 2.500
livres en dot. |
|
Contrat
de travail (1643)
ADH, 2E 14/204, f°514, registre de
maître Jean Delasubertaries, notaire
à Béziers, 13 août 1643 :
Laurent
MARCELIN, marchand de soie, du lieu de Darbres (« du lieu
Darbre ») en
Dauphiné, et son associé Brancassy BLANC, marchand de soie, prennent
pour valet à service Claude ALBERT, dudit « lieu Darbre », pour le
temps d'une année, aux gages et salaire de 100 livres tournois,
payables à la fin de ladite année, ou à mesure qu'Albert aura besoin
d'acheter des habits et souliers ; moyennant ce, Albert promet de les
servir en leurs affaires et négoce de tout son possible, sans pouvoir
être diverti ni occupé par autre personne à aucune autre affaire. Il
est convenu que si Albert est malade pendant ledit temps, ses maîtres
seront tenus de le nourrir et faire servir à leurs frais et dépens
pendant 15 jours seulement, et si la maladie dure davantage, Albert se
fera servir à ses dépens avec le salaire qui se trouvera lui être dû |
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Contrat
de mariage à l’Hôtel-Dieu du Pouget
ADH, 2E 71/134,
f°215, registre de maître Antoine Barescut,
notaire à Saint Bauzille, Popian, …, 28 janvier 1651 :
Contrat
de mariage d’Étienne DUVAL, fils de feu Pierre DUVAL et de feue
Étiennette BEDESSE, du village de Fontenelle («
Fontanelle »),
archevêché de Besançon, en la comté de Montbéliard, à la frontière
d'Allemagne, avec Catherine ROUZIER, fille de feu Guiraud ROUZIER et de
Françoise DUFOUR, du lieu de Fronton, archevêché de Toulouse ; le
contrat est passé à l'Hôtel-Dieu du Pouget.
Contrat
de mariage d’un impotent
ADH, 2E 55/93,
registre de maître Pierre Marsal, notaire à Montpellier, 10
janvier 1636 :
Contrat de mariage de
Jean LACAM, cordonnier, impotent de ses jambes,
habitant à Montpellier, et Gasparde DOMENC.
Contrat
de mariage de parisiens en 1595 à Montpellier
ADH, 2E 62/29, ff.186-189,
registre de maître Pierre Fesquet, notaire à Montpellier, 18 mai 1595 :
Contrat
de mariage (catholique), à Montpellier, de Nicolas de COQUEREL,
conseiller du Roi et général en sa Cour des monnaies de la ville de
Paris, fils de feu Guillaume de COQUEREL et de feue Marguerite de
GOBELIN, de ladite ville de Paris, avec Marguerite LAMY, fille de feu
noble homme Claude LAMY, payeur de la gendarmerie, et de vivante Nicole
de BONIOUL ou de BONIOUT, en présence de François LAMY, docteur et
avocat en la Cour de Parlement de Béziers, son frère, et Françoise
LAMY, sa soeur.
Contrat
de mariage d’un angevin et d'une champenoise en 1643 à Béziers
ADH, 2E 11/55, ff.459-460,
registre de maître Raymond Thomas, notaire à Béziers, 3 décembre 1643 :
Contrat
de mariage d'Alexandre MITTONAU, maître maréchal, natif de la ville de
Durtal en Anjou, fils de feu Alexandre MITONNAU et de feue Rose
BOYZARD, de ladite ville de Durtal, avec Marguerite POTHELERET, fille
de feu Jean POTHELERET, maître cordonnier, et de feue Catherine de
VATERE, de la ville de Châteauvillain en Champagne.
Contrat
de séparation
ADH, 2E 69/117,
registre de maître Denis Fabré, notaire à Pézenas, 12 mai
1713 :
Contrat
de séparation de corps et de biens entre noble Antoine Aphrodise de
SARTRE, seigneur de Neffiès et de Saint Nazaire, conseiller à la Cour
des comptes, aides et finances, de Montpellier, et de Marianne de BON,
sa femme.
Glacières
Glacières de Pézenas (1663-1685)
ADH, 2E 69/75, registre de maître Jean Ferrières, notaire à Pézenas,
19 janvier 1663 :
Transaction suite à la
construction et fabrique d'une glacière en la ville de Pézenas, au
sujet des frais et de la débite de la glace notamment.
ADH, 2E 68/64, registre de maître Antoine Albert, notaire à Pézenas,
7 novembre 1679 :
Les consuls de Pézenas
baillent à prix-fait à Jacques CAZAL vieux et Jean MOLINIER, maîtres
maçons de Pézenas, la construction d'une seconde glacière.
ADH, 2E 68/70, registre de maître Antoine Albert, notaire à Pézenas,
30 août 1685 :
Les consuls de Pézenas
baillent à prix-fait à Pierre AURIAS, maître maçon de Pézenas, la
construction d'une troisième glacière banale, dans le boulevard dit de
Conas.
Glacière de Saint Thibéry (1699)
ADH, 2E 13/85,
ff.79-80, registre de maître Étienne Boissy, notaire à
Béziers, 27 mai 1669 :
François
HONDRAT, bourgeois de Saint Thibéry au diocèse d’Agde, propriétaire
d’une glacière au terroir de Saint Thibéry, al Crès, vend à Gédéon
BRUTEL, receveur des gabelles de Languedoc, procureur des sieurs LE
FEVRE et ROME, propriétaires des glacières de Languedoc suivant le
privilège à eux accordé par Sa Majesté, toute la masse de glace qui est
dans sa glacière, moyennant le prix de 190 livres, sous diverses
clauses.
Air vif
de Lunel
ADH, C 96, pièce
293 (1722) :
HILLET,
curé de Saint Martin de Reims, actuellement à Lunel par ordre du Roi,
écrit que l'air vif de cette ville est si contraire à sa santé qu'il a
lieu de craindre de ne point se rétablir des fièvres qu'il a eues
pendant
plus de six semaines, s'il ne plaît au Duc d'Orléans de lui permettre
de
faire à l'avenir son séjour à Montpellier.
Certificat
de bonne santé délivré par les consuls de Jaussels (Joncels) en 1722
ADH, entre des
pages du registre 2E 21/76 (registre de Me François Béral, notaire à
Ceilhes et Roqueredonde habitant à Joncels – 1672-1673) :
Greniers
à louer
ADH, entre des
pages du registre 2E 13/82 (registre de Me Étienne
Boissy, notaire à Béziers – 1663-1664) :
Soustraction
de sestiers, quartes, et punières
ADH, page de
garde du registre 2E 7/143 (registre de Me Jean Rives,
notaire à Bédarieux – 1726-1729) :
Dessin
ADH, au dos de la
reliure du registre 2E 11/104 (registre de 1685 de Me
Jean Jalabert, notaire à Béziers) :
Dessin
ADH, sur la
couverture du registre 2E 14/308 (registre de 1678-1685 de
Me Guillaume Trémouilhe, notaire à Béziers) :