ADH, 2E 13/18, f°142, déclaration de Me Amiel, notaire à Béziers, du 14 juillet 1652
Contact Francis De Stordeur

Actes relevés aux Archives Départementales de l'Hérault

principalement dans le notariat du XVIe au XVIIIe siècle


Architecture, grands travaux


Fontaine du château d'Adissan (1685)

ADH, 2E 51/78, n° 299, registre de maître Antoine Pons, notaire à Lézignan-la-Cèbe, 2 juin 1685 :
François de MIRMAN, chevalier, conseiller du Roi en ses Conseils, président à la Cour des comptes, aides et finances, de Montpellier, seigneur d'Adissan, baille à prix-fait à Guillaume BORREL, maître fontainier, demeurant à Celleneuve près Montpellier, la conduite d'une fontaine qu'il lui a indiquée dans le terroir d'Adissan, pour la mener et conduire dans les château et jardin qu'il a dans ce lieu.

Parachèvement de la grande porte de la cathédrale d’Agde (1630)

ADH, 2E 1/40, registre de maître Antoine Serin, notaire à Agde, 12 décembre 1630 :
Prix-fait du parachèvement du devant de la grande porte de l'église cathédrale d'Agde.

Tombeaux dans le chœur de l’église Saint Sever d’Agde (1635)

ADH, 2E 2/208, registre de maître Antoine Albaret, notaire à Agde, 21 novembre 1635 :
Vente d'emplacements de tombeau dans le choeur de l'église paroissiale Saint Sever d'Agde.

Travaux à l’église Saint André d’Agde (1617-1618)

ADH, 2E 2/100, ff.141-142, registre de maître Guillaume Barral, notaire à Agde, 12 octobre 1617 :
Prix-fait du couvert du clocher de l’église paroissiale Saint André d’Agde baillé à Antoine TEL, maître menuisier d’Agde, pour le prix de 240 livres.

ADH, 2E 2/124, ff.53-55, registre de maître Antoine Austry, notaire à Agde, 22 avril 1618 :
Les paroissiens de l’église Saint André d’Agde passent prix-fait à Antoine BRUGUIERE, maître gipier, Philippe SOUQUE, maçon, et Jean MOLIERE, maçon, d’Agde, pour bâtir (pierre et terre) et rebâtir (chaux et sable) une muraille de 8 pans de hauteur, joignant la muraille de l’église et le cimetière.

Travaux au couvent des capucins de Notre-Dame-du-Grau (Agde, 1607-1608)

ADH, 2E 1/15, registre de maître Géraud Laval, notaire à Agde, 24 et 29 avril 1607 :
Prix-fait concernant le couvent des capucins de Notre-Dame-du-Grau au terroir d'Agde.

ADH, 2E 1/16, registre de maître Géraud Laval, notaire à Agde, 1er mai 1608 :
Acte concernant le couvent des capucins de Notre-Dame-du-Grau d'Agde.

Construction d’une chapelle dans l’église des Pères Cordeliers d’Agde (1629)

ADH, 2E 1/50, registre de maître Pierre Laval, notaire à Agde, 30 décembre 1629 :
Prix-fait d'une chapelle dans l'église du couvent des Pères Cordeliers d'Agde.

Construction de l’église des Frères Mineurs d’Agde (1607)

ADH, 2E 1/15, registre de maître Géraud Laval, notaire à Agde, 27 mai 1607 :
Prix-fait de la construction de l'église du couvent des Frères Mineurs d'Agde.

Construction de la chapelle des pénitents gris d’Agde (1608-1609)

ADH, 2E 1/16, registre de maître Géraud Laval, notaire à Agde, 21 septembre et 22 octobre 1608 :
Pénitents gris d'Agde

ADH, 2E 1/17, f°288, registre de maître Géraud Laval, notaire à Agde, 14 juin 1609 :
Prix-fait de la construction de la chapelle des pénitents gris d'Agde.

Chapelle des pénitents noirs d’Agde (1635)

ADH, 2E 2/208, registre de maître Antoine Albaret, notaire à Agde, 15, 22 et 23 avril 1635 :
Chapelle des pénitents noirs d'Agde (donation et travaux).

Construction d’une petite chapelle au chemin de Notre-Dame-du-Grau (1618)

ADH, 2E 2/101, ff.1-2, registre de maître Guillaume Barral, notaire à Agde, 8 janvier 1618 :
Antoine CORTINIS, marchand d’Agde, sachant avoir fait commencer une petite chapelle en forme d’oratoire, voûte, et porte, sur un triangle de piliers au terroir d’Agde, au chemin de Notre-Dame-du-Grau, auquel lieu il y avait jadis une croix que la malice des hérétiques a abattue, et désirant faire achever la chapelle pour donner l’occasion aux personnes qui vont en dévotion à l’église de Notre-Dame de prier Dieu en ladite chapelle, baille à prix-fait à Jacques RAOUL, maître maçon d’Agde, l’achèvement de la chapelle et oratoire, et la construction d’une croix de pierre, moyennant le prix de 28 livres.

Travaux à la Maison consulaire d’Agde (1608-1609)

ADH, 2E 1/16, registre de maître Géraud Laval, notaire à Agde, 1er juillet 1608 :
Réparations à la Maison consulaire d'Agde.
et acte non récité aux ff.352v-354v


ADH, 2E 1/17, f°49, registre de maître Géraud Laval, notaire à Agde, 27 janvier 1609 :
Prix-fait de charpenterie à la Maison consulaire d'Agde.

Muraille de la Maison épiscopale d’Agde (1617-1618)

ADH, 2E 2/101, ff.31-32, registre de maître Guillaume Barral, notaire à Agde, 8 mars 1618 :
L’Évêque d’Agde baille à prix-fait à Pierre GRANIER, maître maçon d’Agde, la réparation et réédification de la muraille qui fut ruinée et emportée au mois d’octobre dernier par les ravages de la rivière d’Hérault, étant ladite ruine sous les murailles de la Maison épiscopale d’Agde, près la porte de la ville.
Voir aussi l’acte du 4 mai 1618 aux ff.63-66, où les consuls d’Agde passent à leur tour un prix-fait, parce qu’à cause de cette ruine toutes les charrettes et bétail qui portent des marchandises au port d’Agde ne peuvent passer.

Bac d’Agde (1618)

ADH, 2E 2/101, ff.13-14, registre de maître Guillaume Barral, notaire à Agde, 3 février 1618 :
Antoine CORTINIS et François PUSSÈBRE, maîtres menuisiers d’Agde, experts nommés pour procéder à l’estimation du bac du passage de la rivière d’Hérault de la ville d’Agde, que Pierre ALQUIER, maître charron, à faire construire, le décrivent comme ayant 7 cannes de longueur et 2 de largeur, et l’estiment à la somme de 564 livres, y compris les cordes, chariots, et autres attirails en dépendant.

Porte d’Embonnel à Agde (1651)

ADH, 2E 2/149, f°59, registre de maître Jean Antoine Austry, notaire à Agde, 14 avril 1651 :
Les consuls d’Agde baillent à prix-fait, à Raymond LAURENS, d’Agde, la porte d’Embonnel, moyennant 40 livres. ADH, 2E 2/149, f°59

Réparations au fort de Brescou (1605)

ADH, 2E 1/14, registre de maître Géraud Laval, notaire à Agde, 1er août 1605 :
Prix-fait des réparations au fort de Brescou.

Construction du port du cap d’Agde (1634-1635)

ADH, 2E 2/208, registre de maître Antoine Albaret, notaire à Agde, 17 décembre 1634 (3 actes), 24 décembre 1634 (4 actes), 9 avril 1635, 1er mai 1635, 10 juin 1635, 17 octobre 1635, 24 octobre 1635 (4 actes), 28 octobre 1635, 29 octobre 1635, 30 octobre 1635, 17 décembre 1635 (2 actes) :
Construction du port du cap d'Agde et Brescou ; les actes passés concernent principalement les pierres.

Construction de l’église des Aires (1672-1679)

ADH, 2E 72/74, f°549, registre de maître Pierre Jouglar, notaire au Poujol-sur-Orb, 11 février 1672 :
Prix-fait de l’église des Aires.

ADH, 2E 72/195, f°57, registre de maître Pierre Augier, notaire au Poujol-sur-Orb, 25 juin 1679 :
Prix-fait pour le couvert de l’église des Aires.

Travaux à l'église Saint Rome d'Aspiran (1665)

ADH, 2E 14/134, ff.26-27, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 29 mars 1665 :
L'Évêque de Béziers, prieur du prieuré Saint Rome d'Aspiran, baille à prix-fait à Jacques RIGOULA, maître gipier de Cazouls, à faire les réparations suivantes à l'église du prieuré :
- fermer tous les trous qui se trouvent dans la muraille de l'église, au dehors
- enduire et blanchir les murailles du dedans
- augmenter l'autel dans sa largeur de 6 pans, et de 9 pans en longueur
- former une fenêtre de pierre de taille à la porte de l'église, de 2,5 pans de largeur et 5 pans de hauteur
- abattre, à niveau du couvert, la moitié du clocher qui est à demi démoli, et le couvrir comme le couvert de l'église à tuiles badianes
- réparer l'autre moitié du clocher qui subsiste
- faire de neuf l'entier couvert de l'église, avec trois poutres du long en long qui se porteront sur les arcs et murailles
moyennant le prix de 90 livres.

Couvert du temple de Bédarieux (1645)

ADH, 2E 7/124, ff.379-380, registre de maître Jean Basset, notaire à Bédarieux, 2 août 1645 :
Pierre POUL, flamand, et Jean RODIER, maître menuisier de Bédarieux, reçoivent des habitants de la R.P.R. de Bédarieux la somme de 650 livres, pour fin de paiement de la somme de 750 livres du prix-fait du couvert du temple de Bédarieux.

Réparations au pont de Bédarieux (1658)

ADH, 2E 14/234, ff.294-297, registre de maître Pierre Arman, notaire à Béziers, 13 avril 1658 :
Prix-fait des réparations du pont de Bédarieux.

Chapelle joignant l’église de Bédarieux (1669)

ADH, 2E 72/189, f°298, registre de maître Pierre Augier, notaire au Poujol-sur-Orb, 26 août 1669 :
Thomas de THÉZAN et son épouse Jeanne de BLAUZAC font vœu de faire bâtir une chapelle, dédiée à la Très Sainte Vierge Marie, joignant l'église paroissiale de Bédarieux.

Démolition de la citadelle de Béziers (1632-1640)

ADH, 2E 11/40, ff.130-134, registre de maître Jean Guibal, notaire à Béziers, 12 novembre 1632 :
Prix-fait de la démolition de la citadelle de Béziers et comblement des fossés.

ADH, 2E 11/40, ff.287-288, registre de maître Jean Guibal, notaire à Béziers, 9 mai 1634 :
Prix-fait à bâtir la brèche de Saint Louis, suite au contrat de démolition de la citadelle.

AADH, 2E 14/177, ff.301-302, registre de maître Gabriel Angély, notaire à Béziers, 15 novembre 1640 :
R.P. Jean GIRARD, de la Compagnie de Jésus du collège de Béziers, syndic de la compagnie, baille à prix-fait à Durand BONNEFOUS, maître traçeur de pierres, de Béziers, à démolir les fondements des murailles de la citadelle de Béziers qui restent à démolir, depuis le pont-levis qui était à la citadelle jusqu'à la muraille de la ville du côté des cloîtres de l'église qui était à la citadelle, en considération de quoi la moitié de la terre qui proviendra des fondement, tant de taille que rassier, appartiendra à Bonnefous, et l'autre moitié au collège.

Tour de la Maison consulaire de Béziers

Démolition de la tour (1646)

ADH, 2E 11/41, ff.275-276, registre de maître Jean Guibal, notaire à Béziers, 25 février 1646 :
Les consuls de Béziers baillent à Pierre MONJAUX, Jean BONNAL, et François DECEZELLE, maîtres maçons, et Georges CHAMAYON, maître menuisier, de Béziers, la démolition de la tour de la Maison consulaire de Béziers ; les entrepreneurs devront :
- abattre et démolir la tour entièrement, jusqu'à ras de terre, en commençant par le couvert qu'ils ôteront sans gâter ni rompre les tuiles, bois, et ferrements, desquels il sera fait inventaire à mesure qu'on les descendra, et le tout sera serré et fermé à clé dans un membre de la Maison consulaire
- descendre la cloche, et l'horloge et montre, du couvert, les portes et fenêtres, sans rien gâter, à peine de les refaire à leurs dépens
- jeter les pierres de la démolition en bas de la tour, sur le devant de celle-ci, après avoir fait dépaver la rue et « fossier » la terre, à ce que les pierres ne se gâtent, et à mesure qu'ils les jetteront ils les feront retirer et mettre dans les magasin et jardin de la Maison consulaire, pour employer à réédifier la tour et autres bâtiments nécessaires à la Maison consulaire

moyennant le prix de 450 livres.
ADH, 2E 11/41, ff.275-276

Construction de la tour (1647-1649 - Jean Cousseran, entrepreneur)

ADH, 2E 11/84, ff.23-28, registre de maître Pierre Guibal, notaire à Béziers, 11 juin 1647 :
Prix-fait de la construction de la tour de la Maison consulaire de Béziers, passé à Jean COUSSERAN, maître menuisier de Béziers.

ADH, 2E 14/205, f°266, registre de maître Jean Delasubertaries, notaire à Béziers, 21 juillet 1647 :
Prix-fait de la première voûte de la tour de la Maison de ville de Béziers, passé par Jean COUSSERAN, entrepreneur pour la construction de la tour, à Jean BONNAL, maître tailleur de pierre de Béziers.

ADH, 2E 14/205, ff.367-368, registre de maître Jean Delasubertaries, notaire à Béziers, 29 décembre 1647 :
Prix-fait des naissances d’une voûte et deux arcs, passé par Jean COUSSERAN, entrepreneur pour la construction de la tour, à François GALBIE et Fulcrand SEGUY, maîtres maçons de Béziers.

ADH, 2E 14/205, ff.369-370, registre de maître Jean Delasubertaries, notaire à Béziers, 31 décembre 1647 :
Prix-fait de maçonnerie passé à Jean MAIGNE, Pierre MAJOUREL, et Bernard MAIGNE, maîtres maçons de Béziers.

ADH, 2E 14/205, ff.384-385, registre de maître Jean Delasubertaries, notaire à Béziers, 24 janvier 1648 :
Prix-fait à poser la façade de la tour, passé à Henri DAVID et André FUMAT, maîtres maçons de Béziers.

ADH, 2E 11/84, ff.76-77, registre de maître Pierre Guibal, notaire à Béziers, 27 avril 1648 :
Acte au sujet de la construction de la tour de la Maison consulaire de Béziers, passé entre les consuls de Béziers et l’entrepreneur Jean COUSSERAN.

ADH, 2E 14/205, ff.443-444, registre de maître Jean Delasubertaries, notaire à Béziers, 18 mai 1648 :
Prix-fait d’une portion des bâtiments de la tour, passé à Antoine AMOUROUX et Barthélemy ALICOT, maîtres maçons de Béziers.

ADH, 2E 14/205, ff.444-445, registre de maître Jean Delasubertaries, notaire à Béziers, 18 mai 1648 :
Prix-fait à parachever les murailles de la tour, passé à Jérôme CHAVE, maître maçon de Puissalicon.

ADH, 2E 14/205, ff.527-529, registre de maître Jean Delasubertaries, notaire à Béziers, 20 octobre 1648 :
Prix-fait pour quatre voûtes de la tour, deux galeries, un pied d’estal, deux balcons, …, passé à Jean BONNAL et Pierre CAUNES, maîtres maçons de Béziers.

ADH, 2E 14/206, f°38, registre de maître Jean Delasubertaries, notaire à Béziers, 8 mars 1649 :
Jean COUSSERAN, entrepreneur pour la construction de la tour de l’Hôtel de ville de Béziers, baille à prix-fait à Jean BONNAL, maître maçon de Béziers, à faire la parabande qui reste à faire à la tour. ADH, 2E 14/206, f°38

Démolition de la tour en 1681

ADH, 2E 14/140, ff.484-486, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 19 mai 1681 :
La communauté de Béziers baille à Louis CARPENTIER, maître maçon de Béziers, de faire la démolition de la tour de l’Hôtel de ville, après en avoir descendu l’horloge et la cloche.


Travaux de pavage à Béziers (1631, 1636, 1651, 1654, 1697)

ADH, 2E 11/40, f°11, registre de maître Jean Guibal, notaire à Béziers, 12 février 1631 :
Les consuls de Béziers baillent à Didier et Jean PARIS, père et fils, de Béziers, à paver les rues et places de Béziers et faubourgs qui en auront besoin, à l'indication des consuls ou des particuliers, pour la durée de cinq and, moyennant :
- 7 sols la canne carrée pour le travail
- 13 sols la cannée carrée s'ils fournissent aussi la pierre et le sable aux endroits déjà pavés qui sont à refaire
- 20 sols la canne carrée pour les endroits qui n'ont jamais été pavés
qui seront payés par les particuliers.

ADH, 2E 11/40, ff.431-433, registre de maître Jean Guibal, notaire à Béziers, 9 juillet 1636 :
Les consuls de Béziers baillent à Jean PARIS, de Béziers, à paver les rues et places de Béziers et faubourgs qui en auront besoin, à l’indication des consuls ou des particuliers, pour la durée de cinq ans.

ADH, 2E 11/84, ff.206-207, registre de maître Pierre Guibal, notaire à Béziers, 1er juin 1651 :
Les consuls de Béziers baillent à Jean PARIS, de Béziers, à paver les rues et places de Béziers et faubourgs qui en auront besoin, à l’indication des consuls ou des particuliers, pour la durée de cinq ans.

ADH, 2E 14/232, ff.6-7, registre de maître Pierre Arman, notaire à Béziers, 4 janvier 1654 :
Les députés du diocèse de Béziers baillent à prix-fait à Bernard AZEMAR, bourgeois de Béziers, le repavement du pont de Béziers qui est sur la rivière d’Orb, et la réfection du couvert de la galerie qui est à l’entrée de la chambre des archives du diocèse. ADH, 2E 14/232, ff.6-7

ADH, 2E 11/84, f°352, registre de maître Pierre Guibal, notaire à Béziers, 31 mai 1654 :
Bernard AZEMAR, marchand, entrepreneur du pavement du pont qui est sur la rivière d’Orb à Béziers, baille à prix-fait à Jean PARIS, maître paveur de Béziers, à repaver entièrement de neuf ledit pont (180 livres).

ADH, 2E 14/145, ff.7-9, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 9 janvier 1697 :
Les consuls de Béziers baillent à prix-fait à Guillaume BASTIDE, Étienne SINGLA, Jean LEQUES, Jacques ANDRÉ, maîtres paveurs de Saint Guilhem-le-Désert, à faire le pavement du pont de la ville de Béziers sur la rivière d’Orb joignant les faubourgs de Béziers, depuis un bout jusqu’à l’autre, ensemble le pavement des rues de la ville et aux endroits qui leur seront indiqués, moyennant 10 sols par canne carrée de leur travail seulement, les consuls fournissant tous les matériaux comme pierre froide et charroi.

Réparations des murailles de Béziers (1680)

ADH, 2E 14/140, ff.186-190, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 16 juin 1680 :
La communauté de Béziers baille à prix-fait les réparations des brêches et murailles de la ville, à Raymond PUECH et Antoine JAUZION, maîtres maçons, et Barthélemy SALES, maître plâtrier, de Béziers.

Sculptures à la porte des Carmes (1640)

ADH, 2E 11/40, ff.755-756, registre de maître Jean Guibal, notaire à Béziers, 6 août 1640 :
Les consuls de Béziers baillent à prix-fait à Jean SABATIER, scupteur, de Béziers, à faire la besogne et les ouvrages suivants, pour le voeu fait à Saint Joseph à ce qu'il obtient de Dieu que la ville de Béziers fût expempte de la maladie contagieuse dont elle était menacée, à savoir :
- trois figures de pierres de taille fines de Lespignan, Jésus, Marie et Joseph, de 7 pans pour Marie et Joseph, et Jésus en proportion, qu'il posera sur la porte de la ville dite des Carmes, du côté de la ville
- auxquelle fins Sabatier fera surhausser de (le ?) grand arceau de ladite porte de 14 pans de hauteur, 12 pans de largeur, et 4,5 pans d'épaisseur, et fera monter le pilier dudit arceau de bonnes pierres de taille
- par dessous ledit arceau, il fera un autre arceau de 10 pans de large, auquel il fera un cartouche de pierre blanche de Lespignan avec une table de marbre noir de Roquebrun, où il sera tenu de graver en lettres d'or l'inscription que bon semblera aux consuls, et par dessus le cartouche il fera une corniche portée par deux consoles, et mettra par dessus ladite corniche les trois figures
- faire à l'entour du grand arceau, et par le dedans des pièces d'architecture qui seront depuis ladite corniche tout à l'entour dudit arceau, et fera la face de la muraille qui sera derrière les figures de pierres de taille, et par dessus le grand arceau il mettra les armes de la ville qui auront 4 pans ou plus de hauteur, de la même pierre que les figures
- faire le surplus du bâtiment nécessaire à son honneur et au profit de la ville
moyennant le prix de 250 livres.
ADH, 2E 11/40, ff.755-756, sculptures à la porte des Carmes de Béziers (1640)

Travaux aux ponts-levis de Béziers (1641)

ADH, 2E 11/41, ff.40-41, registre de maître Jean Guibal, notaire à Béziers, 25 août 1641 :
La communauté de Béziers baille à prix-fait à Guillaume GUY, maître maçon, à faire deux voûtes de pierre où sont à présent les ponts-levis des portes des Carmes et du Pont, moyennant le prix de 170 livres. ADH, 2E 11/41, ff.40-41

Réparations aux ponts de Béziers

ADH, 2E 14/245, ff.99-103, registre de maître Bernard Darènes, notaire à Béziers, 9 septembre 1640 :
Prix-fait passé à Guillaume GUY, maître maçon de Béziers, à faire les réparations aux ponts assis l'un sur la rivière d'Orb, joignant les faubourgs de Béziers, l'autre sur le ruisseau de Libron, au chemin de Pézenas
Et acte non récité aux ff.94-97.


ADH, 2E 14/245, ff.125-127, registre de maître Bernard Darènes, notaire à Béziers, 9 avril 1641 :
Prix-fait passé à Guillaume GUY, maître maçon de Béziers, à faire les réparations au pont assis sur la rivière d'Orb, joignant les faubourgs de Béziers, et à la quatrième arcade de celui-ci du côté des faubourgs.

ADH, 2E 13/33, ff.91-94, registre de maître Fulcrand Amiel, notaire à Béziers, 7 avril 1676 :
Prix-fait des réparations au pont de Béziers sur la rivière d’Orb.

Construction d’un pont près les moulins de Béziers (1648)

ADH, 2E 14/231, ff.131-137, registre de maître Pierre Arman, notaire à Béziers, 23 juin 1648 :
Prix-fait du pont sur le ruisseau de « Bausolles », près les moulins de Béziers.

Travaux, démolition, réédification, de l'évêché et palais épiscopal de Béziers (1647-1676)

ADH, 2E 14/129, f°65, registre de maître Guillaume Hérail, notaire à Béziers, 27 mars 1647 :
Monseigneur messire Clément de BONSI, évêque et seigneur de Béziers, baille à prix-fait à Jacques FABRE, maître gipier de Béziers, à faire dans sa maison épiscopale de Béziers les réparations suivantes :
- refaire de neuf le couvert du premier et second cabinet de Monseigneur, tant de bois que tuiles nécessaires
- abattre le bouget qui regarde la petite basse cour du côté de l'église, qui menace ruine, et icelui refaire de neuf de pierre, chaux, et sable, depuis le second étage du second cabinet jusqu'au couvert
- recouvrir le toit de la chambre et antichambre de Monseigneur et y mettre deux bâtardes neuves bonnes et suffisantes, et les chevrons et coubles nécessaires
- refaire de neuf le tuyau de la cheminée de la chambre de Monseigneur, qui a été abattu et démoli par l'impétuosité des vents, et faire sortir les ruines qui proviendront desdites réparations hors l'évêché
à réaliser sous 15 jours moyennant la somme de 100 livres
.

ADH, 2E 14/131, ff.29-30, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 2 avril 1653 :
Prix-fait des réparations à la grande salle de la Maison épiscopale de Béziers, passé à Antoine FARRIERES et Fulcrand SEGUY, maîtres maçons de Béziers :
- mettre deux bouquets de pierre, de 5,5 pans de longueur et 1 pan d'épaisseur, de la largeur du majourier
- nettoyer la
« gorgue » du toit de la salle, et avancer les tuiles afin que l'eau ne puisse tomber sur les majouriers, et que la gorgue jette l'eau hors la muraille de dix en dix pans
- faire poser une bande de fer au balestre et majourier qui est au bout de la salle
moyennant le prix de 66 livres, et les matériaux nécessaires pour faire la besogne, comme bois, pierre, chaux, sable, que devra fournir l'Évêque.


ADH, 2E 14/132, ff.289-290, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 23 novembre 1658 :
L'Évêque de Béziers baille à Daniel GAY, maître menuisier de Béziers, à faire conduire huit grosses et grandes poutres (ou majouriers, ou bigots), qu'il a faites venir et qui sont à présent dans l'étang de Vendres, pour les porter et conduire dans la basse-cour de l'évêché, soit en les faisant monter par-dessus les murailles de la ville à cause de leur longueur excessive, soit d'une autre manière, et les placer aux endroits de la cour qui lui seront indiqués, sur des grosses pierres, lesquelles poutres sont destinées au couvert de la grande salle de l'évêché.

ADH, 2E 14/133, ff.262-263, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 8 septembre 1662 :
L'Évêque de Béziers baille à prix-fait à Jean MADAILHE, maître maçon, et Jacques FABRE, maître gipier, à faire la démolition de tout le vieux bâtiment qui se trouve fait dans l'évêché de Béziers, entre la muraille de la grande salle et la cour d'entrée, lesquelles forment la grande galerie, cuisine, et garde-manger d'un côté, et la chapelle et salon y contigu de l'autre, toutes lesquelles murailles seront démolies de fond à cime, moyennant le prix de 390 livres et sous diverses clauses.

ADH, 2E 14/133, ff.544-545, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 27 mars 1664 :
Massé SEBRON, maître architecte, entrepreneur des édifices et ouvrages de l'évêché de Béziers, confesse avoir reçu de l'Évêque de Béziers la somme de 3.000 livres en plusieurs fois, suite au prix-fait reçu par Me Bertrand, notaire à Montpellier, le 15 novembre 1662.

ADH, 2E 14/133, ff.316-317, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 6 janvier 1663 :
L'Évêque de Béziers baille à prix-fait à André et Raymond PUECH, père et fils, et Jean ESCARRAS, maîtres maçons de Béziers, à faire la démolition de la muraille de l'évêché de Béziers, du côté de la Rajole, depuis la tour jusqu'à la muraille de la salle qui est du vieux quartier de l'evêque, depuis le plus haut de la muraille jusqu'au plus profond du fondement, moyennant le prix de 110 livres et sous diverses clauses.

ADH, 2E 14/133, ff.334-336, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 8 février 1663 :
Accord entre L'Évêque de Béziers, et André et Raymond PUECH, père et fils, et Jean ESCARRAS, maîtres maçons de Béziers, qui étend le prix-fait du 6 janvier à la démolition de la muraille qui s'est trouvée dans la terre (et qui servait anciennement de muraille à la ville, et qui se voit à présent en descendant à la porte de la Rajole), joignant celle qu'ils ont abattue, et autres qui joindront celle-là depuis le quartier vieux jusqu'à la muraille de la grande salle de l'évêché du côté de la tour, depuis le plus haut jusqu'au plus profond des fondements, pour le prix de 55 livres.

ADH, 2E 14/133, ff.411-412, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 22 mai 1663 :
L'Évêque de Béziers baille à prix-fait à Massé SEBRON, maître architecte de Montpellier, entrepreneur du bâtiment et édifice de l'évêché de Béziers :
- à faire tous les fondements nécessaires pour bâtir toutes les murailles de refend qu'il sera nécessaire entre les quatre murailles et dans l'étendue de la vieille grande salle de l'évêché, soit pour séparer la salle d'avec la chambre, la chambre d'avec le cabinet, le cabinet d'avec la garde-robe, pont-levis, et défenses de la porte de la Rajole, de par dedans chemin pour y aller depuis ladite porte où sera le pont-levis jusqu'à la dernière porte qui entrera dans le chemin souterrain avec les détours nécessaires pour défendre et rendre forte ladite porte
- à faire autre muraille pour apporter la voûte dessous la salle, et pour porter les deux degrés qui descendront dans les offices bas
- à caver tous les fondements nécessaires être faits entre lesdites quatre murailles
- à faire jeter dans les jardins bas de la Rajole toutes les terres des fondements et de tous les vides, tant pour le pont-levis que le chemin couvert, degrés, et autres
pour le prix de 280 livres.

ADH, 2E 14/133, ff.414-415, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 3 juin 1663 :
L'Évêque de Béziers baille à prix-fait à Jean ESCARRAS et André PUECH, maîtres maçons de Béziers, à faire les démolitions qu'il convient faire au palais épiscopal de Béziers, et des terres qu'il faut emporter au dehors de son enclos, et notamment :
- tomber la muraille qui fait face à la basse-cour du palais, entre les deux appartements, à savoir celui où loge à présent l'Évêque d'Olonne et celui appelé la chambre obscure qui est parallèle
- tomber toute la muraille qui fait tête à la salle du côté du poulailler ou cour de celui-ci, depuis l'appartement de l'Évêque d'Olonne jusque contre la tour ou petit degré qui a été démolie
- creuser, une fois faite la démolition de la muraille qui fait séparation de la vieille salle à la cour du poulailler, les fondements de la muraille qu'il conviendra de rebâtir à la place
- et autres travaux, pour le prix de 340 livres.

ADH, 2E 14/133, f°442, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 13 septembre 1663 :
L'Évêque de Béziers baille à prix-fait à Raymond PUECH, maître maçon de Béziers, à caver les fondements et emporter toutes les terres qui sortiront et qu'il sera nécessaire d'enlever pour fonder la visette que l'on a dessein de faire dans le poulailler de l'évêché de Béziers, entre le nouveau quartier qu'on a bâti dans la grande salle et le vieux quartier où habite l'Évêque d'Olonne où il est nécessaire d'emporter un carré de terre de 12 pans de tour et 4 cannes de profondeur, et à percer la grande tour de part et d'autre pour y pouvoir entrer afin d'y former dedans la descente du chemin de la Rajole, et autres travaux, pour le prix de 25 livres.

ADH, 2E 14/133, ff.465-467, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 28 octobre 1663 :
L'Évêque de Béziers baille à prix-fait à Pierre MESTRE, Étienne DURAND, Mathieu ROQUE, et Jean GAUBERT, laboureurs, de Béziers, le déblaiement de toutes les terres qui se trouvent à présent dans tout le chemin couvert qui commence depuis le coin de la grande tour et va passant devant la grande et vieille cave de l'évêché jusqu'au coin et muraille de la fromagère tout du long, moyennant le prix de 70 livres et sous diverses clauses.

ADH, 2E 14/133, f°518, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 12 février 1664 :
L'Évêque de Béziers baille à prix-fait à Guillaume FIGEAC, maître maçon, et Jean DONNADIEU, maître gipier, de Béziers, tout le travail qu'il convient de faire aux fondements du degré principal de la Maison épiscopale de Béziers, sous diverses clauses, moyennant 80 livres.

ADH, 2E 14/133, ff.543-544, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 27 mars 1664 :
L'Évêque de Béziers baille à prix-fait à Jean COMBELLES, marchand de bois, de Béziers, tout le fournissement du bois qui sera nécessaire pour le couvert du nouveau bâtiment de l'évêché de Béziers, consistant en :
- 24 majouriers de 5 cannes de longueur, et 1,5 pans de « taule » ou davantage, au prix de 9 livres 15 sols pièce
- 24 bâtardes de 5 cannes de longueur, et 1,25 pans de « taule » au prix de 5 livres pièce
- 100 charges
de « poustan de granior » , au prix de 1 livre 15 sols pour chaque charge
le tout rendu dans l'évêché aux frais dudit Combelles.


ADH, 2E 14/134, ff.4-5, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 3 février 1665 :
L'Évêque de Béziers baille à prix-fait à François CARBONNEL et Antoine RAMOND, maîtres menuisiers, et Jacques FABRE, maître gipier, tous de Béziers, à faire le couvert du nouveau bâtiment de l'évêché de Béziers, pour le bois seulement, lequel bois sera fourni par l'Évêque, au prix de 20 sols par canne.

ADH, 2E 14/133, f°541, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 15 mars 1664 :
L'Évêque de Béziers baille à prix-fait à Jean et Jacques LIBERBOUZE, frères, maîtres tuiliers de Béziers, tout le fournissement des tuiles à canal qui seront nécessaires au bâtiment de l'évêché de Béziers, où il en faudra environ 10.000, moyennant 38 sols les 100 tuiles portées et rendues dans l'évêché aux frais desdits entrepreneurs (les tuiles seront faites de la terre du terrain de Monsieur Rolland).

ADH, 2E 14/134, f°235, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 22 février 1666 :
Jean et Jacques LIBERBOUZE, maîtres tuiliers de Béziers, confessent avoir reçu de l'Évêque de Béziers la somme de 217 livres 15 sols, à savoir :
- 133 livres pour le prix de 7.000 tuiles à canal, portées dans l'évêché de Béziers vers le 2 février 1665 pour le couvert du nouveau bâtiment
- 37 livres 5 sols pour le montant de 3.727 tuiles à crochet, à 10 livres les mille, portées vers le 27 juillet 1665 pour le couvert du degré fait au bout du nouveau bâtiment, ou pour servir à raccomoder le couvert de la vieille tour
- 47 livres 10 sols pour 2.500 tuiles carrées fournies le 13 janvier 1666 pour paver le plancher sur la salle.


ADH, 2E 14/133, f°572, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 30 avril 1664 :
L'Évêque de Béziers baille à prix-fait à Jean DONNADIEU, maître gipier, et François CARBONNEL, maître menuisier, de Béziers, à faire les démolitions qu'il convient de faire au quartier vieux du palais épiscopal de Béziers, du côté du cloître, et pour démolir la muraille de la chambre obscure, sous diverses clauses, moyennant le prix de 54 livres.

ADH, 2E 14/133, ff.324-325, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 21 janvier 1663 :
L'Évêque de Béziers baille à prix-fait à Michel MADAILHE, maître maçon, et Jean JOUGNET, laboureur, le fournissement de « la sable » qui sera nécessaire pour le bâtiment de la réédification de l'évêché de Béziers, au prix de 17 deniers pour chaque semalade, sous diverses clauses.

ADH, 2E 14/133, f°550, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 31 mars 1664 :
Michel MADAILHE, maître maçon, et Jean NOUGUEDE, de Béziers, entrepreneurs du fournissement de « la sable » nécessaire à la bâtisse et édification de l'évêché de Béziers, confessent avoir reçu de l'Évêque de Béziers, à savoir :
- Madailhe la somme de 195 livres 18 sols 9 deniers, pour 2.765 semals de sable portés dans l'évêché depuis le 1er janvier 1633 jusqu'au 31 décembre 1663, au prix de 17 deniers le semal
- Nouguede la somme de 288 livres 18 sols 7 deniers, pour 4.079 semals de sable portés dans l'évêché
depuis le 1er janvier 1633 jusqu'au 31 décembre 1663.

ADH, 2E 14/134, ff.116-117, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 23 juillet 1665 :
Michel MADAILHE, maître maçon, et Jean NOUGUEDE, de Béziers, entrepreneurs du fournissement de la sable nécessaire à la bâtisse et réédification de l'évêché de Béziers, confessent avoir reçu de l'Évêque la somme de 234 livres 10 sols 7 deniers, à savoir :
- Madailhe la somme de 65 livres 14 sols 8 deniers, pour 928 semals de sable portés depuis le 1er janvier 1664 jusqu'au 31 décembre 1664, à 17 deniers le semal
- Nouguede la somme de 168 livres 15 sols 11 deniers, pour 2.383 semals de sablé portés depuis le 1er janvier 1664 jusqu'au 31 décembre 1664, à 17 deniers le semal.


ADH, 2E 14/134, ff.233-234, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 20 février 1666 :
Jean NOUGUEDE, entrepreneur du fournissement de la sable nécessaire à la bâtisse et réédification de l'évêché de Béziers, confesse avoir reçu de l'Évêque la somme de 92 livres 1 sol 8 deniers pour 1.300 semals de sable portés depuis le 1er janvier 1665 jusqu'au 31 janvier 1666.

ADH, 2E 14/133, f°549, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 31 mars 1664 :
Jean PAILHOUS, prêtre, prébendier en l'église collégiale Saint Aphrodise de Béziers, caution de la femme de Gaudy, entrepreneur du fournissement de la chaux pour le bâtiment et réédification de l'évêché de Béziers, donne quittance à l'Évêque de Béziers de la somme de 551 livres 12 sols, à savoir 395 livres 4 sols pour la valeur de 988 quintaux de chaux, à 8 sols le quintal, remis en avril, mai et juin 1663, et 156 livres 8 sols pour la valeur de 391 quintaux de chaux remis en octobre, novembre, et décembre 1663.

ADH, 2E 14/133, ff.552-553, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 31 mars 1664 :
Jean GALTIÉ, de Béziers, caution de la femme de Gaudy, entrepreneur du fournissement de la chaux pour le bâtiment et réédification de l'évêché de Béziers, donne quittance à l'Évêque de Béziers de la somme de 302 livres 8 sols pour la valeur de 756 quintaux de chaux remis en juillet, août, et septembre 1663, à raison de 8 sols le quintal.

ADH, 2E 14/134, ff.115-116, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 23 juillet 1665 :
Jean PAILHOUS, prêtre, caution de la femme de Gaudy, entrepreneur du fournissement de la chaux pour le bâtiment et réédification de l'évêché de Béziers, confesse avoir reçu de l'Évêque, de Béziers, pendant l'année 1664, la somme de 641 livres 4 sols pour la valeur de 1.603 quintaux de chaux remis dans l'année 1664.

ADH, 2E 14/133, ff.351-352, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 11 mars 1663 :
L'Évêque de Béziers baille à prix-fait à Jean et Jacques LIBERBOUZE, frères, de Béziers, à faire tout le charroi des pierres de taille et autres qui sera nécessaire pour le bâtiment de l'évêché de Béziers, moyennant 24 sols par charrette.

ADH, 2E 14/133, ff.551-552, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 31 mars 1664 :
Jean et Jacques LIBERBOUZE, frères, charretiers, de Béziers, reconnaissent avoir reçu de l'Évêque de Béziers la somme de 505 livres 4 sols pour avoir charrié et remis à l'évêché la quantité de 421 charrettes de pierres de brezins ou de la Grange de Cristol, à savoir 217 charrettes de pierres de taille, 90 charrettes de cairons, 114 charrettes de moellons, au prix de 24 sols la charrette, depuis le 1er janvier 1663 jusqu'au 31 décembre 1663.

ADH, 2E 14/134, f°234, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 22 février 1666 :
Jean et Jacques LIBERBOUZE, frères, de Béziers, confessent avoir reçu de l'Évêque de Béziers la somme de 1.009 livres 4 sols, à savoir :
- 843 livres 12 sols pour la voiture de 703 charrettes de pierres de taille, portées dans l'évêché, à raison de 24 sols la charrette
- 165 livres 12 sols pour le port de 138 charrettes de moellons ou cairons, portées dans l'évêché, depuis le 1er janvier 1665 jusqu'au 31 décembre 1665.


ADH, 2E 14/133, f°429, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 22 juillet 1663 :
L'Évêque de Béziers baille à prix-fait à Bernard GEORGE, maître traçeur de Montpellier, et Pierre CHAUVARD, maître traçeur de Béziers, à faire et tracer toutes les pierres de Brezins qu'il sera nécessaire pour tout le bâtiment de l'évêché de Béziers, soit pour les portes et fenêtres, et autres sortes de pierres de taille, de quelques largeurs et longueurs que ce soit, suivant les mesures qui leur seront baillées, au prix de un sol le pan de pierre carré.

ADH, 2E 14/133, ff.550-551, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 31 mars 1664 :
Benoît JORDY, maître traçeur de Montpellier, et Pierre et Jacques CHAUVARD, frères, maîtres traçeurs de Béziers, reconnaissent avoir reçu de l'Évêque de Béziers la somme de 507 livres, à savoir :
- 325 livres 10 sols pour la valeur de 217 charrettes de pierre de taille, en pièces de diverses mesures, à raison de 30 sols la charrette qui porte 30 pans par voyage
- 153 livres pour le prix de 900 cairons par eux traçés à la Grande de Cristol, au prix de 17 livres les 100
- 28 livres 10 sols pour 114 charrettes de moellons
, délivrées en novembre et décembre 1663, au prix de 5 sols la charrette
pour être employé au bâtiment de l'évêché de Béziers.


ADH, 2E 14/134, ff.114-115, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 22 juillet 1665 :
Massé SEBRON, maître architecte de Montpellier, entrepreneur des édifices et ouvrages de l'évêché de Béziers, confesse avoir reçu en divers paiements de l'Évêque de Béziers la somme de 2.155 livres, à bon compte du cavage qui sera fait du bâtiment de l'évêché.

ADH, 2E 14/134, f°162, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 5 octobre 1665 :
Massé SEBRON, maître architecte de Montpellier, entrepreneur des édifices et ouvrages de l'évêché de Béziers, confesse avoir reçu de l'Évêque de Béziers la somme de 1.034 livres 12 sols 3 deniers, en divers paiements depuis le 1er janvier 1665 jusqu'au 3 septembre 1665, pour reste et entier paiement du cavage fait du bâtiment de l'évêché.

ADH, 2E 14/138, ff.478-480, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 12 avril 1676 :
L'Évêque de Béziers baille à prix-fait à Jean BOULET, maître maçon, Jacques FABRE, maître gipier, et Pierre SARTRE, maître maçon, de Béziers, à faire les démolitions et édifices qu'il convient faire à l'évêché de Béziers, au quartier vieux, sous diverses clauses.

ADH, 2E 14/138, ff.508-509, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 6 mai 1676 :

L'Évêque de Béziers baille à prix-fait à André DELMAS et Gratien SAUVAN, de Béziers, tout le fournissement de la sable qui sera nécessaire pour le bâtiment et nouveau quartier que l'évêque fait en son palais épiscopal, au prix de 17 deniers pour chaque semalade de sable.

Travaux à la cathédrale Saint Nazaire de Béziers (1640)

ADH, G 151, ff.26-29, registre de maître François de Rocoles, notaire et secrétaire du Chapitre cathédral de Béziers, 8 novembre 1640 :
Prix-fait passé à Pierre MARION, maître maçon de Béziers :
- tailler en bas les cartiers de la porte de l'église Saint Nazaire qui répond à la maison du sacristain, et y mettre des pierres neuves si besoin, jusqu'à ce que toute l'entrée de l'église, ensemble toute la chapelle de Notre-Dame de « Laxces » jusqu'au balustre, soient faites à niveau et à l'égal du pavé de la nef, en sorte qu'il ne faille monter ni descendre pour aller de l'un à l'autre
- paver de neuf toute ladite chapelle jusqu'au balustre, ensemble tout le passage qui va de la chapelle à le nef
- faire quatre degrés carrés pour monter l'autre porte (?) de ladite chapelle vers l'autel, ensemble un degré à chaque côté pour servir d'agenouilloir
- abaisser les parabandes de la cloison de la chapelle
- élargir d'un pan la muraille de la porte qui va de ladite chapelle à la nef, du côté de la chapelle Saint Sébastien
- mettre un couvert neuf sur ladite porte
- mettre un degré de pierre de taille au dehors de la porte de l'église, au-dessus du seuil, de largeur d'environ trois pans, et de même longueur que la porte
moyennant pour le prix de 180 livres.

Travaux à la maison du sacristain de la cathédrale de Béziers (1646)

ADH, 2E 13/12, ff.61-65, registre de maître Fulcrand Amiel, notaire à Béziers, 17 mars 1646 :
Prix-fait de maçonnerie à la maison dite de la sacristie, au devant la porte de l'église cathédrale Saint Nazaire de Béziers.

Entretien des vitres de la cathédrale Saint Nazaire de Béziers (1722)

ADH, 2E 13/275, ff.113-115, registre de maître Henri Sairas, notaire et secrétaire du Chapitre cathédral de Béziers, 7 juillet 1722 :
Le Chapitre Saint Nazaire de Béziers baille à Joseph CANABASSIER, maître vitrier, natif de Béziers, résidant à Narbonne :
- toutes les réparations qu'il convient de faire à toutes les vitres de l'église cathédrale de Béziers, paroisse et sacristie de celle-ci, ensemble les vitres du lieu capitulaire, et à la sacristie où l'ouvrier de l'église a coutume d'enfermer le linge de l'église : mettre les carreaux qui manquent, changer ceux qui sont fêlés, ..., et nettoyer toutes les araignées à toutes les fenêtres, moyennant la somme de 350 livres
- l'entretien de toutes les vitres pendant 6 ans, moyennant 6 setiers de blé par an.

Entretien des couverts de la cathédrale Saint Nazaire de Béziers (1726)

ADH, 2E 13/275, f°159, registre de maître Henri Sairas, notaire et secrétaire du Chapitre cathédral de Béziers, 7 janvier 1726 :
Le Chapitre Saint Nazaire de Béziers baille à Charles DONNADIEU, maître plâtrier de Béziers, l'entretien des couverts de l'église cathédrale, clocher, et maîtrise, et celui des couverts des choeurs des églises Sainte Madeleine et Saint Félix, et celui de la sacristie de la Madeleine, pour la durée de 6 ans, moyennant 7 setiers de grain par an.

Pavage de la cathédrale Saint Nazaire de Béziers (1734)

ADH, 2E 13/275, f°268, registre de maître Henri Sairas, notaire et secrétaire du Chapitre cathédral de Béziers, 30 octobre 1734 :
Le Chapitre Saint Nazaire de Béziers baille à prix-fait à Étienne CAUQUIL, maître marbrier de Caunes, à faire tout le pavé, marches et autel, marchepied et gradins, du sanctuaire du choeur de l'église cathédrale Saint Nazaire de Béziers, à raison de 80 livres la toise carrée de pavé en losange blanc et noir marbre de Saint Pons, et 40 livres la toise de marche, et moyennant 1200 livres pour l'autel, le marchepied, le pavé du marchepied, et les gradins.

Travaux au jardin de l'abbaye Saint Aphrodise de Béziers (1645)

ADH, 2E 13/55, f°210, registre de maître Jacques Demonet, notaire à Béziers, 17 novembre 1645 :
L'Abbé de l'église collégiale Saint Aphrodise de Béziers baille à prix-fait à Jean MARTIN, maître maçon de Béziers, à abattre les trois parties de muraille pour rendre le jardin de l'abbaye carré, à droite ligne de la muraille de la porte du jardin aboutissant à l'église, et continuer tant la muraille du jardin que celle qui convient de faire pour enfermer le jardin à droite ligne de la muraille du jardin, moyennant toutes les dépouilles de muraille, bois, et tuiles, et encore 6 setiers de sieisse.

Galerie de la cuisine de l'abbaye Saint Aphrodise de Béziers (1646)

ADH, 2E 13/55, f°271, registre de maître Jacques Demonet, notaire à Béziers, 25 octobre 1646 :
L'Abbé de l'église collégiale Saint Aphrodise de Béziers baille à prix-fait à Jean MANIÉ et Pierre MAJOUREL, maîtres maçons, de Béziers, à faire une galerie pour la cuisine de l'abbaye et basse-cour de celle-ci, regardant vers le cimetière, du côté du marin et dans la basse-cour, avec une porte à l'entrée de celle-ci et trois simples fenêtres italiennes de chaque côté, de 8 pans de hauteur et 4 pans de largeur, moyennant 2 livres 15 sols par canne carrée.

Couvert de l'église Saint Félix de Béziers (1641)

ADH, 2E 14/245, ff.152-154, registre de maître Bernard Darènes, notaire à Béziers, 28 octobre 1641 :
Prix-fait passé à Raymond AMBLARD, maître menuisier de Béziers, de faire de neuf, pour ce qui est du bois et de la menuiserie, le couvert qui s'est comblé et ruiné entièrement depuis peu de temps, qui était sur la porte de l'entrée de l'église Saint Félix, du côté de l'église des religieuses de Sainte Ursule.

Autel de la chapelle Saint Barthélemy de l'église Saint Félix de Béziers (1632)

ADH, 2E 14/118, f°591, registre de maître Hérail, notaire à Béziers, 9 novembre 1632 :
Les prévôts des marchands de Béziers baillent à prix-fait à Pierre MARION, maître maçon de Béziers, la besogne suivante :
- avancer l'autel qui est dans la chapelle Saint Barthélemy des marchands dans l'église paroissiale Saint Félix de Béziers d'environ 2 pans de plus qu'il ne se trouve à présent, et le mettre en l'état pour poser le retable
- fermer les deux fenêtres qui sont à présent à la chapelle à pierre chaux, de la même épaisseur que sont les montants ou garnitures de pierre, et les enduire
- ouvrir une aure fenêtre dans la chapelle, au milieu des deux aucoules qui y sont, au lieu où lui a été désignée ladite ouverture, à commencer au dessus la tapisserie jusqu'aux armoiries qui sont dessus, et mettre en oeuvre de la même facon que celle qu'il a faite dans le choeur Sainte Claire de Béziers, ladite fenêtre de largeur d'environ 5,5 pans
moyennant la somme de 90 livres.

Travaux au séminaire de Béziers (1680)

ADH, 2E 14/140, ff.63-65, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 8 mars 1680 :
Prix-fait de maçonnerie au séminaire de Béziers passé à Nicolas DESBIEURES, de Pézenas, et Étienne ROUBÉ, de Béziers, maîtres maçons : allongement du château, construction d’un corps de logis, ….

ADH, 2E 14/140, f°81, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 13 mars 1680 :
Nicolas DESBIEURES et Étienne ROUBÉ, entrepreneurs des ouvrages qu’il convient de faire au séminaire de Béziers, baillent en cautions Antoine ARMAN et Jean SAVY, maîtres maçons et architectes, de Montpellier, et les associent au contrat.

Balustre dans la chapelle des Jésuites de Béziers (1624)

ADH, 2E 14/114, f°358, registre de maître Hérail, notaire à Béziers, 12 juin 1624 :
Pierre BESOMBES, maître menuisier de Béziers, s'oblige au R.P. Jean MALPOIS, père jésuite de la grande congrégation du collège de Béziers, de faire un balustre de bois noyer dans la chapelle de ladite congrégation, près l'autel et au travers ladite chapelle, de la hauteur et largeur que ledit R.P. lui désignera, conformément au dessin qu'il lui a baillé, pour le prix de 75 livres.

Travaux au couvent des Carmes de Béziers (1641)

ADH, 2E 97/60, ff.227-228, registre de maître Vaissière, notaire à Béziers, 22 juin 1641 :
Antoine LASMOYNIER, dit de la Croix, prieur du dévôt monastère Notre-Dame des Carmes de Béziers, et Frère Jean BARBIER de Sainte Euphrosine, syndic, baillent à prix-fait à Jean SOULAIROL, maître charpentier de Béziers, à faire et parfaire les planchers nécessaires au bâtiment neuf de leur couvent, depuis la sacristie jusqu'au jardin et cloître. Soulairol devra faire le plancher bâtard, comme ce qu'il a fait à la maison du notaire Vaissière. Il abattra tous les couverts et planchers après que les maçons auront ôté les tuiles, le bois desquels planchers et couverts qui sont présentement aux cloître, cuisine, réfectoire, et chambre, Soulairol conservera le mieux que faire se pourra, pour le tout employer au couvert ou autres endroits à ce nécessaire audit bâtiment.

Dortoir du couvent des Capucins de Béziers (1638)

ADH, 2E 13/5, ff.221-222, registre de maître Fulcrand Amiel, notaire à Béziers, 25 août 1638 :
Prix-fait à Jacques MANDAVILLE, maître gipier de Béziers, de paver avec gypse et tuiles carrées le dortoir à présent construit de neuf, regardant sur la muraille de la ville, dépendant du couvent des Pères Capucins de Béziers.

Travaux au couvent des Augustins de Béziers (1678-1682)

ADH, 2E 11/99, ff.387-388, registre de maître Jalabert, notaire à Béziers, 13 juillet 1678 :
Prix-fait de maçonnerie au couvent Saint Augustin de Béziers, passé à Jean CAMPESTRE et François ESCURET, maîtres maçons de Béziers.

ADH, 2E 11/99, ff.602-604, registre de maître Jalabert, notaire à Béziers, 14 avril 1679 :
Prix-fait, pour la faction de planchers et couverts au couvent des Augustins de Béziers, passé à François CARAYOL et Henri BOUSCAREL, maîtres menuisiers et charpentiers de Béziers.

ADH, 2E 14/298, ff.1040-1042, registre de maître Jean Bringer, notaire à Béziers, 28 janvier 1682 :
Prix-fait du dortoir du couvent Saint Augustin de Béziers, passé à Louis CARPENTIER, maître maçon de Béziers. ADH, 2E 14/298, ff.1040-1042

Couvent Sainte Ursule de Béziers (1625, 1629, 1679)

ADH, 2E 14/115, ff.20-23, registre de maître Hérail, notaire à Béziers, 4 février 1625 :
Testament d'Isabeau de BIZAN, veuve d'Arthus BASSOUL, écuyer, de Béziers
avec élection de sépulture dans la chapelle qu'elle a fait faire dans sa grande maison à Béziers, confrontant la rue allant des Pères Réformés à la croix Saint Sire. Elle institue pour ses héritières les soeurs de la compagnie et congrégation de Ste Ursule érigées en France par feu R.P. Jean Baptiste ROVILHON, fondateur et supérieur de la congrégation des Pères de l'Oratoire de Provence, même la compagnie des soeurs de Sainte Ursule de Pézenas comme membre et dépendant d'icelle, sous les conditions suivantes :
elles seront tenues de faire leur exercice à perpétuité dans la grande et petite maison, jardin et chapelle qu'elle a dans Béziers ; nourrir, habiller et enseigner à perpétuité dans un quartier de lad maison, aux dépens dudit héritage, le nombre de 7 pauvres filles orphelines, sans père ni mère, procréées de vrai et légitime mariage, depuis l'âge de 7 à 8 ans jusqu'à 17 à 18 ans, pour après être colloquées au service de quelque honnête demoiselle jusqu'à ce qu'elles soient par icelle colloquer en mariage.
Le 6 février suivant (ff.24-26), elle complète son testament par une donation, où elle détaille l'organisation qu'elle souhaite que les religieuses mettent en oeuvre..


ADH, 2E 13/2, 1629-ff.47-49, registre de maître Fulcrand Amiel, notaire à Béziers, 22 mai 1629 :
Isabeau de BIZAN, veuve de noble Artus BASSOUL, écuyer, de Béziers, et Désirée d'ANTOINE, mère de la congrégation des religieuses de Sainte Urusule établies dans Béziers, donataire universelle de ladite de Bizan, baillent à prix-fait à Antoine BAFFY et Pierre BONNEFÉ, maîtres maçons, de Béziers, de faire et construire dans Béziers une église, y compris le clocher, dans le fonds de ladite de Bizan, proche de sa maison d'habitation.

ADH, 2E 14/240, ff.243-245, registre de maître Jean Baptiste Arman, notaire à Béziers, 17 avril 1679 :
Prix-fait pour la construction d’un double dortoir dans le couvent de Sainte Ursule de Béziers, passé à Antoine et Jean LIBES, maîtres maçons de Béziers.

Travaux à la chapelle des pénitents blancs de Béziers (1655)

ADH, 2E 14/224, pp.112-113, registre de maître Jean Trémouilhe, notaire à Béziers, 29 mars 1655 :
Pierre CAVALIER, prêtre, chanoine en l'église Saint Jacques de Béziers, prieur de la chapelle des pénitents blancs, et Pierre PEIRAS, maître boulanger, sous-prieur, assistés de Claude de PIERRE, contrôleur au grenier à sel de Narbonne, et de Pierre BARRAL, confrères de ladite chapelle, baillent à prix-fait à Jean COUSSERAN, maître menuisier de Béziers, à faire plusieurs travaux dans l'église de leur chapelle (corniches, colonnes, pilastres, fronton, plancher), pour le prix de 270 livres.

Travaux à la chapelle des pénitents bleus de Béziers (1665)

ADH, 2E 13/83, ff.288-289, registre de maître Étienne Boissy, notaire à Béziers, 20 décembre 1665 :
Prix-fait de travaux à la chapelle des pénitents bleus de Béziers (porte, muraille, voûte, escalier, balustrade, etc) passé à Pierre CAMPAIGNE, maître maçon de Béziers, pour le prix de 71 livres.

Peinture d'un monument à la chappelle des pénitents noirs de Béziers (1627)

ADH, 2E 14/116, f°64, registre de maître Hérail, notaire à Béziers, 8 mars 1627 :
Jacques de CASSAN, conseiller du Roi, son avocat en la Cour du sénéchal de Béziers, baille à prix-fait à Pierre BARRAL, maître peintre de Béziers, à peindre le monument que ledit sieur Cassan, comme prieur de la compagnie des pénitents noirs, désire faire dans leur chapelle, conformément le dessin qui lui a été baillé et icelui rapporté, en 7 pièces, et faire toutes autres peintures qui seraient nécessaires audit monument, moyennant la somme de 54 livres, à savoir 30 livres pour 7 tableaux à la détrempe, et le surplus pour la peinture qu'il conviendra faire audit monument, sans que ledit Barrel ne soit tenu de fournir aucune toile. Quittance en marge en date du 7 avril 1627.

Peinture du lambris de la chapelle des pénitents noirs de Béziers (1641)

ADH, 2E 97/147, ff.32-34, registre de maître Nicolas Moisset, notaire à Béziers, 24 février 1641 :
Daniel COUDERC, trésorier de la compagnie des pénitents noirs de Béziers, baille à prix-fait à Antoine SABATIER, maître peintre de Béziers, à peindre le lambris de leur chapelle, consistant en trois voûtes, corniches, et consoles, moyennant le prix de 240 livres, étant convenu que Sabatier sera tenu de faire faire l'étage à ses frais et de fournir le bois nécessaire. ADH, 2E 97/147, ff.32-34, prix-fait de la peinture du lambris de la chapelle des péninents noirs de Béziers passé à Antoine Sabatier

Travaux à l’église de Notre-Dame de Badones (1669-1687)

ADH, 2E 13/85, ff.103-104 registre de maître Étienne Boissy, notaire à Béziers, 7 juillet 1669 :
Prix-fait de travaux à l’église de Notre-Dame de Badones au terroir de Béziers passé à Antoine RAIMOND, maître menuisier de Béziers (cela concerne surtout les portes).

ADH, 2E 13/85, ff.105-106 registre de maître Étienne Boissy, notaire à Béziers, 7 juillet 1669 :

Prix-fait de travaux à l’église de Notre-Dame de Badones au terroir de Béziers passé à Durand FOURNIER, maître maçon de Béziers (cela concerne surtout le toit).

ADH, 2E 12/7, ff.57-58, registre de maître Jean Tournal, notaire à Béziers, 25 juillet 1687 :
Prix-fait de travaux à l’église champêtre et paroissiale de Notre-Dame de Badones passé à Guillaume LAISSAC, maître gipier de Béziers.

Travaux à l'église de Saint-Jean d'Aureilhan (1646)

ADH, G 153, ff.31-33, registre de maître Fulcrand Amiel, notaire du Chapitre cathédral de Béziers en l'absence du secrétaire, 19 juin 1646 :
Le Chapitre Saint Nazaire de Béziers baille à prix-fait à François CASTAN, maître maréchal de Saint Jean d'Aureilhan au terroir de Béziers, à :
- remettre et accomoder tout de neuf le couvert de l'église de Saint-Jean d'Aureilhan
- fermer le tour appelé Loube, par lequel on allait au clocher à la destruction du couvert
- faire la montée du clocher sur le bord du couvert du porche, le long de la muraille de la maison presbytérale
- remettre le couvert du porche et devant de l'église, pour le soutien duquel il fera faire un pilier de pierre
- faire faire de neuf la tribune qui est au fond de l'église
moyennant le prix de 105 livres.
ADH, G 153, ff.31-33

Travaux aux archives de Béziers (1634, 1654)

ADH, 2E 11/40, ff.284-285, registre de maître Jean Guibal, notaire à Béziers, 30 mars 1634 :
Les consuls de Béziers baillent à prix-fait à François MATAYS, maître menuisier, de Béziers, à faire les bancs à dossier du tour des archifs de la Maison consulaire de Béziers, de la hauteur du tableau où sont peints les consuls de l'année 1627, de bois noyer à panneaux, et six caisses. ADH, 2E 11/40, ff.284-285, bancs des archifs de Béziers

ADH, 2E 14/232, ff.6-7, registre de maître Pierre Arman, notaire à Béziers, 4 janvier 1654 :
Les députés du diocèse de Béziers baillent à prix-fait à Bernard AZEMAR, bourgeois de Béziers, le repavement du pont de Béziers qui est sur la rivière d’Orb, et la réfection du couvert de la galerie qui est à l’entrée de la chambre des archives du diocèse. ADH, 2E 14/232, ff.6-7, réfection du couvert des archives du diocèse de Béziers

Construction du Canal du Midi (canal royal de Languedoc)

Trasseurs de pierres travaillant pour le service des écluses du Canal du Midi (1676)
ADH, 2E 11/98, ff.440-441, registre de maître Jalabert, notaire à Béziers, 11 juin 1676 :
Transaction entre Jean OLLIVIER, Jean BIDOU, Jean DURAND, maître trasseurs de pierres, de la ville de Pézenas, étant à Béziers pour travailler aux carrières de « las Bizinnes », au terroir de Béziers, pour le service des écluses du canal royal de la province de Languedoc, et Barthélemy PONSONAILHE, Jacques CROUX, Jean TREGY, Jacques CHAUVARD jeune, qui renoncent à procès criminel pour excès, sous le bon plaisir de Jean de BERNARD, docteur et avocat en Parlement, juge royal du lieu de Vendres, commissaire subdélégué par l’Intendant pour connaître de toutes matières du fait du canal.
Contrat de fourniture de bois pour le canal (1677)
ADH, 2E 11/99, ff.161-162, registre de maître Jalabert, notaire à Béziers, 10 août 1677 :
Guillaume CASTAN, charpentier, de Pézenas, s’oblige envers Dominique GILLADE, directeur du Canal royal, représenté par Jean DESFOURS, payeur des travaux du canal, de faire pour le travail du canal la quantité de 150 cannes carrées de bois d’ormeau, à livrer au bout de la rivière de l’Hérault, vis-à-vis le jardin du Duc d’Uzès, près Touroulle.
Construction des écluses de Fonseranes (1678)
ADH, 2E 11/99, ff.365-367, 367-369, 373-374, registre de maître Jalabert, notaire à Béziers, 12 et 13 juin 1678 :
Prix-faits passés par Dominique GILLADE, commis par M. de RIQUET aux ouvrages du canal de communication des mers, représenté par Jean DESFOURS, payeur des travaux du canal, pour la construction d’écluses sur le canal, dans le terroir de Béziers, à l’endroit appelé « Fonserannes », à
- Louis CARPENTIER et Jean GARENC, maîtres maçons de Béziers : la sixième écluse
- Antoine JAUZIONS et Huguet CHAU, maîtres maçons de Béziers : la septième écluse
- Henri et Jean DAVID, père et fils, et Pierre CAMPAIGNES, maîtres maçons de Béziers, les huitième et neuvième écluses
Construction d’un pont à Capestang (1680)
ADH, 2E 14/140, ff.72-76, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 12 mars 1680 :
Prix-fait pour la construction du pont qu’il convient de faire près le lieu de Capestang, sur le grand chemin de Toulouse, à l’endroit où passe le grand canal, et des avenues pour y aller, passé à Nicolas DESBIEURES, maître maçon de Pézenas.
Construction d’un pont à Fonseranes (1680)
ADH, 2E 14/140, ff.76-80, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 12 mars 1680 :
Prix-fait pour la construction du pont qu’il convient de faire proche le grand chemin allant de Béziers à Narbonne, à l’endroit où passe le grand canal, près « Fonceranes », et des avenues pour y aller, passé à Nicolas DESBIEURES, maître maçon de Pézenas.

ADH, 2E 14/140, ff.81-82, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 13 mars 1680 :
Nicolas DESBIEURES associe au contrat Antoine ARMAN et Jean SAVY, maîtres maçons et architectes, de Montpellier, et Étienne ROUBÉ, maître maçon de Béziers.
Construction d’un pont à Portiragnes (1681)
ADH, 2E 14/140, ff.464-467, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 4 mai 1681 :
Prix-fait pour la construction du pont qu’il convient de faire proche le château de « Rocante », au terroir de Portiragnes, à l’endroit où passe le grand canal royal, comme aussi des avenues pour y aller, passé à Pierre CAMPESTRE, maître maçon de Béziers, et Claude PUECH, maître maçon de Villeneuve.
Construction de ponts à Colombiers (1681)
ADH, 2E 14/140, ff.474-477, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 13 mai 1681 :
Prix-fait pour la construction de deux ponts qu’il convient de faire sur le canal royal, l’un proche le lieu de Colombiers, et l’autre sur l’écluse proche le pont de Béziers, sur le chemin allant de Béziers à Vendres, Sérignan, Sauvian, comme aussi des avenues pour y aller, passé à Gabriel GOUDET et François ESCURET, maîtres maçons de Béziers.
Contrat de mariage du payeur du Canal (1678)
ADH, 2E 11/99, ff.271-272, registre de maître Jalabert, notaire à Béziers, 13 février 1678 :
Contrat de mariage de Jean DESFOURS, citoyen de Béziers, payeur des travaux du Canal royal de la province de Languedoc à Béziers, fils de feu André DESFOURS, bourgeois de Nébian (« Névian ») au diocèse de Lodève, et de Jeanne d’AUBESAIGUES, avec Isabeau de GIRAUDOT, fille de feu Jean GIRAUDOT, notaire, et d’Isabeau de LIBOUIRAT.

Construction d’un canal près le pont de Béziers (1677)

ADH, 2E 14/139, ff.124-126, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 17 mai 1677 :
Les commissaires députés par Nosseigneurs des États de la sénéchaussée de Carcassonne pour passer le bail du canal qui doit être fait le long des rivires d’Orb et Libron (« la rivière d’orp et liron »), près le pont de Béziers, passe le contrat avec Louis GIMEL, de Bellegarde.

Construction des casernes de Béziers (1697-1698)

ADH, 2E 14/145, ff.107-108, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 18 juin 1697 :
Jacques BRÈS, Jean AUDOUY, Bernard CAVALLIER, Jean MILLIÉ, cautions ou entrepreneurs et associés en la charpente et menuiserie qui doit être faite aux casernes de Béziers, tant pour eux que pour l’entrepreneur Louis CARPENTIER, reçoivent des consuls de Béziers la somme de 549 livres 6 sols 8 deniers à bon compte du prix-fait.

ADH, 2E 14/145, ff.184-187, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 16 octobre 1697 :
Prix-fait passé à Jean DAVID et Guillaume ROUBÉ, maîtres maçons de Béziers, tant pour eux que pour Antoine LIBERT, Joseph BERTRAND, Jean ARMAN, et Pierre MADAILLE, leurs associés à la construction des casernes, à faire le chemin qui doit ête fait depuis le coin de la muraille qui est au-dessous de Saint Louis à la porte de Tournemouze allant aux faubourgs de Béziers, jusqu’à la maison où loge Albès, bourrelier.
Voir aussi, aux ff.193-194, un nouveau prix-fait en date du 26 octobre 1697 suite à moins-dite.

ADH, 2E 14/145, ff.330-331, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 20 juin 1698 :
La communauté de Béziers baille à prix-fait à François DEVIC, maître maçon de Béziers, à construire le réservoir qui doit être fait auprès du puits et croix qui est au plan Saint Jacques, pour recevoir les eaux de l’aqueduc de la fontaine de la ville de Béziers, pour le service des troupes qui logeront aux casernes qui ont été bâties en la ville.

Fontaine et aqueduc de Béziers (1698)

ADH, 2E 14/145, ff.315-316, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 9 juin 1698 :
La communauté de Béziers baille à prix-fait à Guillaume BAROUSSE, maître potier de terre, de Béziers, à faire la refaction de la canonnade de la fontaine de Béziers, à commencer depuis l’endroit désigné de l’aqueduc jusqu’à la source dite de Pradines joignant le puits, moyennant 25 sols par canne.

Fontaine d'un jardin de l'Évêque de Béziers (1655)

ADH, 2E 14/131, f°378, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 6 juillet 1655 :
Prix-fait baillé à Jean AOUST, maître maçon de Béziers, pour refaire et accomoder la fontaine qui est au jardin et hortalisse del Prat de Vines, appartenant à l'Évêque de Béziers, le long du chemin de Boujan, et « profonder » la canonade, moyennant le prix de 200 livres.

Fontaine de la métairie de Montimas (Béziers, 1633)

ADH, 2E 14/119, registre de maître Hérail, notaire à Béziers, 30 avril 1633 :
Antoine de MERCORANT, magistrat présidial au siège de Béziers, baille à prix-fait à Gabriel FUMADOR, maître fontainier, habitant de Florensac, de lui construire et édifier une fontaine à la métairie qu'il a au terroir de Béziers, lieu-dit à Montimas, et pour le prix de 1200 livres. Ledit Fumador prendra l'eau de la fontaine à la source de Montimas, et la conduira par bons aqueducs.

Fontaine du jardin de la Barthe (Béziers, 1671)

ADH, 2E 13/86, ff.288-289, registre de maître Étienne Boissy, notaire à Béziers, 26 octobre 1671 :
Quittance de prix-fait pour travaux (fontaine) réalisés au jardin de la Barthe, terroir de Béziers, par Pierre GOUTTES, maître potier de terre de Béziers, et André ESTÈVE, maître fontainier de Pézenas, son associé.

Réparations au grand chemin de Béziers à Pézenas (1677)

ADH, 2E 14/139, ff.247-248, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 7 novembre 1677 :
Bail des réparations qu’il convient de faire au grand chemin allant de Béziers à Pézenas passé à Étienne ROUBÉ, maître maçon de Béziers.

Réparations au grand chemin de Valros à Béziers (1679)

ADH, 2E 14/139, ff.711-721, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 20 juillet 1679 :
Les commissaires députés par les États de la sénéchaussée de Carcassonne pour passer le bail des ouvrages et réparations qui restent à faire au grand chemin de la poste depuis le logis de Valros jusqu’à la ville de Béziers (grand chemin de Pézenas à Béziers) passent le bail à Jean SAVY, maître maçon de Montpellier.

ADH, 2E 14/139, ff.721-723, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 20 juillet 1679 :
Contrat de société entre Jean SAVY, maître maçon de Montpellier, entrepreneur des ouvrages et réparations qui restent à faire au grand chemin de la poste depuis le logis de Valros jusqu’à la ville de Béziers, et Antoine ARMAN, architecte, de Montpellier, Jean ARMAN, maître maçon de Montpellier, Nicolas DESBIEURES et Antoine CARRIÉ, maîtres maçons de Pézenas, et Étienne ROUBÉ, maître maçon de Béziers.

Réparations au chemin de traverse de Béziers à Agde (1679)

ADH, 2E 14/139, ff.827-289, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 15 novembre 1679 :
Prix-fait des réparations du chemin de traverse allant de Béziers à Agde et Villeneuve, passé à Étienne ROUBÉ, maître maçon de Béziers, et Nicolas DESBIEURES, maître maçon de Pézenas.

Réparations au puits et à la place de Boujan (1651)

ADH, 2E 97/176, ff.508-509, registre de maître Philippe Reboul, notaire à Béziers, 3 septembre 1651 :
Étienne DAUBINE et Antoine FOURNIER, consuls de Boujan, baillent à prix-fait à Henri DAVID, maître maçon de Béziers, Jean FOURNIER et Jean AOUST, maîtres maçons de Boujan, à curer et nettoyer le puits commun de Boujan, et après bâtir d'une bonne muraille ledit puits du côté du marin, savoir au fond de pierres sèches afin que les sources de l'eau ne soient point fermées, et après et jusqu'au haut du puits avec pierres, mortier de chaux, et sable, et divers autres travaux. Par ailleurs, les maçons remettront et bâtiront les sièges de la place qui sont autour de la table de pierre qui y est posée, ensemble les pierres qui ont été ôtées du « trépadou » qui est au haut du degré qui sert pour monter à la maison de ville qui a été construite sur la place.

Travaux dans l’église de Mounis (Castanet, 1679)

ADH, 2E 80/35, ff.74-75, registre de maître François Anduze, notaire à Saint Gervais, 14 mai 1679 :
François BERTRAND, prieur de Saint Amans de Mounis, baille à prix-fait à Antoine PALOUS, maître maçon de Saint Gervais, à abattre les « encoules », le porche, et la moitié de la muraille de l’église, du côté du vent de midi, jusqu’à la fenêtre qui donne sur l’autel, et les reconstruire.

Réparations à l’église de Castries (1682)

Archives municipales de Montpellier, BB 163, ff.811-813, registre de maître Bonnier, notaire à Montpellier, 13 septembre 1682 :
Antoine DESPUECHS et Germain ALICOT, consuls modernes du lieu de Castries, sachant que la nef de l'église paroissiale du lieu est fendue en plusieurs endroits et qu'elle menace ruine, cela causé par les eaux pluviales qui croupissent sur la nef, comme aussi le clocher et les degrés pour y monter, ensemble la plate-bande de la porte de l'entrée de ladite église, et que si on n'y remédie en y faisant les réparations nécessaires il est dangereux que cela ne s'abattit comme cela leur a été rapporté par des maçons et architectes qui l'ont vérifié, lesdits consuls l'avaient proposé au Conseil général de leur communauté tenu le 14 juillet dernier, où fut pris délibération par laquelle il est donné pouvoir audits consuls de faire dresser le devis, le mettre aux enchères, et ensuite passer le contrat à celui ou ceux qui feront la condition meilleure au profit de la communauté, lequel devis ayant fait mettre aux enchères où il avait été faites diverses moins-dites, pas une desquelles n'avait été si avantageuse au profit de la communauté que celle fait par Louis BOURINE, maître maçon de Montpellier, et désirant lesdits consuls lui en passer contrat, de leur gré, suivant le pouvoir à eux donné par ladite délibération, ont baillé à prix-fait audit Bourine à faire à ladite église les réparations, pour le prix de 400 livres.

Réparation de l'aiguille du clocher de l'église de Caux (1728)

ADH, 2E 13/275, ff.190-192, registre de maître Henri Sairas, notaire et secrétaire du Chapitre cathédral de Béziers, 9 mai 1728 :
Le Chapitre Saint Nazaire de Béziers et les députés de la communauté de Caux baillent à prix-fait à Étienne BIDOU, Antoine BONHOURE, et Étienne CROS, maîtres maçons de Béziers, à réparer l'aiguile du clocher de l'église de Caux.

Travaux de gipier à Notre-Dame-de-Mougères (1649)

ADH, 2E 97/147, ff.563-564, registre de maître Nicolas Moisset, notaire à Béziers, 8 février 1649 :
Le R.P. Dominique TRINQUIER, prieur des Pères prédicateurs réformés de Béziers, baille à prix-fait à Jean MANDAVILLE, maître gipier de Béziers, de faire tout le travail de gipier qu'il convient au vicariat de Notre-Dame de Mougères : bougets, cheminées, murailles, voûtes, pavé, ....

Travaux au château de Cazouls (1653)

ADH, 2E 14/131, ff.62-63, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 23 juin 1653 :
Pierre COURAL et Fulcrand SEGUY, maîtres maçons de Béziers, reçoivent de l'Évêque de Béziers, seigneur haut, moyen, et bas, de Cazouls, la somme de 120 livres pour travaux réalisés :
- au château de Cazouls :
- avoir refait tout de neuf le couvert de la salle
- avoir tombé le toit de la tour
- avoir abaissé la muraille d'une canne
- avoir mis tout à l'entour de la tour des créneaux de pierre
- avoir mis 6 « canals »
au couvert pour jeter les eaux en un seul endroit, du côté du midi
- avoir remis le toit de la galerie qui est dessous la tour et du passage de celle-ci qui menaçait aussi ruine

- au four banier de la place de Cazouls :
- avoir fait tout de neuf le toit du four
- avoir fait l'arceau
- avoir fait tomber deux cannes de muraille qui menaçaient ruine, et l'avoir remise en état
- avoir mis au devant de la porte trois pans de pierre

Réparations aux ponts de Ceilhes (1680)

ADH, 2E 14/140, ff.147-149, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 11 mai 1680 :
Prix-fait des réparations qu’il convient de faire aux ponts de Ceilhes, passé à Antoine SERT, maître maçon de Lodève.

Chapelle dans l'église paroissiale Saint Saturnin de Ceyras (1624)

ADH, 2E 14/114, ff.364-365, registre de maître Hérail, notaire à Béziers, 14 juin 1624 :
Guillaume FRAIRET, de Ceyras, sachant avoir ci-devant consruit et édifié un autel dans l'église paroissiale Saint Saturnin de Ceyras à l'honneur de Dieu et de Sainte Marguerite, du consentement de Me Mathieu BONNEL, jadis prieur de ladite église, et ensuite y avoir fait faire le service divin jusqu'à présent, et fait mettre une image au dessus ledit autel de ladite Sainte, tenu couvert et orné icelui autel de nappes et devants d'autel et après, du consentement de feu Denis BEL , prieur de ladite église, y avoir fait faire un vas et tombeau où a été ensevelie une fille de lui Frairet, et parce qu'il a toujours eu, comme a encore, particulière dévotion à Dieu et Sainte Marguerite, et pour le désir qu'il a de faire prier Dieu dans ladite chapelle tant pour ses prédécesseurs, pour lui après son décès que de sa postérité, fonde, sous le bon plaisir de l'Évêque de Lodève, son vicaire général, et Noël RICHE, prieur de ladite église Saint Saturnin, à perpétuité dans ladite chapelle, 4 messes basses.

Travaux au four banal et à la fontaine de Ceyras (1758)

ADH, 2E 23/113, ff.388-391, registre de maître André Teissier, notaire à Ceyras, 28 mars 1758 :
Simon VALLIBOUZE, Pierre ARTIS et Pierre VERNIÈRES, consuls modernes de Ceyras, baillent à prix-fait à Antoine DELMAS, maître maçon de Clermont, le travail et réparations qu'il y a à faire au four banal de Ceyras et à la fontaine dite « la vuiradou » de la communauté de Ceyras, conformément au devis :
1) la sole du four banal où l'on cuit le pain sera repavée de neuf avec des pierres de la carrière d'Adissan ou Fontès, et le pavé aura 8 pans d'épaisseur. La gorge sera faite tout d'une même pièce, et de même la fermeture sera faite de la même pierre avec ses ferrements nécessaires suivant l'art. On fermera tous les trous et fentes qui seront dedans ladite cape du four avec d'argile bien pétrie
2) il faut refaire le fondal de neuf : tant la muraille que les pierres de l'entablement seront faits de neuf, et même les deux banquettes seront faites de neuf, et on se servira des meilleurs pavés qui se trouveront dans le four pour faire l'entablement, et lesdites banquettes et fondal seront bâties avec bonne chaux et sable du pays, savoir un tiers chaux et deux tiers sable suivant l'art
3) on fera la porte dudit four d'entrée de neuf de pierres de taille de la carrière de Ceyras, avec sa couverture de la même pierre et on fera servir la même fermeture, gond, pendule et serrure
4) on fermera tous les trous et fentes dudit four, et on crépira tant la voûte que les quatre murailles et banquettes tant dehors que dedans, les murailles qui sont en dehors seront crépies avec bonne chaux et sable
5) on fera le couvert qui est sur le derrière de neuf, et même le tuyau de la cheminée sera refait de neuf, les poutres seront posées d'une distance égale et les chevrons seront cloués à chaque bout, les tuiles à canal recouvriront de 5 pouces l'une sur l'autre, et les couvertes de 4 pouces, le tout suivant l'art
6) à la fontaine qu'on appelle « le vuiradou », sera fait une muraille de 18 pans d'hauteur, et aura 20 pans de longueur, et 3 pans d’épaisseur jusqu'à la hauteur, le plus haut allant aux jardins qui sont en bas du côté du vent narbonnès, et les coins de ladite muraille seront faits avec pierres de taille de la carrière de Ceyras de la meilleure sur les trois pans d’épaisseur, le restant de la muraille aura 2 pans d'épaisseur jusqu’à toute son hauteur
7) en delà de 12 pans, sera fait deux piliers de pierres de taille de la même carrière, et auront deux pans et demi en carré jusque à 6 pans de rez-de-chaussée, et le restant de son hauteur de 2 pans en carré, seront posés sur son lit de carrière à l'alignement de ladite muraille sur son carré
8) on fera une muraille depuis le pilier jusqu'à l'autre muraille de 6 pans de hauteur, avec un couronnement de pierre de taille de la même carrière et deux pans d’épaisseur, le tout bien noyé dans son mortier. Elle sera faite du côté du jardin du seigneur de Ceyras, on lui laissera l'ouverture pour laisser passer les eaux de la fontaine
9) en bas de ladite fontaine sera fait une autre muraille de 6 pans de hauteur et de 2 pans d’épaisseur avec son couronnement, et au bout de pierre de taille de la même carrière conformément à l'autre et à ladite muraille, et on y fera une « martillière » de pierre de taille avec ses aides, ladite « martillière » aura un pied en carré de vide, la muraille d'en haut le long du chemin y sera mis quatre « bats à roue » ledit long du chemin
10) de ladite muraille aux piliers sera fait un couvert avec deux poutres sur les piliers de la muraille, et sur lesdites poutres y seront mises d'autres poutres de quatre en quatre pans pour supporter les planches qu'on y mettra par dessus, de bois peuplier, bien jointes et biens clouées, les clous prendront trois pouces dans les poutres
11) sur lesdites planches et poutres il sera fait une couverture d'ardoise de la carrière de Lodève ou Soumont, bien solidement avec une chaîne tout autour, et on donnera sa pente du côté de Clermont
12) à l'entrée de ladite fontaine, il y sera fait une muraille de 3 pans de hauteur sur 2 pans de largeur d'un pilier à l'autre, et on y fera deux degrés pour descendre dans ladite fontaine
13) ladite fontaine sera pavée dans toute son étendue avec de pierres et …
14) toutes les réparations seront faites avec bonne chaux et sable, pierres de taille, poutres, planches, clous, chevrons, tous les ferrements nécessaires, l'entrepreneur qui sera chargé de cet ouvrage fournira tout ce qui sera énoncé
moyennant la somme de 480 livres.

Travaux au château de Collioure (1644)

ADH, 2E 2/223, registre de maître Benoît Delmas, notaire à Agde, 26 septembre 1644 :
Monseigneur Pierre IMBERT, conseiller du Roi en ses Conseils d'État et privé, intendant pour Sa Majesté en la justice, police et finances de la ville de Perpignan et comté de Roussillon, baille à prix-fait à Jean CAZALBON, maître menuisier de la ville de Narbonne, des réparations à faire au château de Collioure ; est témoin Charles de CHUFFET, maître d'hôtel de la Chambre du Roi.

Travaux à l’église de Corneilhan (1663, 1674)

ADH, 2E 13/82, ff.256-257, registre de maître Étienne Boissy, notaire à Béziers, 28 octobre 1663 :
Prix-fait de réparations à l’église paroissiale de Corneilhan passé à Jean CRESTON, maître menuisier, et Jean CAMPESTRE, maître maçon, de Béziers (prix : 240 livres).

ADH, 2E 14/276, ff.537-538, registre de maître Pierre Fournier, notaire à Béziers, 20 février 1674 :

Les consuls de Corneilhan baillent à forfait et prix d'argent, moyennant 620 livres, à François DECOR, de Béziers, de faire tout le charroi de toute la pierre de taille et rassier qui entrera à la réparation de l'église paroissiale de Corneilhan, conformément au prix-fait baillé par l'Abbesse du Saint Esprit à Jean BONNAL, maître maçon de Béziers, le 26 novembre 1673 par acte reçu par Me Racoles, notaire à Béziers.

Construction de l’église de Faugères (1690)

ADH, 2E 7/134, ff.129-132, registre de maître Barthélemy Basset, notaire à Bédarieux, 10 janvier 1690 :
Prix-fait de la construction de l’église paroissiale de Faugères.

Chemin de Florensac à Pézenas (1720)

ADH, 2E 69/118, registre de maître Denis Fabré, notaire à Pézenas, 7 mai 1720 :
Prix-fait des réparations du chemin allant de Florensac à Pézenas passé à Jacques CAZOT, maître maçon de Pézenas, et Antoine SOULLIÉ, maître maçon de Florensac.

Fontaine de Florensac (1649)

ADH, 2E 69/118, ff.56-57, registre de maître Gabriel Angély, notaire à Béziers, 21 mars 1649 :
Jean BOYER, écuyer, de Florensac, baille à prix-fait à David MONJOUX et Pierre SAUSSOL, maîtres traçeurs de Béziers, à tracer un bassin de pierre de taille pour servir à la fontaine de Florensac, de 7 pans de diamètre et 2 pans d'épaisseur, pour le prix de 30 livres.

Église de Gabian (1665)

ADH, 2E 14/134, f°24, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 15 mars 1665 :
L'Évêque de Béziers, seigneur haut, moyen, et bas de Gabian, baille à prix-fait à Michel COLRAT, maître menuisier de Gabian, à faire :
- deux portes de bois de piboule, l'une pour les prisons et l'autre pour le clocher, du lieu de Gabian
- un corps aux fonts baptismaux qui sont posés au fond de l'église de Gabian

Église d'Hérépian (1680)

ADH, 2E 72/195, ff.179-180, registre de maître Pierre Augier, notaire au Poujol, 27 avril 1680 :
Jean DUPAR vieux, maître maçon du Poujol, entrepreneur du prix-fait de l'église d'Hérépian, et Pierre FOURES et Barthélemy RASIGADE, d'Hérépian, entrepreneurs du fournissement des matériaux de ladite église, confessent avoir reçu des Révérends Pères Bénédictins de Villemagne, de Pierre DEJEAN, prêtre, prieur de Redes, et desconsuls d'Hérépian, la somme de 475 livres en quittance de la seconde paie du prix fait de la construction de l'église .

Fontaine de Joncels (1673)

ADH, 2E 21/76, ff.79-80, registre de maître François Béral, notaire à Joncels, 9 avril 1673 :
Le premier consul de Joncels baille à prix-fait à Pierre AFFRE et Dardé LAURES, maîtres maçons de Joncels, les réparations à faire à la fontaine de Joncels :
- construire, avec pierres de taille, l'enceinte de la fontaine
- faire la conque ou bassin de la fontaine de pareille grandeur que celle qui s'y trouve présentement, et dans la même forme
moyennant le prix de 40 livres.

Construction de l’église de Rhèdes (Lamalou, 1658)

ADH, 2E 72/183, f°193, registre de maître Pierre Augier, notaire au Poujol-sur-Orb, 28 juillet 1658 :
Prix-fait de l'église de Rhèdes.

Construction de l’église de Villecelle (Lamalou, 1665)

ADH, 2E 72/187, f°27, registre de maître Pierre Augier, notaire au Poujol-sur-Orb, 26 avril 1665 :
Prix-fait de l'église de Villecelle, au terroir de Mourcairol.

Réparations du pont de Lavérune (1600)

ADH, 2E 55/24, registre de maître Isaac Durant, notaire à Montpellier :
- 28 janvier 1600 : prix-fait pour les réparations au pont de Lavérune sur la rivière de la Mosson
- 6 février 1600 : achat de cairons à cet effet
- 6 mai 1600 : autre prix-fait pour des travaux au pont de Lavérune

Travaux à l'église de Lieuran (1675)

ADH, 2E 14/138, ff.297-298, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 24 juin 1675 :
L'Évêque de Béziers baille à prix-fait à Jean VILLABRUN, maître maçon de Lieuran, à :
- abattre la tour qui est du côté de l'église de Lieuran, aux endroits où il se trouvera nécessaire, jusqu'à fleur de la voûte, pour la conservation de l'église et du choeur de celle-ci
- abattre la muraille du côté du vent de narbonnais jusqu'à la fleur du toit de l'église
- recouvrir la tour, et y donner la pente nécessaire pour faire couler les eaux pluviales qui y tomberont du côté d'aquilon
- mettre le couvert en bon état
- faire deux piliers pour porter le clocher
- faire une petite .... sur le couvert pour aller accommoder le clocher
- faire une petite chaire de plâtre dans l'église pour le prédicateur
- faire une piscine avec son trou dessus pour jeter les eaux
- paver le choeur de l'église de pierres de taille
- recouvrir les gouttières qui seront au couvert de l'église.

Construction de l’église de Lunel-Viel (1631)

ADH, 2E 55/88, registre de maître Pierre Marsal, notaire à Montpellier, 11 janvier 1631 :
Prix-fait de l'église de Lunel-Viel.

Travaux à l'église Saint Laurent de Magalas (1646)

ADH, G 153, ff.20-21, registre de maître Fulcrand Amiel, notaire du Chapitre cathédral de Béziers en l'absence du secrétaire, 20 mars 1646 :
Le Chapitre cathédral Saint Nazaire de Béziers, prieur de l'église paroissiale Saint Laurent du lieu de Magalas, et François GALIBERT, prêtre, vicaire perpétuel de ladite église, baillent à prix-fait à Balthazar GALIBERT, prêtre, les réparations suivantes :
- couvrir tout de neuf le clocher de l'église, à quatre eaux, avec une croix de fer à la cime, ensemble deux couverts de la montée du clocher, de bois et tuiles
- refaire tout de neuf les couverts de la nef et du choeur, à tuiles
- enduire les murailles du clocher, dedans et dehors
- rhabiller et accomoder le degré qui va au clocher
ADH, G 153, ff.20-21

Construction d'une chapelle à l'église de Maraussan (1675)

ADH, 2E 14/138, ff.369-370, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 25 septembre 1675 :
Pierre CANABASSIER, prêtre, vicaire perpétuel du lieu de Maraussan, baille à prix-fait à Jean MOUNESTIER, maître maçon de Béziers, à construire de neuf une chapelle du côté du vent grec, au côté du choeur de ladite église, laquelle aura 6,5 pans de largeur dans oeuvre sans y comprendre l'épaisseur de la muraille, et 14 pans de longueur en ouverture, auquel endroit sera fait un arceau de pierres de taille proportionné à ladite ouverture, et pour régler le pilier dudit arceau l'entrepreneur se servira de la muraille maîtresse qu'il taillera proprement.
L'entrepreneur sera tenu de construire les murailles nécessaires pour l'enceinte de la chapelle, de deux pans d'épaisseur, et formera deux fenêtres du côté du grec, à l'endroit qui sera jugé nécessaire par le vicaire. Il enduira le dedans et crépira le dehors de la chapelle avec bon mortier, il couvrira à tuiles canal ladite chapelle, et s'aidera d'un menuisier pour poser les poutres et soliveaux. Il maçonnera la chapelle avec tuiles pavé, et abattra la muraille à fleur du pavé de l'église à l'endroit où l'on doit construire la chapelle, et il se servira de la pierre qu'il en sortira pour la bâtisse des murailles.
Le contrat est passé sous diverses clauses, pour le prix de 55 livres.

Réédification de l’église de Marsillargues (1669)

ADH, 2E 46/156, ff.212-215, registre de maître Étienne Anglas, notaire à Marsillargues, 7 novembre 1669 :
Le syndic du Chapitre de l’église collégiale d’Aigues-Mortes et le premier consul de Marsillargues baillent à prix-fait à Pierre CORDIER, maître maçon, et Guillaume FONTAINES, ménager, beau-père et beau-fils, d’Aimargues, à construire et réédifier l’église Saint Sauveur de Marsillargues.

Construction d’un puits à Marsillargues (1703)

ADH, 2E 46/184, ff.196-197, registre de maître Pons Allet, notaire à Marsillargues, 10 septembre 1703 :
Prix-fait baillé par la communauté de Marsillargues à Jean DURAND, pour la construction d’un puits dans l’enclos de Marsillargues, à la gâche de Sommery, de profondeur de 4,5 cannes ou davantage s’il ne s’y trouve pas d’eau, pour le prix de 95 livres.

Réparations au pont du moulin neuf (Maureilhan, Cazouls - 1672)

ADH, 2E 13/86, f°560, registre de maître Étienne Boissy, notaire à Béziers, 15 juillet 1672 :
Prix-fait de réparations au pont du moulin neuf allant de Maureilhan à Cazouls, baillé à Pierre MADALHE et Jean MONESTIER, maîtres maçons de Béziers.

Alimentation du puits à roue du jardin de la Canague (1650)

ADH, 2E 97/176, ff.338-339, registre de maître Philippe Reboul, notaire à Béziers, 5 décembre 1650 :
Raymond GAUDY, maître fontainier de Béziers, confesse avoir reçu de Mondette de VALETTE, veuve de Jacques VILLARAZE, bourgeois de Béziers, la somme de 1.200 livres pour avoir entrepris de faire une conduite d'eau depuis le rec de Toureilles qui est dans les terres de la métairie de la Canague appartenant à ladite demoiselle, jusque dans le puits à rue qui est au jardin de ladite métairie. Les travaux effectués sont détaillés dans l'acte. ADH, 2E 97/176, f°338

Démolition du bastion de la portes de Lattes à Montpellier (1683)

Archives municipales de Montpellier, BB 164, ff.10-11, registre de maître Jean Bonnier, notaire à Montpellier, 1er février 1683 :
Les consuls de Montpellier, ayant informé Sa Majesté que le petit bastion qui couvre la porte de Lattes est inutile et qu'il serait convenable de le raser pour rendre libre l'abord de ladite porte, qui est une des plus considérables et des plus commercées de la ville de Montpellier, à cause des grands chemins et avenues de ladite porte, du grand nombre de charrettes et autres voitures qui entrent et sortent journellement pour apporter leurs marchandises qui viennent de la mer, des étangs, des rivières, le sel qui vient de Peccais et qui se porte au grenier à sel qui est dans le voisinage de la porte, le blé et la farine des habitants en allant et revenant des moulins qui sont situés sur les avenues de la ville, et par le blanchissage et lavage des laines, et les autres marchandises et denrées qui entrent et sortent par ladite porte, baillent à prix-fait, avec la permission du Roi, la démolition et le rasement dudit bastion à André CLAUSON, de Montpellier, comme moins-disant, pour le prix de 300 livres.
Clauson ayant cessé le travail après deux ou trois jours, et s'étant pourvu devant le sénéchal en rescision du contrat au prétexte de la lésion du juste prix, et celui-ci ayant été estimé par experts à 600 livres, les consuls, par acte du 15 mars 1683 [ff.24-27], effectuent nouveau prix-fait en faveur de François BASTIDE, demeurant à Montpellier, qui a offert de démolir et raser entièrement ledit bastion, l'aplanir en dos d'âne sur le milieu, et transporter la terre dans l'enclos du Sieur Farjon et autres lieux qui lui seront désignés, moyennant la somme de 600 livres et sous diverses clauses.
(Clauson a accepté la cancellation de son contrat et en a quitté la ville de Montpellier pour ne pas avoir à plaider)
Le 6 novembre 1683 [ff.167-170], les consuls reçoivent le travail fait par Bastide à l'occasion de ce prix-fait.

Travaux aux murailles, fossés, portes, ponts-levis, et à la Maison consulaire, de Montpellier (1592, 1595, 1657, 1659, 1663, 1664, 1667, 1673, 1678, 1681, 1685)

ADH, 2E 62/29, ff.162-163, registre de maître Pierre Fesquet, notaire à Montpellier, 19 septembre 1592 :
Philippe de BOSSUGES, conseiller du Roi et maître en sa Chambre des comptes, Fulcrand NOUVEL, Jean DANBRE, Jean CLAUSANGES, Pierre de SAINT JEHAN, et Jacques MOLLIN, consuls de la ville de Montpellier, baillent à prix-fait à Vidal MEYRONNENC et Michel RAVAT, maîtres maçons de Montpellier, les réparations de la porte neuve et pont-levis qu'il convient de faire à la porte de la Saunerie, moyennant le prix de 5 livres 8 sols par canne carrée.

ADH, 2E 62/29, ff.79-80, registre de maître Pierre Fesquet, notaire à Montpellier, 7 mai 1594 :
François de SANDRES, sieur de Saint Just, Lucas B..., Claude LACOMBE, Etienne VALCROZE, Mathieu ..., consuls de Montpellier, tant pour eux qu'au nom d'Etienne RANCHIN, second consul, absent, baillent à prix-fait à Jean ROUVEYROLLES, maître maçon de Montpellier, le parachèvement des réparations qu'il convient de faire à la porte de la Saunerie suite au prix-fait du 19 septembre 1592.

ADH, 2E 62/29, ff.192-193, registre de maître Pierre Fesquet, notaire à Montpellier, 31 mai 1595 :
Mathelin BAYLLE, Henri BARBE, Jean BIGOSSY, Antoine AZEMAR, et Jean ANDRIOJOULS, consuls de Montpellier, baillent à prix-fait à Pierre LARCHER et Aimar JULIEN, maîtres maçons de Montpellier, de faire et parachever les réparations nécessaires à faire à la porte et pont-levis de la porte de la Saunerie.

Archives municipales de Montpellier, BB 149, ff.138-139, registre de maître Étienne Marye, notaire à Montpellier, 2 septembre 1657 :
Jean François ROLLAND, Pierre GIBERT, Jean DURRANC, Gabriel DUBOIS, Jean BOYER, Jacques ROUX, et Jacques VANEAU, ouvriers de la commune clauzure de Montpellier, baillent à prix-fait à réparer une muraille du fossé qui est du côté venant de la porte de la Saunerie jusqu'à l'endroit du cimetière de ceux de la R.P.R., de longueur de 44 cannes et de hauteur de l'ancienne muraille, à Guillaume MAZEL, maître maçon de Montpellier, moyennant la somme de 200 livres pour la faction et construction de la muraille du fossé.

Archives municipales de Montpellier, BB 149, ff.293-294, registre de maître Étienne Marye, notaire à Montpellier, 22 octobre 1657 :
Jean François ROLLAND, Pierre GIBERT, Jean DURRANC, Gabriel DUBOIS, Jean BOYER, Jacques ROUX, et Jacques VANEAU, ouvriers de la commune clauzure de Montpellier, sachant que le corps de garde qui est à l'entrée du revelin de la porte de Lattes, joignant le fossé de ladite ville, menace ruine par le défaut de la muraille dudit fossé, sur laquelle ledit corps de garde est bâti et soutenu, et qu'il est nécessaire de réparer et rebâtir de neuf ladite muraille, mais encore le haut et parapet (« parapied ») de celle qui suit jusqu'au pont-levis, baillent à prix-fait à Jean GRAS, maître maçon de Montpellier, la faction et construction de la muraille du derrière dudit corps de garde, depuis le fondement jusqu'au plus haut, durant la longueur de 7 cannes, et outre ce le susdit parapet  à prendre depuis ledit corps de garde jusqu'au pont-levis de la porte de Lattes, contenant en tout 36 cannes carrées, moyennant la somme de 300 livres.

Archives municipales de Montpellier, BB 151, ff.162-163, registre de maître Étienne Marye, notaire à Montpellier, 18 juillet 1659 :
Les ouvriers de la commune clôture de Montpellier baillent à prix-fait à Pierre DELHOUSTAU, maître maçon de Montpellier, à faire les réparations suivantes :
- remettre et bâtir les murailles et parapet du fossé qui sont démolis, depuis le coin de la tour des Carmes jusqu'au-dessus du premier coin du Jardin du Roi
- bâtir ladite muraille de bonne pierre rassiere d'environ 3 pans d'épaisseur, et les lever au-dessus du terrain du chemin de 4 pans ou environ, qui servira de garde-fou
- chaperonner ladite muraille avec grosses et grandes pièces, pierre de taille de Pignan, le tout posé à bon mortier, chaux et sable, comme l'oeuvre le requiert
moyennant le prix de 350 livres.


Archives municipales de Montpellier, BB 151, ff.163-164, registre de maître Étienne Marye, notaire à Montpellier, 18 juillet 1659 :
Les ouvriers de la communes clôture de Montpellier (Louis TAVERNIER, procureur à la Cour des comptes, aides et finances, de Montpellier, Antoine BELANGER, marchand de laine, Jacques DUPUY, marchand mangonnier, Pierre PAULET maître tailleur, Vincent THIBON, Pierre CAUVY, Pierre PAULET), en présence et du consentement des consuls, baillent à prix-fait à Jean BONNASSIER et Pierre DELHOUSTAU, maîtres maçons de Montpellier, à faire deux piliers ou pyramides à la porte de la Blanquerie, qui formeront l'ouverture de l'entrée,  et à sercher le fondement desdits deux piliers ou pyramides jusqu'au ferme, lesquels piliersou pyramides auront 6 pans en carré au-dessus des fondements faits avec pierre de taille de Pignan,  et élever sur le chais de chaussée ou fondement 2 cannes, sur laquelle hauteur seront faits les finissements des piliers en pyramide, le tout avec pierre de taille posée avec bon mortier à chaux et sable, et dedans avec pierre rassiere.
Et faisant lesdits piliers posera à la façade de l'avenue deux pièces pierre Saint Geniès, ornées d'un cadre où il fera l'inscription du nom des consuls et à l'autre des ouvriers, ainsi qui lui sera baillé en écrit, en la forme et façon qui est au pilier de la porte des Carmes,
comme aussi seront tenus Bonnassier et Delhoustau, depuis lesdits piliers ou pyramides, faire une bonne muraille jusque et joignant aux murailles de la ville de 3 pans d'épaisseur, bâties avec pierre de taille de Pignan en dehors, et avec moellon ou pierre rassiere par dedans, élevée à la hauteur des piliers non du finissement
le tout bien et dûment fait et bâti aussi avec bon mortier, chaux et sable
et faisant les susdits deux piliers ou pyramides, feront la feuillure nécessaire comme il est à ladite porte des Carmes pour le pont-levis de l'entre-deux desdits piliers ou séparation de l'un à l'autre, sera aussi de la même distance que ceux des Carmes
le tout à réaliser dans le délai de 2 mois, moyennant la somme de 450 livres.
Quittance en marge en date du 22 octobre 1659.


Archives municipales de Montpellier, BB 154, ff.64-65, registre de maître Étienne Marye, notaire à Montpellier, 31 mai 1663 (P) :
La muraille de communication de la porte de Lattes à la citadelle de Montpellier ayant plusieurs trous et brèches qu'il est nécessaire de réparer, tant pour éviter plus grande ruine que pour éviter la descente et sortie que font, en ces endroits le plus souvent, ceux qui ont commis des excès et des crimes dans la ville, les consuls de Montpellier, en qualité d'ouvriers de la commune clôture, baillent le 31 mai 1663, à Pierre LAURENS, maître maçon de Montpellier, de réparer et bâtir lesdites brèches, fournir toute la chaux, le sable, la pierre, la manoeuvre, les matériaux nécessaires, moyennant 10 livres la canne carrée, étant convenu qu'il commencera depuis la porte jusqu'à l'endroit de la muraille qui fait la cloison du jeu de ballon.

Archives municipales de Montpellier, BB 154, ff.299-303, registre de maître Étienne Marye, notaire à Montpellier, 26 juillet 1664 (P) :
Par délibération du Conseil des Vingt-Quatre, la charge d'ouvrier de la commune clôture de Montpellier a été supprimée, et la direction des réparations des portes, bastions, murailles, fossés, et autres choses dépendantes de l'oeuvre a été commise aux consuls. Comme il est nécessaire de faire beaucoup de réparations aux murailles des fossés et bastions, et aux portes de la ville pour empêcher que les gueux et mendiants n'entrent de nuit dans la ville, et même pendant le jour comme ils font en éviter de passer au-devant de la maison et corps de garde où se tiennent les portiers gardant les portes, comme aussi de faire à l'abord de la porte de la Saunerie un pont à l'endroit des maisons de Valade, barraliers, pour éviter et faire cesser un grand bourbier qui s'y forme par les pluies et s'y conserve presque pendant toute l'année, les consuls, ce 26 juillet 1664, baillent à prix-fait à Pierre LAURENS, maître maçon de Montpellier, comme moins-disant, les réparations à effectuer aux portes, fossés, et murailles du Pila-Saint Gély, de la Blanquerie, des Carmes, de Saint Guilhem, du Courreau, de la Saunerie, de Lattes (réparations des murailles pour éviter qu'on puisse y monter, pavé pour empêcher qu'on passe par-dessous, corps de garde, garde-fou ou parabande, portes de bois, chaînes, pointes de fer, etc.), moyennant la somme de 390 livres.

Archives municipales de Montpellier, BB 154, ff.311-312, registre de maître Étienne Marye, notaire à Montpellier, 18 août 1664 (P) :
Comme les ponts-levis de la porte de Lattes et du « pilier saint Gély » de Montpellier sont entièrement ruinés et en état de ne pouvoir plus servir sans être réparés, les consuls de Montpellier, ayant trouvé plus utile à la ville d'y faire des ponts dormants de bonne pierre, tout ainsi qu'aux autres portes, baillent à prix-fait à Pierre LAURENS, maître maçon de Montpellier, à faire et construire lesdits deux ponts, moyennant la somme de 110 livres. S'en suit la description des travaux à effectuer.

Archives municipales de Montpellier, BB 154, ff.453-455, registre de maître Étienne Marye, notaire à Montpellier, 30 mars 1665 (P) :
La muraille de la ligne de communication de Montpellier avec la citadelle s'étant en partie éboulée proche la citadelle, du côté de la porte du Pila-Saint Gély, les consuls baillent à prix-fait les réparations à Guillaume MAZEL, Georges ESPINASSON, et Antoine ROUVEYROLLES, maîtres maçons de Montpellier, moyennant la somme de 120 livres.

Archives municipales de Montpellier, BB 156, ff.5-6, registre de maître Étienne Marye, notaire à Montpellier, 11 janvier 1667
:
Les consuls de Montpellier baillent à prix-fait à Jacques CAILLA, maître gipier de Montpellier, à faire les réparations utiles et nécessaires aux portes et corps de garde de Montpellier, et notamment :
- faire un escarpement à la muraille à la porte Saint Guilhem, tout proche le pont-levis
-
« provoquer » la muraille qui va du corps de garde au fossé de la porte de la Saunerie, pour empêcher que les gens n'entrent dans la ville de long en long de la muraille
- faire un accoudoir au pont-levis de la porte de la Saunerie
- refaire le couvert du corps de garde de la porte de Lattes, ensemble celui qui est à la porte du Pila-Saint Gély
- refaire le corps de garde qui est à la porte de la Blanquerie, tout ruiné, et réparer l'autre qui est tout proche, en sorte que les portiers puissent s'y tenir sans incommodité
- recouvrir les corps de garde des portes des Carmes et du Peyrou, et réparer aussi le corps de garde qui est sur la muraille de la ville dans lequel loge Jacques André
moyennant la somme de 100 livres.

Archives municipales de Montpellier, BB 156, ff.104-105, registre de maître Étienne Marye, notaire à Montpellier, 8 juillet 1667
:
Prix-fait des réparations à faire à l'andronne de la Maison consulaire de Montpellier, passé à Jean SIMARD et Pierre DELOUSTAU, maîtres maçons de Montpellier, moyennant la somme de 118 livres.

Archives municipales de Montpellier, BB 161, ff.334-336, registre de maître Étienne Marye, notaire à Montpellier, 30 mai 1673 :
Les consuls de Montpellier, sachant y avoir des éboulements et ruines de murailles survenus tant au pont qui est proche la porte des Carmes, que contre et tout proche le corps des gardes de ladite porte, qu'il est absolument nécessaire de faire réparer pour éviter le danger de la chute des personnes et bestiaux qui passent en cet endroit, baillent à prix-fait à Jean CHASSAFIERE, maître maçon de Montpellier, lesdites réparations moyennant la somme de 110 livres.

Archives municipales de Montpellier, BB 162, ff.34-35, registre de maître Étienne Marye, notaire à Montpellier, 17 février 1674 :
Les consuls de Montpellier, sachant pour l’utilité publique y avoir plusieurs réparations à faire aux murailles le long des dougues ou fossés de la ville qui sont joignant le boulevard de la porte de la Saunerie et le jardin des hoirs du sieur de Mirevaux, jusqu'à celui du sieur de Robin, pour être lesdites murailles éboulées en plusieurs endroits, et absolument nécessaire de promptement les réparer pour éviter plus grande ruine, en baillent le prix-fait à Pierre MOYNIER, maître maçon de Montpellier.

Archives municipales de Montpellier, BB 162, ff.487-488, registre de maître Étienne Marye, notaire à Montpellier, 4 septembre 1676 :
Les consuls de Montpellier, faisant la charge d'ouvriers de la Commune Clôture, sachant être nécessaire de faire des réparations aux murailles le long des fossés et portes de la ville (notamment fermer plusieurs brèches), en baillent prix-fait à pierre DELHOUSTAU, maître maçon, pour la somme de 700 livres.

Archives municipales de Montpellier, BB 162, ff.572-574, registre de maître Étienne Marye, notaire à Montpellier, 3 juin 1677 :
Les consuls de Montpellier, faisant la charge d'ouvriers de la Commune Clôture, baille à prix-fait à Antoine COSTE, maître maçon, à abattre et rebâtir la muraille depuis le corps de garde hors la porte de Lattes, tirant à droite ligne jusque proche le pont-levis de ladite porte, laquelle est entièrement éboulée dans le fossé, moyennant le prix de 300 livres.

Archives municipales de Montpellier, BB 163, f°18, registre de maître Bonnier, notaire à Montpellier, 13 juin 1678 :
Rapport de Jacques FABRE, bourgeois de Montpellier, et de Jean MICHEL, maître lanternier, sur l'état des couverts et canaux de plomb de la maison consulaire de Montpellier.

Archives municipales de Montpellier, BB 163, ff.579-580, registre de maître Bonnier, notaire à Montpellier, 1er avril 1681 :
Les consuls de Montpellier baillent à prix-fait à Jean ANCEAU, maître vitrier de Montpellier, l’entretien, lavement, et réparations de toutes les vitres qui sont et seront nécessaires dans la maison consulaire de Montpellier, pendant l'année de leur consulat, et lorsqu'il se rompra ou cassera des carreaux desdites vitres, ledit Anceau sera tenu de les replacer de nouveau bien et dûment, et ce moyennant la somme de 20 livres.

Archives municipales de Montpellier, BB 163, ff.581-582, registre de maître Bonnier, notaire à Montpellier, 11 avril 1681
:
Les consuls de Montpellier baillent à prix-fait à Antoine HEREMIES, maître gipier de Montpellier, à entretenir, réparer et accommoder tous les couverts de l'Hôtel de ville, en telle sorte qu'il n'y ait aucun égout au-dessous dudit couvert, et fournir pour ledit entretien sa main, celle de ses manoeuvres, les tuiles, la chaux, et le sable nécessaires, et ce pour l'année de ce consulat, moyennant 30 livres.

Archives municipales de Montpellier, BB 163, ff. 750-751, registre de maître Bonnier, notaire à Montpellier, 12 juin 1682 :
Les consuls de Montpellier, faisant la charge d'ouvrier de la commune clôture de Montpellier, sachant les précédents consuls avoir fait construire de nouveau la porte de Lattes du côté de la ville, et comme du depuis elle a demeuré sans fermeture, faute d'y avoir fait faire une porte, et que cette fermeture est entièrement nécessaire, et que Monsieur de La Baume, lieutenant de Roi au gouvernement de cette ville, presse fort pour faire faire ladite porte, lesdits consuls ont été obligés de faire crier et proclamer qui voudrait prendre le prix-fait de ladite porte, sur lesquelles criées plusieurs offres avaient été faites, et pas une n'aurait été si avantageuse que celle faite par Laurent BOUQUES, maître serrurier de Montpellier, qui avait offert la faire entièrement moyennant la somme de 375 livres et de fournir tous les clous et ferrements nécessaires, à cette cause les consuls lui baillent à faire ladite porte de bois audit portail de Lattes (avec description).

Archives municipales de Montpellier, BB 163, f°782, registre de maître Bonnier, notaire à Montpellier, 22 août 1682 :
Les consuls de Montpellier baillent à prix-fait à Pierre PEYRIN, dit la Rose, et Pierre BRABANT, peintres, habitants de Montpellier, et à tous deux ensemble solidairement l'un pour l'autre et le seul pour le tout, sans division ni discussion d'action, à faire dans la basse-cour et voûtes de la maison consulaire l'ouvrage et peintures que s'ensuivent : ils garniront les voûtes en haut les cintres de feuilles de laurier et de chêne, les culs-de-lampe des armes du Roi, le dedans des panneaux azuré et rempli de fleurs de lis et des L couronnés sans nombre en descendant des cintres jusqu'au pavé, arrière corps d'architecture avec panneau de marbre avec quatre devises royales, plus au dehors de la voûte, entre les deux arcs en haut, un cartouche avec ornement et trophées d'armes accompagné en descendant d'un feston de fleurs, la fenêtre peinte comme l'autre à vitres, sur la grande porte les armes du Roi en grand, et sur les deux petites deux devises royales, moyennant la somme de 250 livres.

Archives municipales de Montpellier, BB 164, ff.298-300, registre de maître Jean Bonnier, notaire à Montpellier, 30 janvier 1685 :
Prix-fait des réparations à faire aux murailles de la ville de Montpellier, portes et corps de garde, passé par les consuls à Jean ARMAN, maître architecte.

Archives municipales de Montpellier, BB 164, ff.349-350, registre de maître Jean Bonnier, notaire à Montpellier, 25 juin 1685
:
Les consuls de Montpellier baillent les réparations du clocher où est l'horloge de la ville, ensemble celles de la muraille qui est éboulée à l'un des fossés entre la porte des Carmes et celle de la Blanquière, à Massé SEBRON, maître architecte de Montpellier.
Le 4 août 1685 [f°361], les consuls reçoivent le travail fait par Sebron à l'occasion de ce prix-fait.

Archives municipales de Montpellier, BB 164, ff.355-358, registre de maître Jean Bonnier, notaire à Montpellier, 17 juillet 1685
:
Les consuls de Montpellier baillent à prix-fait à Massé SEBRON, maître maçon de Montpellier, les réparations à faire :
- à la maison consulaire de la ville, dont le « ferajet » du toit, qui a sa pente sur la rue allant à la porte de Lattes, menace ruine, moyennant 470 livres ;
- au corps de garde et bureau de la farine de la porte du Pila-Saint Gély, et au bureau et poids de la farine de la porte de Lattes, moyennant 200 livres.

Réparations au pont Juvénal de Montpellier (1661)

Archives municipales de Montpellier, BB 153, ff.55-57, registre de maître Étienne Marye, notaire à Montpellier, 6 mai 1661 :
Les commissaires et députés de l'assiette du diocèse de Montpellier baillent à prix-fait à Antoine CARRIERE, maître maçon de Pézenas, les réparations nécessaires être faites au pont Juvénal sis le long de la rivière du Lez, terroir de Montpellier, au prix de 2 livres 10 sols chaque canné carrée. Il sera tenu de paver entièrement ledit pont depuis le pré des marchands, où on travaille les laines, jusqu'à l'arcade dudit pont, du côté du jardin du conseiller de Solas, et pour ce faire fournir tout le pavé nécessaire, et de deux en deux cannes faire des chaînes de gros pavé qui aient environ un pan en carré, tout lequel pavé sera posé de pointe. Il sera aussi tenu de mettre de boute-roues de pierre frejal à chaque côté des garde-fous dudit pont, de quatre en quatre cannes, pour la conservation desdits garde-fous, lesquels pierres et bouteroues auront sa sortie d'un pan d'hauteur pour le moins par dessus ledit pavé. Il sera également tenu de remettre tous les garde-fous qui manquent en leur place en plusieurs endroits du pont, et continuer iceux du côté de main droite en entrant dans le pont venant de Montpellier, de la longueur de 20 cannes, de bonne pierre de Saint Jean-de-Védas, de la longueur de quatre pans et de la largeur d'un pan et demi chacune des pierres.
Le tout pour le prix de : pour le pavé, 2 livres 10 sols chaque canné carré ; pour les garde-fous durant la longueur de 20 cannes, 100 livres, outre les 2 livres 10 sols du pavé.

Avenue de la porte des Carmes de Montpellier (1664)

Archives municipales de Montpellier, BB 154, ff.226-230, registre de maître Étienne Marye, notaire à Montpellier, 24 mars 1664 (P) :
En 1660, les religieux du couvent Notre-Dame des Carmes de Montpellier avaient fait clore de murailles les terres qu'ils avaient et jouissaient aux faubourgs à la sortie de la porte des Carmes de Montpellier, suivant l'ancienne enceinte et sur les vieux fondements.
Mais cette cloison étant faite en cette forme, les deux chemins de l'avenue de ladite porte, qui cerclaient ladite terre, se trouvaient fort étroits, et à cause de ce le public y pouvait recevoir grande incommodité. C'est pourquoi les consuls de Montpellier avaient proposé au syndic des religieux de reculer leur muraille de clôture, et bailler la contenance de leur terre qui serait nécessaire pour l'agrandissement des deux chemins et avenue de ladite porte, avec offre de la leur payer, considérant que ce serait pour la beauté et décoration de la ville, et utilité publique. Les religieux y avait incliné et l'expertise faite, les dommages avaient été estimés à la somme de 444 livres, moyennant laquelle les religieux seraient tenus de laisser aux endroits desdits chemins la largeur et espace nécessaires suivant la désignation portée par la relation.
Les religieux avaient accepté, et reçu premier paiement de la moitié. Mais après ce, ils avaient fait bâtir leur muraille sans laisser l'espace nécessaire, ce qui avait entraîné de multiples contestations. Mais pour vivre en paix, les religieux avaient proposé de transiger.
C'est pourquoi, ce 24 mars 1664, les parties transigent, et accordent que la muraille faite par les religieux carmes sur le coin de leur terre, vis-à-vis la maison des portiers jusqu'à l'endroit du coin de la muraille du Président Crouset, demeurera en l'état qu'elle est à présent, et qu'en considération les religieux cèderont à perpétuité à la ville la contenance de leur terre qui sera nécessaire pour faire que le chemin qui va du côté de la Font putanelle ait partout la largeur de 20 pans dans oeuvre durant toute la longueur de la terre des religieux qui est d'environ 200 cannes, et jusqu'au coin du jardin du Président de Mariotte. Et parce qu'il y a 50 cannes de muraille qui ont été bâties nouvellement depuis la porte du clos des religieux, allant vers le jardin de M. de Mariotte, et que pour faire que le chemin ait la largeur de 20 pans dans oeuvre il est nécessaire de les reculer dans la terre des religieux, il est convenu que les 50 cannes de muraille seront abattues et relevées de la même hauteur, largeur, et qualité, aux frais et dépens des consuls.
Moyennant tout cela, les consuls consentent que le clavaire de la ville délivre aux religieux la deuxième moitié du paiement.

Construction d’un cours à la place du jeu de mail de Montpellier et plantage des ormeaux (1659-1661)

Archives municipales de Montpellier, BB 151, ff.253-254, registre de maître Étienne Marye, notaire à Montpellier, 26 décembre 1659 :
Les consuls et députés de la communauté de Montpellier baillent à prix-fait à Pierre FAURE, dit la Marche, sergent en la citadelle de Montpellier, à aplanir et unir tout le jeu de maille, terres et chemins joignant en icelui, dépendant de l'œuvre de la Commune Clôture de Montpellier, pour y être fait un cours suivant et conformément à la délibération du Conseil des Vingt-Quatre de la ville du 16.
Ledit entrepreneur sera tenu et obligé, comme il promet et s'oblige, d'aplanir et unir tant le jeu dudit maille que terres et chemins joignant, à commencer depuis la muraille de l'hôtellerie du Cheval Vert qui est du côté dudit jeu, de long en long, jusqu'au grand chemin de Pézenas, maison et jardin de Pierre REYNARD, palemardier, qui est joignant ledit chemin, et pour la largeur depuis les terres et jardins qui sont à main gauche en descendant le long dudit jeu allant audit chemin de Pézenas jusqu'aux autres murailles des jardins de main droite, y compris le grand chemin qui est audit endroit, et faire un bon fossé, à commencer depuis ledit chemin de Pézenas jusqu'à ladite maison et hôtellerie du Cheval Vert, lequel aura 5 pans de profondeur et 6 pans de largeur, le plus à droite ligne que faire se pourra, afin de faire écouler les eaux qui viennent tant du côté dudit grand chemin de Pézenas que de celui de Celleneuve, en sorte qu'icelles ne puissent gâter ni ruiner ledit cours, le tout à réaliser pour janvier prochain, moyennant le prix de 1200 livres.
Quittance finale en date du 26 janvier 1661.


Archives municipales de Montpellier, BB 153, ff.17-19, registre de maître Étienne Marye, notaire à Montpellier, 9 février 1661 :
Les consuls de Montpellier, assistés des députés du conseil de ville par délibération du 21 janvier, en conséquence de la susdite délibération, baillent prix-fait des arbres qui doivent être mis en plantés au cours qui doit être fait à l'endroit du jeu de mail, à François MASSIA, jardinier, dernier moins-disant, lequel devra planter aux trois allées dudit cours la quantité des arbres ormeaux nécessaires, lesquelles trois allées auront de largeur savoir celle du milieu cinq cannes, et les deux autres trois cannes et demi chacune, et de longueur [laissé en blanc] cannes. Massia s'oblige de planter lesdites arbres ormeaux nécessaires tous femelles le long desdites allées en quatre rangs de la grosseur de quatre doigts de diamètre et de la hauteur d'une canne, droits et bien unis, de la distance de trois cannes l'un de l'autre, et audit effet faire les crux de six pans de large en carré, et de trois pans de profondeur, lequel cours et plantement d'arbres sera fait en deux temps ainsi qu'a été avisé par les consuls, moyennant le prix de 49 sols chaque arbre.
L’entrepreneur sera tenu de rendre recevables et vivants durant trois années à compter du jour qu'ils seront plantés ou replantés, audit effet sera tenu faire à ses frais et dépens tous les arrosements et autres choses nécessaires. Outre les quatre rangées d'arbres, Massia sera aussi tenu d'en planter aux endroits qui se trouvent vides et qui lui seront marqués par les consuls.
Il devra faire à ses dépens tous les fossés et autres défenses nécessaires pour empêcher le gâtement et dépérissement desdits arbres, sous cette condition néanmoins qu'en cas il serait troublé, vexé et molesté sur ce sujet que la ville prendra son fait et cause.
Il sera permis à Massia de faire à l'espace qui reste à la fin dudit cours, ou autres endroits commodes, une pépinière desdits arbres de la grosseur nécessaire pour transplanter (« tréplanter ») aux lieu et place de ceux qui se trouveront morts durant le temps du contrat, et il lui est prohibé par exprès de semer en aucun autre endroit dudit cours aucun fourrage ni autres grain.
Massia s’engage à réaliser les travaux pour février, et reçoit dès à présent la somme de 300 livres.


Archives municipales de Montpellier, BB 153, ff.30-31, registre de maître Étienne Marye, notaire à Montpellier, 13 mars 1661
:
Massia, jardinier, entrepreneur du plantement des arbres ormeaux nouvellement faits au cours érigé à Montpellier, en conséquence de la vérification faite, reçoit des consuls la somme de 242 livres 13 sols 6 denier, pour la seconde paie, et à laquelle revient la moitié de la somme de 1085 livres 7 sols que se montent la quantité de 443 arbres ormeaux plantés audit cours par ledit Massia, sous cette condition que Massia sera tenu de remettre non seulement les 125 arbres que les consuls ont trouvé à rejeter et n'être recevables, outre les arbres mâles mais encore les autres suivant la vérification qui en sera faite au mois de septembre prochain.

Construction des bureaux de la farine à Montpellier (1679)

Archives municipales de Montpellier, BB 163, ff.348-352, registre de maître Bonnier, notaire à Montpellier, 30 décembre 1679 :
Les consuls de Montpellier, sachant que par le contrat de bail de l'acquittement des dettes de la ville passé au sieur Pierre BARTHELEMY, clavaire, la jouissance du droit du poids de la farine lui avait été baillé avec cette condition qu'il tiendrait deux bureaux, l'un à la porte de Lattes, et l'autre à celle du Pila-Saint Gély, aux deux maisons que la ville avait et où étaient les anciens bureaux, mais comme ses maisons sont situées dans la ville écartées desdites portes du Pila-Saint Gély et de Lattes, par où les farines doivent passer, et qu'à cause de l'incommodité que les habitants souffrent à cet égard les charrettes ni même le bétail à dos qui portent les blés et farines ne pouvant entrer dedans pour y peser qu'avec bien de la peine, d'ailleurs que des particuliers jouissent lesdites maisons en vertu de certaines inféodations à eux faites sous la réserve seulement des boutiques, lesquelles, par leur petitesse ne peuvent contenir les choses nécessaires, moins encore de quoi loger le commis employé au pesage, et que sur toutes ces considérations il a été pris plusieurs délibérations, et particulièrement en l'année 1678, portant qu'il serait construit des bureaux propres et commodes pour le poids, mais du depuis les choses ont demeuré en cet état et sans aucune exécution, et lesdits bureaux et pesage des blés et farine entièrement abandonnés, au grand préjudice du public qui fait journellement des plaintes audits consuls des fraudes qui sont faites par le défaut desdits bureaux, de sorte que lesdits sieurs consuls, considérant la grande utilité que le public recevrait de l'établissement des bureaux, cela les avaient mû, après en avoir donné connaissance à Monseigneur le Cardinal de Bonsy, qui a approuvé leur dessein de faire dresser un devis pour la construction des deux bureaux, conjointement avec Monsieur de La Baume, lieutenant de Roi au gouvernement de Montpellier, l'un à la porte de Lattes, à main gauche en sortant, entre les deux portes, et l'autre au Pila-Saint Gély, aussi entre les deux portes, à main droite en sortant, à un espace qu'il y a, en baillent la construction à prix-fait à Louis BOURINE, maître maçon de Montpellier, pour le prix de 685 livres.

Travaux de gipiers au palais épiscopal de Montpellier (1659)

Archives municipales de Montpellier, BB 151, ff.47-48, registre de maître Étienne Marye, notaire à Montpellier, 9 mars 1659 :
Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime évêque de Montpellier messire François de BOSQUET, conseiller du Roi en tous ses Conseils, comte de Mauguio et Montferrand, marquis de la Marque-Rose, baille à prix-fait à Antoine GUY, Etienne VALLETTE et Antoine VAISSAC, maîtres gipiers de Montpellier, à faire le travail, réparations et autres choses qu'il désire être faites dans le palais épiscopal qu’il fait construire dans l'ancien cloître de l'église cathédrale Saint Pierre de Montpellier :
- crépir et enduire au-dedans toutes les murailles qui sont faites audit palais, tant vieilles que nouvelles, depuis le pavé d'en bas jusqu'au lambris du dernier étage, ensemble le dedans du degré et les évasements des fenêtres si Monseigneur le trouve bon, et ce avec bon mortier blanchi à deux blancs de lait de chaux avec le pinceau
- enduire aussi, de la même façon, toutes les voûtes, hormis celle du passage qui sera de pierre de taille, les murailles duquel passage ne seront pas non plus enduites
- paver l'appartement qui est au-dessus les voûtes, et les deux autres qui sont au-dessus, de grosses briques de la mieux faite, et bien cuites, le tout posé avec bon mortier
- faire 11 cheminées, savoir 3 à l'appartement qui est au-dessus des voûtes, trois au second étage, quatre au dernier étage, et une à l'office d'en bas, avec les tuyaux nécessaires jusqu'aux cordons des corniches qui sont déjà faites, avec pierre de taille, lesquelles cheminées seront aplomb toutes unies, sans façon, avec leurs jambages qui auront un retour, et enduites avec du plâtre passé au tamis, lesquelles cheminées seront faites de la grandeur et hauteur qui leur seront marquées par Monseigneur
- faire quatre cloisons au dernier étage, avec bois, brique et plâtre, conduites de même que les murailles, savoir une cloison qui formera la galerie depuis l'escalier jusqu'au dernier arc, et trois autres qui sépareront les chambres, lesquelles cloisons seront montées jusqu'au lambis et attachées à icelui, et feront en icelles les portes nécessaires de la façon et grandeur qui leur seront marquées
les gipiers s’engagent à terminer les travaux dans le délai de 4 mois, et à fournir toute la brique, bois, chaux, sable, plâtre, clous et autres matériaux nécessaires, ensemble la main et les manœuvres, au prix de :
- pour chaque canne carrée des enduits, 14 sols 6 deniers
- pour chaque canné carrée des pavés, 2 livres 10 sols
- pour chaque cheminée, 36 livres
- pour chaque canne carrée des cloisons, 4 livres
Monseigneur fera terrasser et égaliser les voûtes, en sortes qu'elles soient prêtes à paver.

Place devant l'église Notre-Dame-des-Tables de Montpellier (1675)

Archives municipales de Montpellier, BB 162, ff.311-312, registre de maître Étienne Marye, notaire à Montpellier, 15 septembre 1675 :
Les consuls de Montpellier, sachant être nécessaire pour l'embellissement de la ville et commodité publique de faire paver et réparer la place qui est entre l'église Notre-Dame-des-Tables et la grande loge, et empêcher que les carrosses et charrettes y passent, mais au contraire que ladite place serve de promenade et d'ornement public, baillent prix-fait à Jean CHAUVET, Barthélemy LABOURIEU, et Pierre FABRE, maîtres maçons de ladite ville, pour le prix de 320 livres, moyennant lequel ils seront tenus de faire deux degrés à la façade de ladite église Notre-Dame et du côté de la grande loge, en pierre de Saint Jean-de-Védas, de deux pans de largeur et de la hauteur convenable, et la rue aura de largeur entre les degrés, de l'entrée de ladite église jusqu'à la muraille de la loge, 16 ou 18 pans à la volonté des consuls. Ils aplaniront la rue et passage qu'ils doivent faire à niveau de la rue de l'Aiguillerie et de l'autre côté venant de la maison de ville, en lui donnant la pente nécessaire aux deux côtés, laquelle rue et passage ils feront paver de gros pavés bien et dûment, et le dessus de ladite place et au devant ladite église le paveront de pavés plats, et tout le long desdits deux degrés mettront 12 bouteroues de pierre de Saint Jean-de-Védas, de la hauteur de quatre pans et demi, savoir trois pans dans terre et un pan et demi en dehors, et de plus feront aux entrées des boutiques de ladite loge les degrés nécessaires.

Place devant la cathédrale Saint Pierre de Montpellier (1686)

Archives municipales de Montpellier, BB 164, ff.470-472, registre de maître Jean Bonnier, notaire à Montpellier, 11 novembre 1686 :
Prix-fait de la construction de la place, et ôtement de la terre, devant l'église Saint Pierre de Montpellier, passé à Jean DESFOURS, maître plâtrier de Montpellier, pour le prix de 2.700 livres.

Service des églises de Montpellier

Archives municipales de Montpellier, BB 154, ff.185-186, registre de maître Étienne Marye, notaire à Montpellier, 29 décembre 1663 (P) :
Avant la ruine et démolition que l'hérésie a faite des églises de Montpellier, les sacrements y étaient administrés, à savoir dans l'enceinte en l'église paroissiale Saint Firmin et en celles de Notre-Dame-des-Tables, Saint Mathieu, Saint Paul, Sainte Croix, et Sainte Foy comme églises succursales, et hors les murs et enceinte en l'église paroissiale Saint Denis, et en celles de Saint Thomas, Saint Martin de Prunet, Saint Barthélemy, Saint Hilaire, Saint Michel de Montels, Saint Pierre de Montaubérou, Saint Guilhem, Saint Jacques, Saint Acan de Boutonnet, et autres églises annexes et succursales desdites paroisses. Les bénéfices avaient été annexés à la mense capitulaire du Chapitre de l'église cathédrale Saint Pierre de Montpellier que sous la charge et condition de faire servir lesdites églises, ainsi qu'elles avaient été servies avant l'union qui en a été faite abusivement, sans l'aveu ni consentement des habitants et à leur grand préjudice, pour avoir été par ce moyen privés de leurs vrais et légitimes pasteurs qui étaient obligés de résider dans leurs paroisses.
Néanmoins, depuis la démolition desdites églises faite il y a environ 100 ans, Messieurs du Chapitre, en qualité de curés primitifs des paroisses Saint Firmin et Saint Denis, ont disposé en faveur de divers religieux du sol et place des églises Saint Mathieu, Saint Paul, Sainte Foy et saint Barthélemy, et n'ont fait rebâtir que la seule église de Notre-Dame-des-Tables depuis 10 ans ou environ, après y avoir été contraints par divers arrêts du Conseil privé du Roi et des Parlements de Toulouse et Grenoble donnés en faveur des habitants de Montpellier qui, pour le bien de paix, ont contribué à la moitié de la dépense faite pour la construction de ladite église Notre-Dame-des-Tables quoi qu'ils ne soient obligés de ne fournir que le tiers. Mais encore, au lieu de faire servir ladite église par le nombre de prêtres qu'il est obligé de mettre en toutes les susdites églises ruinées, le Chapitre n'a établi que 6 prêtres, qui sont obligés d'administrer les sacrements non seulement aux habitants de la ville mais encore à ceux des faubourgs et métairies du terroir de la ville, dont les unes sont éloignées d'une lieu, en telle sorte que l'on voit mourir souvent des malades sans secours des sacrements ni consolation aucune de leurs pasteurs.
A cause de ce, et du grand nombre des habitants, de 15 à 16.000 communiants qu'il a plu à Dieu de rappeler dans son église, ne pouvant pas suffire aux fonctions curiales, il arrive souvent des scandales, desquels on a porté diverses plaintes.
C'est pourquoi, pour faire cesser les plaintes, les consuls, ce 29 décembre 1663, somment et requièrent les chanoines du Chapitre Saint Pierre, en la personne de leurs syndics, de vouloir faire rebâtir les églises paroissiales de Saint Firmin et Saint Denis, ensemble celles de Saint Martin de Prunet et de Saint Acan de Boutonnet, et autres églises qui seront jugées nécessaires pour le service des habitants à cause de l'éloignement des métairies et faubourgs, attendu qu'ils jouissent et perçoivent les rentes et revenus desdites paroisses et annexes qui sont principalement destinés pour le service, et qui n'ont été unis à sa mense que sous cette charge, offrant à ces faits de contribuer au tiers de la dépense pour la manoeuvre des bâtiments, et jusqu'à ce, pour faire cesser les scandales qui arrivent tous les jours à cause du petit nombre de prêtres qui servent dans l'église Notre-Dame-des-Tables, somment et requièrent Messieurs du Chapitre de vouloir mettre pareil nombre de prêtres qui ont servi lesdites paroisses et églises annexes avant leur démolition puisqu'ils en prennent les rentes et revenus, se montant à plus de 20.000 livres.
Comme aussi, attendu que l'église Notre-Dame-des-Tables, quoi qu'à présent seule paroisse dans une ville si considérable, est dépourvue de tout ornement, les consuls somment et requièrent le Chapitre de bailler un tableau avec son retable convenable pour le grand autel de l'église, conformément à l'ordonnance de l'Évêque de Montpellier faisant sa vite en ladite église le 7 avril 1658, comme aussi de vouloir fournir les autres ornements nécessaires pour la faire distinguer d'une paroisse de village.
Et d'autant que le syndic du Chapitre a ci-devant sommé les consuls de bailler un lieu pour servir de cimetière au lieu et place de celui de Saint Barthélemy, à présent occupé par les religieux carmes déchaussés, les consuls offrent de fournir ledit lieu lorsque l'église paroissiale de Saint Firmin sera rebâtie, attendu que depuis sa démolition elle sert encore de cimetière pour ceux qui ne peuvent être ensevelis dans les églises de la ville, en telle sorte qu'il notoire et connu à tous que celui de Saint Barthélemy en a été délaissé et profane, et comme tel et vacant a été baillé aux Carmes.

Chapelles dans l'église Notre-Dame-des-Tables de Montpellier (1663, 1664)

Archives municipales de Montpellier, BB 154, registre de maître Étienne Marye, notaire à Montpellier :
Par transaction passée entre les consuls de Montpellier et les syndics et députés du Chapitre de la cathédrale Saint Pierre de Montpellier concernant la bâtisse et réédification de l'église Notre-Dame-des-Tables, servant à présent de paroisse, reçue le 3 janvier 1654 par Me Sabatier, notaire royal et greffier de la Maison consulaire, il avait été convenu, entre autres choses, que les chapelles de l'église seraient conférées par le chapitre, et que tout ce qui s'en retirerait serait partagé également entre les consuls et le Chapitre.
Le 11 décembre 1663 [
ff.174-176 (P)], Léonard de VALETTE, seigneur des Plans, chevalier, conseiller du Roi en ses Conseils, président à la Cour des comptes, aides et finances, de Montpellier, ayant obtenu le 3 décembre 1663 une chapelle dans l'église Notre-Dame-des-Tables, la seconde en entrant par la porte qui est du côté de la Maison consulaire, tout contre et joignant celle baillée à M. de BON, premier président de la Cour, moyennant la somme de 220 livres, paie la somme de 110 livres aux consuls.
Le 9 février 1664 [ff. 206-207 (P)], Jean de VALAT, chanoine en la cathédrale Saint Pierre de Montpellier, ayant obtenu le 17 décembre 1663 une chapelle, la première à main droite en entrant par la porte qui est sur la loge, joignant la chapelle baillée à Léonard de VALETTE, paie 90 livres aux consuls.
Le 19 février 1664 [ff. 207-209 (P)], Pierre Baptiste de JOUBERT, syndic général de la province de Languedoc, ayant obtenu le 10 janvier 1664, moyennant la somme de 220 livres, une chapelle, la troisième à main gauche en entrant dans l'église par la grande porte de sur la loge, joignant la chaise du prédicateur, paie 110 livres aux consuls.
Le 24 mars 1664 [ff. 230-232 (P)], Pierre de GAYON, sieur du Bousquet, conseiller à la Cour des comptes, aides et finances, de Montpellier, ayant obtenu ce jour, moyennant la somme de 220 livres, une chapelle, la seconde à main gauche en entrant dans l'église par la grande porte du côté de la grende loge, joignant les fonts baptismaux d'un côté et la chapelle concédée à Joubert d'autre, paie 110 livres aux consuls.

Travaux dans l’église Saint Mathieu de Montpellier (1607)

ADH, 2E 57/30, registre de maître Antoine Comte, notaire à Montpellier, 25 octobre 1607 :
Travaux dans l'église Saint Mathieu de Montpellier.

Église des Trinitaires de Montpellier

ADH, 2E 56/399, f°35, registre de maître Jean Amyer, notaire à Montpellier, 9 janvier 1656 :
Prix-fait pour charnier à construire dans la chapelle de la confrérie Notre-Dame et Saint Claude du Carnier (fondée dans le cimetière Saint Barthélemy hors les murs de Montpellier), où se fait à présent le service divin de celle-ci, dans l'église Saint Paul des Pères de la Trinité de Montpellier.

Archives municipales de Montpellier, BB 152, ff.110-112, registre de maître Étienne Marye, notaire à Montpellier, 21 juin 1660 :

Pierre LEQUES, contrôleur des tailles au diocèse de Montauban, viguier en la Val de Montferrand pour l'Évêque de Montpellier, ayant fondé un obit dans l'église du couvent de la Très Sainte Trinité de Montpellier par son testament reçu par Me Pierre Comte, notaire à Montpellier, le 1er janvier 1660, moyennant un legs de 50 livres, pour l'employer aux réparations et ornements nécessaires en ladite église, il en anticipe le paiement ce jour, car il y a grande nécessité de faire accommoder, réparer, et mettre en état la chapelle qui est à l'entrée de ladite église à main gauche, qui n'est couverte que de tuiles, afin d'y pouvoir faire le Saint et Divin service, et y faire un autel, une muraille du côté de la nef, et outre ce une armoire dans la chapelle pour y placer avec sûreté le bâton de Saint Roch, qui depuis peu a été mis en dépôt entre les mains du Général de leur ordre, lequel l'a remis aux mains des religieux de Montpellier pour en être les gardiens à perpétuité.

Travaux au couvent de l’Observance de Montpellier (1607)

ADH, 2E 57/30, registre de maître Antoine Comte, notaire à Montpellier, 22 août 1607 :
Travaux dans l'église du couvent de l'Observance de Montpellier, hors la porte de Lattes.

Couvent des religieux jacobins réformés de Montpellier

Archives municipales de Montpellier, BB 152, ff.21-26, registre de maître Étienne Marye, notaire à Montpellier, 7 février 1660 (P) :
En 1621, l'église et couvent des religieux jacobins réformés de Montpellier ayant été pillé et démoli, le Connétable de Lesdiguières, et Messieurs de Miron et Le Camus, intendants de la justice en Languedoc, avaient ordonné qu'il fût baillé logement aux religieux par les consuls de Montpellier, aux dépens de la ville. En 1623, noble Pierre de Pascal, de Montpellier, avaient baillé en arrentement aux consuls une sienne maison située à la rue de la Veyrarié, pour y loger les religieux jusqu'à qu'ils eussent rebâti leur église et couvent, moyennant la rente annuelle de 140 livres.
Pour avoir d'autant plus moyen de rebâtir leur église, les religieux avaient demandé, tout ainsi que les religieux augustins, que la vente de la chair il leur fût permis de prendre certains droit, ce que Monsieur de Valencey, gouverneur de Montpellier, avait ordonné, sans néanmoins qu'ils en eussent joui ni rien reçu.
Pourtant, ils avaient rebâti leur église à leurs dépens depuis l'an 1626, et pour ce faire, ou pour l'achat des ornements, ils avaient été obligé d'engager une bonne partie de leurs biens et fonds. Et cette église seule, par le défaut de la réédification des autres, avaient servi à la dévotion et consolation de tous les catholiques l'espace de 6 ou 7 années.
Voyant que ce qui avait donné lieu audit arrentement cessait, pour avoir lesdits religieux des logements à suffisance, les consuls, pour les faire condamner à vider de la maison, s'étaient retirés en la Cour du sénéchal de Montpellier, duquel ils avaient obtenu sentence portant que les religieux videraient de celle-ci. Ces derniers, pour en empêcher l'exécution, s'étaient retirés au Conseil du Roi, et en avaient obtenu arrêt le 20 octobre 1645 portant renvoi de l'instance devant l'Intendant de la justice, police et finance en Languedoc, duquel ils avaient obtenu ordonnance le 10 (ou 12 ?) juillet 1646, par laquelle les consuls avaient été condamnés de payer la rente de la maison, si mieux ils n'aimaient payer aux religieux la somme de 6.000 livres pour être remployée au bâtiment et construction d'une maison nécessaire pour leur logement.
Durant les années 1653 et 1654, les religieux avaient, à leurs frais, bâti un quartier de leur couvent, qui ne suffisait pas pour leur logement.
L'affaire était demeurée en cet état, et les consuls avaient continué de payer la rente jusqu'en 1657, qu'Anne de Mestre, veuve du sieur Pascal, avait voulu augmenter celle-ci. Les consuls s'étaient alors pourvus en la Cour des comptes, aides et finances, de Montpellier, en laquelle ils avaient fait assigner les religieux pour les voir condamnés à vider de la maison, et à en laisser la libre possession à la dame de Mestre, si mieux ils n'aimaient d'en payer la rente. Les religieux s'étaient alors derechef retirés au Conseil privé du Roi, auquel ils avaient présenté requête tendant à ce qu'il plût à Sa Majesté d'ordonner que l'ordonnance de l'Intendant fût exécutée selon sa forme et teneur, avec défense aux consuls et habitants de Montpellier d'y contrevenir, et à la Cour des comptes, aides et finances, de prendre connaissance du différend des parties.
Sur laquelle requête le Roi en son Conseil avait ordonné, par arrêt du 7 décembre 1657, que les parties fussent assignées en celui-ci, et que le jugement de l'Intendant fût exécuté jusque là. En vertu duquel arrêt les consuls avaient été assignés au Conseil du Roi, où le procès pendait encore.
Depuis, les religieux désirant terminer l'instance à l'amiable, le Conseil des Vingt-Quatre de la ville de Montpellier avait nommé à cet effet le Président de la Roche, le trésorier Boudon, et le bourgeois Valat, conseillers dudit conseil. Ces derniers s'étaient assemblés et avaient fait plusieurs séances sur ce sujet. Ils avaient trouvé l'ordonnance de l'Intendant insoutenable à la ville, et s'estimaient fondés à demander non seulement sa cassation, mais encore le délaissement de la maison contre les religieux.
Néanmoins, considérant la qualité des religieux, et pour éviter plus long procès et les frais et dépens qui s'ensuivraient, les députés avaient fait quelques offres aux religieux, lesquelles ils avaient refusé, ce qui avait obligé les consuls de rapporter à proposer derechef cette affaire au Conseil des Vingt-Quatre tenu à Montpellier le 12 septembre 1659, auquel le RP Thomas Rougeon, syndic des religieux, avait été entendu. Après avoir relaté les faits, il avait déclaré se soumettre aux sentiments et à la justice du Conseil des Vingt-Quatre.
Le Conseil avait alors offert aux religieux la somme de 3.000 livres pour toutes leurs prétentions et demandes, à raison du logement, de l'ordonnance de l'Intendant, de la démolition de leur couvent et église, de la perte de leurs titres, documents, meubles, argenterie, et ornements, sous la condition que les religieux déchargeassent la ville de toutes les prétentions de la dame de Mestre (augmentation de la rente, détériorations en la maison, et autres), à quoi ledit syndic Rougeon avait acquiescé.
C'est pourquoi, ce 7 février 1660, les consuls de Montpellier, et le syndic des Frères Prêcheurs réformés (agissant par procuration reçue par Me Marsal, notaire à Montpellier, le 21 octobre 1659), transigent comme prévu.

Travaux dans la chapelle des pénitents blancs de Montpellier (1698)

ADH, 2E 59/45, f°528, registre de maître Antoine Bellonnet, notaire à Montpellier, 15 novembre 1698 :
Travaux de menuiserie dans la chapelle des pénitents blancs de Montpellier.

Travaux dans le monastère de la Visitation de Montpellier (1690)

ADH, 2E 60/99, f°232, registre de maître Claude Castaing, notaire à Montpellier, 1690 :
Travaux de maçonnerie dans le cloître du monastère de la Visitation Sainte Marie de Montpellier.

Temples de Montpellier (XVIIe siècle)

ADH, 2E 55/18, registre de maître Devaulx, notaire à Montpellier, 7 août 1604 :
Pour la construction du nouveau temple de Montpellier.

Archives municipales de Montpellier, BB 162, ff.46-47, registre de maître Étienne Marye, notaire à Montpellier, 27 février 1674 :
Les consuls de Montpellier, ayant résolu de faire et construire une croix à la place où était le petit temple, baille à prix-fait à Pierre MOYNIER, maître maçon de Montpellier, à faire ladite croix de l'ordre « cornilhe », avec trois degrés de pierre de Saint Jean-de-Védas, et au-dessus desdits trois degrés il y sera mis un socle pour y pouvoir poser le piédestal, dans lequel piédestal l'entrepreneur sera tenu de faire l'inscription que les consuls lui bailleront ; le tiers de la colonne sera fait avec ornements, et autres deux tiers y sera fait de fleurs-de-lis, comme il est marqué dans le dessin remis dans le greffe de la Maison Consulaire, étant convenu que ladite croix avec son piédestal et croisillons sera faite de pierre de Sain Geniès. Prix : 135 livres.

Archives municipales de Montpellier, BB 164, ff.78-82, registre de maître Jean Bonnier, notaire à Montpellier, 26 juillet 1683 :
Suite à arrêt du Parlement de Toulouse du 16 novembre 1682, le grand temple de ceux de la RPR de Montpellier avait été entièrement démoli, et tous les matériaux en provenant emportés ; par arrêt du 5 mai 1683, l'arrêt de 1682 avait été confirmé, et il avait été ordonné qu'à la place du grand temple il serait élevé une croix, ce qui avait été fait. Mais comme cette place demeure sans être fréquentée, cela donne lieu qu'on y jette quantité d'ordures et de saletés qui incommodent les voisins. Comme d'ailleurs, dans Montpellier, il n'y a pas de place pour les jardinières, fruitières, et autres revendeuses, et qu'à cause de ce elles étalent leurs tabliers et font leurs ventes sur les passages de plusieurs rues étroites et les occupent presque entièrement avec beaucoup d'incommodités pour le public, la communauté de Montpellier, ayant pris la résolution de faire une place publique à l'endroit où était le grand temple, et d'y mettre et changer lesdites revendeuses de fruits, jardinières, et autres que la ville trouverait à propos, passe un acte au sujet d'une maison située sixain Saint Mathieu, île du Temple, qu'il est nécessaire de démolir pour rendre la place carrée et régulière.
Le 28 juillet 1683 [ff.82-85], les consuls passent prix-fait pour aplanir ladite place, et faire des degrés tout autour pour la rendre régulière, à Louis BOURINE, maître maçon de Montpellier, pour le prix de 250 livres.
Le 9 octobre 1683 [ff.149-151], les consuls reçoivent le travail fait par Bourine à l'occasion de ce prix-fait.
Le 25 juin 1686 [ff.436-441], transaction entre la communauté de Montpellier et l'Hôpital Général de la ville, qui concerne notamment cette place.

Construction d'un cimetière à Montpellier (1685)

Archives municipales de Montpellier, BB 164, ff.374-377, registre de maître Jean Bonnier, notaire à Montpellier, 25 octobre 1685 :
Les consuls de Montpellier baillent à Jean TRESSOL et Jean VEZIN, maîtres maçons de Montpellier, la construction et clôture d'un cimetière à la terre de « Milannes (?) » appartenant à la communauté, située hors les portes des Carmes et de la Blanquière, confrontant le ruisseau du Merdanson, moyennant la somme de 1.600 livres.

Fontaines et aqueducs de Montpellier

Archives municipales de Montpellier, BB 149, ff.310-312, registre de maître Étienne Marye, notaire à Montpellier, 27 novembre 1657 :
Les consuls de Montpellier baillent à Jean CROUZAT, maître fontainier de Montpellier, le travail et conduite de la fontaine dite des Donzelles, moyennant la somme de 3.380 livres :
- ce faisant prendre la canonnade de la gloriette qui est présentement faite au milieu des deux aqueducs et conduire les canons de ladite fontaine depuis la susdit gloriette jusque dans la ville, où lesdits consuls seront tenus de bailler la place nette proche la porte de la Saunerie et de frayer audit entrepreneur le chemin qu'on passera ladite canonnade
- ledit entrepreneur, en faisant ladite conduite, fera faire de cent en cent cannes une gloriette de pierre de Saint Jean-de-Védas avec son soupirail, et bâtir lesdits canons bien et dûment avec pierre, chaux, et sable
- pacte que ledit entrepreneur sera aussi tenu de faire des arcs pour traverser tant les fossés de la ville que autres endroits qui pourront être nécessaires, le tout de bonne pierre de Saint Jean-de-Védas
- faire à ses frais et dépens tous les fossés ou lad canonnade passera, et percer la muraille de la ville s'il est besoin, avec la permission de Mr le gouverneur
- ôter toute la terre qui est au-dessous de la voûte où la niche de la fontaine doit être posée, sans que la ville et communauté de Montpellier soit tenue d'y rien contribuer, si ce n'est tant seulement d'acheter et faire abattre aux dépens de ladite ville et communauté la maison qui est tout contre ladite voûte
- faire deux niches avec ses bassins et robinets de bronze, lesdites niches aussi de bonne pierre de Saint Jean-de-Védas, le tout de la hauteur et grosseur nécessaires
- laquelle fontaine ledit entrepreneur sera tenu de faire aller, et icelle entretenir pendant l'an jour, en telle sorte qu'aux plus grandes sécheresses de l'année elle produira pour le moins un pouce d'eau
- ledit entrepreneur s'oblige aussi de réparer les défauts de la fontaine des Carmes, et icelle remettre en bon état à la charge de lui payer les journées qui seront à ces fins employées
.

ADH, 2E 55/115, f°151, registre de maître Pierre Marsal, notaire à Montpellier, 20 mars 1658 :
Prix-fait de travaux à l’aqueduc de la fontaine de la porte du Pila-Saint Gély.

Archives municipales de Montpellier, BB 151, ff.200-203, registre de maître Étienne Marye, notaire à Montpellier, 11 octobre 1659 :
Les consuls de Montpellier, sachant les consuls de 1657 avoir baillé à prix-fait le travail et conduite de la fontaine dite des donzelles jusque dans la ville et proche la porte de la Saunerie à Jean CROUZAT, mme fontainier de ladite ville, par contrat 27 novembre 1657,
depuis lequel contrat le dessein qu'on avait de mettre le bassin de ladite fontaine à l'endroit de la maison des hoirs de Sabatier ayant été changé, et suivant autre délibération prise en conséquence et pour les raisons y contenues, délibéré que ledit bassin serait mis à un jardin de la veuve de Boyer, que la ville a à ces fins acheté, il se trouve qu'il est à présent absolument nécessaire de faire plusieurs autres réparations en ladite fontaine, tant pour l'entretien que pour l'ornement d'icelle, qui revienne au bien, avantage, et commodité du public, baillent à prix-fait à Jean BONNASSIER, Massé SEBRON, Pierre GENDROU, maîtres maçons de Montpellier, les travaux suivants :
- abattre la muraille
- rebâtir la muraille
- faire sur la façade une arcade qui fera tête à une voûte, de longueur et largeur de 3 cannes 4 pans, ornée au-dessus de ses impostes d'une petite architecture, à la clé de laquelle seront faites les armes de la ville avec bonne pierre de Saint Geniès et l'inscription et nom des consuls de la présente année
- faire deux belles niches avec pierre de taille de Saint Jean-de-Védas, de trois pans de large et sa hauteur à proportion, joignant et enfoncé dans la muraille de la ville, ornée d'un petit pilastre et d'une belle coquille avec un beau  « meufle » en bas pour poser les canons de bronze qui jetteront l'eau de ladite fontaine, lesquels canons seront faits en robinets et fournis par les entrepreneurs
- faire au-dessous desdits cannons où l'eau tombera une belle souillarde avec pierre de Saint Jean-de-Védas pour recevoir ladite eau et la conduire dans les piles pour abreuver le bétail
- faire poser au-dessus des niches, ou à coté d'icelles, les pierres de Saint Geniès qui sont faites de l'inscription des noms des consuls des deux années précédentes
- faire un réservoir à ladite fontaine, par dehors la muraille de la ville, qui aura 12 pans en carré, voûté, de la hauteur d'une canne sous clé, paver le dessous et enduire toutes les 4 murailles, le tout bien et dûment afin que l'eau ne se puisse perdre
- bâtir divers voûtes, muraille, degrés
- paver
moyennant le prix de 1600 livres
.

Archives municipales de Montpellier, BB 152, ff.114-116, registre de maître Étienne Marye, notaire à Montpellier, 30 juin 1660 :
Grégoire VILLACUEIL, procureur à la Cour des comptes, aides et finances, de Montpellier, Jean CAUSSE, cordier, Charles VAQUIER, marchand, Simon THOMAS, maître menuisier, Pierre SOLLIER, maître tisserand, Claude FABRÈGUES et Martin POUMIER, ouvriers de la commune clôture de Montpellier, sachant le canal par où passe l'eau de la Font Putanelle être en si mauvais état que, s'il n'y est pourvu au moyen des réparations nécessaires, il est dangereux que ladite fontaine se rende inutile et en état de ne plus servir au public, baillent à prix-fait à Antoine JULHEN, maître maçon, les réparations suivantes :
- allonger le canal dans lequel passe l'eau de cinq cannes à prendre depuis le fondement vieux
- faire les murailles nécessaires de chaque côté
- couvrir le canal de bonnes pierres de Pignan
- mettre des couvertes neuves aux endroits du canal où elles se trouvent rompues
- réparer les murailles
- faire nettoyer le canal, la plupart duquel se trouvé bouché et rempli de boue
- hausser les murailles
- réparer les murailles de l'enclos de la fontaine, comme aussi l'arcade
- réparer les bancs qui sont dans la fontaine en la forme qu'ils étaient auparavant
- mettre une grille de plaque de fer avec des petits trous, de façon de celles qu'on a coutume de se servir pour les aiguières, à l'entrée du canal qui reçoit l'eau de la fontaine
- faire accommoder le
« rigeat » de fer qui est au-devant le canal pour conserver ladite grille et empêcher que les immondices n'y passent
- mettre une pierre carrée dans la muraille, par le dedans de l'enclos de ladite fontaine, où les noms et surnoms desdits ouvriers seront gravés
et également réparer, à la fontaine de Lattes, le canal qui se trouve rompu, le tout moyennant la somme de 135 livres.


Archives municipales de Montpellier, BB 153, ff.268-270, registre de maître Étienne Marye, notaire à Montpellier, 17 novembre 1662 :
Les consuls de Montpellier baillent à Jacques FABRE, bourgeois, de Montpellier, pour la durée de 5 ans, l'entretien des  sept fontaines qui sont dans la ville et terroir de Montpellier, qui sont celles de la Putanelle, Saunerie, Pila-Saint Gély, et Carmes, que de Lattes, Saint Barthélemy, et Font Couverte, moyennant 400 livres par an.

Archives municipales de Montpellier, BB 156, ff.111-113, registre de maître Étienne Marye, notaire à Montpellier, 26 août 1667 :
Le 17 novembre 1662, les consuls de Montpellier avaient baillé à prix-fait, à Jacques FABRE, bourgeois de Montpellier, l'entretien des fontaines de la ville, pour la durée de 5 ans prenant fin le 17 novembre 1667, moyennant 400 livres par an. Ne s'étant trouvé aucun moins-disant, les consuls, ce 26 août 1667, baillent à nouveau à prix-fait, audit Jacques Fabre, l'entretien des fontaines des portes des Carmes, de la Saunerie, de Lattes, du Pila-Saint Gély, et la Font Putanelle, Saint Barthélemy, et Font Couverte, pour la durée de 5 ans à commencer le 17 novembre 1667, moyennant pareille somme de 400 livres par an.

Archives municipales de Montpellier, BB 162, ff.328-333, registre de maître Étienne Marye, notaire à Montpellier, 17 octobre 1675 :
Les consuls de Montpellier, sachant la nécessité qu'il y a de parfaire et réparer l'aqueduc et égouts des eaux et immondices de la ville qui passent dans l'esplanade et les portes jusqu'au fossé des Aiguerelles afin d'éviter les mauvaises senteurs qu'icelui donne et par ce moyen diverses maladies et dangereux œdèmes qu'il pourrait causer au public, baillent prix-fait des réparations à fait  audit aqueduc de l’esplanade, notamment 118 toises d'aqueduc qui restent à faire pour mettre entièrement à couvert les ordures qui passent dans l'esplanade qui viennent de la ville et qui se rendent dans le fossé du jeu de ballon, et faire encore, pour délivrer entièrement ladite esplanade et l'avenue ou dehors de la porte de Lattes de toute sortes d'incommodités et de puanteur 57 toises d'aqueduc, pour la somme de 3370 livres.

Archives municipales de Montpellier, BB 162, ff.340-342, registre de maître Étienne Marye, notaire à Montpellier, 24 novembre 1675 :
Les consuls de Montpellier, sachant la nécessité qu'il y a de parfaire et réparer l'aqueduc et égouts des eaux et immondices de la ville qui passent par la porte de la Saunerie et se vont rendre au fossé des Aiguerelles et les rendre coulantes, et par ce moyen éviter les mauvaises senteurs qu’elles donnent à tout le quartier de la ville, faubourg, et passants à ladite porte, passent prix-fait à Jacques CAILLA, maître gipier de Montpellier, à faire lesdites réparations audit aqueduc de la Saunerie pour la somme de 950 livres.

Archives municipales de Montpellier, BB 163, ff.92-94, registre de maître Bonnier, notaire à Montpellier, 17 décembre 1678 :
Les consuls de Montpellier, sachant avoir été baillé à prix-fait à Jacques FABRE, bourgeois de Montpellier, l'entretien des fontaines de la ville pour 6 ans qui ont pris fin le 17 novembre dernier, moyennant la somme de 400 livres par an, baillent à prix-fait audit Fabre et à Jean CROUZAT, fontainier de Montpellier, l'entretien de toutes les fontaines qui sont dans la ville et terroir d'icelle, au nombre de sept qui sont celles des portes des Carmes, de la Saunerie, de Lattes, et du Pila-Saint Gély, la Putanelle, Saint Barthélemy, et Foncouverte, pour la durée de 5 ans, moyennant 400 livres par an.

Archives municipales de Montpellier, BB 163, ff. 633-634, registre de maître Bonnier, notaire à Montpellier, 19 juillet 1681 :
Les consuls de Montpellier, après avoir fait procéder aux criées et proclamations des réparations à faire aux aqueducs qui sont entre la porte du Pila-Saint Gély et celle de la Blanquerie, et celui qui est au-dessous de la porte de la Blanquerie, et avoir été faites diverses offres et moins-dites, mais pas une si avantageuse au profit de la communauté que celle faite par Jacques CROS, maître maçon de Montpellier, et désirant lesdits consuls lui passer contrat sur le pied de sa moins-dite, par ces présentes ils lui ont baillé et baillent à prix-fait les susdites réparations des aqueducs qui sont telles que s'ensuivent :
- faire le nettoiement de l'aqueduc qui est dans le fossé, depuis l'embouchure qui est dans la rue qui vient du côté de la Capelle Noue, jusqu'au Merdansson, et ôter toutes les ordures qui sont dedans jusqu'à la couverture
- faire un semblable nettoiement à l'aqueduc qui est au-dessous de la porte de la Blanquerie jusqu'au Merdansson
- couvrir ledit aqueduc de la porte de la Blanquerie, et celui qui est dans le fossé, de grandes pierres de 6 pans de long pour empêcher qu'on ne passe dessous pour entrer dans la ville de nuit
- bâtir de muraille qu'il manque à l'aqueduc qui est dans le fossé, sur la longueur de 5 cannes, et de la même hauteur que celle qui y est, pour pourvoir poser les couvertures
- fermer les trous qui sont à la muraille de clôture du fossé, au devant la porte du Pila-Saint Gély, et finalement rebâtir la muraille ou garde-fou à main droite sortant à la Blanquerie, sur la longueur de 4 cannes, avec les couvertes par dessus
le tout avec bonne pierre, chaux et sable, que ledit entrepreneur fournira, ensemble sa main et celle de ses manoeuvres
et il s'oblige d'avoir fait et parachevé ledit travail dans 15 jours prochains
moyennant le prix de 100 livres.


Archives municipales de Montpellier, BB 164, ff.151-153, registre de maître Jean Bonnier, notaire à Montpellier, 12 octobre 1683 :
Les consuls de Montpellier baillent à Pierre BRINGAUD, de Montpellier, l'entretien de toutes les fontaines qui sont dans la ville et terroir de Montpellier, au nombre de sept, à savoir la fontaine de la porte des Carmes, la fontaine de la Saunerie, la fontaine de la porte de Lattes, la fontaine du Pila-Saint Gély, la Font Putanelle, la fontaine de Saint Barthélemy, et la Font Couverte, pour la durée de 5 ans, moyennant 200 livres par an.

Archives municipales de Montpellier, BB 164, ff.475-477, registre de maître Jean Bonnier, notaire à Montpellier, 12 novembre 1686 :
Prix-fait des réparations à faire le long du ruisseau du Merdanson pour l'utilité de la fontaine du Pila-Saint Gély, et à ladite fontaine, passé à Pierre GAUTIER, maçon, pour le prix de 300 livres.

Construction d’un puits dans la maison de Pierre D’Ortoman (Montpellier, 1606)

ADH, 2E 57/105, registre de maître Jean Tandon, notaire à Montpellier, 9 juillet 1606 :
Prix-fait d'un puits dans la maison de Montpellier où habite Pierre D'ORTOMAN, professeur à l'Université de médecine de Montpellier.

Travaux dans la maison de Monsieur d'Audessens pour recevoir le Duc de Verneuil (Montpellier, 1667)

Archives municipales de Montpellier, BB 156, ff.147-149, registre de maître Étienne Marye, notaire à Montpellier, 24 octobre 1667 :
L'assemblée des prochains États Généraux de la province de Languedoc ayant été convoquée par Sa Majesté à Montpellier au 20 novembre 1667, auxquels Son Altesse Monseigneur le Duc de Verneuil, gouverneur pour le Roi en cette province, doit assister et loger, suivant son désir, à la maison de feu Monsieur Daudessens, conseiller à la Cour des comptes, aides et finances, les consuls de Montpellier, comme il est nécessaire de faire quelques réparations dans cette maison dans les dix jours prochains, les baillent à prix-fait à Jean SIMARD, dit Beaulaigue, et Jean SAVY vieux, maîtres maçons, moyennant la somme de 330 livres ; elles consistent en :
- faire une cheminée au membre bas, deux fenêtres bâtardes, avancer le couvert de la remise, hausser la porte qui va à la cuisine et y faire un degré
- faire une clôture de pierre, et une porte au milieu
- faire un potager avec ses arcs et grilles
- faire une porte au passage du fruit, au premier plan du degré
- abattre la cloison de la salle commune, ensemble le bouget du cabinet
- faire une balustrade.
Le 28 décembre, les consuls retiennent 36 livres sur le prix, le travail n'ayant pas été fait entièrement.

Travaux de pavage à Montpellier (1684)

Archives municipales de Montpellier, BB 164, ff.284-286, registre de maître Jean Bonnier, notaire à Montpellier, 29 décembre 1684 :
Les consuls de Montpellier baillent à prix-fait à Guillaume PERIER, maître paveur de Montpellier, à refaire le pavé de la porte de Lattes, celui de la porte de la Blanquerie, et celui devant l'église Notre-Dame-des-Tables, représentant 67 cannes carrées, à raison de 45 sols la canne carrée.

Château de Caravettes

Archives municipales de Montpellier, BB 152, ff.36-42, registre de maître Étienne marye, notaire à Montpellier, 21 février 1660 :
Relation du château de Caravettes et terres en dépendant.

Archives municipales de Montpellier, BB 154, ff.505-507, registre de maître Étienne Marye, notaire à Montpellier, 5 juin 1665 (P) :
Prix-fait des réparations à effectuer au château de Caravettes à Georges ESPINASSON et Guillaume MAZEL, maîtres maçons de Montpellier, moyennant le prix de 45 livres (les couverts, le pavé de la salle, les deux jambages de la cheminée de la salle, la porte de l'écurie, ...).

Archives municipales de Montpellier, BB 164, ff.296-298, registre de maître Jean Bonnier, notaire à Montpellier, 25 janvier 1685
:
Les consuls de Montpellier baillent à Jean DELOUSTEAU et Pierre VEZIN, maîtres maçons de Montpellier, des réparations à effectuer au château de Caravettes.

Entretien des chemins royaux du diocèse de Montpellier (1661)

Archives municipales de Montpellier, BB 153, ff.52-54, registre de maître Étienne Marye, notaire à Montpellier, 4 mai 1661 :
Les commissaires et députés de l'assiette du diocèse de Montpellier baillent à prix-fait à Antoine CARRIERE, maître maçon de Pézenas, l’entretien des chemins royaux du diocèse, pour la durée de 10 ans, moyennant 250 livres par an, lequel sera tenu de bien et dûment entretenir en bon état lesdits chemins, et ce faisant de remettre et raccommoder tous les endroits et pavés gâtés, et généralement y faire toutes les autres réparations à ces fins nécessaires.

Chemin à Montpeyroux

ADH, 2E 63/270, ff.185-186, registre de maître Cellarier, notaire à Montpeyroux, 23 novembre 1604 :
Dominique DUVUEIL, Antoine CAMBON, et Antoine FRAUTIER, consuls modernes de Montpeyroux, assistés de Guillaume DURAND jeune, Philippe FABRE, baille de la Garrigue, Laurent LOUJON, et Nadal AZEMAR, partie de leurs conseillers politiques, baillent à prix-fait à Barthélemy DUVUEIL, Dominique CAPPEL, dudit Montpeyroux, et à Jean DOUSSANE MARY, du lieu de Saint Bonnet-lès-Anduze, résidant à Montpeyroux, comme derniers surdisants et faisant la condition meilleure, à rhabiller ou racouster le grand chemin public de la côte de Valdurance, puis et durant l'étendue de la Croix de Leuze jusqu'au bout de la montagne, pour icelui bien et dûment aplanir, quant aux pans ou endroits plus raboteux et dangereux, même le pan appelé de la Veyrarié, avec pierre, bois, et autres matières requise, et former des calades là où seront tenus par exprès faire et dresser certains conduits par dessous pour recevoir l'eau qui coule le long du chemin, pour le prix de 34 livres 15 sols.
Quittance en marge le 2 janvier 1605.

Chemin à Neffiès

ADH, 2E 69/134, ff.238-239, registre de maître Jean Pierre Couderc, notaire à Pézenas, 26 mai 1637 :
Pierre GUIONET, de Neffiès, et Pierre ARNAUD, maître constructteur d'Agde, conviennant que Guionet préparera un chemin depuis le bois de Ladrech situé dans le terroir de Valmascle jusqu'au lieu de Neffiès et à la croix de la Mission, par lequel les charrettes pourront passer librement, chargées et déchargées, et l'entretiendra jusqu'à ce que six charrettes y passent successivement.

Fontaines de Pézenas

ADH, 2E 69/10, registre de maître Antoine Delmas, notaire à Pézenas, 24 avril et 10 mai 1607 :
Actes de Georges GRANJON, entrepreneur de la construction d'une fontaine à la place couverte de Pézenas.

ADH, 2E 68/71, registre de maître Antoine Albert, notaire à Pézenas, 4 avril 1686 :
Prix-fait à changer les canonnades des fontaines de Pézenas passé par les consuls à Arnaud CALMOND, maître fontainier de Pézenas.

ADH, 2E 68/71, registre de maître Antoine Albert, notaire à Pézenas, 20 mars 1687 :
Prix-fait des réparations nécessaires aux fontaines de Pézenas passé par les consuls à Jean MOLINIER, maître maçon de Pézenas.

ADH, 2E 68/82, registre de maître Thomas Maistre, notaire à Pézenas, 2 août 1708 :
Contrat d'entretien des fontaines de Pézenas passé par les consuls à Daniel ESTÈVE, maître fontainier de Pézenas.

Place publique de Pézenas (1687)

ADH, 2E 68/71, registre de maître Antoine Albert, notaire à Pézenas, 17 mai 1687 :
Prix-fait de la réparation du couvert de la place publique de Pézenas passé par les consuls à Étienne VERNAZOBRES, maître menuisier de Caux.

Portes de Pézenas

ADH, 2E 68/72, registre de maître Antoine Albert, notaire à Pézenas, 16 juillet 1692 :
Prix-fait de la réparation de l'avant-porte, avec son quandron, de la Grave, passé à Jean MOLINIER, maître maçon de Pézenas ; celui-ci devra notamment faire sur cette porte une niche de pierre pour y mettre le buste du Roi, avec son piédestal.

ADH, 2E 69/118, registre de maître Denis Fabré, notaire à Pézenas, 17 juin 1718 :
Prix-fait des réparations à faire à la sortie de la porte de Conty, à celle de Faugère et à celle de la Grave, aux murailles du quai et du pré de Saint Jean, et autres endroits, passé par les consuls à Antoine AYMES, maître maçon de Pézenas.

Travaux dans l’Hôtel-Dieu de Pézenas (1647)

ADH, 2E 68/16, ff.505-506, registre de maître Louis Albert, notaire à Pézenas, 8 décembre 1647 :
Prix-fait d’un plancher à l’Hôtel Dieu de Pézenas, à chacune des deux chambres à droite en entrant, l’une desquelles sert de logement aux pauvres passagères et quéman, l’autre à loger les femmes, passé à Pierre SAVY et Guillaume BRUNET, maîtres charpentiers de Pézenas.

Construction de l’église et du presbytère de Plaissan (1674)

ADH, 2E 71/153, f°102, registre de maître François Bounel, notaire à Plaissan, 10 décembre 1674 :
Prix-fait de la bâtisse de l’église paroissiale et maison presbytérale de Plaissan.

Établissement d’une chapelle à Saint Amans-de-Teulet (le Pouget, 1665)

ADH, 2E 71/145, f°142, registre de maître François Bounel, notaire à Plaissan & Vendémian, 15 octobre 1665 :
Frère François RAGOT, natif de la ville d'Angers en la province d'Anjou, religieux ermite de l'ordre de Saint Paul et Saint Antoine, résidant à présent au château de Saint Amans-de-Teulet au diocèse de Béziers, reçoit donation d'une maison ruinée audit Saint Amans-de-Teulet pour y faire une chapelle dédiée à Saint Joseph.

Travaux au château du Poujol (1642)

ADH, 2E 72/172, f°204, registre de maître Antoine Valette, notaire au Poujol-sur-Orb, 13 novembre 1642 :
Prix-fait de travaux de maçonnerie au château du Poujol.

Construction de l’église du Poujol (1650-1656)

ADH, 2E 72/177, f°109, registre de maître Pierre Augier, notaire au Poujol-sur-Orb, 26 juillet 1650 :
Quittance donnée pour la construction de l’église du Poujol.

ADH, 2E 72/177, f°99, registre de maître Pierre Augier, notaire au Poujol-sur-Orb, 12 juin 1650 :

Prix-fait du blanchissage de l'église de nouveau édifiée au Poujol.

ADH, 2E 72/177, f°101, registre de maître Pierre Augier, notaire au Poujol, 12 juin 1650 :

Prix-fait de la construction de degrés à l'intérieur de l'église du Poujol, pour monter au chœur et à l'autel.

ADH, 2E 72/177, f°144, registre de maître Pierre Augier, notaire au Poujol-sur-Orb, 2 octobre 1650 :

Prix-fait de la balustrade de séparation du chœur et du banc du seigneur dans l’église du Poujol.

ADH, 2E 72/178, f°18, registre de maître Pierre Augier, notaire au Poujol-sur-Orb, 9 mars 1651 :

Prix-fait des portes de l’église du Poujol.

ADH, 2E 72/178, f°188, registre de maître Pierre Augier, notaire au Poujol, 26 décembre 1651 :

Prix-fait pour hausser le clocher déjà bâti à l'église nouvellement édifiée au Poujol

ADH, 2E 72/182, f°91, registre de maître Pierre Augier, notaire au Poujol, 23 juillet 1656 :
Prix-fait du pavage de l’église du Poujol.

Travaux dans l’église du Poujol (1740)

ADH, 2E 72/222, f°257, registre de maître Jacques Pujol, notaire au Poujol, 27 novembre 1740 :
Prix-fait des réparations du clocher à l’église du Poujol.

ADH, 2E 72/222, f°256, registre de maître Jacques Pujol, notaire au Poujol-sur-Orb, 27 novembre 1740 :
Prix-fait de réparations à l’église et au cimetière du Poujol.

Muraille du Poujol (1687)

ADH, 2E 72/200, f°45, registre de maître Pierre Augier, notaire au Poujol-sur-Orb, 24 mars 1687 :
Prix-fait de la muraille du Poujol.

Construction d’un pont au Poujol (1652)

ADH, 2E 7/128, ff.140-141, registre de maître Jean Basset, notaire à Bédarieux, 16 juin 1652 :
Barthélemy BASSET, marchand de Bédarieux, faisant pour le Vicomte du Poujol, baille à prix-fait à Antoine JACOUTIN, maître maçon, de Joncels (« Jaucels »), à construire et édifier partie d’un pont que ledit seigneur vicomte prétend réédifier, assis au terroir du Poujol, au ruisseau de rieu de Lamalou (mention de cinq arcades).

Travaux à l'église Saint Étienne de Pezan (Puissalicon, 1642)

ADH, 2E 14/179, ff.24-25, registre de maître Gabriel Angély, notaire à Béziers, 9 février 1642 :
Jean MESTRE, prêtre, prieur de l'église Saint Etienne de Pezan au lieu de Puissalicon, baille à prix-fait à Pierre GOUDET, maître maçon de Puissalicon, à :
- paver avec pierre de taille le choeur de l'église qui est dans l'enclos de Puissalicon, et p.......er les fenêtres dudit choeur avec mortier de chaux et sable, ou avec gypse si bon lui semble, et après blanchir les murailles de tout le choeur et voûte de celui-ci au dedans
- faire un petit trou à ladite voûte pour y passer une chaîne ou corde suffisante pour tenir le ciel qui sera mis sur l'autel en suspens
- ouvrir partie des fenêtres qui conferment dudit choeur du côté du midi, pour y être mises des vitres que Mestre y a faites faire
- fermer les trous de la montée du degré de la tribune de l'église, avec plâtre
moyennant 75 livres.

Travaux à la tour de Saint Martin-Entre-Deux-Eaux (Raissac, 1648)

ADH, 2E 14/159, 1648-ff.14-15, registre de maître Michel Sabatier, notaire à Béziers, 9 mars 1648 :
Bernardin de GRAVES, seigneur de Saint Martin-Entre-Deux-Eaux, baille à François SUZELLE, maître maçon de Béziers, à faire un escalier à lanterne dans la vieille tour de la place de Saint Martin.

Travaux dans l’église de Douch (Rosis, 1666)

ADH, 2E 80/30, f°122, registre de maître Étienne Anduze, notaire à Saint Gervais, 28 novembre 1666 :
Prix-fait de réparations à l’église Notre-Dame de Douch.

Travaux dans l’église de Saint Bauzille-de-la-Sylve (1601, 1619)

ADH, 2E 63/269, ff.73-76, registre de maître Cellarier, notaire à Montpeyroux, 21 septembre 1601 :
François de TUFFES, seigneur de Popian, chanoine et précenteur en l'église cathédrale Saint Nazaire de Béziers, ayant charge de l'Évêque de Bézieurs, prieur du prieuré Saint Bauzille-de-la-Sylve, baille à prix-fait à noble Claude de BERTIN, capitaine, habitant de Saint Bauzille, la réparation qui est à faire à l'église paroissiale de Saint Bauzille-de-la-Sylve, comme s'en suit :
- couvrir entièrement ladite église et son clocher
- faire la tribune sur le fond de l'église, au même lieu et en la même forme qu'a été par le passé, ensemble l'allée ou galerie tendant de la tribune jusqu'au clocher
moyennant 220 écus, soit 660 livres.


ADH, 2E 71/124, f°120, registre de maître Antoine Barescut, notaire à Saint Bauzille, Popian, …, 27 avril 1619 :

Quittance pour divers travaux effectués à l’église de Saint Bauzille-de-la-Sylve.

Pavage du choeur de l'église de Saint Bauzille-de-la-Sylve (1662)

ADH, Saint Bauzille-de-la-Sylve, EDT GG 1, registre des baptêmes, mariages, sépultures :
Le vingt huitiesme febvrier à huit heures de matin mil six cens soixante deux, a rendu son âme a Dieu Anne Galude, aagée de vingt sept ans ou environ, femme d'Antoine Coustol, après avoir reçeu le St viatique. Son corps est ensevely dans l'église.
L'enterrement payé et employé au pavement du second coeur de l'église.

Croix de la Pradette à Saint Bauzille-de-la-Sylve (1662)

ADH, Saint Bauzille-de-la-Sylve, EDT GG 1, registre des baptêmes, mariages, sépultures :
Soit mémoire à la postérité que le quatriesme jour du mois d'octobre, Jacob André, huguenot de ce lieu de St Bauzille, ayant commis irrévérence devant le St Sacrement que je, prêtre soubzigné portois à un malade, par accord il paya une amende de 50 livres et les frais de justice, ce qui fut employé à une croix de pierre et à un dé ou poile pour le St Sacrement. Ladite croix fut achevée et plantée à la Pradete le treiziesme jour du mois de novembre de la mesme année mil six cens soixante deux.
Galut prêtre.

Clocher de Saint Martin-de-Londres (1672)

ADH, 2E 81/2, f°110, registre de maître Causse, notaire à Saint Martin-de-Londres, 24 juillet 1672 :
Les consuls de Saint Martin-de-Londres baillent à prix-fait à Étienne NADAL, maître maçon de Saint Martin-de-Londres, l'accomodement et réparation du clocher de Saint Martin, sur lequel l'horloge doit être posée (détails dans le contrat).

Lieu commun de Saint Martin-de-Londres (1703)

ADH, 2E 81/13, f°6, registre de maître Jean Françoise Causse, notaire à Saint Martin-de-Londres, 1er novembre 1703 :
Les consuls de Saint Martin-de-Londres baillent à prix-fait à Denis NADAL, maître maçon de Saint Martin, à réparer le lieu commun qui est près la tour d'Arnaud, le mettre en bon état, et le couvrir, comme aussi relever la muraille qui est près ladite tour de la hauteur de 7 pans sur la largeur de 6 cannes, avec 5 flancs dans la (longueur ?), paver le pavé dudit espace pour rendre le passage large à la longueur de 3,5 cannes, accomoder encore le pavé qui est sur le midi de la basse-cour de Fulcrand Roubieu qui se trouve gâté sur la muraille du lieu, pour le prix de 23 livres.

Vente des pierres de la chapelle Notre-Dame de l’église de Saint Saturnin-de-Lucian (1757)

ADH, 2E 23/113, ff.232-233, registre de maître André Teissier, notaire à Ceyras, 26 juin 1757 :
Dominique ARNOUS et Pierre CAZAL, marguilliers de l'église paroissiale de Saint Saturnin, vendent et adjugent à Jean VIALLA, de Saint Saturnin, comme plus offrant et dernier enchérisseur suite aux proclamations faites aux marchés de Clermont et de Gignac, et des proclamations et affiches faites sur la porte de ladite église de Saint Saturnin, toutes les pierres de taille et merlets dépendants de la balustrade de la chapelle de Notre-Dame de ladite église, qui avait été ci devant abattue, pour le prix de 31 livres.

Chemin de Saint Thibéry à Pézenas (1719)

ADH, 2E 69/118, registre de maître Denis Fabré, notaire à Pézenas, 18 mai 1719 :
Prix-fait des réparations du chemin de Saint Thibéry à Pézenas passé à Jacques BALSAN et Pierre DELIN, de Bessan.

Travaux dans l’église de Sauvian (1686)

ADH, 2E 14/304, ff.293-295, registre de maître Jean Mestre, notaire à Béziers, 11 décembre 1686 :
Prix-fait de travaux de menuiserie à l’église paroissiale de Sauvian.

Travaux au château de Sauvian (1690-1693)

ADH, 2E 14/265, registre de maître Jean Romieu, notaire à Béziers :
- 8 septembre 1690 (ff.82-83) : prix-fait passé par Antoine de MANSE, capitaine d’une des galères du Roi, seigneur de Fos et de Sauvian, à Jean DAVID, architecte et maître maçon de Béziers, pour la construction d’une écurie et remise de carrosse, dans l’enclos du château de Sauvian.
- 21 septembre 1690 (ff.95-96) : prix-fait passé par Antoine de MANSE à Jean DAVID pour plusieurs travaux au château de Sauvian, dont la construction d’une cuisine et arrirère-cuisine.
- 9 octobre 1690 (ff.99-102) : prix-fait passé par Antoine de MANSE à Jean DAVID pour plusieurs travaux au château de Sauvian, notamment la construction de planchers.
- 13 octobre 1690 (ff.102-103) : prix-fait passé par Antoine de MANSE à Jean DONNADIEU, maître gipier de Béziers, pour plusieurs travaux de peinture et de plâtrerie au château de Sauvian.
- 22 janvier 1691 (ff.129-130) : arrêté de comptes entre Antoine de MANSE et Jean DAVID.
- 31 janvier 1691 (f°136) : quittance entre Jean DAVID et Michel DELEAU, maître menuisier, et Antoine de MANSE.
- 1er février 1691 (ff.136-137) : quittance entre Jean DONNADIEU et Antoine de MANSE.
- 18 juin 1691 (ff.165-166) : quittance entre Jean DAVID et Antoine de MANSE.
- 18 juin 1691 (ff.166-167) : quittance entre Jean DONNADIEU et Antoine de MANSE, suite à police privée du 1er février 1691, pour travaux au jardin du château de Sauvian.
- 18 novembre 1691 (ff.234-235) : arrêté de comptes entre Jean DONNADIEU et Antoine de MANSE, pour travaux réalisés au château de Sauvian et à la maison de Manse à Béziers.
- 6 avril 1693 (ff.486-487) : quittance entre Jean DONNADIEU et Antoine de MANSE, pour travaux réalisés au château de Sauvian suite à police privée du 29 mars 1692.

Recherche d'une mine de charbon à Vailhan

ADH, 2E 14/127, ff.220-222, registre de maître Hérail, notaire à Béziers, 4 septembre 1644 :
Messire Clément de BONSY, évêque et seigneur de Béziers, et vicomte de Vailhan, permet à Jean DEVES, maître maréchal, et Marc GROS, de Neffiès, d'ouvrir la mine de charbon de pierre que mondit seigneur a dans sa vicomté de Vailhan et dans la montagne de Lonnié, aux conditions suivantes :
- les entrepreneurs seront tenus, à leurs frais et dépens, de faire la recherche de ladite mine pendant 7 mois, dans lequel temps ils seront tenus de faire une ouverture suffisante pour pouvoir entrer et sortir librement de ladite mine en sorte qu'un homme y puisse passer partout avec un sac de charbon sur les épaules, laquelle ouverture ils laisseront en bon état, avec les piliers nécessaires pour le supporter
- le charbon qu'ils rencontreront dans la mine en faisant ladite ouverture, pendant lesdits 7 mois, appartiendra en seul audits entrepreneurs, pour en disposer comme bon leur semblera, sans que mondit seigneur en puisse prétendre aucune rente
- à laquelle ouverture et travail iceux entrepreneurs seront tenus de travailler incessament, sans aucun intervalle de temps, durant lesdits 7 mois, à peine de répondre de tous dépens, dommages, et intérêts, et faisant autrement sera permis à mondit seigneur, si bon lui semble, y faire travailler d'autres personnes aux frais et dépends desdits entrepreneurs
- étant accordé que lesdits entrepreneurs commenceront de travailler à ladite ouverture dès demain même, sur lequel jour sera fait le compte des 7 mois, et pourra mondit seigneur visiter de temps en temps ladite mine, même si lesdits entrepreneurs ne font aucune discontinuation de travail
- et en cas, dans lesdits sept mois, lesdits entrepreneurs ne fisssent aucune rencontre de charbon à ladite mine et ouverture, ils pourront, lesdits 7 mois passés, quitter le travail sans être obligés à autre chose que de justifier de leur travail
- en considéraiton dudit travail, mondit seigneur arrente audits Devès et Gros ladite mine de charbon pour le temps de 3 ans, qui commencera le jour que lesdits 7 mois finiront, et ce moyennant la quatrième partie du charbon de pierre qui se tirera de ladite mine, à laquelle partie mondit seigneur sera tenu de faire prendre et recevoir sur le lieu et à l'ouverture de ladite mine, quitte de tout frais, et au cas où il n'en voudrait prendre ce soin, lui sera permis d'arrenter la quatrième partie de charbon à telle personne que bon lui semblera, lequel rentier sera tenu de se trouver sur le lieu pour prendre son quart à tout heure du jour que la vente s'en fera, si mieux mondit seigneur n'aime en tenir un homme à cet effet, autrement, ne le faisant pas, sera permis audits rentiers de faire la vente du charbon les concernant, en laissant la quatrième partie de la rente sur la place avec toute sorte de fidélité et sans aucun dol ni fraude, à peine d'être punis et de répondre de tous dépens, dommages, et intérêt.

Fontaine de Valros

ADH, 2E 69/100, f°14, registre de maître François Rainaut, notaire à Pézenas, 17 janvier 1684 :
Gaspard NAUTHON, premier consul moderne de Valros, baille à prix-fait à Arnaud CALMOND, maître fontainier de Pézenas, à faire les réparations à la fontaine de Valros : fournir les canons et le ciment nécessaires, les poser et bâtir avec pierre, chaux, sable, et le ciment avec glaise, au prix de 15 sols par canne.

Travaux dans l’église de Vendémian (1644-1646)

ADH, G 152, ff.4-7, registre de maître François de Rocoles, secrétaire du Chapitre de Béziers, 29 février 1644 :
Prix-fait des réparations à effectuer à l’église paroissiale de Vendémian, baillé à Guillaume SIAU, maître maçon d’Aspiran : recouvrir l’entière nef et le chœur de l’église tout de neuf (travaux au couvert), et agrandir la petite porte qui est au fond de l’église.

ADH, G 152, ff.78-80, registre de maître François de Rocoles, secrétaire du Chapitre de Béziers, 27 décembre 1644 :
Prix-fait pour le charroi des matériaux nécessaires aux réparations du couvert de l’église paroissiale de Vendémian.

ADH, G 153, ff.3-5, registre de maître Fulcrand Amiel, notaire du Chapitre cathédral de Béziers en l'absence du secrétaire, 31 mars 1651 :
Prix-fait passé par le Chapitre Saint Nazaire de Béziers à Jean BOULET, maître maçon de Béziers, et autre Jean BOULET, résidant à Gignac, pour paver tout le sol de la nef de l'église paroissiale du lieu de Vendémian, avec parabandes et accoudoirs, sièges de pierre, gradins, moyennant le prix de 270 livres. ADH, G 153, ff.3-5

Puits de de Castelnau-lès-Vendres

ADH, 2E 14/129, ff.163-164, registre de maître Guillaume Hérail, notaire à Béziers, 10 août 1647 :
Monseigneur messire Clément de BONSI, évêque et seigneur de Béziers, et aussi seigneur haut, moyen et bas en son propre de la place de Castelnau-lès-Vendres, baille à prix-fait à Antoine ORLIAC, maître maçon de Lespignan, de remettre le puits qui est partie comblé au jardin de ladite place, icelui creuser 4 pans par dessous l'eau qui y est à présent, y faire une muraille de pierre rassiere avec chaux et sable aux endroits où sera nécessaire jusqu'à la jonction de la vieille muraille, et « pervoquera » avec chaux et sable le restant du bâtiment dudit puits depuis ladite eau en montant jusqu'à fleur de terre, laquelle muraille sera de la même épaisseur que la vieille, et après faire les antes avec pierre taille de 4 pans de hauteur et d'épaisseur à proportion à prendre à fleur de terre, avec sa corniche à l'entour et deux montants aussi pierre de taille pour poser une roue aux fins de puiser l'eau d'hauteur de 7 pans, à réaliser pour le mois de septembre, moyennant le prix de 100 livres.

Aqueduc de Castelnau à Vendres

ADH, 2E 14/134, f°250, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 16 mars 1666 :
Prix-fait baillé à Jacques FABRE, maître gipier, Guillaume et Pierre MADAILHE, maîtres maçons, de Béziers, à nettoyer, curer et faire les réparations nécessaires à l'aqueduc du château de Castelnau-lès-Vendres.

Édification de l’église des pénitents blancs de Vias (1645)

ADH, 2E 92/28, ff.253-254, registre de maître Antoine Gay, notaire à Vias, 2 avril 1645 :
La congrégation des pénitents blancs de Vias baille à prix-fait à Antoine SABATIER, maître maçon d’Agde, la construction et édification de l’église que leur congrégation veut faire bâtir dans un fonds qu’elle possède à Vias.

Travaux au château de Maureilhan (Vic, 1587)

ADH, 2E 57/15, registre de maître Antoine Comte, notaire à Montpellier, 29 mai 1587 :
Acte de Barthélemy PERDRIER, sieur de Maureilhan, conseiller du Roi, son procureur au gouvernement de Montpellier, au sujet de travaux au château de Maureilhan (près de Vic).

Travaux dans l’église de Mounis (Vieussan, 1675)

ADH, 2E 72/76, ff.64 et 74, registre de maître Pierre Jouglar, notaire au Poujol, 19 mai et 16 juin 1675 :
Prix-fait de réparations à l’église et au cimetière Sainte Marie Madeleine de Mounis.

Travaux dans l’église de Villemagne (1610)

ADH, 2E 7/1, ff.184-185, registre de maître David Molinier, notaire à Bédarieux, 15 novembre 1610 :
Prix-fait pour recouvrir toute l’église Saint Grégoire de Villemagne et la chapelle appelée La Secresta Marye.

Travaux à l’église de Saint Martin-le-Vieux (Villemagne, 1641), et achat d'un calice et d'une croix

ADH, 2E 14/178, f°100, registre de maître Gabriel Angély, notaire à Béziers, 19 avril 1641 :
Raymond CARRIÈRE, habitant du Mazage de Pradal, au terroir du Poujol, promet à messire Gabriel de TROTIN, abbé de l'abbaye de Villemagne-l'Argentière, absent, mais Jacques CANTALOUBE, bourgeois de Béziers, son procureur général stipulant et acceptant, de faire en l'église Saint Martin-le-Vieux-lès-Villemagne, dépendant de ladite abbaye, les réparations suivantes :
- faire deux arcades de pierre de taille avec un encoule sur le dernier des arcs
- faire un pilier de pierre de taille, de l'épaisseur de cinq pans pour soutenir lesdits arcs
-  accommoder l'arc qui est au chœur de l’église, qui menace une prochaine chute
-  faire le couvert de l’église de neuf, et à ces fins fournir la lauze pour le couvert, pierre, chaux, p..., ais, chevilles, clous, et autres choses nécessaires pour lesdits couverts et réparations
-  faire une porte à l'église, et fournir le bois, clous, et toutes sortes de ferrements nécessaires, et la mettre à clé
- dresser l'autel, et y mettre une pierre de la longueur que besoin sera
-  acheter un calice d'argent pour ladite église, de valeur de 60 livres, et une croix de bronze de valeur de 12 livres
pour le sixième desquels réparations et achat dudit calice et croix concernant ledit Abbé, il est accordé la somme de 270 livres audit Carrière.

Construction d’une chapelle dans l’église de Villeneuve-lès-Béziers (1698)

ADH, 2E 14/145, ff.324-327, registre de maître Michel Hérail, notaire à Béziers, 16 juin 1698 :
Étienne COUSTOL, bourgeois de Béziers, muni d’une singulière dévotion pour l’auguste mystère de la très sainte et adorable Trinité, le Père, le Fils, et le Saint Esprit, qui ne sont qu’un seul Dieu, désirant faire une fondation à leur honneur en l’église paroissiale Saint Étienne du lieu de Villeneuve-lès-Béziers, dont il est originaire, promet d’ériger et faire construire une chapelle qui sera nommée la chapelle de la Sainte Trinité, à côté droit du chœur de l’église en y entrant par la porte qui est du côté de la place, et vis-à-vis de la chapelle des Pèlerins qui est de l’autre côté (pour la régularié de l’église), s’obligeant d’y faire faire un tableau avec son cadre où sera représenté le très adorable mystère de la Trinité, et d’orner et parel l’autel de tout ce qui sera nécessaire pour la célébration du saint ministère.
Le 6 juillet 1698 (ff.338-340), Coustol baille à prix-fait à Joseph BERTRAND, maître maçon de Béziers, la construction de la chapelle.

Construction du pont de Villeneuve-lès-Maguelone (1655)

ADH, 2E 62/68, ff.632-634, registre de maître Philippe Bertrand, notaire à Montpellier, 30 août 1655 :
Philippe JOUVE, maître menuisier, et Jean GARENC, maître maçon, de Montpellier, faisant tant pour eux que pour François FRAISSINET, maître menuisier, et Jacques BÉRAUD, maître maçon, de Montpellier, tous entrepreneurs pour faire et construire le pont de Villeneuve, baillent à prix-fait à Vidal LAURENS, Jean JOUBERT, et Pierre PASCON, maîtres maçons de Montpellier, à rehausseur les trois arcades du pont.

ADH, 2E 62/68, ff.696-697, registre de maître Philippe Bertrand, notaire à Montpellier, 25 octobre 1655 :
Philippe JOUVE, maître menuisier, Jean GARENC, maître maçon, de Montpellier, et Jacques BÉRAUD, maître maçon, de Montpellier, faisant tant pour eux que pour François FRAISSINET, maître menuisier, entrepreneurs pour faire et construire le pont de Villeneuve-lès-Maguelone, baillent à prix-fait à Jean BOUDET, maître maçon de Montpellier, à continuer le bâtiment qui reste à faire au pont de Villeneuve et le mettre à sa pente et niveau.



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Dernière mise à jour le 22 janvier 2016
ADH, 2E 7/124, f°2r, 17 janvier 1644, registre de Me Basset, notaire à Bédarieux